21e bataillon de chasseurs à pied

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21e Bataillon de Chasseurs à Pied
Image illustrative de l’article 21e bataillon de chasseurs à pied

Création 28 septembre 1855
Dissolution 1963
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Bataillon de Chasseurs
Rôle Infanterie
Surnom Bataillon du Donon
Devise Qui s'y frotte s'y pique !
Inscriptions
sur l’emblème
Voir étendard unique des chasseurs
Guerres France 1870-1871
Première Guerre mondiale
France 1939-1940
Batailles 1914 - Bataille du Donon
1914 - Bataille de la Chipotte
1914 - La Marne
1915 - l'Artois
1916 - Verdun
1916 - Somme
1917 - Chemin des Dames
L'Ailette
Champagne
Hundling Stellung
Fourragères Médaille militaire.
Décorations Croix de Guerre 1914-1918
4 palmes

Le 21e bataillon de chasseurs à pied était une unité d'infanterie de l'armée française.

Création - Villes de Garnison[modifier | modifier le code]

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • 1855 : commandant Lian
  • 1870 : commandant Palach
  • 1871 : commandant Gallimard
  • 1878 : commandant Sonnois
  • 1882 : commandant Mouton
  • 1883 : commandant Pitois
  • 1885 : commandant Oudard
  • 1890 : commandant Billet
  • 1896 : commandant Chevalier
  • 1899 : commandant Tixier
  • 1908 : commandant Léon Gaucher (); il finira la Grande guerre général de division.
  • 1914 : commandant Rauch[4]
  • 1915 : commandant Marquézy - ()
    • Nuit du 27 au  : le commandant Marquézy René est mortellement blessé en première ligne. Il meurt à Houdain le ().
    • () : le capitaine Kuntzmann prend le commandement du bataillon - blessé le ().
    • commandant Craplet - () - venant du 36e RI
  • 1916 : commandant de Witkowski - () - venant du 149e RI
  • 1917 : commandant Arnould - ()
  • 1918 : commandant Burtaire - ()
  • 1920 : commandant Guillaud
  • 1922 : commandant Thibeaud. Il remplace le lieutenant-colonel Guillaud, muté, et qui rentre en France en juillet
  • 1938 : commandant Belot, venant du 35e RI
  • 1939
    •  : capitaine Monteux (commandant provisoire jusqu'au )
    •  : commandant Belot
    •  : commandant Bézégher
    •  : capitaine Létang
  • 1940 : capitaine Létang jusqu'à l'armistice et l'intégrations du reste de bataillon dans le 152eRI à Clermont-Ferrand

Historique[modifier | modifier le code]

Le Second Empire et la IIIeRépublique[modifier | modifier le code]

Arrivée du 21e BCP en sa nouvelle caserne le 10 octobre 1913 (fonds photographique Adolphe Weick).

Les hostilités ayant cessé en Crimée, un décret du supprima le 21e régiment de chasseurs à pied[5].

En couverture militaire de la frontière, en 1913, il entre en garnison à la caserne Dutertre de Raon l'Etape dans les Vosges.

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Affectation: 1914 : 25e Brigade d'Infanterie - 13e Division d'infanterie - 21e Corps d'Armée

À la 13e Division d'infanterie d' à - ID 13/13e DI à partir de .

1914[modifier | modifier le code]

1915[modifier | modifier le code]

Le bataillon reste toute l'année sur le front de l'Artois.

  •  : participe à la formation d'un bataillon de marche, le 107e BCP à Dagneux.
  • mai : 2e Bataille d'Artois.
    •  : Offensive générale franco-britannique; prise de la crête de Lorette, sape 5, sape 7.
    • 14 et : Reprise de l'attaque sous un feu d'artillerie terrible. Le bataillon perd les 3/4 de son effectif; sur 31 officiers il en n'en reste que deux.
  • juin:
    • 16- : Cimetière de Souchez. Attaque du chemin Ablain - Angres
  • Septembre : 3e Bataille d'Artois
    •  : Offensive de la Xe Armée. Bois de Givenchy, Givenchy-en-Gohelle, Souchez, Bois en Hache. La nuit du 27 au le commandant Marquézy est blessé mortellement[7](citation à l'ordre de la Xe Armée no 114 du [8])
  • octobre : Souchez, Bois en Hache.
  • novembre: Souchez, Bois en Hache. Alternativament séjours dans les tranchées et en cantonnement (Houvelin, Bouvigny-Boyeffles, Ohlain, Ostreville...)
  • décembre : Travaux dans les tranchées puis en cantonnement à Linzeux et Guinecourt
  • Durant l'année 1915, les renforts ont été de 46 officiers et de 2571 sous-officiers et chasseurs.

1916[modifier | modifier le code]

  • 1er février: le bataillon gagne le camp de Saint-Riquier dans la Somme et cantonne à Oneux, Hanchy et Le Festel
  • : Note de service: « Le 21e BCP, en raison de sa brillante conduite à l'attaque de la chapelle de Notre-dame-de-Lorette en mai dernier, est désigné pour assurer le service de garde d'honneur au G.Q.G., du au  »
  • -  : garde d'Honneur au G.Q.G. de Chantilly.
  •  : déplacement de Chantilly à Revigny. Bataille de Verdun, Eix
    • 6 au  : Douaumont, bois de Souville, le Calvaire. Lourdes pertes. Après cet épisode le bataillon est réduit à 2 compagnies.
  • mars avril : en Cantonnement à Culey, le bataillon reçoit des renforts.
  • avril - juillet : en Champagne. Travaux secteur de Gratreuil, Tahure.
  • juillet :Bataille de la Somme'.

1917[modifier | modifier le code]

  • janvier - mars : Repos, travaux défensifs dans le secteur de Belfort.
  • avril: Embarquement direction l'Aisne - Offensive de l'Aisne.
  • mai - juin : Repos
  •  : le bataillon est ramené à l'arrière - période d'instruction.
  • octobre : Bataille de la Malmaison, ravin du Grand-Vivier.
  • novembre : Occupation secteur Vosges Hilsenfirst, Hartmannswillerkopf patrouilles et coups de main.
  • décembre : Secteur Vosges.

1918[modifier | modifier le code]

Plaque en mémoire du bataillon dans le mémorial Aux Morts des Armées de Champagne.
  • janvier - mai : secteur Vosges.
    •  : embarquement pour la Marne. Troisième bataille de l'Aine
    • Défense de la Vesle, Courlandon, ferme de la Cense, vallée de l'Unchair, Fismes.
    • Route de Lehry - Cœmy
  • Juin - septembre : Champagne. Occupation du secteur des Wacques, Perthes.
  • Septembre :
  • Octobre - novembre: En réserve région de Reims.
  • Novembre : Ardennes

Pertes du bataillon[modifier | modifier le code]

Les chiffres (colonnes a, b, c, ) indiqués dans le tableau suivant proviennent des relevés consignés au jour le jour dans les 5 Journaux de marche et opérations du bataillon (J.M.O. cotes 26 N 832/5, 26 N 832/6, 26 N 832/7, 26 N 832/8, 26 N 832/9). La liste des tués (a) ne comprend que ceux qui ont été constatés morts sur le champ de bataille. S'ajouteront par la suite ceux décédés des « suites de blessures de guerre », et, surtout à la fin de la guerre, ceux déclarés« disparus »

Les chiffres de la colonne h proviennent de la liste des tués[10] publiés dans l'« Historique du bataillon », ainsi que du site « SGA/Mémoire des hommes » (colonnes d, e, f, g,).

Ces chiffres ne sont pas exhaustifs. Le recoupement entre les différentes sources présente des écarts notables et des erreurs manifestes.

Le relèvement des différentes tombes individuelles et fosses communes sur les champs de bataille, essentiellement celles étant restées dans les territoires occupés par l'ennemi a permis de compléter les premiers chiffres. Également les listes des soldats morts en captivité.

Récapitulation des pertes du 21e BCP campagne 1914 - 1918
Année Pertes
totales
Tués Blessés Disparus Décédés suite
de blessures
Disparus Décédés aux
ambulances ou hôpitaux
Décédés des suites
de maladies
Tués
- - a b c d e f g h
1914 2042 294 1128 620 98 37 66 2 651
1915 2474 451 1598 425 157 23 72 13 698
1916 1329 186 641 502 69 5 54 8 321
1917 274 50 199 25 1 0 10 1 276
1918 865 85 344 436 66 10 41 19 213
1919 0 0 0 0 1 0 0 4 13
Totaux 6984 1066 3910 2008 392 75 333 47 2292

Le site MémorialGenweb totalise 2064 tués pour 1914 à 1918 dans sa page « Recoupement par régiment ». On peut considérer que le chiffre des tués pour ce bataillon est de plus de 2300 hommes dont 64 officiers.

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

  • 1919 : garnison en 1919 à Rambervillers.
  • 1920 :
    • ordre d'aller occuper[11] le territoire[12] de Memel (Prusse orientale, aujourd'hui Klaipėda en Lituanie). Départ du bataillon (700 hommes) par voie ferrée, les 7, 8 & .
    • -: les 1re et 2e compagnies partent renforcer le 10e BCP avec la division navale alliée allant à Dantzig.
  • 1921 :relève de la classe 1919. Le bataillon est fortement réduit (250 hommes).
  • 1922 : tension avec la Lituanie.
  • 1923 : bruits d'attaque par les Lituaniens.
    • 11- : attaque de Memel par les Lituaniens.
    •  : le Haut-commissaire, au nom de la conférence des Ambassadeurs[13] ordonne la cessation des combats. La tension demeurera vive jusqu'à la fin de l'occupation française.
    • avril : retour en France du Bataillon.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

1939[modifier | modifier le code]

1940[modifier | modifier le code]

De 1945 à aujourd'hui[modifier | modifier le code]

En 1956 recréation du Bataillon à Granville, Centre d'instruction caserne du Roc.
En 1963 la dissolution du 21e Bataillon de chasseurs à pied.

A sa dissolution, le 28 février, le Fanion du Bataillon est confié à la Mairie de Granville, où étaient ses quartiers. Le Fanion restera visible, exposé dans le bureau du maire.

Ce geste, traduit l'entente qu'il y avait entre le 21ème Bataillon et la ville de Granville.

En 1974, le 8ème Groupe de Chasseurs Mécanisés, stationné à Wittlich, Allemagne, FFA, en reçoit la garde et en assure les traditions.

Insigne[modifier | modifier le code]

L'ébauche de l'insigne du 21e BCP date de 1916 où dans le secteur de Verdun. Elle est due au chasseur Thominot, (1re compagnie et décorateur dans le civil. Afin de bien repérer les véhicules du bataillon lors des relèves, il eut l'idée de peindre sur ceux-ci un motif distinctif. Il choisit un "Diable bleu" avec une branche de houx passé dans un cor de chasse. Le Houx rappelant la devise « Qui s'y frotte, s'y pique »

Héraldique[modifier | modifier le code]

Un cor de chasse, à l'intérieur de la boucle le château de Montbéliard, un diable chargeant, la fourche croisée, un sapin symbolisant les Vosges. Le numéro du bataillon est apposé, en relief, sur le pavillon de l'instrument.

Signification[modifier | modifier le code]

Le Château de Montbéliard rappelle la première ville de garnison du Bataillon, le sapin des Vosges fait souvenir à sa deuxième ville de garnison: Raon l'Étape, à sa zone de couverture, lieu de ses premiers combats à la frontière. Le Diable Bleu, allusion au surnom donné par les soldats allemands aux chasseurs dans les Vosges: schwärze Teufel, signifiant diable noir, par référence à leur tactique de combat, mais également à leur tenue bleu foncé, paraissant noire en forêt. Le tout sur un cor de chasse, le numéro du bataillon étant apposé sur le pavillon.

Cet insigne fut initialement commun aux 21e et 61e BCP bataillon de réserve du 21e BCP (le 61e BCP, étant également issu de Montbéliard). Les deux numéros étaient apposés sur le pavillon).

Devise du 21e bataillon de chasseurs à pied[modifier | modifier le code]

  • Devise:
    « Qui s'y frotte s'y pique »
  • Surnom[14]:
    « Bataillon du Donon »
  • Refrain du bataillon:.
En voulez-vous des kilomètres ? en voilà
En voulez-vous des kilomètres ? en voilà…

également:

Le vingt et unième bataillon n'a pas peur
Le vingt et unième bataillon n'a pas peur !

autre:

Toutes les fois que j'tai baisée, j'tai payée !
Toutes les fois que j'tai baisée, j'tai payée !

Drapeau du régiment[modifier | modifier le code]

Comme tous les autres bataillons de chasseurs ou groupes de chasseurs, il ne dispose pas de son propre drapeau. Il n'existe qu'un seul drapeau pour tous les Bataillons de Chasseurs à Pied, et de Chasseurs Alpins, lequel passe d'un bataillon à un autre durant la campagne 1914-1918. En revanche chaque bataillon possède son propre Fanion.

  • Le Fanion du Bataillon:

Carré d'étamine de 0,50 m de côté, coupé diagonalement à partir du haut du bâton, triangle inférieur bleu foncé, triangle supérieur jonquille. Le Cor de chasse encadre le numéro du bataillon.

aux couleurs du ruban de la Médaille militaire
  • Citations du Bataillon:
    • Ordre Général no 114 du - Citation à l'ordre de la Xe Armée - Croix de guerre avec palme.
    • Ordre Général no 239 du - Citation à l'ordre de la Xe Armée - 2e palme.
    • Ordre Général no 529 du - Citation à l'ordre de la VIe Armée - 3e palme.
    • Ordre Général no 1332 du - Citation à l'ordre de la IVe Armée - 4e palme.

Fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire.

    • citation de compagnies à l'ordre de l'armée: la 2e compagnie le sous les ordres du capitaine Kuntzmann.

Personnalités ayant servi au 21e BCP[modifier | modifier le code]

  • Le général d'armée Henri Gouraud : Haut-commissaire de la République française au Levant de 1919 à 1923 et gouverneur militaire de Paris de 1923 à 1937. Il y sert de 1888 à 1894 comme sous-lieutenant, puis lieutenant et capitaine.
  • René Chavannes: l'un des plus jeunes soldats de la guerre. Orphelin, rejoint le 21e BCP à l'âge de 14 ans avec le consentement de sa tante et l'autorisation de l'autorité militaire. Citations, Croix de Guerre.
  • Général Philippe Verlot Président de la FNAC.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. In Historique des Corps de troupe de l'Armée Française (1569-1900), P.402, publié par les soins du Ministère de la Guerre, Berger-Levrault, 1900,
  2. Décret du 20 novembre 1870
  3. Capitaine au 7e BCA capturé, puis décapité sur l'ordre d'Abd el-Kader face au Kouba du Marabout de la Sidi-Brahim, là où se trouve le reste du 7e bataillon, refusant de se rendre, le 23 septembre 1843.
  4. Nommé lieutenant-colonel le commandant RAUCH quitte le bataillon pour prendre le commandement du 125e RI
  5. Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 372.
  6. « Ferme des Monts Marains » in La Bataille de la Marne, (Gabriel Hanotaux),Plon, 1922, Tome II, carte p.184-185,lien
  7. Il décède le 30 septembre à Houdain. le Capitaine Kuntzmann prend momentanément le commandement du bataillon.
  8. Troupe de choc et d'avant-garde de premier ordre qui a fait preuve dans les combats livrés sur le plateau de Notre-Dame-de-Lorette et devant Souchez, de l'esprit offensif le plus brillant. Dans les combats de mai, sous les ordres du commandant Rauch, a pris d'assaut un réduit de l'ennemi fortement organisé et énergiquement défendu. Le 25 septembre, sous les ordres du Commandant Marquézy, a enlevé d'un seul élan cinq lignes successives de tranchées, malgré des feux d'une violence extrême
  9. La Hundling-Stellung, dernière ligne de défense allemande composée de tranchées, casemates, barbelés.... qui passait par Saint-Quentin-le-Petit.
  10. Les erreurs de patronymes, de prénoms, sont extrêmement nombreuses, compliquant le recoupement des différentes sources.
  11. Détaché de l'Allemagne en execution de l'article 99 du Traité de Versailles.
  12. D'une surface de 4 500 km2, bordé à l'est par la Lituanie, au sud par le Niémen. La ville de Memel se trouve au bord de la lagune de Courlande, face à la mer Baltique
  13. «…elle vous prie de remercier en son nom les troupes d'occupation qui ont accompli leur devoir avec une valeur exceptionnelle. référence, citation ou lien ».
  14. À la suite des combats très meurtriers du Donon les 20 & 21 août 1914

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Historique du 21e bataillon de chasseurs à pied : campagne 1914-1918, Paris, Librairie Chapelot, 57 p., lire en ligne sur Gallica.
  • Bézégher (général), Historique du 21e Bataillon de chasseurs à pied - (1855 - 1940), Imprimerie administrative, 1952, 74 p.
  • Yvick Herniou & Éric Labayle, Répertoire des corps de troupe de l'armée française pendant la grande guerre, Tome 2, Chasseurs à pied, alpins et cyclistes, Unités d'active de réserve et de territoriale, Éditions Claude Bonnaud, Château-Thierry, 2007, 446 p., broché 14x24 (ISBN 978-2-9519001-2-7)
  • Revue historique de l'armée française, Numéro spécial no 2, Les Chasseurs à pied, Paris, 1966, 196 p.
  • JMO - Journal de Marche et des Opérations du 21e BCP, document du Service Historique de l'Armée de Terre (S.H.A.T.), cotes 26 N 823/5, 26 N 823/6, 26 N 823/7, 26 N 823/8, 26 N 823/9.
  • Ministère de la Guerre, Historiques des Corps de Troupe de l'armée française 1569-1900, Berger-Levrault & Cie Éditeurs, Paris, 1900, relié cuir 28,5 × 18,5 cm, 782 p.
  • Andolenko (Général), recueils d'historiques de l'infanterie française, 2e édition 1969, Eurimprim éditeurs, Paris, Imprimerie de Clairvivre Dordogne, relié 31,5 × 23,5 cm, 413 p.
  • Isabelle Chandavoine, Les Français à Klaipėda et après 1920-1932, Vilnius, Žara, , 206 p. (ISBN 978-9-986-34114-7, OCLC 162297385).
  • Étienne Maignen, Les piliers de Tiahmaïne, Saint-Suliac, Yellow concept, , 184 p. (ISBN 978-2-915-20810-8), p. 1, 28,29.
  • Jean-Louis Goëlau "Granville vile de garnison"(pages 147-156) Éditions Eurocibles 50570 Marigny, 2007

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]