Carin

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Carin
Empereur romain
Image illustrative de l’article Carin
Monnaie représentant Carin.
Règne
déc. 282 ou janv. 283 à la mi 285
Précédé par Carus
Usurpé par Julianus (284–285)
Dioclétien (284–285)
Suivi de Dioclétien
Biographie
Nom de naissance Marcus Aurelius Carinus
Naissance vers 249
Décès printemps ou mi-juillet 285
bataille du Margus (Mésie)
Père Carus
Mère (inconnue)
Fratrie Numérien
Épouse Magnia Urbica
Descendance Nigrinianus

Carin (Marcus Aurelius Carinus) est un empereur romain, co-empereur avec son père Carus à partir de décembre 282 (ou janvier 283), seul empereur après la mort de ce dernier et de son frère Numérien en novembre 284. Son règne est mal connu, les auteurs antiques lui font une réputation exécrable, sans donner de détails précis sur son règne, sauf la peu fiable Histoire Auguste. L'épigraphie latine et la numismatique apportent quelques informations complémentaires, dont les noms de son épouse et de son fils. En 285, il s'oppose à un compétiteur, Julianus, qu'il élimine en Italie, puis à Dioclétien, qu'il bat en Mésie avant d'être assassiné par ses propres soldats ou tué durant la bataille.

Sources

Le règne de Carin est mal documenté[1]. Les textes antiques relatifs aux empereurs romains de la fin du IIIe siècle ne sont que des abrégés et diverses Histoires du IVe siècle ne donnent que quelques lignes sur Carin : Eutrope[2], Aurelius Victor[3], ainsi que l'Épitomé de Caesaribus qu'on lui attribue à tort[4]. Festus passe de Carus à Dioclétien en ignorant Carin et Numérien[5]. Le Chronographe de 354 donne une durée de règne identique pour Carin et Numérien, soit deux ans, onze mois et deux jours[6], et précise le lieu de son assassinat, au Campus Margensis[7]. Au Ve siècle, Paul Orose date la prise de pouvoir de Dioclétien et sa victoire contre Carin en 1051 Ab Urbe condita (soit 298, ce qui est excessif)[8], tandis que la Chronique de Jérôme de Stridon date la défaite de Carin de la 266e olympiade (soit 285)[9]. Enfin, l’Histoire nouvelle de Zosime, écrite au début du VIe siècle, est lacunaire sur les règnes de Carus et de ses fils [1], mais la Chronographia de Jean Malalas (VIe siècle) précise que Carin est mort à trente deux ans[10].

L’Histoire Auguste est la seule à produire une biographie plus étoffée de Carus et de ses fils Carin et Numérien, dont l'auteur déclaré, Flavius Vopiscus, se dit contemporain de Constantin Ier (306-337)[11] et se pose en continuateur de l'historien Suétone et de sa Vie des douze Césars[12]. Après avoir longtemps considéré Flavius Vopiscus comme une source documentaire fiable, les historiens ont modifié leur perception à partir de 1889, avec la démonstration de Hermann Dessau de l'inexistence de cet auteur et de ses co-auteurs de l'Histoire Auguste, en réalité pseudonymes d'un seul écrivain, plus tardif mais inconnu. Cette thèse a emporté peu à peu l'adhésion des historiens du XXe siècle. Ils reconnaissent que cette œuvre n'est pas entièrement historique et contient une part de fiction[13]. Le récit historique sert alors de support à la fantaisie, au canular et au burlesque, et multiplie les allusions à l'attention du lecteur cultivé. Les biographies de Carus et de ses fils sont les dernières de l’Histoire Auguste, et le pseudo-Flavius Vopiscus complète le peu d'informations fournies par les abréviateurs par un remplissage de son invention[14].

monnaie corrodée
Tétradrachme de billon à l'effigie de Carus, émis à Alexandrie.

Si les règnes de Carus et de ses fils sont assez mal connus à partir des textes antiques[1], l'épigraphie latine fournit quelques éléments supplémentaires et la numismatique est une source majeure, particulièrement pour les trois années durant lesquelles Carin règne seul en Occident[15]. L'étude des émissions monétaires de Carus et ses fils dans les collections des musées, et celle du trésor de La Venèra, riche de 4 425 aureliani pour ces règnes, dont 1 361 exemplaires pour l'atelier monétaire de Ticinum (actuellement Pavie en Italie du Nord), fournissent une chronologie des événements et des campagnes militaires entre 282 et 285[16]. Pour les règnes de Carus et de ses fils, les événements sont encore plus précisément fixés grâce aux émissions de tétradrachmes d'Alexandrie d'Égypte[17], qui sont datées des années de règnes impériaux, comptés avec un début d'année alexandrine calé le [18].

Origines

Marcus Aurelius Carinus est le fils ainé de l'empereur Carus. Si l'on ajoute foi à son âge au décès, trente deux ans selon Jean Malalas[10], il serait né vers 252/253 (ou vers 249 d'après Zingg et Zosso[19]). Le nom de sa mère est inconnu. Il a un frère cadet, Numérien[19]. L'origine géographique de cette famille a posé problème pour les historiens modernes qui doivent arbitrer entre des sources antiques contradictoires, car l’Histoire Auguste se démarque des autres historiens qui précisent Narbonne comme origine. La tradition qui range Carus dans la continuité historique des empereurs illyriens allant de Claude II le Gothique à Dioclétien et aux tétrarques est imposée au début du XVIIe siècle dans la chronologie historique établie par l'érudit français Joseph Scaliger (1540-1609). Celui-ci retient sans critique les indications de l’Histoire Auguste et considère les autres sources antiques comme erronées. Il affirme qu'Eutrope a confondu Narbonne en Gaule avec une ville d'Illyrie au nom similaire, Narona. Latiniste de haute réputation, Scaliger est suivi à la fin du XVIIIe siècle par l'historien britannique Edward Gibbon dans son Histoire de la décadence et de la chute de l'Empire romain, qui fait longtemps autorité[20],[21]. Situer la naissance de Carus et de ses fils en Illyrie à Narona devient la thèse admise. La réfutation vient en 1948, quand l'Italien Piero Meloni réexamine les éléments historiques disponibles et conclut que Carus vient de Narbonne en Gaule[22], avis partagé ensuite par les historiens modernes[23],[24],[25].

Accès au pouvoir

Son père, le préfet du prétoire Carus, est proclamé empereur par ses troupes en 282, entre septembre-octobre et décembre, tandis que l'empereur légitime Probus est tué lors d'une mutinerie de ses soldats[26]. Comme l'avaient fait plusieurs de ses prédécesseurs, Carus instaure un embryon de dynastie avec un pouvoir collégial associant ses enfants. Toutefois, les fils de Carus sont adultes et peuvent prendre part aux responsabilités, comme cela avait le cas sous les règnes de Valérien et de Gallien[27],[28]. D'après Aurelius Victor[3], le pseudo Aurelius[4] et Eutrope[2], Carus accorde le titre de César à ses deux fils Carin et Numérien simultanément[29]. Les sources numismatiques et épigraphiques corrigent cette vision et prouvent que l'association de ses enfants au pouvoir n'a pas été simultanée : Carus entame son règne seul comme le montrent les émissions monétaires de Ticinum[30] et de Cyzique[31], puis accorde à son fils ainé Carin, qui se trouvait probablement à Rome, les titres de César[32] et de Prince de la jeunesse, titres dévolus au successeur désigné[33], à l'automne 282 selon la chronologie numismatique de Sylviane Estiot[34],[17].

Au premier janvier 283, Carus revêt son second consulat[26], en prenant Carin comme collègue. Au début de l'année 283 selon Estiot[35], Carus promeut son fils cadet Numérien au rang de Prince de la jeunesse et de César, comme l'illustre une inscription où le nom de Numérien a été ajouté après ceux de Carus et Carin[36],[37]. Les deux fils de l'Empereur reçoivent le titre d'imperator ce qui les associe au pouvoir de leur père[38].


Aurelianus de Carin : Carin reçoit de la part de Carus un globe surmonté d'une Victoire. Légende VIRTVS AVGG pour Virtus Augustorum, le courage des deux Augustes.

En déc. 282 (ou janv. 283), Carus part en Orient combattre les Perses Sassanides, accompagné de Numérien. Il nomme Carin auguste et lui confie la responsabilité de l'Occident. Des émissions monétaires commémorent cette délégation de pouvoir, elles montrent Carus qui tient le sceptre long, emblème de sa puissance suprême, et transmet à son fils la Victoire, debout sur un globe, symbole du charisme impérial[39].
Avant la mort de son père, Numérien est associé au pouvoir aux côtés de ce dernier et de son frère, peut-être à l'occasion d'une victoire contre les Perses, et à ce stade du règne « l'Empire fut tenu par un collège de trois princes aux titres égaux »[40]. Carus meurt dans des circonstances indéterminées, vers novembre 283, après s'être emparé de la capitale perse Ctésiphon. Son fils Numérien ramène l'armée romaine mais disparait en novembre 284, probablement assassiné en Bithynie par son beau-père Arrius Aper[41].

Carin auguste

Selon les historiens antiques

Les historiens antiques brossent un portrait très négatif de Carin et de son règne personnel. La propagande menée par Dioclétien pour le discréditer avant de l'affronter semble avoir laissé des traces[23],[42]. Les auteurs antiques accumulent les topos caractéristiques du tyran, avec ses excès de tout ordre, sa sexualité monstrueuse, sa cruauté, ses extravagances, tares auxquelles s'ajoute la laideur physique[43]. Jean Malalas, seul historien qui fournisse un portrait physique, le décrit comme petit, gros, le visage aplati au teint laiteux, les cheveux gris et frisés[10]. Eutrope affirme qu'il « se souilla de tous les crimes, fit périr, sur de fausses accusations, plus d’un innocent, déshonora les femmes des plus illustres personnages, et se vengea même de ceux de ses condisciples qui, à l’école, lui avaient adressé la plus légère plaisanterie »[2]. Un fragment de l’Histoire des Césars d'Eunape regroupe les griefs contre Carin[44]. L'Histoire Auguste développe ces critiques en grossissant le trait et le présente comme le pire des débauchés, reprenant des extravagances prêtées à l'empereur Héliogabale[44]. Elle prétend qu'il aurait épousé successivement neuf femmes, dont il se débarrassait lorsqu'elles étaient enceintes. De surcroit, elle le présente comme corrupteur de jeunes garçons[45], accusation que l'on ne retrouve pas chez les autres auteurs antiques[44].

Toujours selon l'Histoire Auguste, le gouvernement de Carin à Rome est scandaleux : il remplace les hommes de valeurs par des gredins, il fait exécuter le préfet du prétoire dont il confie la charge à un ancien proxénète, Matronianus, il nomme préfet de Rome un greffier subalterne, il se décharge de la tâche de signature officielle sur un garçon habile à imiter son écriture, il traite les sénateurs avec arrogance, promettant de distribuer leurs biens à la populace de Rome[45].

Pour Chastagnol, il est difficile de savoir si Carin est réellement le dépravé ainsi décrit. La biographie de l'Histoire Auguste est trop exagérée pour être totalement crédible[44].

Selon l'épigraphie et les études numismatiques

De façon plus certaine, les études épigraphiques et numismatiques tracent plusieurs événements du règne de Carin. Un aureus émis en 283 avec le revers VICTORIA GERMANICA commémore une campagne contre les Germains[46],[47].Cette action militaire et d'autres menées en Bretagne en 284 par les officiers de Carin se marquent par l'attribution à Carin et Numérien des surnoms honorifiques de GERMANICVS MAXIMVS et BRITANNICVS MAXIMVS sur les inscriptions[48],[49],[50].

Les monnaies émises durant l'été 283 par les ateliers de Ticinum et de Rome ainsi que des inscriptions honorifiques[51] nomment la seule épouse certaine de Carin, Magnia Urbica[52], avec les titres d'Augusta et de Mater castrorum (« Mère des camps ») conférés par son mari, et un seul fils, Nigrinianus[53], mort en bas âge et divinisé[54],[55]. Si les numismates Karl Pink et Daniel Gricourt s'accordent pour dater le mariage de Carin et de Magnia Urbica en juillet 283 au retour d'une campagne de Carin en Germanie, ils divergent sur le lieu, à Rome selon Pink après le passage de Carin à Ticinum[56], tandis que Gricourt le place à Ticinum même, au vu des émissions monétaires commémoratives de cette cité associant le portrait de Magnia Urbica en tenue d'apparat à Junon Reine, déesse matrimoniale, et à Pudicitia, personnification de la vertu conjugale[57]. Sylviane Estiot préfère placer le mariage plus tard, au courant de l'année 284. Constatant que les monnaies de divinisation de Nigrinianus émises à Rome fin 284, donc après son décès, figurent un garçonnet de quelques années, Estiot mentionne l'hypothèse qu'il serait né d'une précédente union de Carin avec une épouse inconnue, décédée avant 283[58].

Usurpations de Julianus et de Dioclétien

Zones du conflit pour le pouvoir impérial : les Pannonies, Mésie, Italie.

Au , Carin est consul pour la seconde fois, avec son frère Numérien[59]. Au cours de cette année, il remporte sur le limes danubien une victoire sur les Quades, célébrée par l'émission à Ticinum d'aurei à l'effigie des deux empereurs Carin et Numérien, avec des revers VICTORIA AVGG (abréviation pour les deux Augustes) et un médaillon marqué TRIUNFU QVADOR[60].

En Orient à Nicomédie, à la fin de l'année 284, Numérien est trouvé mort dans des conditions qui font suspecter son beau-père Arrius Aper. Ce dernier est publiquement tué par un officier nommé Dioclès. Dioclès est aussitôt acclamé empereur par l'armée le 20 novembre 284, seule date certaine de la chronologie des événements de cette période, dies imperii attesté par Lactance et confirmé par des papyrus égyptiens[18]. Il change son nom pour Marcus Aurelius Valerius Diocletianus, pour se rattacher à la prestigieuse lignée des Aurelii, illustrée par l'empereur Marc-Aurèle, appellation portée aussi par Carus, Numérien et Carin. Pour Xavier Loriot, l'adoption de ce nom est peut-être une tentative d'ouverture de Dioclétien à l'adresse de Carin. La rupture est manifeste au , lorsque Carin revêt son troisième consulat associé à son préfet du prétoire Aristobulus, tandis que Dioclétien qui a abandonné le nom de Marcus Aurelius se nomme consul en Orient avec un collègue dont le nom est inconnu[61],[59]. Les légendes des revers des monnaies émises au nom de Carin depuis la mort de Numérien indiquent son titre d'Auguste au singulier, le déniant ainsi pour Dioclétien[62].

À l'annonce de l'usurpation de Dioclétien, Marcus Aurelius Julianus, chargé de l'administration civile et judiciaire de la Vénétie avec le titre de corrector Venetiae, tente de s'emparer du pouvoir[N 1]. Il prend le contrôle de l'atelier monétaire de Siscia en Pannonie supérieure et émet des monnaies à son effigie pour marquer son avènement[63]. Carin ne réagit pas immédiatement, et attend plusieurs mois et le retour du printemps avant d'aller affronter Dioclétien en Illyrie. Il se détourne vers l'Italie pour combattre Julien [3], et l'élimine dans la plaine de Vérone vers mai ou juin 285[64]. Ayant repris le contrôle de l'atelier de Siscia, Carin fait frapper une série de monnaies d'or en tant que seul empereur légitime[65].

En 285, vers le mois d'août ou de septembre, les deux armées se rencontrent en Mésie sur les rives du Margus (un affluent du Danube, probablement l'actuelle Morava)[64]. Carin est sur le point de remporter la bataille lorsque, selon le pseudo-Aurelius Victor, il est poignardé par ses soldats, des tribuns dont il aurait séduit les épouses [66]. L’Histoire Auguste ne reprend pas cette accusation et rapporte qu'il aurait été tué au cours de la bataille[67]. Son armée se rallie à Dioclétien, qui devient le seul empereur[68]. Le destin d'Aristobulus, préfet du prétoire de Carin, inspire à Antony Hostein le soupçon d'une trahison, car non seulement Dioclétien l'épargne « par clémence » d'après le pseudo-Aurélius Victor[66], mais encore il le conserve comme consul associé et lui fait une brillante carrière de sénateur, couronnée par la préfecture de la Ville[69]. Ironie du sort, Carin qui a divinisé son père, son frère et son fils, a son nom martelé sur ses inscriptions honorifiques[70],[N 2].

Le principe d'un régime dynastique tenté par Carus et ses fils n'a pas tenu face au réalisme des armées, privilégiant la compétence de leurs dirigeants[71]. En revanche, le principe d'un partage du pouvoir entre plusieurs empereurs instauré par Carus, Carin et Numérien est immédiatement repris par Dioclétien, qui s'adjoint comme César Maximien peu après sa victoire et stabilise enfin le gouvernement impérial pour vingt ans[72].

Titulature

  • En 282, il est nobilissimus Caesar princeps iuventutis[73].
  • En 285, à sa mort, il est Imperator Caesar Marcus Aurelius Carinus Pius Felix Invictus Augustus Germanicus Maximus Britannicus Maximus Persicus Maximus, Pontifex Maximus, Tribuniciae Potestatis II, Imperator I, Consul III[74].

Notes et références

Notes

  1. Nouvelle lacune de l'Histoire Auguste qui ignore Julianus
  2. Aucun historien antique ne nomme ni Magnia Urbica ni son fils. On ignore donc son sort après l'élimination de Carin.

Références

  1. a b et c Loriot 1999, 2002, p. 148.
  2. a b et c Eutrope, Abrégé de l'Histoire romaine, IX, 18-20.
  3. a b et c Aurelius Victor, Césars, 39.
  4. a et b Pseudo-Aurelius Victor, Épitomé de Caesaribus, 38-39.
  5. Festus, Abrégé des hauts faits du peuple romain, 24-25.
  6. Lafaurie 1966, p. 143.
  7. Chronographe de 354.
  8. Paul Orose, Histoires contre les païens, VII, 25.
  9. Jérôme de Stridon, Chronicon.
  10. a b et c Jean Malalas, Chronographia, XII, 306 et suiv.
  11. Chastagnol 1994, p. CV et CXVII.
  12. Histoire Auguste, Vie de Probus, II, 7.
  13. Chastagnol 1994, p. XXXIV.
  14. Chastagnol 1994, p. XLVI.
  15. Estiot 2017, p. 76.
  16. Estiot 2017, p. 75-76.
  17. a et b Estiot 2017, p. 80.
  18. a et b Lafaurie 1966, p. 141.
  19. a et b Zosso et Zingg 1995, p. 112-113.
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  22. Wuilleumier 1951, p. 169.
  23. a et b Petit 1974, p. 456.
  24. Chastagnol 1994, p. CXXI et 1137.
  25. Loriot 1999, 2002.
  26. a et b Christol 1997, p. 185.
  27. Christol 1997, p. 187.
  28. Destephen 2021, p. 33 et 37.
  29. Christol 1997, p. 63.
  30. Estiot 2017, p. 82.
  31. Estiot, Dopierala et Gysen 2007, p. 199.
  32. Inscriptions sur des bornes miliaires de Norique AE 1962, 308, du Pont AE 1977, 789, des Alpes pennines AE 1985, 644 et d'Afrique proconsulaire AE 1923, 16.
  33. Estiot 2017, p. 83.
  34. Estiot, Dopierala et Gysen 2007, p. 200 et 202.
  35. Estiot 2017, p. 80 et 84.
  36. Inscription sur des miliaires de Numidie AE 1967, 585 et de Patras en Achaïe CIL III, 07307.
  37. Christol 1997, p. 63-64.
  38. Christol 1997, p. 187-188.
  39. Christol 1997, p. 61, 65 et 67.
  40. Christol 1997, p. 188.
  41. Petit 1974, p. 457.
  42. Chastagnol 1994, p. 1141-1142.
  43. John Scheid, « La mort du tyran. Chronique de quelques morts programmées », dans Du châtiment dans la cité. Supplices corporels et peine de mort dans le monde antique. Table ronde de Rome (9-11 novembre 1982), Rome, Publications de l'École française de Rome, , 166 p. (lire en ligne).
  44. a b c et d Chastagnol 1994, p. 1141.
  45. a et b Histoire Auguste, Vie de Carus, Carin et Numérien, XVI.
  46. Hiérnard 1997, p. 106.
  47. Aureus référencé Carin C158, Cohen p. 399-400.
  48. CIL XIV, 00126.
  49. Altmayer 2014, p. 300.
  50. Estiot 2017, p. 81 et note 12.
  51. Inscription de Timgad CIL VIII, 02384 ; inscription fragmentaire de Rome CIL VI, 40708
  52. Hiérnard 1997, p. 101.
  53. Hiérnard 1997, p. 102.
  54. Loriot 1999, 2002, p. 149.
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  56. Gricourt 1995, p. 99-100, 103.
  57. Gricourt 1995, p. 103-104.
  58. Estiot 2017, p. 102-103.
  59. a et b Hostein 2015, p. 222.
  60. Estiot 2010, p. 401, note 15.
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  63. Estiot 2010, p. 398-400.
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  65. Estiot 2017, p. 87.
  66. a et b Pseudo-Aurelius Victor, Épitomé de Caesaribus, 39.
  67. Histoire Auguste, Vie de Carus, Carin et Numérien, XVIII, 2.
  68. Chastagnol 1994, p. 1142.
  69. Hostein 2015, p. 215.
  70. Inscriptions d'Aime en France AE 1996, 00973, AE 1985, 00643 ; de Luna en Italie CIL XI, 06956b ; de Tarragone en Espagne CIL II, 04103.
  71. Destephen 2021, p. 37.
  72. Petit 1974, p. 457 et 527.
  73. Inscription de Markouna CIL VIII, 10219.
  74. Inscription de Lambèse CIL VIII, 02717.

Bibliographie

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Auteurs antiques

Auteurs modernes (avant XXe siècle)

Auteurs modernes (XXe siècle et XXIe siècle)

  • (de) Klaus Altmayer, Die Herrschaft des Carus, Carinus und Numerianus als Vorläufer der Tetrarchie, Stuttgart, Steiner, coll. « Historia, Einzelschriften, Bd. 230 », , 506 p. (ISBN 978-3-515-10621-4).
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  • Michel Christol, « Dieux et princes sous Carus, Carin et Numérien », Revue numismatique, 6e série, t. 152,‎ , p. 61-71 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Sylvain Destephen, L'Empire romain tardif - 235-641 apr. J.-C., Armand Colin, , 336 p. (ISBN 2200628730).
  • Sylviane Estiot, Ed Dopierala et Philippe Gysen, « Une « émission fantôme » de l'atelier de Cyzique au début du règne de Carus », Revue numismatique, 6e série, t. 163,‎ , p. 197-211 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Sylviane Estiot, « À propos d’un médaillon inédit de l’usurpateur Julien (284- 285 AD) : son règne et son monnayage », Revue numismatique, 6e série, t. 166,‎ , p. 397-418 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Sylviane Estiot, « L'Atelier de Ticinum sous le règne de Carus et ses fils », Revue numismatique, 6e série, t. 174,‎ , p. 75-118 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Daniel Gricourt, « L'adventus de Carin à Ticinum et son mariage avec Magnia Urbica », Revue numismatique, 6e série, t. 150,‎ , p. 95-112 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jean Hiérnard, « Une source de l'histoire romaine : la monnaie impériale de Septime Sévère à Constantin : L’empire Romain de 192 à 325 », Pallas, Hors-série,‎ , p. 79-125 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Antony Hostein, « Le consulat ordinaire à l’époque tétrarchique », Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France,‎ , p. 209-224 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jean Lafaurie, « Chronologie impériale de 249 à 285 », Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France,‎ , p. 139-154 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Xavier Loriot, « Problèmes d'historiographie impériale à la fin du IIIe siècle », Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France,‎ 1999, 2002, p. 147-154 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (it) Piero Meloni, Il regno di Caro, Numeriano e Carino, Université de Cagliari, .
Pierre Wuilleumier, « notes de lecture de l'ouvrage de Piero Meloni », Revue des Études Anciennes, t. 53, nos 1-2,‎ , p. 169-170 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.

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