Malbrans

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Malbrans
Malbrans
Vue de Malbrans.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Communauté de communes Loue-Lison
Maire
Mandat
Philippe Bouquet
2020-2026
Code postal 25620
Code commune 25360
Démographie
Population
municipale
179 hab. (2021 en augmentation de 24,31 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 07′ 15″ nord, 6° 04′ 56″ est
Altitude Min. 380 m
Max. 624 m
Superficie 8,74 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ornans
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Malbrans

Malbrans est une commune française située dans le département du Doubs, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Ses habitants sont les Malbranais et Malbranaises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Malbran en 1132 ; Mabran en 1241 ; Malbranc en 1292 ; Malbrans en 1394 ; Maulbrans en 1599[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 354 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 10,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coulans », sur la commune d'Éternoz à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 259,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,9 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Malbrans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11],[12],[Note 2].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,2 %), prairies (43,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Tuilerie[modifier | modifier le code]

La tuilerie des Combes de Punay est établie peu avant 1845, date à laquelle son propriétaire l’équipe d’une machine à vapeur permettant de produire des tuiles perfectionnées. Si la production de tuiles cesse vers 1934, l’établissement poursuit une activité de scierie de 1900 jusqu’en 1965. Outre le logement du propriétaire, le site comprend un hangar de stockage du bois, un bâtiment abritant l’atelier de façonnage et le hangar de séchage, auquel est adossé le bâtiment de la machine à vapeur et sa cheminée en moellons calcaires ainsi que les fours. Inscrite aux monuments historiques en 1979, cette fabrique établie en milieu rural a été restaurée plusieurs fois entre 1979 et 1988. En , une grande partie de l'aile nord du bâtiment s'est effondrée, faute d'entretien suffisant.

Église[modifier | modifier le code]

Une chapelle dédiée à Saint-Marcellin est érigée en 1581 puis reconstruite en 1771 selon les plans de l'architecte bisontin Louis Beuque ; elle deviendra église paroissiale en 1807. Le mobilier date des XVIIIe et XIXe siècles.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
    René Petitjean    
mars 2001 En cours
(au 31 mai 2020)
Philippe Bouquet[16],[17]
Réélu pour le mandat 2020-2026
DVD Cadre
Président du syndicat intercommunal des eaux de la Haute-Loue.
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].

En 2021, la commune comptait 179 habitants[Note 4], en augmentation de 24,31 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
200213218170222212224214227
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
201205217202201228222216184
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
187180174149155140147138136
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
125120111115120102120125138
2018 2021 - - - - - - -
168179-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Cultes[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'un seul lieu de culte de confession catholique, l'église Saint-Marcellin. Au sein du diocèse de Besançon, le doyenné des Premiers Plateaux regroupe cinq unités pastorales (paroisses) dont celle de la Haute Vallée de la Loue[22] à laquelle appartient Malbrans.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Marcellin ;
  • L'ancienne tuilerie des Combes de Punay ;
  • Le belvédère de la vierge au-dessus du village : Vierge à l'enfant et table d'orientation ;
  • Le gouffre (puits) de Vauvougier[23],[Note 5].
Vue de Malbrans depuis la Vierge.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Capitaine Jean-Baptiste Druot ( - ). Connu pour ses mémoires et ses lettres adressées à son père, il a participé à plusieurs campagnes napoléoniennes de 1805 à 1812, notamment à la campagne de Russie où il resta prisonnier pendant deux ans. Réformé en 1814, il revint vivre à Malbrans jusqu'à sa mort[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Classique de la spéléologie ; le site est sportif avec un puits d'entrée de 38 m et le point-bas à 215 m. Eugène Fournier fut le premier à l'explorer en 1901.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Le nom des habitants du 25 - Doubs - Habitants », sur www.habitants.fr (consulté le ).
  2. a et b Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre, .
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Malbrans et Éternoz », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Coulans », sur la commune d'Éternoz - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Coulans », sur la commune d'Éternoz - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  16. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
  17. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. « Paroisse de la Haute Vallée de la Loue », sur le site du diocèse de Besançon (consulté le ).
  23. « Vauvougier (Gouffre de) », sur grottocenter.org, le site collaboratif Grottocenter, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]