Chamant

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Chamant
Chamant
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CC Senlis Sud Oise
Maire
Mandat
Philippe Charrier
2020-2026
Code postal 60300
Code commune 60138
Démographie
Population
municipale
1 031 hab. (2021 en augmentation de 13,55 % par rapport à 2015)
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 13′ 14″ nord, 2° 36′ 42″ est
Altitude Min. 57 m
Max. 117 m
Superficie 12 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Senlis
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Senlis
Législatives 4e circonscription de l'Oise
Localisation
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Chamant
Liens
Site web chamant.fr/

Chamant est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Chamant se situe dans le sud du département de l'Oise, dans le Valois, à la lisière sud-est de la forêt d'Halatte, sur l'ancienne route nationale 32, l'actuelle RD 932a, jouxtant au nord-est Senlis.

Il est traversé par l'autoroute A1, dans un sens nord-est - sud-ouest, à 200 m au sud-est de Balagny-sur-Aunette. Un péage autoroutier se situe par ailleurs à Chamant.

Paris est éloigné de 50 km environ par l'autoroute, et l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle de 25 km. Chamant est proche de Creil et son agglomération, à 13 km.

Le plus bas de la commune, à 57 m au-dessus du niveau de la mer, à la sortie de l'Aunette du territoire communal. Le point le plus haut, à 116,4 m, est au poteau des Blancs Sablons. Le relief est peu varié en dehors de la nette dépression le long de la vallée de l'Aunette. L'on constate une augmentation progressive de part et d'autre de cet axe nord-est - sud-ouest.

Louis Graves décrivait le territoire communal au début du XIXe siècle comme « traversé du nord-est au sud-ouest, dans sa région moyenne, par la vallée d'Onette. La forêt de Halatte couvre une partie de la région nord ; tout le reste du pays est employé à la production des céréales.
Cette commune peut être considérée comme formée de deux sections depuis qu'on lui a réuni celle de Balagny[1] ».

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Avec une superficie de 12 km2, le territoire de Chamant est plus étendu qu'une commune moyenne de l'Oise, qui ne fait que 8,46 km2[2], mais est pour moitié plus petit que celui de Senlis, qui fait 24,05 km2.

Ainsi, bien que Senlis se situe au sud-ouest de Chamant, les deux communes se côtoient sur 7,8 km2, soit 46 % environ de la circonférence de Chamant. De ce fait, Senlis est limitrophe aussi bien au nord et au sud qu'à l'ouest. Par contre, Villers-Saint-Frambourg ne touche à Chamant que sur moins de 1 100 m, et Barbery sur moins de 1 400 m. Au poteau des Blancs-Sablons en forêt d'Halatte, à l'extrémité nord-ouest du territoire communal, quatre communes se rencontrent : Senlis, Chamant, Villers-Saint-Frambourg et Fleurines, sans que cette dernière commune soit toutefois limitrophe de Chamant.

Une autre particularité est à signaler : la forêt communale de Chamant, au sud du temple gallo-romain de la forêt d'Halatte, est située sur le territoire d'Ognon[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

L'Aunette, ruisseau prenant sa source à Rully, est le seul cours d'eau de Chamant. Il est presque entièrement situé sur des propriétés privés inaccessibles au public, et ne peut être aperçu que depuis les ponts. Seul à l'ouest du vieux pont de Chamant, un sentier permet de découvrir l'Aunette sur une petite distance.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 676 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

La RD 932a se présente encore sous la forme d'une allée, structurant positivement le paysage[réf. souhaitée]. Plus d'un tiers du territoire de Chamant est occupé par la Forêt d'Halatte, et les petits bois privés sont nombreux. Ils se trouvent notamment sur le terrain des deux haras du Plessis-Chamant et dans la vallée de l'Aunette. Par contre, au-delà de l'autoroute, la nature du paysage change radicalement : Les grandes surfaces agricoles n'y laissent pas la place aux arbres.

Chamant était situé dans le parc naturel régional Oise-Pays de France, qu'elle quitte en 2019[10].

La zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) type 1 numéro national 220005064 « Massif forestier d'Halatte[11] » couvre à Chamant la forêt d'Halatte et un bois privé au nord du Plessis-Chamant. Sur la commune, la zone protégée au titre de la ZNIEFF correspond au site naturel classé de la forêt d'Halatte et de ses glacis agricoles (classement par décret du )[12].

En outre, l'ensemble de la commune de Chamant fait partie du site naturel inscrit de la vallée de la Nonette (inscription par décret du )[13]. Ce site inscrit a préfiguré le parc naturel régional, son découpage étant à peu près identique avec la partie du parc située dans l'Oise. Finalement, Chamant compte un site inscrit d'origine plus ancienne, faisant double emploi avec le site inscrit de la vallée de la Nonette. Il s'agit du parc du château de Chamant, inscrit par arrêté du , pour une superficie de 60 ha environ, correspondant au triangle délimité par la chaussée Pontpoint, la RD 932a et l'avenue du Maréchal-Foch. Cette protection n'a pas empêché la démolition du château du Plessis-Chamant en 1960. Propriété privée, le site n'est pas accessible au public[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chamant est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Senlis, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[18] et 16 286 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[19],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,3 %), forêts (35,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,8 %), prairies (5,8 %), zones urbanisées (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Vue sur Balagny-sur-Aunette depuis le chemin rural no 19 en direction de Chamant.

La commune de Chamant se compose du bourg ainsi que de trois hameaux : le Poteau, à la sortie de Senlis sur la RD 932a, le Plessis-Chamant, entre le bourg et la lisière de la forêt d'Halatte et Balagny-sur-Aunette, au nord-est.

Le hameau de Malgenest a disparu et ne reste plus qu'un lieu-dit à mi-chemin entre Chamant et Ognon.

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 458, alors qu'il était de 432 en 2013 et de 413 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 84,9 % étaient des résidences principales, 8,1 % des résidences secondaires et 7 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,2 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chamant en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8,1 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,8 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Chamant en 2018.
Typologie Chamant[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 84,9 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 8,1 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 7 7,1 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Chamant, limitrophe de Senlis, bénéficie de son réseau routier.

La sortie la plus proche de l'Autoroute A1, qui traverse la commune, est la sortie no 8 située pour partie sur le territoire de Chamant.

Chamant est desservie par le tracé initial de l'ancienne RN 32 (actuelle RD 932A) qui relie Senlis à Compiègne et Noyon.

L'ancienne RN 324 (actuelle RD 1324) Senlis - Crépy-en-Valois constitue la limite sud de la commune pendant 1 600 m, et l'ancienne RN 17 (actuelle RD 1017) constitue la limite ouest de la commune sur 1 050 m.

Transports en commun[modifier | modifier le code]

Chamant ne dispose pas de gare.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 641 et 6221 du réseau interurbain de l'Oise[24].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La localité a été désignée comme de Camano villa (Xe)[25] ; apud villam Camante (1129)[25] ; Camante villa (1129)[25] ; Camant (1129)[1] ; Chament[1] (1130) ; molendinum de Camant (1131)[25] ; Chaman (1180)[1] ; Chamantum (1182)[1] ; ecclesiam de Chamanto (1182)[25] ; de Chamento (1270) ; Camentum[1] (1370) ; Chamentum[1] (1370) ; Chamans[1] (vers 1520) ; de Chamanto (XVIe)[25] ; Chamont (1667) ; Chamant (1840)[25].

Histoire[modifier | modifier le code]

Selon Louis Graves, « Chamant était une des paroisses primitives de l'évêché de Senlis. Quelques auteurs l'ont prise pour le lieu appelé Chanaan (Charma) dans la vie de saint Rieul où il est dit que ce saint, venant à Beauvais, s'arrêta lorsqu'il apprit le martyre de saint Lucien ; mais cette opinion, fondée sur la ressemblance des noms, est dépourvue de preuves. Chamant n'est nullement dans la direction de Senlis à Beauvais, et se trouve éloigné de l'Oise, tandis que Chanaan en était voisin.
L'évêque de Senlis avait la seigneurie
L'église était une de celles dont le patronage fut confirmé au chapitre cathédral par la bulle du pape Luce III donnée le à Velletri.
Le clergé de Senlis y venait quelquefois en procession dans les occasions critiques. Le dimanche après l'Assomption de l'année 1592, l'évêque Jean Dieudonné s'y rendit solennellement accompagné du chapitre, des collégiales, des ordres religieux et de toutes les paroisses; on y porta les châsses de saint Rieul, de saint Prothais et de saint Frambourg ; elles furent exposées à la vue des fidèles dont le concours était prodigieux, pour obtenir du ciel la guérison du roi Charles VI[1] ».

À la fin de l'épopée napoléonienne, Chamant est pillé en 1815 par les troupes prussiennes[1]

La commune, instituée lors de la Révolution française, a absorbé en 1825 celle de Balagny-sur-Aunette[26].

En 1841, la commune était propruiétaire d'une école, de deux maisons, d'un lavoir, d'un jeu d'arc ainsi que d'une promenade plantée et dix hectares de rés ou de friches. Deux moulins à eau y étaient exploités. La population vivait de l'agriculture[1].

Au début du XXe siècle est créé à côté de hippodrome Senlis Horse Race Course un terrain d'aviation[27].

Durant la Première Guerre mondiale, le terrain d’aviation est utilisé par le Royal Flying Corps de l'armée britannique comme champ d'aviation sous le nom de Senlis Horse Race Course les 30 et [28]. Chamant est occupé par l'armée allemande du 2 au , puis devient le lieu de cantonnement de troupes françaises en stationnement. Le a lieu l'exécution d'otages civils, dont le maire de Senlis Eugène Odent[29].

Durant la Seconde Guerre mondiale, le terrain d'aviation est utilisé par la Luftwaffe comme terrain de desserrement pour les chasseurs de l'aérodrome de Creil, sous le nom de Flugplatz Senlis (no 560). À la fin de la guerre, il accueille le Groupe II / JG 2 (Bf 109 G6) en et le Groupe I / JG 2 (FW 190A-8) du au puis du 13 au [28].

Le , vers 11 h 30, le terrain d'aviation, la ville et Senlis sont bombardés par des Boeing B-17 Flying Fortress alliés[27].

La ville a été décorée de la Croix de guerre 1939-1945 le , avec étoile de bronze[30]. La citation à l'ordre de la brigade indique « Population laborieuse et patriote ; malgré le danger suscité par la présence, dans le centre de l'agglomération, d'un terrain d'aviation comptant 50 chasseurs bombardiers, un important dépôt de carburant, et trois bombardements précurseurs, a conservé calme et sang-froid, confiante en la victoire. S'est portée spontanément, au mépris du danger, le , au secours des victimes du bombardement qui fit 12 tués et 12 blessés graves[27] ».

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département du Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.

Elle fait partie depuis 1801 du canton de Senlis[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Chamant reste intégrée à ce canton, dont le nombre de communes est réduit de 17 à 14 communes.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Jusqu'au début de l'année 2009, la commune appartenait à la communauté de communes du Pays de Senlis qui regroupait 19 collectivités.

À la suite de désaccords profonds entre élus des communes membres[31], le préfet a décidé de dissoudre l'intercommunalité le [32].

Il autorise la création :
- de la Communauté de communes des Trois Forêts (CC3F) avec les 5 communes de Senlis, Aumont-en-Halatte, Courteuil, Chamant et Fleurines.
- de la communauté de communes Cœur Sud Oise (CCCSO), regroupant treize communes et dont le siège était à Ognon, l'une des plus petites de l'intercommunalité[33].

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[34],[35], le schéma départemental de coopération intercommunale approuvé par le préfet de l'Oise le prévoit notamment la fusion de la communauté de communes des Trois Forêts et de la communauté de communes Cœur Sud Oise[36].

Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés[37], la nouvelle intercommunalité, recréant de fait l'ancienne communauté de communes du Pays de Senlis (sans Orry-la-Ville)[38], dont la scission en 2010 avait créée ces deux intercommunalités, est constituée au par un arrêté préfectoral du sous le nom de communauté de communes Senlis Sud Oise, dont la commune est désormais membre.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1894 1899 Bertrand de Valon[39]   Veneur
Les données manquantes sont à compléter.
1904 1906 Bertrand de Valon[39]   Veneur
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1950[27]   René Frelet    
1959 1981 Alain de Rothschild   Banquier
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1995   Jacques Bataille    
mars 2001 2008 Denis Massion[40] UMP Retraité
mars 2008 En cours
(au 29 janvier 2022)
Philippe Charrier SE Expert assurance
Président de la CC des Trois Forêts (2008 → 2014)
Président (2018 → 2020) puis vice-président (2020 → ) de la CC Senlis Sud Oise
Réélu pour le mandat 2020-2026[41],[42]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

L'école en 2011.

Santé[modifier | modifier le code]

Le Pôle Oise Santé (POS) est implanté dans la zone du Poteau, et comprend depuis 2016 un centre d'ophtalmologie et, depuis 2019, les cabinets de plusieurs médecins et professionnels de santé[43].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[45].

En 2021, la commune comptait 1 031 habitants[Note 3], en augmentation de 13,55 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
264372409298479449423427468
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
478471440480567615628593672
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
616533479523514450514473551
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
590619720665953957929925920
2017 2021 - - - - - - -
9101 031-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 462 hommes pour 448 femmes, soit un taux de 50,77 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
1,1 
6,3 
75-89 ans
7,7 
18,8 
60-74 ans
20,2 
20,4 
45-59 ans
23,0 
19,2 
30-44 ans
17,7 
13,0 
15-29 ans
11,6 
22,1 
0-14 ans
18,6 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame

.

Chamant compte trois monuments historiques, dont un au chef-lieu, un à Balagny (les deux églises) et un en forêt d'Halatte ;

  • Église Notre-Dame de Chamant, rue de la Baronne-Leonino (classée monument historique en 1921[49]) : son clocher roman a été bâti à la suite de la fondation de la paroisse en 1129. Il a été complété par un flèche octogone en pierre au cours du XIIIe siècle, qui en fait un ensemble remarquable, représentatif des clochers d'Île-de-France.
    Le chœur roman a été remplacé par une construction gothique rayonnant d'une grande simplicité vers 1260 ou quelques décennies après. Ce chœur actuel n'est pas voûté, et son seul ornement sont les trois fenêtres au remplage de type rayonnant tardif.
    Le reste de l'église a été rebâti pendant la première moitié du XVIe siècle. Seulement la chapelle de la Vierge au sud de la base du clocher et du chœur est voûtée d'ogives dès le départ. La nef et son unique collatéral au sud sont à l'origine d'une facture sommaire.
    Entre 1863 et 1877, une restauration discutable financée par Napoléon III apporte un voûtement néogothique, et une décoration intérieure dans le style troubadour. Les seuls éléments authentiquement gothiques flamboyants de la nef et du collatéral sont les grandes arcades et le portail méridional, qui est de belle facture[50],[51]
  • Église Sainte-Foy à Balagny-sur-l'Aunette, place Jean-Baptise-Moquet (inscrite monument historique en 1970[52]) : cette église avec sa silhouette ramassée et son petit clocher presque sans ouvertures est en fait incomplète, car ayant perdu sa nef. Le petit édifice est pourtant d'un intérêt archéologique certain. Sa partie la plus ancienne, la première travée du vaisseau central, peut être datée des années 1130. En subsistent des chapiteaux d'une sculpture très fruste, présentant des figures grotesques, des feuilles plates et des fruits d'arum. La voûte d'ogives de cette travée a été reconstruite au XVIe siècle. La seconde travée du vaisseau central constitue le chœur au chevet plat et pourrait remonter au XIIIe siècle, sinon au XIVe siècle, et remplace probablement une abside en hémicycle. Cette travée a été profondément remaniée au XVIe siècle, et un collatéral a été ajouté au nord à la même époque. Le petit clocher au sud de la première travée a été construit au XVIIe ou XVIIIe siècle, et le porche à l'ouest a été ajouté à la même époque[53],[54],[55].
  • Château d'eau de Chamant (inscrit monument historique en 1998[56]), en Forêt d'Halatte : Il s'agit du seul château d'eau métallique du Nord de la France, construit en 1895, sans doute par un élève de Gustave Eiffel, pour alimenter les écuries de courses d'Albert Menier, industriel chocolatier. D'une hauteur de 30 m, l'ouvrage est surmonté d'un belvédère permettant une vue sur toute la forêt. Depuis l'adduction de l'eau courante à Chamant en 1955, il sert de réservoir pour Chamant et Le Plessis-Chamant, Balagny possédant son propre château d'eau[57].

On peut également signaler :

  • Chapelle Notre-Dame-du-Bon-Secours, rue Notre-Dame-du-Bon-Secours à Senlis : la chapelle est située sur le territoire communal de Chamant, mais au quartier Bon Secours de Senlis près du « parc écologique », non directement accessible depuis Chamant. Le chemin rural reliant jadis la chapelle au village, par la vallée de l'Aunette, a été intercepté lors de la construction de la déviation de la RN 330. Par ailleurs, la chapelle n'est historiquement pas liée à Chamant. Elle est issue de la fondation du couvent des capucins par la Reine Margot en 1609, à l'écart de Senlis.
Les établissements religieux y étaient déjà nombreux, si bien que la ville était opposée à l'installation d'un monastère supplémentaire. La chapelle a été construite de 1610 à 1614. En 1624, quand Senlis est victime d'une épidémie de peste pendant laquelle les capucins font preuve d'un grand dévouement. Ils formulent un vœu apparemment exaucé, et la chapelle devient ici l'objet d'un important pèlerinage. En 1642, les religieux parviennent à se loger à l'intérieur de Senlis et quittent les lieux. À partir de 1667, le séminaire de Senlis en devient le propriétaire et le reste jusqu'à sa suppression, à la Révolution française. Le pèlerinage est rétabli en 1859, mais à la fin du XIXe siècle, la chapelle est ruinée.
Une nouvelle chapelle est ainsi construite en 1894, grâce à un don de la famille Geoffroy habitant Balagny. Seul le modeste chœur à chevet plat de l'ancienne chapelle est conservé. La nef est curieusement disposé perpendiculairement au chœur, et ses extrémités sont disposées en hémicycle. Ses voûtes d'ogives sont inspirées de l'architecture angevine. Comme autres particularités, l'on note une chaire à prêcher extérieure à l'extrémité sud de la nef, et un campanile en bois, coiffé d'une flèche aiguë couverte d'ardoise, se dresse au-dessus du portail d'entrée[58],[59],[53].
  • Monument aux morts[60]
  • Le monument des otages de Senlis, rue des Otages : « Passant, arrête-toi et souviens-toi ! Dans ce champ, ont été fusillés par les Allemands le comme otages de la ville de Senlis : Eugène Odent, maire de Senlis ; Émile Aubert, mégissier ; Jean Barbier, charretier ; Lucien Cottrau, garçon de café ; Pierre Dewerdt, chauffeur ; J.B. Élysée-Pommier, garçon boulanger ; Arthur Rigault, tailleur de pierres ».
Le monument a été élevé le par souscription publique sous les auspices du Souvenir français[61],[62]. Il ne se situe pas sur la commune de Senlis, mais à proximité ; aujourd'hui, le lieu d'exécution n'est plus un champ mais une zone pavillonnaire.
  • Le haras de Plaisance, au hameau du Plessis-Chamant, avenue du Maréchal-Foch : bâtiments pittoresques agencés autour d'une cour carrée, aux volumes multiples, avec des colombages peints en blanc, au remplissage en brique rouge.
  • Calvaire de Chamant, au carrefour de la rue Eugène-Odent avec la rue du Moulin : le crucifix en fer est montée sur une haute colonne monolithique émergeant d'un pupitre pouvant servir d'autel lors de processions.
  • Forêt d'Halatte
  • Vieux pont sur l'Aunette et abreuvoir, rue Alain-de-Rothschild : Le pont est de facture assez archaïque, consistant à sa base de deux étroits passages couverts de dalles de pierre. L'abreuvoir au nord-est du pont prend la forme d'un gué unilatéral, permettant aux animaux de descendre boire dans la rivière.
  • L'ancien presbytère de Chamant, rue de la Baronne-Leonino, à l'ouest de l'église : La tourelle d'escalier au centre de la façade sud date de la fin du XVe siècle, et le presbytère a été agrandi de deux ailes au XVIIIe siècle. Depuis la suppression de la cure de Chamant, la commune utilise la maison comme logement de fonction pour le garde champêtre ou la secrétaire de la mairie[63].
  • Le puits public de Balagny-sur-Aunette, place Jean-Baptise-Moquet : Petit bâtiment carré au toit en bâtière, abritant le puits derrière une portière en bois. Le mécanisme était actionné par une roue métallique montée à l'extérieur, à gauche.
  • La ferme de Balagny-sur-Aunette, Grande Rue, à l'ouest de la place : Les façades sur la rue sont particulièrement austères et sans grand intérêt, mais l'on peut apercevoir de loin une haute et étroite tour du XIIIe siècle. Elle est placée dans un angle des bâtiments et de forme octogonale jusqu'au premier étage, puis rond jusqu'au sommet[64].
  • La Cour Lalouette à Balagny-sur-Aunette, place Jean-Baptiste-Moquet : Cette ferme possède un pigeonnier situé au-dessus du porche, donnant sur la place. Cet ancien corps de ferme était une dépendance de la ferme de Balagny : il s'agit d'une cour carrée.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Georges-Émile Lebacq, 1928, Soir, Chamant (Oise)
Georges-Émile Lebacq, 1933, Meules à Chamant en hiver

Chamant dans les arts et la littérature[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Raymond Poussard, « Chamant : village neuf fois centenaire », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, nos 70-71,‎ (ISSN 0224-0475) ; 61 p.
  • Raymond Poussard, « Halatte : deux mille ans d'art et d'histoire autour d'une forêt royale : 2de partie : Autour de la forêt : Chamant », Bulletin du G.E.M.O.B., Beauvais, Groupement d'Étude des monuments et œuvres d'art de l'Oise et du Beauvaisis (GEMOB), vol. 92-94,‎ , p. 100-101

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Chamant » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Chamant - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Chamant - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l et m Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Senlis, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 278 p. (lire en ligne), p. 66, sur Google Books.
  2. « Résumé statistique national (fichier Excel) » (consulté le ) sur le site « INSEE » ; l'Oise compte 693 communes pour 5 860 km2.
  3. Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Chamant et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. Thibaut Chéreau, « Deux communes de l’Oise vont quitter le Parc naturel régional : Déçus par le fonctionnement, Baron et Chamant ont décidé de ne pas poursuivre l’aventure. A contrario, quatre du département intègrent le dispositif », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il est totalement inefficace pour défendre notre environnement », explique Philippe Charrier, maire de Chamant. L'élu a en tête la construction de l'entrepôt Amazon. « La commune peut se protéger seule grâce à son plan local d'urbanisme ».
  11. « Présentation de la znieff Massif forestier d'Halatte »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
  12. « Forêt d'Halatte et es glacis agricoles » [PDF] sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
  13. « Vallée de la Nonette » [PDF] sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
  14. « Chamant - parc et château du Plessis-Chamant » [PDF] sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  24. « Transports en commun à Chamant », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  25. a b c d e f et g Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 121.
  26. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. a b c d et e Jean-Yves Bonnard, Les communes décorées de l'Oise : Croix de guerre 39/45, Beauvais, ONAC, , 92 p. (ISBN 978-2-11-151411-9, lire en ligne [PDF]), p. 26.
  28. a et b Jacques Calcine, « Chamant – Hippodrome », Anciens aérodromes, (consulté le ).
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  30. « Communes décorées de la Croix de guerre 1939-1945 » [PDF], Mémorial des batailles de la Marne, Dormans 51, (consulté le ).
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  32. « Le préfet dissout la communauté de communes », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  33. « La nouvelle donne de l'intercommunalité », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Sur les cendres encore fumantes de la communauté de communes du Pays de Senlis (CCPS), de nouvelles entités sont en train de naître, reflétant l'éclatement d'un Pays de Senlis désormais bien morcelé. Sur les dix-neuf communes qui composaient la CCPS, ce sont les treize villages rebelles ayant souhaité et obtenu la dissolution qui ont le plus avancé sur leur nouvelle organisation. (...) Ce nouveau regroupement intercommunal est désormais entré dans une phase plus concrète puisque le préfet de l'Oise vient d'en valider le périmètre et les statuts. Avec un peu moins de cinq mille habitants, les treize membres de Cœur Sud Oise ont désormais leur avenir intercommunal en main pour mettre sur pied la communauté de communes à échelle humaine dont ils rêvaient ».
  34. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  35. « Cœur Sud Oise fait de la résistance sur la coopération intercommunale », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  36. « Nouveau Schéma départemental de Coopération Intercommunale » [PDF], Signature de l'arrêté approuvant le nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 24-25.
  37. « Oise : voici le nouveau schéma départemental finalisé », L'Observateur de Beauvais,‎ (lire en ligne).
  38. « Des vœux en guise d’adieux pour Cœur Sud Oise », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Senlis Sud Oise marquera la renaissance du Pays de Senlis — sans compter toutefois Orry-la-Ville qui a rejoint l’Aire cantilienne — mais dans un climat plus apaisé que celui qui avait conduit à la dissolution de ce dernier en 2009. De graves désaccords entre Senlis et les treize communes parties fonder Cœur Sud Oise avaient provoqué la séparation. « C’est surtout notre bilan humain qu’il faut mettre en avant, conclut Alain Battaglia. Cœur Sud Oise nous a permis de nouer des contacts très forts entre nous et, cet acquis-là, on ne nous l’enlèvera jamais ».
  39. a et b Bertrand de Valon sur data.bnf.fr
  40. « Les maires élus ou réélus », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « À 57 ans, le maire Denis Massion aborde son second mandat sous l'écharpe tricolore du premier magistrat ».
  41. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Chamant », Cartes de France (consulté le ).
  42. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  43. Hervé Sénamaud, « Le pôle santé de Chamant attend encore quelques praticiens : Le premier bâtiment accueille déjà des médecins et des professions paramédicales. Il reste quelques cabinets disponibles pour compléter la structure », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chamant (60138) », (consulté le ).
  48. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  49. « Église Notre-Dame de la Nativité », notice no PA00114572, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  50. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Cantons de Chantilly et Senlis, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours des communes des cantons de Chantilly et Senlis, , 54 p., p. 10.
  51. Dominique Vermand, « Chamant, église Notre-Dame : Diocèse : Senlis », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
  52. « Église Sainte-Foy », notice no PA00114573, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  53. a et b Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Cantons de Chantilly et Senlis, op. cit., p. 11
  54. Cf. Raymond Poussard, Chamant : village neuf fois centenaire, op. cit., p. 9-10.
  55. Dominique Vermand, « Chamant / Balagny-sur-Aunette : Diocèse : Senlis », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
  56. « Château d'eau », notice no PA60000014, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. « Le château d'eau de Chamant : Ce château d’eau ne vous rappelle-t-il pas un célèbre monument de Paris ? », Patrimoine, sur chamant.fr (consulté le ).
  58. Eugène Müller (chanoine), « Essai d'une monographie des rues, places et monuments de Senlis : XXXIV. Capucins (Les) », Comité Archéologique de Senlis, Comptes-rendus et Mémoires, Senlis, Imprimerie de Ernest Payen, 2e série, vol. IV,‎ , p. 123-125 (lire en ligne).
  59. Raymond Poussard, Chamant : village neuf fois centenaire, op. cit., p. 18-19.
  60. « Chamant (60300) », Ldes monuments aux morts - France-Belgique-Autres pays, (consulté le ).
  61. Inscriptions gravées sur le monument.
  62. Alain Pouteau, « Monument à la mémoire d'Eugène Odent - Chamant : Ce monument situé à Chamant rend hommage à Eugène Odent, maire de Senlis, fusillé ici, en compagnie d'autres otages, par les Allemands, le 2 septembre 1914 », Monuments individuels, sur picardie1418.com, 13/5/2007 mis à jour le 27/11/2018 (consulté le ).
  63. Raymond Poussard, Chamant : village neuf fois centenaire, op. cit., p. 29.
  64. Cf. Raymond Poussard, Chamant : village neuf fois centenaire, op. cit., p. 9.
  65. Hugo Grotius, Le droit de la guerre et de la paix : nouvelle traduction, précédée d'un essai biographique et historique sur Grotius et soin temps, accompagnée d'un choix de notes... par M. P. Pradier-Fodéré, Paris, Guillaumin et Cie, , 80 p. (lire en ligne), sur Gallica.
  66. Jean-Pierre Reynaldo, Le Trotteur français : histoire des courses au trot en France des origines à nos jours, Panazol, Éditions Lavauzelle, , 427 p. (ISBN 978-2-7025-1638-6), p. 317