Malbrans
Malbrans | |||||
![]() Vue de Malbrans. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loue-Lison | ||||
Maire Mandat |
Philippe Bouquet 2020-2026 |
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Code postal | 25620 | ||||
Code commune | 25360 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
168 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 07′ 15″ nord, 6° 04′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 380 m Max. 624 m |
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Superficie | 8,74 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ornans | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Malbrans est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Ses habitants sont les Malbranais et Malbranaises[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Malbran en 1132 ; Mabran en 1241 ; Malbranc en 1292 ; Malbrans en 1394 ; Maulbrans en 1599[2].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Villers-sous-Montrond | Tarcenay | ![]() | |
Montrond-le-Château | N | |||
O Malbrans E | ||||
S | ||||
Scey-Maisières |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Malbrans est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Histoire[modifier | modifier le code]
Tuilerie[modifier | modifier le code]
La tuilerie des Combes de Punay est établie peu avant 1845, date à laquelle son propriétaire l’équipe d’une machine à vapeur permettant de produire des tuiles perfectionnées. Si la production de tuiles cesse vers 1934, l’établissement poursuit une activité de scierie de 1900 jusqu’en 1965. Outre le logement du propriétaire, le site comprend un hangar de stockage du bois, un bâtiment abritant l’atelier de façonnage et le hangar de séchage, auquel est adossé le bâtiment de la machine à vapeur et sa cheminée en moellons calcaires ainsi que les fours. Inscrite aux monuments historiques en 1979, cette fabrique établie en milieu rural a été restaurée plusieurs fois entre 1979 et 1988. En , une grande partie de l'aile nord du bâtiment s'est effondrée, faute d'entretien suffisant.
Église[modifier | modifier le code]
Une chapelle dédiée à Saint-Marcellin est érigée en 1581 puis reconstruite en 1771 selon les plans de l'architecte bisontin Louis Beuque ; elle deviendra église paroissiale en 1807. Le mobilier date des XVIIIe et XIX° siècles.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2018, la commune comptait 168 habitants[Note 3], en augmentation de 21,74 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Marcellin ;
- L'ancienne tuilerie des Combes de Punay ;
- Le belvédère de la vierge au dessus du village : Vierge à l'enfant et table d'orientation ;
- Le gouffre (puits) de Vauvougier[Note 4].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Capitaine Jean-Baptiste Druot ( - ). Connu pour ses mémoires et ses lettres adressées à son père, il a participé à plusieurs campagnes napoléoniennes de 1805 à 1812, notamment à la campagne de Russie où il resta prisonnier pendant deux ans. Réformé en 1814, il revint vivre à Malbrans jusqu'à sa mort[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Classique de la spéléologie ; le site est sportif avec un puits d'entrée de 38 m et le point-bas à 215 m. Eugène Fournier fut le premier à l'explorer en 1901.
Références[modifier | modifier le code]
- « Le nom des habitants du 25 - Doubs - Habitants », sur www.habitants.fr (consulté le 16 novembre 2017)
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre,
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 2 décembre 2020)
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le 10 septembre 2020)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.