Saint-Martin-de-Clelles

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Martin-de-Clelles
Saint-Martin-de-Clelles
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté de communes du Trièves
Maire
Mandat
Christine Cholat
2020-2026
Code postal 38930
Code commune 38419
Démographie
Population
municipale
185 hab. (2021 en augmentation de 2,21 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 50′ 47″ nord, 5° 37′ 21″ est
Altitude Min. 519 m
Max. 2 082 m
Superficie 14,7 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Matheysine-Trièves
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Martin-de-Clelles
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Martin-de-Clelles
Géolocalisation sur la carte : Isère
Voir sur la carte topographique de l'Isère
Saint-Martin-de-Clelles
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Martin-de-Clelles
Liens
Site web www.saintmartindeclelles.fr

Saint-Martin-de-Clelles est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-de-Clelles vu depuis le chemin du pont de Chardon.

Rattaché à la communauté de communes du Trièves, la commune de Saint-Martin-de-Clelles fait partie du parc naturel régional du Vercors.

Géologie[modifier | modifier le code]

Sites géologiques remarquables

La « butte témoin du Mont Aiguille » est un site géologique remarquable de 25,68 hectares sur les communes de Saint-Martin-de-Clelles, Saint-Michel-les-Portes et Chichilianne (Le Mont-Aiguille). En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La commune de Saint Martin de Clelles est adjacente à Saint-Michel-les-Portes et Roissard au nord, Chichilianne et Clelles au sud ainsi qu'à Lavars à l'est[2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 000 mm, avec 9,1 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chichilianne », sur la commune de Chichilianne à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 9,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 252,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-de-Clelles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (71,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,9 %), prairies (12,9 %), terres arables (9,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

La commune de Saint Martin de Clelles est composé de plusieurs lieux-dits. Le plus connu d'entre eux est celui de Trésanne sur l'autre versant du Goutarou. On en compte ainsi quinze : Trésanne, Darne, Chalabaud, Chauplanon, les Beylioux, la Prat, les Vignasses, les Scées, Pamperdu, les Moutonnes, Rabier, Chabannerie, les Vorsys, la Babe, la Condamine et les Riperts [15]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Martin-de-Clelles est situé en zone de sismicité n°3, comme la plupart des communes de son secteur géographique. Elle se situe cependant au sud de la limite d'une zone sismique classifiée de « moyenne »[16].

Terminologie des zones sismiques[17]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1971 2001 Jacques Bagnérés    
2001 2008 Josiane Auger    
2008 2014 Christian Brunoud    
2014 2020 Robert Cartier PG Retraité
2020 En cours Christine Cholat    
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 185 habitants[Note 4], en augmentation de 2,21 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
249238280230250254313361300
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
310304310278393269267242201
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1801761521081119610293106
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
826070103122118146154182
2018 2021 - - - - - - -
189185-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Martin-de-Clelles est rattachée à l'académie de Grenoble.

Équipement sportif et culturel[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Le quotidien régional le Dauphiné libéré présente, dans son édition locale Grenoble-Vercors, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, du canton, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local au niveau de la commune.

Cultes[modifier | modifier le code]

L'église (propriété de la commune) et la communauté catholique de Saint-Martin-de-Clelles dépendent de la paroisse Notre-Dame d'Esparron (Relais du Mont-Aiguille), elle-même rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[22].

Économie[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Église Saint-Martin
Chapelle de Trézanne

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Eloi Ville est une personnalité éminentes de la commune. Né en 1896 à Saint Martin de Clelles il est par la suite devenu un des pionniers de l'Aéropostale, volant avec notamment Jean Mermoz[23]. La salle des fêtes du village porte le nom d'Eloi Ville.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Saint-Martin-de-Clelles possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
  2. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Martin-de-Clelles et Chichilianne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Chichilianne », sur la commune de Chichilianne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Chichilianne », sur la commune de Chichilianne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. « Site du village ».
  16. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  17. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Site diocese-grenoble-vienne.fr, page sur la paroisse.
  23. « VIEILLES TIGES », sur espacesaerienslyon.pagesperso-orange.fr (consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]