Cambronne-lès-Clermont

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Cambronne-lès-Clermont
Cambronne-lès-Clermont
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Clermontois
Maire
Mandat
Christophe Gatté
2020-2026
Code postal 60290
Code commune 60120
Démographie
Gentilé Cambronnais, Cambronnaises
Population
municipale
1 211 hab. (2021 en augmentation de 10,09 % par rapport à 2015)
Densité 130 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 19′ 50″ nord, 2° 24′ 01″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 132 m
Superficie 9,34 km2
Type Commune urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mouy
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
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Cambronne-lès-Clermont
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Cambronne-lès-Clermont
Liens
Site web https://www.cambronne-les-clermont.fr

Cambronne-lès-Clermont est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont appelés les Cambronnais et les Cambronnaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Le centre du village.

Cambronne-lès-Clermont est un bourg périurbain picard situé à 52 km au nord de Paris, 26 km à l'est de Beauvais, 32 km à l'ouest de Compiègne et à 63 km au sud d'Amiens

Il est aisément accessible depuis l'ancienne route nationale 16 (actuelle Rd 1016).

Le territoire comprend environ 933 ectares[a 1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Cambronne-lès-Clermont
Ansacq Neuilly-sous-Clermont
Cambronne-lès-Clermont Rantigny
Bury Rousseloy Cauffry

Topographie et géologie[modifier | modifier le code]

La commune se situe entre les vallées de la Brêche et du Thérain, en partie au pied du coteau de Cambronne et en majorité sur un plateau en grande plaine découverte.

En bordure est de ce coteau se sont bâtis le chef-lieu, Cambronne et ses hameaux, Ars et les Carrières. Au pied se sont installés Vaux, la Croix-de-Vaux et Despoilleux.

Le territoire s'étend vers l'ouest jusqu'à environ 2,5 km du méridien de Paris, qui traverse la commune voisine de Bury[a 1], en se localisant entre 46 et 132 mètres d'altitude. La mairie du village se trouve à 120 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le hameau d'Ars se trouve à 106 mètres.

Le hameau de Vaux se trouve à 75 mètres et celui de la Croix-de-Vaux à 62 mètres. Despoilleux se situe à 66 mètres d'altitude. La partie centrale de la commune ainsi que Cambronne et Ars se trouvent un plateau culminant à 132 mètres au-dessus du niveau de la mer au lieu-dit le Buisson Magister, au nord du territoire.

Les hameaux de Vaux et de Despoilleux se situent dans le vallon de la vallée de Vaux, à l'est. À l'ouest, près de la limite communale avec Bury se localisent les fond de Berneuil et le vallon dit de la Gueule de Berneuil, rejoignant la vallée du Thérain. Au sud-est, près du hameau d'Ars se trouve un dernier vallon descendant vers la commune de Cauffry, où se trouve le point le plus bas du territoire, à 46 mètres d'altitude[1].

Comme la plupart des communes de la vallée de la Brêche, Cambronne a possédé des carrières de pierre de taille. Le détail d'une coupe du terrain d'une carrière montre, à titre d'exemple selon Louis Graves : de la terre végétale, du calcaire de décombres, brisé en moellons, suivi par un banc de massif calcaire appelé Vergelet, et du calcaire gras.

L'étude géologique indique, outre le calcaire grossier relaté ci-dessus, qui constitue la masse de la colline, des grès épars en surface, des sables glauconieux sur les pentes des terrains d'apport dans la vallée. Au-dessus de Vaux, le sous-sol recèle probablement du lignite, comme il en a été trouvé à Neuilly-sous-Clermont et sur d'autres territoires voisins[a 2]. Des limons des plateaux qui débutent depuis Agnetz se prolongent jusqu'à Cambronne[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune ne possède pas de rivière, mais des sources alimentent : le fossé du Rayon ou ru de Vaux[3], qui coule vers l'est jusqu'à la Brêche, en traversant Vaux.

Le ru de Soutraine[4] reçoit les eaux de ce hameau de Cauffry après avoir absorbé les sources d'Ars et se dirige également vers la Brêche. Le ruisseau de Boisicourt[5] reçoit la fontaine Loget, à l'ouest du pays, et va rejoindre le Thérain[a 3]. Il comprend trois sources distinctes dont deux sont situées à la limite sud-ouest du territoire : la première dans un petit étang du fond de Berneuil et la seconde dans le vallon de la Gueule de Berneuil. Ces deux bras se rejoignent dans le bois de Valescourt, avant de quitter le territoire et de rejoindre le hameau de Boisicourt (commune de Bury) où il se jette dans le ru de Moineau.

La commune se situe à la limite de partage des eaux des bassins versants de la Brêche (à l'est) et du Thérain (à l'ouest).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 698 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 10 km à vol d'oiseau[8], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Hormis le tissu urbain qui compose la commune à 6,3 % (59 hectares), les cultures couvrent près de 60 % de la superficie du territoire.

Les espaces boisées s'étendent sur 290 hectares (31 %), qui se situent essentiellement sur les coteaux des vallées de Vaux, du fond de Berneuil et du vallon de la Gueule de Berneuil, aux limites du plateau ainsi que dans le vallon d'Ars (bois d'Ars). Les abords du ruisseau du Rayon sont également boisés.

Les vergers et prairies rassemblent 21 hectares, soit 2,3 % de la commune et les délaissés agricoles et urbains 0,5 %, soit 4,5 hectares[12],[1].

Les coteaux de Mérard et de Cambronne-lès-Clermont, à l'ouest du territoire, comprenant le fond et la gueule de Berneuil sont inscrits en Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[13]. Les différents coteaux présents sur le territoire constituent plusieurs corridors écologiques potentiels[14].

Le nord-est de la commune se situe également sur un biocorridor de grande faune, notamment pour les sangliers et chevreuils (cerfs)[15].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Cambronne-lès-Clermont est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[16],[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,3 %), forêts (30,3 %), zones urbanisées (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le hameau d'Ars est situé au bord du plateau (comme Cambronne) et a toujours été plus peuplée que le chef-lieu.

L'ancien hameau des Carrières se compose de quelques maisons bâties en bordure et même au fond d'anciennes carrières, pour l’habitat des carriers. Les maisons du hameau de Vaux se localisent dans le haut du vallon du même nom, assez près du chef-lieu auquel les reliait une cavée dont la pente a été très adoucie. Plus bas, à l'entrée de la vallée, également sur le chemin de Cambronne à Rantigny, se trouve la Croix-de-Vaux, que quelques constructions nouvelles réunissent à Vaux. Despoilleux se situe plus au nord, au pied de la côte. Cet écart n'avait compté que quelques maisons. Il s'y est construit des pavillons[a 4]. L'ancien hameau des Carrières a réuni au village de Cambronne[1].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 473, alors qu'il était de 432 en 2013 et de 413 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 93,7 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 4,7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,9 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Cambronne-lès-Clermont en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,7 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,9 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Cambronne-lès-Clermont en 2018.
Typologie Cambronne-lès-Clermont[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 93,7 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,7 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 4,7 7,1 8,2

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

La commune se compose, en complément du chef-lieu, de quatre hameaux : Ars, en bordure du coteau du plateau ainsi que Vaux, la Croix-de-Vaux et Despoilleux au pied du coteau, dans la vallée de Vaux[1]. L'ancien hameau de Damaslieu était situé au sud du territoire de Cambronne, en limite de Bury, vers la partie la plus élevée de la plaine. Actuellement, un hangar agricole marque approximativement l'emplacement de ce lieu (la Croix-Rouge), à 700 mètres au sud de la D 137. Elle formait autrefois un écart. Elle est entièrement détruite, probablement incendiée par la foudre[a 5].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est traversée du nord au sud par la route départementale no 110, de Clermont à Martincourt, qui suit sensiblement l'arête du plateau, et par la route départementale no 137 allant d'ouest en est, de Noailles à Maimbeville par Mouy, Ars et Liancourt[a 4]. Ce dernier axe, le principal de la commune, rencontre la RD 110 avant le hameau d'Ars, qu'elle contourne par le nord. La RD 110 traverse le village par la rue de Clermont, voie principale du village.

Rantigny est accessible par la rue du même nom, en traversant les hameaux de Vaux et de la Croix-de-Vaux. Depuis Vaux, la rue de Neuilly permet de rejoindre Neuilly-sous-Clermont, au nord-est. Une autre route permet de joindre les hameaux de Despoilleux et de la Croix-de-Vaux. La route d'Ars relie le chef-lieu au hameau d'Ars, en croisant la RD 137[1].

Les gares les plus proches sont celles de :

La commune est desservie, en 2023, par la ligne 3 du réseau Lebus de Clermont. La commune est également desservie par la ligne 6346 du réseau interurbain de l'Oise se dirigeant vers les établissements secondaires de cette dernière ville[22].

L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 25 kilomètres à l'ouest et l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle se situe à 37 kilomètres au sud-ouest. Il n'existe aucune liaison entre la commune et ces aéroports par des transports en commun.

Cambronne-lès-Clermont est traversée par trois circuits de randonnée du GEP Centre Oise :

  • le circuit no 1 appelé Circuit du Bout du Monde part de la place d'Ars, il rejoint ensuite la rue du Couvent puis le bois d'Ars avant de quitter la commune. Après avoir traversé le village de Rousseloy, celui-ci entre une seconde fois sur le territoire communal en venant de Sailleville (Cauffry) puis rejoint le point le départ par la rue de Liancourt.
  • Le circuit no 2 nommé La Commanderie arrive par le nord-est de la commune, traverse les hameaux de Vaux et de la Croix-de-Vaux puis rejoint Neuilly-sous-Clermont.
  • Le circuit no 3 appelé Circuit de la Vallée Monnet part d'Ansacq, passe au nord-ouest du village et par le lieu-dit le Noyer avant de revenir à sa commune initiale[23].

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune se trouve en zone de sismicité 1, très faiblement exposée aux séismes. Le bas de la commune dans la vallée de Vaux, est moyennement exposé aux retraits-gonflement des sols argileux. Sur les rebords du plateau, le sol a été creusé par d'anciennes carrières[24].

Les zones les plus basses du territoire se situent au-dessus de plusieurs nappes phréatiques[25].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Camboriacum en 857, Camberona en 1244, Camberonne puis Cambronne. Ce nom a une origine antique. Il est formé de camp (champ) et de onna (source), mot qu'on retrouve dans Béronne, Verderonne et qui se justifie par l’existence de sources à mi-côte, sous le village[a 1]. Cependant cette explication est incompatible avec la nature des formes anciennes, toutes en *Camb- et non pas *Camp-. En outre, un hypothétique composé *Camp-onna aurait donné *Camponne, ce qui n'a rien à voir avec les formes anciennes, ni la forme actuelle.
Albert Dauzat considère Camberona comme un composé des éléments gaulois *cambo- « courbe », un suffixe -ar et onna « rivière »[26]. Xavier Delmarre ajoute à cambo- la signification de « méandre »[27]. Ce mot se retrouve dans le vieil irlandais camb, camm « courbe, courbé, tordu »; gallois camm et vieux breton camm « obliquus » > breton kamm « courbé, tordu, de travers »[27].
La préposition « lès » permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. La commune de Cambronne indique qu'elle se situe près de Clermont.

Le hameau d'Ars est mentionnée sous les formes Ars (1194) ; campus de li art (1206) ; Aveline d’arz (1281) ; vies Arse (1271) ; Ars vers (1380) ; Ard (XIVe) ; ars soux cambronne (1384) ; ars soubz canberonne (1545) ; Ars sous Cambronne (XVIIIe), du pluriel de l'oïl arc, dans le sens de « arches de pont, pont à arches ». Une arche indique généralement le voisinage d'un pont en pierre.

L'écart de Despoilleux s'est nommé au XVIIIe siècle Valecourt[28], comme la commune du canton de Saint-Just : Valescourt. L'étymologie de son nom est la même pour tous ceux en -court, d'origine mérovingienne, qui signifie « ferme, exploitation agricole », issu ultimement du latin cortis précédé d'un nom de personne sans doute germanique. Une carte de 1710 le dénomme encore ainsi. Puis Cassini l'appelle Despoilleux, du nom d'une famille du lieu. Un bois de la commune, en bordure de Bury, porte toujours le nom de Valescourt (qui se prononce Valecourt). Jules Crépin rapporte un dicton concernant ce hameau. Les habitants de Vaux disaient volontiers autrefois, au sujet de leurs voisins, « Despoilleux, huit maisons, neuf voleux ». Les historiens ignorent toutefois sa véritable existence[a 6].

L'ancien écart de Damaslieu est attesté sous les formes Damasselieu et Damachelieu[Quand ?]. Il est mentionné vers 1240 : domini locus vers 1240, Domage lieu en 1352, Damalieu au XVe siècle, Damas lieu en 1710. Édouard Lambert indique comme origine du premier élément dam « seigneur » (ancien français dom, dam). La signification globale serait « lieu seigneurial »[a 5][Information douteuse]. Cette explication est cependant incompatible avec la nature des formes anciennes, car elles devraient toutes être du type Damlieu, Domlieu, tout comme la forme contemporaine.

Durant la Révolution, la commune porte le nom de Cambronne-le-Mont-Brutus[29].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Ars est fort ancien. Ce fut probablement une terre dévolue aux légionnaires romains[a 4]. Le hameau aurait été fondé sous l'empereur Auguste, petit-neveu de Jules César, par Artenus, l'un des colons romains qui introduisirent en Gaule la culture de la vigne, alors que d'autres vétérans s'installèrent près de là : Calfirus à Cauffry, Unus à Uny. Le fundus Arteniacus était compris dans le vicus de Soterna (hameau de Soutraine, commune de Cauffry). De nombreux fragments de tuiles romaines ont été trouvés à Ars[a 7].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le village était connu dès le IXe siècle[a 1]. On sait que Neuilly-sous-Clermont (alors Nully), ainsi que les hameaux de la Commanderie et Coutances, firent partie de Cambronne[a 4]. Selon une croyance assez répandue, il y aurait eu à Cambronne et à Ars des couvents dont les murs se retrouveraient en partie dans les constructions actuelles. Il s'agissait probablement de manoirs avec leurs habituelles dépendances : ferme, four, pressoir. Un document de la Bibliothèque nationale, datant de 1194, fait état d'un sentier (l'actuelle rue d'Ars) qui conduisait au monastère d'Ars. D'autre part, il existe dans ce hameau une rue du Couvent. La présence de nombreux couvents et monastères reste inconnue. D'autres hypothèses insistent sur le fait que l'habitation du seigneur a probablement remplacé celle des religieux[a 7]. À Vaux, le seigneur était en 1340 à Jean de Vaux, qui possédait des terres à Cambronne et également un fief à Breuil-le-Sec. Le hameau de Damaslieu était à la rencontre de chemins qui furent importants, aujourd'hui à peu près complètement abandonnés : de Mouy à Rousseloy et au-delà vers Saint-Leu-d'Esserent et Paris, de Saint-Claude à Clermont et au-delà vers Amiens, de Liancourt à Mouy par Cauffry, Ars, Damaslieu et Bury. Ce fut probablement un établissement religieux[a 5].

Damaslieu eut un rôle historique laissant supposer qu'il s'y trouvait un manoir. Dans les Grandes Chroniques de France, il est dit que le , lors de la Guerre de Cent Ans, le roi de Navarre, Charles le Mauvais, qui était logé à Mello, et le régent, duc de Normandie, qui était logé à Clermont, se rendent à égale distance des deux villes pour négocier. Mais cette entrevue des 2 et entre les deux cousinsest sans succès. Aussitôt après l'entrevue les États généraux se réunissent à Compiègne. Quelques jours plus tard, la Jacquerie éclate dans le Beauvaisis. Charles le Mauvais écrase le mouvement et essaye de s'emparer du trône de France avec l'aide d'Étienne Marcel, prévôt des marchands de Paris. Mais la tentative échoue[a 8].

Cambronne appartient alors au comté de Clermont, vassal lui-même nominalement de l'évêché-comté de Beauvais. Le hameau d'Ars a toujours constitué une seigneurie séparée[a 7]. Le territoire comprenait 1 100 hectares lorsque les hameaux de Commanderie et Coutances n'étaient pas rattachés à Neuilly-sous-Clermont[a 1]. Un autre lieu habitait dépendait de Cambronne : Damaslieu, aujourd'hui disparu[a 4]. Le dénombrement de 1303 indiquait 583 personnes au seul hameau d'Ars[a 1]. Au XIVe siècle, le poète Pierre de Hauteville était châtelain d'Ars, remplacé en 1373 par Jean Favereau qui, au dénombrement de cette même année, se reconnaissait vassal au comte de Clermont[a 7]. L'ancien chemin de Paris à Amiens, venant de Saint-Leu-d'Esserent (et plus tard Creil) pour gagner Clermont, passait un peu à l'ouest de la D 110. Il était fort large, probablement à cause de son mauvais état qui obligeait souvent les usagers à s'écarter de la voie centrale. On l'appelait chemin des Postes. Il y avait un relais de poste à l'entrée du ravin de Rousseloy[a 4]. Des documents de 1427 indiquaient Damaslieu sur le territoire de Rousseloy, d'autres le situent sur Bury. Il s'agissait d'un hameau de masures en pisé, couvertes en chaume, et qu'un fief de ce nom était dans la plaine voisine (où se trouve aujourd'hui le bois de Damalieu)[a 9]. En 1483, l'héritier du seigneur de Vaux, Guillaume le Bègue, vendait ses droits à la seigneurie de Rantigny, qui relevait elle-même du comté de Clermont[a 5].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Cambronne-lès-Clermont, carte de Cassini.

Un acte du énumère quatre hameaux faisant partie de la paroisse de Cambronne : Ars, Damaslieu, Nully (Neuilly-sous-Clermont) et Vaux.

D'autre part, une maladrerie a existé entre le village et le grand chemin de Paris, qui passait à l'ouest. Cambronne et Vaux appartinrent longtemps, dans leur plus grande partie, aux seigneurs de Mouy.

Avant la Révolution française, on faisait procession, le jour de la Saint-Marc, au lieu-dit Croix-Rouge ou Croix-Saint-Marc, le chemin qui y conduit portant d'ailleurs ce nom. Il y avait eu à l'emplacement de la ferme du hameau de Damaslieu un couvent des Dames, dépendant de la maison des Ursulines de Clermont[a 5]. L'atlas du théâtre du Monde, édité en 1627 indique ce petit village avec un clocher. La carte de Mariette publiée en 1646 y situe simplement un lieu habité. Ce bien aurait appartenu au XVIIe siècle aux Boullongne, famille de grands artistes, et les personnes dont il aurait été question comme religieuses auraient été simplement des dames de cette famille, retirées en ce lieu isolé[a 8].

En 1635, la seigneurie d'Ars a été vendue par les deux familles qui la possédait, les Macquerel et les d'Hédouville, aux du Plessis-Liancourt. Elle parvint ainsi aux La Rochefoucauld. Un bail du indique que la terre d'Ars se composait de la maison seigneuriale, chambre, salle, cuisine, grande, étables et autres bâtiments colombiers, pressoir, cour, jardin avec toutes les terres, vignes et héritages du seigneur Charles du Plessis précédemment acquis de Charles de Hédouville et de sa femme. Une partie de ce manoir subsiste encore avec une fenêtre à meneaux du XVe siècle.

Du fait du rattachement d'Ars aux seigneurs de Liancourt, lors de la création de l'hospice, en 1645, Ars et Cambronne bénéficièrent des avantages que cet établissement réservait aux 14 paroisses constituant le marquisat. Cette institution s'est maintenue jusqu'à la transformation administrative de cet hospice[a 5]. La carte de 1710 du diocèse de Beauvais indique Damaslieu comme lieu ruiné, et celle de 1756 de Cassini n'en fait pas mention[a 8].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Illustration parue en 1852 dans le Archaeological Journal.

Parmi les doléances des habitants de Cambronne présentées en 1789, on relève la demande d'un impôt unique et surtout l'institution dans chaque commune d'une école gratuite, dont les dépenses seraient prélevées sur les dîmes, celles-ci devant également servir à nourrir les nécessiteux de chaque paroisse[a 8].

Au commencement de la Révolution la population se composait de laboureurs, vignerons, journaliers, maçons, couvreurs en chaume et carriers.

La commune a toujours dépendu du canton de Mouy depuis sa création en 1790, sauf du au , où elle a été rattachée à celui de Liancourt[a 1]. Les hameaux de la Commanderie et de Coutances demeurèrent intégrés à la commune jusqu'en 1804, alors que Neuilly en était séparé beaucoup plus tôt[a 4]. L'ancien hameau des Carrières n'avait pas d'histoire connue[a 4]. Louis Graves écrit qu'en 1831, sur l'étendue de la commune, 125 maisons sur 164 étaient entièrement couvertes en chaume.

Ars et Vaux ont fourni les premiers ouvriers à l'industrie naissante dans la vallée de la Brêche, à Liancourt et Rantigny[a 1]. Jules Crépin indique qu'en 1901, la population se répartissait ainsi : 130 habitants et 44 maisons à Cambronne, 207 habitants et 60 maisons à Ars, 156 habitants et 39 maisons à Vaux et la Croix de Vaux, 43 habitants et 20 maisons à l'ancien hameau des Carrières ainsi que 12 habitants et 5 maisons à Despoilleux[a 1].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1803 du canton de Mouy[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d(un nouveau canton de Mouy

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Cambronne-lès-Clermont est membre de la communauté de communes du Clermontois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune atransféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1988 mars 2008 Guy Haller PCF  
mars 2008 mai 2020[30] Jean-Pierre Blot[31] SE Vice-président de la CC du Clermontois (2014 → 2020)
mai 2020[32],[33] En cours
(au 17 décembre 2021)
Christophe Gatté   Courtier en emprunt immobilier, chef d’entreprise à Beauvais

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Eau et déchets[modifier | modifier le code]

La réalisation d'un assainissempent collectif est réalisé par l'intercommunalité dans la commune de manière échelonnée : Vaux en 2020, Cambronne en 2021 et Ars en 2022, dont les effluents sont traités par la nouvelle station d’épuration de Breuil-le-Vert[34],[35],[33]

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune se dote en 2021 d'un groupe scolaire, dénommé Nicole-Bichut[36] constitué de quatre nouvelles classes de primaire, auxquelles s'ajoute l'école maternelle, agrandie à cette occasion.

Cet équipement, réalisé sur les plans de Xavier Simonneaux, est en structure bois – issu de la filière bois régionale – et ossature en paille[37],[38].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[40].

En 2021, la commune comptait 1 211 habitants[Note 3], en augmentation de 10,09 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
800597564544507504502506528
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
548545583558554600570540544
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
549540503518528514483565595
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
5586166749481 0259921 0291 0391 084
2018 2021 - - - - - - -
1 1671 211-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le recensement de 1962 a dénombré 558 habitants, dont 20 constituant la population comptée à part, logée au château de Vaux. Le village comptait 209 âmes et les hameaux 329. Dans les années 1960, la grande majorité des travailleurs est employée dans les usines ou à l'établissement psychiatrique de Clermont[a 1].

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 597 hommes pour 570 femmes, soit un taux de 51,16 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,2 
4,7 
75-89 ans
6,1 
15,7 
60-74 ans
17,5 
20,8 
45-59 ans
21,6 
22,4 
30-44 ans
23,5 
13,7 
15-29 ans
12,1 
22,3 
0-14 ans
18,9 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Économie[modifier | modifier le code]

La commune compte en 2020 sept exploitants agricoles[33].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Cambronne-lès-Clermont compte deux monuments historiques sur son territoire, dont un classé et un inscrit :

  • L'église Saint-Étienne : En , Robert de Cressonsacq, évêque de Beauvais frère d'Anceau, sire de Liancourt, dédie l'église de Cambronne, nouvellement achevée, à Saint-Étienne. Elle avait été commencée de longues années auparavant, peut-être à la fin du Xe siècle. Entre-temps, une chapelle de secours avait été édifiée en 1218. La construction de l'église avait pu être terminée grâce à Mathilde de Dammartin, veuve du comte de Clermont, Philippe Hurepel de Clermont, l'un des fils de Philippe Auguste, qui s'était remariée à Alphonse III de Portugal.
    De forme rectangulaire, l'édifice a 42 mètres de longueur et 14 mètres de largeur. La pointe de la flèche culmine à 32 mètres du sol. Le chœur mesure 11,5 mètres sous voûte. La situation de l'église près de la crête de la colline permet de voir le clocher de très loin dans la vallée de la Brêche et sur le plateau.
    La façade, le latéral nord et le clocher sont du XIIe siècle. Ce dernier, central, a deux étages. Sa tour est octogone, ainsi que sa flèche de pierre.
    La nef est de l'époque de transition. Ses colonnes sont agrémentées de colonnettes engagées. Plusieurs sont constituées de deux colonnes superposées. La travée du clocher possède des personnages aux retombées, des têtes monstrueuses.
    L'église n'a pas de transept. Le chœur est du style ogival à lancettes, ainsi que le latéral sud, plus élevé que celui du nord. Il date du commencement du XIIIe siècle ayant été terminé en 1239. Ses voûtes d'ogives sont portées plus haut que celles de la nef. Des piliers supportent, au-dessus des grandes arcades, des tribunes à trois baies trilobées surmontées de grands trèfles vitrés. Elles ne sont pas voûtées. Un mur droit termine le chœur, qui est carré est dont le sol est plus élevé que celui de la nef.
    Le maître-autel est pourvu d'une armoriale double. Les deux autels latéraux en possèdent une seule. Le même dispositif de cuvette se retrouve aux fonts baptismaux, du XIIe siècle.
    Cinq chapelles sont réparties dans les collatéraux. Des restes de peintures sont visibles en divers endroits des murs de la voûte du chœur et une grande fresque du XIIIe siècle demeure apparente au mur qui marque la fin de la nef. Elle représente le Christ présidant le Jugement dernier.
    Dans l'ancien pignon de la partie primitive est restée l'emplacement d'une cloche. Les quatre cloches actuelles sont du XIXe siècle. L'une d'entre elles n'est pas en place et repose sur le sol.
    L'église referme les sépultures familiales des familles d'Hédouville, Villain et autres. Certaines pierres tombales se trouvent dans le chœur. D'autres sont scellées au mur sud, avec celle qui représente la dédicace de 1239[a 10]. L'église est classée monument historique depuis 1875[44],[45].
  • Reste de l'ancien calvaire : les restes d'une croix du XIe siècle, placée près de l'église, dans l'ancien cimetière, ont été inscrits monument historique en 1927[46]. La partie supérieure de ce calvaire a été mutilée au début du XXe siècle[a 10].

On peut également signaler :

  • Château de Vaux : d'apparence modeste, il est devenu une dépendance administrative de la préfecture de la Seine. Il a été reconstruit après 1870[a 4]. Le jardin d'agrément est inscrit au pré-inventaire des jardins remarquables[47]. Aujourd'hui, il a été reconverti en résidence.
  • Monument aux morts
  • Maison, rue de Clermont
  • Calvaires et croix
    • Croix Desnoyelles, à l'entrée nord du village
    • Calvaire, à Vaux
  • Lavoir de Vaux

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Cambronne-lès-Clermont dans la littérature[modifier | modifier le code]

  • Le village sert de décor à un comic strip (#232[49]) des dessinateur J.J. Charogne et Mandrill Johnson du blog humoristique Glory Owl[50]. L'histoire met en scène un extraterrestre débarquant sur Terre dans le but de préparer une invasion. Cependant, une fois dans le village et regardant à travers la fenêtre de la salle des fêtes, il renonce à son plan. En effet, il assiste à ce qu'il interprète comme étant une scène dissuasive de l'organisation de la société humaine. En réalité, il s'agit d'une fête durant laquelle les convives font tourner des serviettes, de manière synchronisée, sur la chanson de Patrick Sébastien.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Antoine-Joseph Warmé, Mouy et ses environs : Cambronne, Beauvais, Impr. de D. Père, , 520 p. (lire en ligne), p. 321-358, sur Gallica

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Les historiens ignorent si les Plessis-Richelieu et les Plessis-Liancourt étaient parents

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Lucien Charton, Liancourt et sa région, Office d'édition du livre d'histoire, , 560 p., p. 179 à 187
  1. a b c d e f g h i et j p. 179
  2. p. 183-184
  3. p. 179-180
  4. a b c d e f g h et i p. 180
  5. a b c d e f et g p. 185
  6. p. 180 à 182
  7. a b c d e et f p. 184
  8. a b c d e et f p. 186
  9. p. 185-186
  10. a et b p. 187

Autres sources[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
  2. Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, 1995, page 15, Office d'édition du livre d'histoire
  3. « Le ruisseau du rayon », sur breche.fr (consulté le ).
  4. « Le rû de Soutraine », sur brêche.fr (consulté le ).
  5. « Le rû de Boisicourt », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Cambronne-lès-Clermont et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels sur la commune de Cambronne-lès-Clermont », sur donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Coteaux de Mérard et de Cambronne-lès-Clermont, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
  14. « Corridor écologique potentiel sur la commune de Cambronne-lès-Clermont », sur donnes.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Biocorridors de grande faune sur la commune de Cambronne-lès-Clermont (carte) », sur donnes.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. « Transports en commun à Cambronne-lès-Clermont », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  23. 14 Randonnées en Centre Oise, GEP Centre Oise, carte et description pages 2 à 6
  24. « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Cambronne-lès-Clermont »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Carte de remontée des nappes », sur innondationnappes.fr (consulté le ).
  26. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1979 (ISBN 2-85023-076-6).p. 135.
  27. a et b Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Arles/impr. en Lituanie, Éditions Errance, , 440 p., p. 99-100
  28. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 181.
  29. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. « Olivier Blanchet : du comité des fêtes vers la mairie de Cambronne-les-Clermont », Oise Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ayant dépassé les 70 ans, le maire sortant Jean-Pierre Blot a décidé de passer la main. Dans la course aux municipales, il y a son premier adjoint, Chritsophe Gatté, Florence Italiani-Fouchard et Olivier Blanchet. ».
  31. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Cambronne-lès-Clermont : J.- P. BLOT réélu », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3283,‎ , p. 13.
  32. « Cambronne-les-Clermont. Le premier adjoint Christophe Gatté se lance », Oise Hebdo,‎ (lire en ligne, consulté le ) « J’ai été conseiller municipal en 2008 puis adjoint aux finances pour ce dernier mandat », introduit Christophe Gatté, 49 ans et courtier en emprunt immobilier, chef d’entreprise à Beauvais ».
  33. a b et c « Christophe Gatté dans la continuité à Cambronne-lès-Clermont : « L’enfant de la commune » et nouveau maire poursuivra les projets entamés par l’ancienne équipe municipale tout en apportant des idées pour le futur », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Membre d’un collectif, en 2006, qui militait pour éviter un assainissement individuel dans la commune, alors qu’un assainissement collectif était prévu quelques années plus tard, c’est naturellement que Christophe Gatté a fait partie d’une liste électorale en 2008. Celle-ci avait été choisie par les habitants et Jean-Pierre Blot avait alors été désigné maire. En 2008, il devient conseiller municipal, responsable de la commission des finances, et vice-président du CCAS (conseil communal d’action sociale), puis maire après le confinement ».
  34. Carlos Da Silva, « L’assainissement collectif en vitesse supérieure dans le Clermontois : En 2020 débuteront de grands travaux pour étendre le réseau intercommunal d’assainissement », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Dominique Léger, « L’assainissement collectif étendu dans le Clermontois : Des travaux arrivent à leur terme à Nointel, Neuilly, Tittencourt et Cambronne. Un investissement de 8 millions d’euros », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Nicole Bouchut a été pendant 36 ans l'institutrice du village.
  37. « À Cambronne-lès-Clermont, l’école de paille et de bois n’est pas finie : La fin des travaux est attendue en janvier. Le nouveau maire a visité cette école souvent montrée en exemple », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. Dominique Léger, « Une école faite de bois et de paille inaugurée à Cambronne-lès-Clermont : Cette école modèle et atypique, conçue avec du bois et isolée à l’aide de 3 600 ballots de paille, a été inaugurée samedi 23 octobre à Cambronne-lès-Clermont. Le nouveau groupe scolaire Nicole-Bichut se veut ainsi en pointe en matière d’écologie », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Cambronne-lès-Clermont (60120) », (consulté le ).
  43. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  44. « église », notice no PA00114560, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  45. Dominique Vermand, « Cambronne-les-Ribécourt, église Saint-Martin : Diocèse : Noyon », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
  46. « Calvaire », notice no PA00114559, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  47. « jardin d'argrément », notice no IA60001257, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. http://cambronne.pagesperso-orange.fr/pages/histoire.htm
  49. http://3.bp.blogspot.com/-nKLcXyzbbSk/VNpAZBkUF1I/AAAAAAAAAY8/0Z5_Xi2e1eQ/s1600/%2372.jpg
  50. « GLORY OWL », sur blogspot.fr (consulté le ).