Montrond-le-Château
Montrond-le-Château | |||||
![]() L'église du village. | |||||
![]() Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Besançon | ||||
Canton | Saint-Vit | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Loue-Lison | ||||
Maire Mandat |
Dominique Girardier 2014-2020 |
||||
Code postal | 25660 | ||||
Code commune | 25406 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Castelmontois/Castelmontoise | ||||
Population municipale |
562 hab. (2016 ![]() |
||||
Densité | 48 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 08′ 39″ nord, 6° 02′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 407 m Max. (château) 525 m |
||||
Superficie | 11,6 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté Géolocalisation sur la carte : Doubs Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | Site de la commune de Montrond-le-Château : www.montrond-le-chateau.fr | ||||
modifier ![]() |
Montrond-le-Château est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la communauté de communes Loue-Lison et du canton de Saint-Vit.
Ses habitants sont les Castelmontois et Castelmontaises.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Montron en 1233, 1294 ; Montront en 1480, 1599. Après avoir proposé la dénomination de Montrond-Saint-Georges, la dénomination de Montrond-le-Château est adoptée par décret du 22 février 1923[1].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Pugey, Larnod | Arguel, Fontain | Mérey-sous-Montrond | ![]() |
Chenecey-Buillon | N | Villers-sous-Montrond | ||
O Montrond-le-Château E | ||||
S | ||||
Épeugney | Scey-Maisières | Malbrans |
Montrond-le-Château est à 17 km au sud de Besançon, à 12 km d'Ornans et à 22 km de Quingey.
Situé à 450 m d'altitude moyenne sur le premier plateau jurassien, le territoire communal, d’une superficie de 1 160 hectares (dont 462 ha boisés), s’étire sur un axe nord-ouest sud-est.
Au dernier recensement, la commune comptait 552 habitants. Elle est desservie par une route départementale (la D 102) qui la relie à Épeugney et Mérey-sous-Montrond.
Histoire[2][modifier | modifier le code]
L'occupation du site est ancienne comme l'attestent diverses découvertes :
Montrond est un site gallo-romain ; une porterie datant de l’an 182 ou 183 a été trouvée en 1840.
La découverte de tombeaux [3] et de boucles de ceinturons de la même époque[4] ) confirme la présence de la civilisation mérovingienne sur le territoire.
Un fragment de vase du haut Moyen Âge (Ve – VIe siècles) a également été mis au jour.
Montrond est mentionné en 1154 dans un acte de partage de terres entre Pierre III de Scey et son fils Richard de Montbéliard. Plus tard (v.1276), les terres deviennent la propriété de Richard de Montfaucon-Montbéliard.
Amédée Ier de Neuchâtel, seigneur de Montrond[5],décide de faire fortifier la butte du village en 1231 avec l’aide de Pierre V de Scey.
Guillaume de Vienne hérite du fief en 1406. Celui-ci, outre Montrond, comprend alors Mérey, Villers, Tarcenay, Malbrans, Épeugney, Rurey, Cademène, Lizine, Scey...
Montrond est vendu en 1446 à Thiébaud IX de Neuchâtel[6], puis passe à Guillaume de Fürstenberg en 1505 du fait de son mariage avec Bonne de Neuchâtel.
Thomas de Jouffroy, déjà seigneur de Marchaux, acquiert le fief en 1605 avant qu'il soit partagé entre plusieurs seigneurs au XVIIe siècle.
Le château-fort[modifier | modifier le code]
Implanté sur une butte-témoin, dominant la plaine qui l’entoure, le château est idéalement situé près du village où se trouve alors une maison-forte.
Le 18 octobre 1356, un tremblement de terre[7] provoque l’effondrement d’une tour.
En 1492, l’archiduc Maximilien d’Autriche, gendre de Charles le Téméraire, est invité à célébrer les fêtes de la Nativité au château. Il séjourne à Besançon le 21 décembre et vient à Montrond pour Noël.
Lors de la conquête de la Franche-Comté par Louis XIV en 1674, le château est assiégé. Comme la quasi totalité des châteaux-forts de la Comté, il sera démantelé.
Au début du XXe siècle, on pouvait encore observer une tour, haute d’une dizaine de mètres jusqu'à son effondrement en 1935. La cour centrale redevenue une prairie sera plantée de conifères au début des années 1970. Les ruines font aujourd'hui l'objet de travaux d'entretien et consolidation.
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | De gueules à la bande d’argent chargé en chef d’un croissant d’azur |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2016, la commune comptait 562 habitants[Note 1], en diminution de 2,26 % par rapport à 2011 (Doubs : +1,79 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Les sol et sous-sol sont caractéristiques d'un relief karstique, avec la présence de dolines, lapiaz, pertes et gouffres. Certains d'entre-eux (grotte des Cavottes, puits de la Belle Louise, puits du Pré Rond, gouffre des Ordons[12]…) ont acquis une renommée dépassant largement les limites de la commune ; ils sont fréquentés par des spéléologues venant de toute l'Europe. Un gîte a été aménagé pour eux dans le village.
- Le château de Montrond (ruines) perché au sommet de la butte, domine tout le village. Une route puis un sentier permettent d'atteindre le sommet au niveau d'une statue de vierge à l'enfant installée sur un piédestal monumental[13]. Au sommet, la vue s'étend sur le village entier, les villages avoisinants ainsi que le massif du Jura à l'est. Ce lieu est classé site panoramique.
- Le bâtiment de l'ancienne gare et la rue du Tacot sont les vestiges de la voie ferrée métrique Besançon-Pontarlier qui fonctionna de 1910 à 1951.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Aimé-Honoré-Marie Bailly, né à Montrond en 1845, capitaine trésorier de la compagnie de gendarmerie de la Gironde à Bordeaux. Chevalier de la Légion d’honneur.
- Jules-Joseph Valfrey, né à Montrond en 1838. Ministre plénipotentiaire honoraire. Sous-directeur du Midi et de l’Orient dans le service des affaires publiques depuis 1877. Officier de la Légion d’honneur. Auteur de plusieurs ouvrages d’histoire diplomatiques.
- Auguste Decreuze (Montrond 1806 - Paris 1839), peintre, élève de Antoine-Jean Gros. A exposé au Salon de Paris en 1833.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 4, Besançon, Cêtre,
- D'après site communal de Montrond-le-Château
- toujours visibles dans le village, ayant été reconvertis en auges.
- Déposées au musée des Beaux Arts de Besançon
- Fils de Rodolphe III de Neufchâtel et de Sybille de Montfaucon (fille de Thierry III de Montbéliard)
- dit « le jeune » (v.1412-1469)
- Épicentre à Bâle
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Ainsi que : Trou de la Lave, puits de la Borme (du bœuf), trou du Brizon , trou de la Brosse...
- Le monument, qui date de 1855, a été restauré au XXe siècle.