Barbery (Oise)

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Barbery
Barbery (Oise)
Mairie de Barbery.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité CC Senlis Sud Oise
Maire
Mandat
Dimitri Roland
2020-2026
Code postal 60810
Code commune 60045
Démographie
Gentilé Barberisiens
Population
municipale
547 hab. (2021 en diminution de 2,67 % par rapport à 2015)
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 13′ 23″ nord, 2° 40′ 09″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 102 m
Superficie 7,6 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pont-Sainte-Maxence
Législatives 4e circonscription de l'Oise
Localisation
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Barbery
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Barbery
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Barbery
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Barbery

Barbery est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Barbery est située dans le département de l'Oise, dans la plaine agricole du Valois Multien, à une distance orthodromique de 6,2 km à l'est du chef-lieu d'arrondissement de Senlis, et de 47 km au nord - nord-est de Paris. Elle conserve les caractéristiques d'un petit bourg rural avec un bar-restaurant.

Barbery fait partie du Parc naturel régional Oise-Pays de France.

Les limites communes avec Ognon et Brasseuse au nord sont assez courtes ; elles se situent dans la vallée de l'Aunette, ruisseau affluent de la Nonette. C'est en même temps l'unique espace naturel de la commune ; une dépression du terrain boisée, avec un marais et un petit étang. Le point le plus bas de la commune se trouve à la limite avec le parc du château d'Ognon.

Le reste du territoire communal présente un aspect dénudé, sans la moindre forêt et avec peu d'abres isolés en dehors du bourg. Les variations du relief permettent souvent des vues lointaines, comme sur le donjon ruiné de Montépilloy. À l'extrémité sud, se situent une grande plate-forme logistique, ainsi que quelques maisons et la zone d'activités « le Pommelotier », partagée avec Borest[1]. S'y trouvait la gare de Barbery sur la Senlis - Crépy, qui a perdu son service voyageurs en été 1949 et est aujourd'hui déferrée.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont au nombre de sept :

Communes limitrophes de Barbery
Ognon Brasseuse Rully
Chamant Barbery
Mont-l'Évêque Borest Montépilloy

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Barbery est limitée au nord et au nord-est par le cours de l'Aunette, un affluent de la Nonette en rive droite, et donc un sous-affluent de la Seine par l'Oise.

Des zones humides et un étang bordent l'Aunette.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 696 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 14 km à vol d'oiseau[4], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Marais de l'Aunette.

L'ensemble de la commune de Barbery est concerné par le site naturel inscrit de la vallée de la Nonette, instauré par décret du 6 février 1970[8].

Barbery fait partie du parc naturel régional Oise-Pays de France créé par décret du 13 janvier 2004[9]. Dans l'Oise, Barbery est l'unique commune du parc sans ZNIEFF ou site naturel classé.

Au nord, la limite avec la commune voisine de Brasseuse est pour partie matérialisée par la chaussée Brunehaut, chemin rectiligne d'origine antique mais indatable[10], et aujourd'hui incorporé dans l'une des nombreuses variantes du chemin de Compostelle. Ce chemin de terre va de Senlis à Soissons, mais n'existe plus en continuité.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Barbery est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,9 %), zones urbanisées (5,5 %), forêts (4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 244, alors qu'il était de 229 en 2013 et de 220 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 88,9 % étaient des résidences principales, 2,1 % des résidences secondaires et 9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 86,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 13,4 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Barbery en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,1 %) inférieure à celle du département (2,5 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 66 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (61,7 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Barbery en 2018.
Typologie Barbery[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 88,9 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 2,1 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 9 7,1 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

L'autoroute A1 traverse le territoire communal au nord-ouest, à 700 m du village ; la prochaine sortie, Senlis, est éloignée de 5,5 km par la route. La RD 1324 Senlis - Crépy-en-Valois est le principal axe routier de Barbery, passant au sud du village dans un sens est-ouest. Deux routes départementales de moindre importance desservent le centre de Barbery. La RD 120, dans un sens nord-ouest - sud-est, relie Villers-Saint-Frambourg et la RD 932a Senlis - Compiègne à la RD 1324 et Montépilloy. La RD 134, dans un sens globalement nord-sud, relie Villeneuve-sur-Verberie et la RD 932a à la RD 1324 également et Borest, sur la RD 330a Senlis - Nanteuil-le-Haudouin.

Sur le plan des transports en commun, Barbery est desservie, en 2023, par les lignes 692 et 6421 du réseau interurbain de l'Oise[17].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Barbery a été désignée sous le nom de Barberie, Barbery, Barberi, Barberiacus en 1071, Barbaria et Barberia en 1124 , Barbariacum en 1154 , Barberiacum en 1255[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village occupe un site gaulois[réf. nécessaire].

Selon Louis Graves, « Barberie était dans l'origine une dépendance du comté de Senlis et à ce titre un domaine royal que Philippe I donna vers 1072 à l'abbaye de Saint-Vincent, cette terre est qualifiée de villulam nostram dans la charte de concession[19]. Alix de Savoye , veuve de Louis-le-gros, ayant eu le comté de Senlis en douaire, reprit Barberie des mains des religieux pour en faire présent avec la justice et toutes les appartenances à l'abbaye nouvelle qu'elle avait fondée à Montmartre, et dans laquelle elle s'était retirée, arrangement ratifié par lettres de Louis-le-jeune , datées do 1154[18] »

Un arrêt du parlement de Paris du autorisant l’abbaye de Montmartre à élever des fourches patibulaires à Barbery où elle a toute justice, bien que par le passé il n’y eût pas de fourches en cet endroit[réf. nécessaire].

Barbery était occupée au Moyen Âge par d’importantes fermes ecclésiastiques, dont il demeure encore de nos jours quelques éléments, la ferme de la Haute Maison, celle de Saint-Nicolas et celle des Tournelles[20],[18].

En 1841, la commune disposait d'une école et comptait un moulin à eau, le moulin du Thierry, qui formait un écart sur la limite au nord-ouest de la commune, dans la vallée d'Onette[18]

La commune a été desservie de 1870 à 1939 par une gare située entre Barbery et Montépilloy, mais sur la commune de Borest sur la Ligne de Chantilly - Gouvieux à Crépy-en-Valois. Celle-ci, détruite le lors de la bataille de Senlis, et reconstruite dans l'entre-deux-guerres sur les plans de Gustave Umbdenstock.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département du Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Senlis[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est désormais intégrée au canton de Pont-Sainte-Maxence.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Jusqu'au début de l'année 2009, la commune appartenait à la communauté de communes du Pays de Senlis qui regroupait 19 collectivités.

À la suite de désaccords profonds entre élus des communes membres[22], le préfet a décidé de dissoudre l'intercommunalité le [23].

Il autorise la création :
- de la communauté de communes des Trois Forêts (CC3F) avec les cinq communes de Senlis, Aumont-en-Halatte, Courteuil, Chamant et Fleurines.
- de la communauté de communes Cœur Sud Oise (CCCSO), regroupant treize communes, dont la commune était devenue membre[24].

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[25],[26], le schéma départemental de coopération intercommunale approuvé par le préfet de l'Oise le prévoit notamment la fusion de la communauté de communes des Trois Forêts et de la communauté de communes Cœur Sud Oise[27].

Après consultation des conseils municipaux et communautaires concernés[28], la nouvelle intercommunalité, recréant de fait l'ancienne communauté de communes du Pays de Senlis (sans Orry-la-Ville)[29], dont la scission en 2010 avait créée ces deux intercommunalités, est constituée au par un arrêté préfectoral du sous le nom de communauté de communes Senlis Sud Oise, dont la commune est désormais membre.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[30]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1996 mars 2008 Yves Dubourg DVG[réf. nécessaire] Retraité
mars 2008 2014 Jean-Luc Thibault DVD[réf. nécessaire]  
2014[31] En cours
(au 2 décembre 2020)
Dimitri Roland   Agriculteur
Vice-président de la CC Senlis Sud Oise (2018 → 2020)
Réélu pour le mandat 2020-2026[32]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

L'éclairage public de la commune est éteint en pleine nuit, ce qui préserve la faune nocturne et permet l'observation des étoiles[33].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

En 2021, la commune comptait 547 habitants[Note 3], en diminution de 2,67 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
179128222211234233232246244
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
216244362433500471463615643
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
611565450520550564479479563
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
554531480452483518501539564
2021 - - - - - - - -
547--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[36].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 290 hommes pour 284 femmes, soit un taux de 50,52 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
0,3 
2,1 
75-89 ans
1,4 
15,1 
60-74 ans
13,6 
22,2 
45-59 ans
21,3 
23,2 
30-44 ans
23,5 
14,1 
15-29 ans
15,4 
23,3 
0-14 ans
24,5 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[38]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Barbery compte un monument historique sur son territoire, l'église Saint-Rémy, rue du Général-Taupin, face à la mairie (inscrite Monument historique par arrêté du 24 janvier 1978[39]).

C'est un petit édifice à nef unique, d'une facture un peu rustique, qui date pour l'essentiel du milieu du XIIe siècle, pour la nef, et du milieu du XVIe siècle, pour les parties orientales. Les deux premières travées de la nef ont été remaniées à l'époque moderne, et ont perdu leur intérêt, mais la troisième travée conserve une voûte d'ogives d'origine, et correspond à la base de l'ancien clocher, et en même temps à la première travée de l'ancien chœur.

Vers le milieu du XVIe siècle, sa seconde travée a été remplacée par un petit transept et une abside à cinq pans, et l'église de Barbery offre ainsi l'un des rares exemples d'une église rurale avec transept de cette époque. Le style est gothique flamboyant, mais les influences de la Renaissance se manifeste à travers le retour vers l'arc en plein cintre.

Le chevet se distingue par l'importance de ses surfaces vitrées[39],[40],[20]. Le vitrail du chevet sort de l'atelier du Club du Vieux Manoir installé à l'abbaye du Moncel.

On peut également signaler :

  • Le calvaire devant la façade sud-ouest de l'église : La croix en fer est exposée en haut d'une colonne monolithique au chapiteau ionique. Cette colonne repose sur un pupitre évoquant un petit autel, supporté devant par deux colonnettes et présentant une plaque en marbre gravée d'inscriptions.
  • La grange dîmière et le colombier de l'ancienne ferme de Montmartre, à l'entrée est du village : cette ferme récemment reconvertie en lieu de réceptions est une fondation du XIIe siècle de l'abbaye royale de Montmartre, dont elle dépendait. La grange aux dîmes a toutefois été reconstruite en 1653, selon une date gravée dans la pierre, sous une croix de Lorraine. Avec la restauration récente, elle a reçu un toit avec une charpente et des tuiles neuves, et des ouvertures supplémentaires ont été percées, ce qui ne fut pas favorable à l'authenticité du bâtiment. Le pigeonnier est de plan circulaire, construit en moellons, avec deux fenêtres d'envol et deux mille boulins carrés en pierre à l'intérieur. Les échelles pivotantes autour d'un arbre central ont été préservées. Elles permettaient d'accéder aux boulins pour enlever des pigeonneaux ou des œufs[41].
  • La ferme des Tournelles, rue des Tournelles ; la ferme Maison Neuve, rue Émile-Valentin ; la ferme Saint-Nicolas, rue de Meaux, à l'extérieur du village : ce sont les trois autres grandes fermes de la commune, déjà présentes sur un plan de 1711, se composant de bâtiments d'un intérêt patrimonial certain[41].
  • L'ancien manoir, rue du Général-Patton : cette maison très ancienne conserve une tourelle d'escalier et des fenêtres hautes et étroites à l'étage, divisées horizontalement par un meneau en pierre[41]. Elle fut jusqu'en 2016 la boulangerie du village (fermée depuis).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Barbery » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Barbery - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Barbery - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Communes limitrophes et autres renseignements topographiques selon la carte topographique 1 : 25 000e « TOP 25 » de l'IGN, consultable en 3D sur le site « Geoportail » (consulté le ). Distances mesurées par l'outil proposé dans le mode de visionnage en 3D.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Barbery et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. [PDF] « Vallée de la Nonette » sur le site « DREAL Picardie - Recherche par commune des zonages du patrimoine naturel et paysager de Picardie » (consulté le ).
  9. Cf. [PDF] « Journal officiel de la République française du 15 janvier 2004, p. 1143-1144 », sur DREAL Picardie (consulté le ).
  10. Cf. Marc Durand, « La Chaussée Brunehaut à Raray et Bray (Oise) : Voie romaine ou chemin celtique ? De Senlis à Soissons », Revue archéologique de l'Oise, no 8,‎ , p. 35-38 (ISSN 2104-3914, lire en ligne [PDF]), p. 37-38.
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. « Transports en commun à Barbery », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  18. a b c et d Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Senlis, arrondissement de Senlis (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 276 p. (lire en ligne), p. 65-66, sur Google Books.
  19. Recueil des chartes de l’abbaye royale de Montmartre, p.89.
  20. a et b Dominique Vermand, « Barbery, église Saint-Rémi : Diocèse : Senlis », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, https://www.eglisesdeloise.com/monument/barbery-eglise-saint-remi/ (consulté le ).
  21. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. « Les maires rebelles montent au créneau », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. « Le préfet dissout la communauté de communes », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  24. « La nouvelle donne de l'intercommunalité », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Sur les cendres encore fumantes de la communauté de communes du Pays de Senlis (CCPS), de nouvelles entités sont en train de naître, reflétant l'éclatement d'un Pays de Senlis désormais bien morcelé. Sur les dix-neuf communes qui composaient la CCPS, ce sont les treize villages rebelles ayant souhaité et obtenu la dissolution qui ont le plus avancé sur leur nouvelle organisation. (...) Ce nouveau regroupement intercommunal est désormais entré dans une phase plus concrète puisque le préfet de l'Oise vient d'en valider le périmètre et les statuts. Avec un peu moins de cinq mille habitants, les treize membres de Cœur Sud Oise ont désormais leur avenir intercommunal en main pour mettre sur pied la communauté de communes à échelle humaine dont ils rêvaient ».
  25. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  26. « Cœur Sud Oise fait de la résistance sur la coopération intercommunale », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne).
  27. « Nouveau Schéma départemental de Coopération Intercommunale » [PDF], Signature de l'arrêté approuvant le nouveau schéma départemental de coopération intercommunale, Préfecture de l'Oise, (consulté le ), p. 24-25.
  28. « Oise : voici le nouveau schéma départemental finalisé », L'Observateur de Beauvais,‎ (lire en ligne).
  29. « Des vœux en guise d’adieux pour Cœur Sud Oise », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne) « Senlis Sud Oise marquera la renaissance du Pays de Senlis — sans compter toutefois Orry-la-Ville qui a rejoint l’Aire cantilienne — mais dans un climat plus apaisé que celui qui avait conduit à la dissolution de ce dernier en 2009. De graves désaccords entre Senlis et les treize communes parties fonder Cœur Sud Oise avaient provoqué la séparation. « C’est surtout notre bilan humain qu’il faut mettre en avant, conclut Alain Battaglia. Cœur Sud Oise nous a permis de nouer des contacts très forts entre nous et, cet acquis-là, on ne nous l’enlèvera jamais ».
  30. « Les maires de Barbery », sur francegenweb.org (consulté le ).
  31. « Barbery », Cartes de France (consulté le ).
  32. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  33. « On éteint les lumières à Barbery pour observer les étoiles », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  37. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Barbery (60045) », (consulté le ).
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  39. a et b « Église Saint-Remi », notice no PA00114495, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. Dominique Vermand, Églises de l'Oise : Cantons de Chantilly et Senlis, Beauvais, Conseil général de l'Oise, avec le concours des communes des cantons de Chantilly et Senlis, , 54 p., p. 9.
  41. a b et c Cf. Collectif, Étude urbaine de Barbery, Orry-la-Ville, Parc naturel régional Oise-Pays de France, , 114 p. (lire en ligne [PDF]) ; p. 56-57 et 69.
  42. Cf. Étude urbaine de Barbery, op. cit., p. 69.