Saint-Romans
Saint-Romans | |
La Grande Rue et le Champ de Mars en 1910. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Isère |
Arrondissement | Arrondissement de Grenoble |
Intercommunalité | Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté |
Maire Mandat |
Yvan Créach 2014-2020 |
Code postal | 38160 |
Code commune | 38453 |
Démographie | |
Gentilé | Saint-Romanais |
Population municipale |
1 801 hab. (2021 ) |
Densité | 106 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 07′ 00″ nord, 5° 19′ 39″ est |
Altitude | 218 m Min. 160 m Max. 863 m |
Superficie | 17,04 km2 |
Élections | |
Départementales | Le Sud Grésivaudan |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.saint-romans.fr |
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Saint-Romans est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de la communauté de communes de Saint-Marcellin Vercors Isère Communauté.
Géographie
La commune de Saint-Romans, quelquefois dénommée Saint-Romans-en-Royans, se situe dans la basse vallée de l'Isère (qualifiée de Sud-Grésivaudan), sur le Piémont dominant la rivière et assurant la transition entre collines du Viennois et Vercors, face au plateau boisé des Chambarans. La commune fait partie du pays du Royans. Le village, excentré au nord de la commune, est situé un peu à l'écart de la route N. 532 de Grenoble et Valence.
Toponymie
Histoire
À la fin du Paléolithique supérieur, durant plusieurs millénaires, les hommes sont venus traquer les troupeaux de chevaux dans l'étroit passage entre l'Isère et l'éminence de Beauvoir. Ils ont installé leur campement au sud-est de la butte du Calvaire, à côté du cimetière, où furent retrouvés en 1911 et en 1940 (H. Müller et F. Bourdier) de nombreux silex et des ossements de chevaux et bouquetins datés du Magdalénien final et de l'Azilien (12 000 à 8 000 av. J-C). C'est un très important site préhistorique régional[1].
Deux dépôts (1900 et 1960) de plusieurs milliers d'oboles de Marseille en argent ont été trouvés dont un sur la rive de l'Isère. Datent de la fin du IIIe siècle av. J.-C., époque gauloise de la Tène.
Vers 860, les Vikings conduits par Hasting et Björn Ier Ragnarsson, dit « Côtes-de-Fer » (qui ont leur base en Camargue), s'emparent de la ville et de son abbaye qu'ils pillent et détruisent[réf. nécessaire].
Politique et administration
Jumelages
La ville est jumelée avec :
- Roccasecca dei Volsci (Italie) depuis 2003[3]
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[5].
En 2021, la commune comptait 1 801 habitants[Note 1], en augmentation de 0,84 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sports
- Base de loisirs du Marandan : pétanque, jeux d'enfants et terrain de volley, plan d'eau et camping.
- US ST ROMANAISE: club de foot évoluant en District de L'Isère. Section Féminines et Masculine. Créé en 1938. www.ussr.footeo.com
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Sentier de découverte ornithologique du martin pêcheur.
- Calvaire posé sur un rocher surplombant la vallée de l'Isère.
- Le lavoir en très bon état
- Église romane (XIIe siècle)
- Chemin pédestre au cœur du village
- Château de Saint-Romans (remontant au XIIIe siècle, transformé aux XVIe – XVIIe siècles[8]).
- Mentionné dès 1280 (maison forte de la Grange), il appartient alors aux Copier puis à la célèbre famille Alleman. Lesdiguières et d'Ornano y séjournent en 1589, à l'occasion du traité maintenant le Dauphiné sous l'autorité royale. Le château appartint au XVIIIe siècle au général de Grimaldi, qui s'illustra lors de la guerre de Succession d'Espagne[8].
- Chapelle du XVIIe siècle. Au XXe siècle, le château est la résidence de la famille de Châteauneuf.
Personnalités liées à la commune
Alain Carignon, ancien maire de Grenoble, a possédé une maison dans la commune.
Héraldique
Blason | D'azur à deux épis d'or passés en sautoir surmontés d'un dauphin d'argent, à une rose d'or posée en pointe[9].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Saint-Romans sur le site de l'Insee
- Site officiel
- « St-Romans », sur www.ccbi-isere.fr, site officiel de la Communauté de communes de la Bourne à l'Isère (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Aimé Bocquet, L'Isère pré et protohistorique, Gallia-Préhistoire, 1969, fasc. 2, page 333
- https://www.lemonde.fr/auvergne-rhone-alpes/isere,38/saint-romans,38453/
- Annuaire des Villes Jumelées > Pays : _ > Région : RHONE-ALPES > Collectivité : ISERE, sur le site de l'AFCCRE, consulté le 6 décembre 2014.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, (ISBN 2911148665), p. 702
- Site internet de la commune de Saint-Romans.