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Saint-Marc-Jaumegarde

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Saint-Marc-Jaumegarde
Saint-Marc-Jaumegarde
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Arrondissement d'Aix-en-Provence
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays d'Aix
Maire Régis Martin
Code postal 13100
Code commune 13095
Géographie
Coordonnées 43° 32′ 55″ nord, 5° 31′ 29″ est
Altitude Min. 241 m
Max. 600 m
Élections
Départementales Canton d'Aix-en-Provence-Nord-Est
Localisation
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Saint-Marc-Jaumegarde
Liens
Site web http://www.saint-marc-jaumegarde.fr/

Saint-Marc-Jaumegarde est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Saint-Marcais. Les formes anciennes du nom de la commune sont Sanctus Marcus, en 1004, ou Marchus, en 1168[1].

La commune compte 1 090 habitants en 2007.

Géographie

Saint-Marc-Jaumegarde, commune de 2 256 hectares[2], se situe au nord du massif de la Sainte-Victoire à 6 kilomètres à l'est d'Aix-en-Provence et 6 km à l'ouest de Vauvenargues. La commune la plus proche est le Tholonet, à 3 kilomètres. Son axe principal est la route départementale 10.

Saint-Marc-Jaumegarde est une commune dont la population se répartit sur plusieurs hameaux et quartiers résidentiels dans une vallée orientée est-ouest :

  • Hameau des Bonfillons,
  • Quartier du Plan de Lorgue,
  • Quartier de la Garenne,
  • Quartier des Favoris,
  • Quartier des Vérans,
  • Quartier des Savoyards,
  • Quartier du Grand-Prignon,
  • Quartier du Plan-de-Cachène,
  • Quartier du Prignon,
  • Quartier des Trois-Bons-Dieux,
  • Quartier de Bour (qui comprend la mairie et le château de Saint-Marc)[3].

On y dénombre pas moins de 31 voies communales et 23 chemins ruraux[2].

Une des grandes richesses de la commune réside dans ses forêts, qui représentent deux tiers de la superficie totale[4] et qui sont constituées pour l'essentiel de pinèdes et de garrigue.

Climat

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la periode 1971-2000 :

Mois J F M A M J J A S O N D année
Températures maximales (°C) 11,2 12,6 15,3 17,7 22,2 26,1 29,5 29,2 25,3 20,3 14,7 12,0 19,7
Températures moyennes (°C) 7,1 8,3 10,7 13,1 17,4 21,1 24,1 24,0 20,4 16,0 10,8 8,1 15.1
Températures minimales (°C) 3,0 3,9 6,0 8,5 12,6 16,0 18,7 18,7 15,5 11,6 6,8 4,1 10,5
Précipitations (hauteur en mm) 54 44 40 58 41 25 13 31 61 85 51 52 554,5
Source: Météo France[5] / Station de Marignane

Hydrographie

Le Prignon.
Barrage de Bimont.

Les lacs artificiels de Bimont et de Zola s'étendent au sud de la commune. Lors du projet de construction du barrage Zola, le conseil municipal du , présidé par le maire Denis Berthe, s'oppose à la construction, à l'exception du maire qui en voit l'utilité à terme pour la commune. Il sert actuellement de réservoir tampon au barrage de Bimont.

La construction du barrage de Bimont, décidée en 1935, n'est réalisée qu'après la Seconde Guerre mondiale, en 1952. Il participe à l'alimentation en eau de Saint-Marc, d'Aix-en-Provence, de la vallée de l'Arc et de Marseille. De là part également un réseau pour les usages agricoles.

Le seul cours d'eau de Saint-Marc, le Prignon, prend sa source sur la commune au quartier de Collongue et coule ensuite vers Aix-en-Provence.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Des découvertes archéologiques menées au début du XXe siècle ont révélé que la vallée du Prignon et le quartier des Bonfillons, était habitée durant l'Âge de fer. Des bracelets en bronze datés de cette période sont conservés au musée Granet, à Aix-en-Provence[1]. De même, les travaux de construction du canal du Verdon, en 1876, dans les environs de Saint-Marc-Jaumegarde, ont entraîné la démolition d'un dolmen, appelé « tumulus de la Blaque », dans lequel ont été découverts 25 squelettes. Cette découverte témoigne des pratiques funéraires des habitants du nord de la Sainte-Victoire au Néolithique[6].

Moyen Âge

Le fief de Saint-Marc est très ancien : il a été inféodé par Raymond Béranger V, comte de Provence, au sieur d’Esparon en 1239, alors que le château était en ruine. On sait aussi que Jacques (Jaume en provençal) Garde devint seigneur de Saint-Marc vers 1490 et que Dauphine Garde épousa vers 1510 Bertrand de Puget (famille de la région de Brignoles / Saint-Maximin). Un arrêt du 27 décembre 1592 du Parlement d'Aix (favorable à la Ligue) prescrit la destruction des châteaux de Cabriès, Meyreuil et Saint-Marc (car leurs seigneurs étaient ralliés à Henri IV, dont les troupes, commandées par le duc d’Epernon, menaçaient Aix).

Époque moderne

La seigneurie de Saint-Marc est érigée en baronnie au XVIIe siècle et vendue par la famille de Puget en 1723 à Jules-François de Meyronnet (1687 + 1759, Aix), seigneur de Collongue et du Prignon, conseiller au Parlement de Provence (1709), fils d'Alphonse de Meyronnet (1636 + 1710, Aix), procureur général à la cour des comptes, aides et finances de Provence (1656), conseiller d’État et des finances (1660).

Le fils aîné de Jules-François de Meyronnet, Philippe de Meyronnet (1716 + 1790, Aix), baron de Saint-Marc, conseiller au Parlement de Provence (1735), fait créer le jardin de Saint-Marc, orné d'une fontaine monumentale et d'un bassin. Il projetait d'y construire un château moderne qui ne vit pas le jour, Philippe de Saint-Marc ayant dépensé d'importantes sommes d'argent pour ses quatre fils cadets, engagés dans la guerre d'indépendance américaine.

Philippe de Meyronnet accueillera Lucien et Joseph Bonaparte en 1784-1785. Son fils aîné, Jules François Bruno de Meyronnet (1741, Aix + 1797, Gênes), baron de Saint Marc, conseiller au Parlement de Provence (1765-1789), lui succède mais émigre bientôt à Gênes, où il mourra à l'hôpital des pauvres.

Quelques années plus tard, en 1810, c'est à Saint-Marc que naît Napoléon Charles Tristan de Montholon Sémonville[7], le fils de Charles Tristan de Montholon Sémonville (1782-1853), militaire français, auxquels certains historiens attribuent la responsabilité de la mort de Napoléon[8].

Une délibération du conseil municipal présidée par le maire Marius Silvestre, le 18 octobre 1918, adjoint à la commune de Saint-Marc le nom « Jaumegarde », sur la recommandation du sous-préfet d'Aix-en-Provence. Le nom « Saint-Marc-Jaumegarde » est officialisé par décret le [9].

Héraldique

Armes de Saint-Marc-Jaumegarde

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'azur au lion ailé contourné d'or accroupi sur une terrasse d'argent (var: passant sur une terrasse de sinople).

Politique et administration

Listes des maires

De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.

De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.

Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.

De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.

Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal suite à son élection au suffrage universel.

Blason.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
... ... Charles Louis Joseph de Meyronnet    
... 1828 Roman    
1828 1832 H. Ripert    
1833 1835 Gautier    
1835 1847 Denis Berthe    
1847 ... Jean Vincent Gautier    
... 1866 Philippe de Meyronnet    
1876 1884 Auguste Bonfillon    
1953 1959 Ernest Truphème    
1959 1989 Marcelin Truphème    
1989 1995 Donato Navarro    
1995 En cours Régis Martin    
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

Appartenant avec 33 autres communes à la communauté d'agglomération du Pays d'Aix, Saint-Marc fait également partie du réseau Natura 2000 et du grand site[10] Sainte-Victoire depuis .

Population et société

Démographie

Modèle:DemogFR

Distinctions culturelles

Saint-Marc-Jaumegarde fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

Manifestations culturelles et festivités

Il n'y a pas vraiment beaucoup de manifestations.

Personnalités liées à la commune

  • Denis Berthe, maire de 1835 à 1847.
  • Philippe Louis de Meyronnet, baron de Saint-Marc, maire jusqu'en 1866.
  • Jacques de Fonscolombe de Meyronnet Saint-Marc (1874 + 1951), champion de polo et officier de cavalerie, puis d'aviation pendant la guerre de 1914-1918, Président du Cercle Nautique de Cannes et du Polo Club de Mandelieu. Il formait avec sa femme, Ellen Nixon Waln (1879 + 1964), épousée à Philadelphie en 1903, l'un des couples phares de la vie sportive et mondaine des années 1900-1930.

Économie

L'Economie est rattaché à Aix-en-provence

Culture et patrimoine

  • Église romane et XVIIe.
  • Ruines du moulin.
  • Château de Saint-Marc (XIIe-XVIIe).
  • Tour de Keyrié (ou Tour de César). Tour cylindrique de 15 m. de haut, évasée à sa base, qui servait de tour de guet pour la ville d’Aix-en-Provence. Elle porte plusieurs noms : la tour de Keyrié, la tour de César, mais aussi la tour du Prévôt car, en 1383, le chanoine Isnard, prévôt du chapitre d’Aix-en-Provence, l’aurait fait élever pendant les troubles occasionnés par la succession de la Reine Jeanne. Restaurée en 2007.
  • Jardin du château de Saint-Marc (XVIIIe), créé par la famille de Meyronnet-Saint-Marc ; monument historique inscrit en 2003 à l'inventaire supplémentaire (ISMH).
  • Oratoire construit avec une colonne provenant d'un temple Romain, surmontée d’une niche dans lequel est placé une statue de saint Roch. Érigé pendant la peste noire de 1720, il avait pour but d’arrêter l’avancée de la maladie et de protéger les Saint-Marcais.
  • Dolmen.

Galerie

Notes et références

  1. a et b « Carte archéologique de la Gaule : Aix-en-Provence, pays d'Aix, val de Durance », 13/4, Fl. Mocci, N. Nin (dir.), Paris, 2006, Académie des inscriptions et belles-lettres, ministère de l'Éducation nationale, ministère de la Recherche, ministère de la Culture et de la Communication, maison des Sciences de l'homme, centre Camille-Jullian, ville d'Aix-en-Provence, communauté du pays d'Aix.
  2. a et b « Quelques chiffre », site de la mairie.
  3. Les plans sont consultables à cette adresse.
  4. « Le mieux-être », site de la mairie.
  5. http://france.meteofrance.com/france/climat_france?48043.path=climatstationn%252F13054001
  6. Histoire d'une ville. Aix-en-Provence, Scéren, CRDP de l'académie d'Aix-Marseille, Marseille, 2008, p. 16.
  7. Relevé de la naissance de Napoléon Charles Tristan de Montholon Sémonville.
  8. « Saint-Marc-Jaumegarde », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, [détail de l’édition].
  9. « Le nom de la commune », mairie de Saint-Marc-Jaumegarde.
  10. Le Grand Site Sainte Victoire

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes