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François Stahly

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François Stahly
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 95 ans)
MeudonVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Pseudonyme
Stahly, FrancoisVoir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction
Grand prix des beaux-arts de la Ville de Paris (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
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Œuvres principales
signature de François Stahly
Signature

François Stahly, né le à Constance (Allemagne) et mort le à Meudon, est un sculpteur français appartenant à la nouvelle École de Paris.

Fils d'un père italien et d'une mère allemande, François Stahly passe de 1912 à 1931 sa jeunesse en Suisse, à Lugano, Winterthour et Zurich. Il fait dans une imprimerie son apprentissage de lithographe, fréquente dès 1926 la Kunstgewerbeschule de Winterthour où sont enseignés les principes du Bauhaus et l'École des Beaux-Arts de Zürich.

S'installant à Paris, il est de 1931 à 1939 élève de Charles Malfray à l'Académie Ranson, où il rencontre Maillol et se lie avec Jean Le Moal, Jean Bertholle, Alfred Manessier, Zelman et Étienne Martin. Membre en 1936 du groupe Témoignage, animé à Lyon par Marcel Michaud, avec Le Moal, Bertholle et Étienne Martin, il reçoit une première commande pour le pavillon de la Femme à l'Exposition universelle de Paris en 1937, collaborant avec Fred Littmann. En 1940 il quitte Paris pour la communauté d'Oppède, dans la zone libre, où séjournent notamment Étienne Martin, Bernard Zehrfuss et Consuelo de Saint-Exupéry. À Marseille, il réalise alors avec Étienne Martin, Marcel Duchamp, Zehrfuss, Zelman et Max Ernst le décor de l' Eden Bar.

Ayant rejoint en 1945 à Mortagne-au-Perche Étienne Martin et d'autres amis, François Stahly rédige des articles pour « Werk », « Graphis » et « Die Kunst », édités à Zurich et commence de collaborer avec des architectes, Pierre Pinsard, Paul Herbé, Jean Lecouteur, Bernard Zehrfuss et Jean Prouvé. Aidé de Henri-Pierre Roché, il installe en 1949 avec sa femme Claude, en transformant une orangerie, un atelier à Meudon et est l'un des membres du comité du « Salon de la Jeune Sculpture ». Jusqu'en 1960 il participe à l'enseignement Gurdjieff. Il enseigne ensuite jusqu'en 1965 à l'Université de Berkeley, en Californie, puis à Aspen (Colorado), Washington et Seattle et réalise de nombreuses œuvres à Los Angeles, New York, San Francisco et Seattle.

En 1966, François Stahly réalise plusieurs commandes officielles dont « Le Labyrinthe » de la faculté des Sciences de Jussieu (architecte Édouard Albert) dans le 5e arrondissement de Paris et la « Fontaine » du Parc Floral de Vincennes, puis crée avec ses enfants entre 1967 et 1970 le Parc forestier du Haut du Crestet dans le Vaucluse, ensemble d'habitations et d'ateliers (Ces ateliers sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 1988[2]). Il fait en 1969 don d'une partie de sa collection personnelle au Musée de Meudon. Après la maladie et la mort de Claude Stahly en 1973, avec l'aide de Parvine Curie, sa compagne depuis 1975, et le soutien du Ministère de la Culture, le Parc forestier reprend son activité en 1977, ses ateliers étant mis à la disposition de boursiers et de stagiaires. Ses ateliers sont inscrits au titre des monuments historiques, depuis 1988[3],[2].

François Stahly reçoit notamment le Grand Prix de la Biennale de Tokyo en 1965, le Grand Prix des Beaux-Arts de la Ville de Paris en 1972, le Grand Prix National de la Sculpture en 1979 et est élu membre de l’Académie des beaux-arts le au fauteuil de Nicolas Schöffer.

Il est enterré au cimetière des Longs Réages à Meudon.

Œuvres dans des espaces publics

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Aegidiimarkt (Münster, Allemagne), fontaine de François Stahly, 1981-1982
Stèle, 1980, bois, Musée d'art et d'histoire de Meudon

Œuvres dans les musées

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  • Brésil
    • Musée d'Art Contemporain de l'Université de Saô-Paulo (Fête)
  • États-Unis
    • Musée de l'université Stanford
    • Art Center de Dallas
    • Musée de Seattle (Forêt de Tacoma, 1962)
    • Governor Nelson A. Rockefeller Empire State Plaza Art Collection, Albany, NY
  • Italie
    • Musée Cidonio, Pietra Santa ;
    • Musée Heuraux, Querceta, Lac Trasimène.
  • Japon :
    • Musée d'Art Moderne de Toyo (Vénus, 1965)
  • Macédoine du nord :
    • Musée de Skopje (Le Poisson, 1959)
  • Suisse
    • Fondation Pierre Gianadda, Martigny (Colonne croissance, 1967-1968, serpentine, H. 3,50 m, œuvre unique)
    • Kunsthaus Zurich
    • Musée de Frauenfeld
    • Musée de Winterthur

Notes et références

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  1. « https://archivesetdocumentation.centrepompidou.fr/ead.html?id=FRM5050-X0031_0000325 » (consulté le )
  2. a et b Notice no PA00082033, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. dossier du ministère de la culture
  4. « Église Saint-Rémy de Baccarat », Ministère de la Culture
  5. a et b (en) Cheryl Fujimoto, « Campus sculpture tour », The Stanford Daily, vol. 177, no 66,‎ , p. 8 (lire en ligne)
  6. « Cairn from the Lang Fountain », Public Art Archive
  7. « Portiques ou L'Écho de la Forêt », Maison de la Radio
  8. a et b (en) Carol Morris Little, A Comprehensive Guide to Outdoor Sculpture in Texas, University of Texas Press, , 499 p. (ISBN 978-0-292-76036-3, lire en ligne)
  9. « François Stahly, Le Labyrinthe », Sorbonne Université
  10. « Labyrinth by François Stahly Returns to the Empire State Plaza », État de New-York
  11. « Destruction d'une œuvre d’art dans l’espace public », Alexis Fournol

Bibliographie

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  • Jean Arp et Henri-Pierre Roché, François Stahly, Éditions Paul Facchetti, Paris, 1953.
  • Carola Giedon-Welcker, François Stahly, The Graphie Press, Zurich, Éditions Wittenborn, New York, 1965.
  • Pierre Descargues, François Stahly, Éditions La Connaissance, Bruxelles, 1975.
  • Le Haut du Crestet, textes de François Stahly et Parvine Curie, imprimerie H. Hofer, Gentilly, 1975.
  • Ionel Jianou, Gérard Xuriguera, Aube Lardera, La sculpture moderne en France, Arted Éditions d'Art, Paris, 1982.
  • Marie-Josée Villadier, La vie et l'œuvre de François Stahly, Maîtrise, Université Paris IV, Paris, 1984.
  • François Stahly, Hartmann Édition, 1997.
  • François Stahly, Écrits et Propos, Rémanences, no 18, Bédarieux, 2002.
  • Montparnasse années 1930 - Bissière, Le Moal, Manessier, Étienne-Martin, Stahly… Éclosions à l’Académie Ranson, Rambouillet, Palais du roi de Rome, Éditions Snoeck, 2010 (ISBN 978-90-5349-796-8).
  • Le Poids du monde. Marcel Michaud (1898-1958), sous la direction de Laurence Berthon, Sylvie Ramond et de Jean-Christophe Stuccilli, Lyon, musée des Beaux-Arts, 22 octobre 2011-23 janvier 2012, Lyon, Éd. Fages, 2011, 320 p. (ISBN 9782849752517) [1]

Filmographie

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  • François Stahly, entretien avec Alain Vollerin, Mémoire des Arts, Lyon, 1989 (53 minutes).
  • François Stahly, entretien avec Claude Guibert, Encyclopédie audiovisuelle de l'art contemporain, 1995 (13 minutes).

Liens externes

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