Saint-Thomas-en-Royans

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Saint-Thomas-en-Royans
Saint-Thomas-en-Royans
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Royans-Vercors
Maire
Mandat
Valéry Friol
2020-2026
Code postal 26190
Code commune 26331
Démographie
Gentilé Saint-Thomassois, Saint-Thomassoises
Population
municipale
595 hab. (2021 en augmentation de 1,71 % par rapport à 2015)
Densité 116 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 03′ 00″ nord, 5° 17′ 43″ est
Altitude Min. 164 m
Max. 390 m
Superficie 5,15 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vercors-Monts du Matin
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Thomas-en-Royans
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Saint-Thomas-en-Royans

Saint-Thomas-en-Royans est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Thomas-en-Royans est située à 27 km à l'est de Romans-sur-Isère.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 990 mm, avec 8,8 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Jean-en-Royans », sur la commune de Saint-Jean-en-Royans à 3 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 136,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est la porte du Vercors par la Combe Laval et les Grands Goulets[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Thomas-en-Royans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31,8 %), forêts (31,5 %), zones agricoles hétérogènes (24,3 %), prairies (12,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :

  • 1204 : mention de la paroisse : capella Sancti Thomae (archives des Bouches-du-Rhône, mss. de Chantelou).
  • 1444 : mention de la paroisse : ecclesia Sancti Thomae in Royannis (archives des Bouches-du-Rhône, mss. de Chantelou).
  • XVe siècle : mention de la paroisse : cura Sancti Thomae in Royanis (pouillé de Valence).
  • 1477 : ad Sanctum Thomam in Royanis (terrier de Saint-Just).
  • 1891 : Saint-Thomas, commune du canton de Saint-Jean-en-Royans.

(non daté)[réf. nécessaire] : Saint-Thomas-en-Royans.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]

  • Découverte d'un tombeau gallo-romain[7].
  • Au lieu-dit la Chartronnière, se trouve une stèle d'un ancien centurion et l'épitaphe de L. Mæcius Mælo[réf. nécessaire].

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie :

  • Sa possession fut disputée entre les dauphins et les comtes de Diois[7].
  • Au point de vue féodal, Saint-Thomas faisait partie du mandement de Saint-Nazaire-en-Royans et du duché d'Hostun[14].

Démographie[14] :

  • 1688 : 50 familles.
  • 1789 : 62 chefs de famille.

Avant 1790, Saint-Thomas était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et du bailliage de Saint-Marcellin.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont les dîmes appartenaient au prieur de la Motte-Fanjas qui présentait à la cure[14].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune fait partie du canton de Saint-Jean-en-Royans[14].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1871   ?    
1874   ?    
1878   ?    
1884   ?    
1888   ?    
1892   ?    
1896   ?    
1900   ?    
1904   ?    
1908   ?    
1912   ?    
1919   ?    
1925   ?    
1929   ?    
1935   ?    
1945   ?    
1947   ?    
1953   ?    
1959   ?    
1965   ?    
1971   ?    
1977   ?    
1983   ?    
1989   ?    
1995   ?    
2001 2008 Christian Follut    
2008 2014 Christian Follut   maire sortant
2014 2020 Valéry Friol   employé
2020 En cours
(au 3 décembre 2020)
Valéry Friol[15][source insuffisante]   maire sortant

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[17].

En 2021, la commune comptait 595 habitants[Note 2], en augmentation de 1,71 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
269297292350346319335341345
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
298300320320329292298288322
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
302332305267249246266281218
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
186216230328440476502504560
2017 2021 - - - - - - -
596595-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

En 1992 : bois (résineux), pâturages (bovins)[7].

La commune possède des carrières[7].

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • Station climatique d'été[7].
  • Camping[7].

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Tombeau gallo-romain[7].
  • Église Saint-Thomas de Saint-Thomas-en-Royans du XIIe siècle[réf. nécessaire]. Remaniée au XIXe siècle (néo-roman)[7].
  • Château de la Chartronnière (XVIe et XVIIIe siècles)[7].
  • Maisons nobles[7].
  • Cimetière au milieu des champs[7].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du parc naturel régional du Vercors[7].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Saint-Thomas-en-Royans possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Saint-Thomas-en-Royans et Saint-Jean-en-Royans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Saint-Jean-en-Royans », sur la commune de Saint-Jean-en-Royans - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Saint-Jean-en-Royans », sur la commune de Saint-Jean-en-Royans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. a b c d e f g h i j k l et m Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Thomas-en-Royans.
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. a b c d et e J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 362.
  15. http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.