199e bataillon de chasseurs de haute montagne

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199e bataillon de chasseurs de haute montagne
Image illustrative de l’article 199e bataillon de chasseurs de haute montagne
Le skieur Émile Allais au 199e BCHM en 1939

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Infanterie de montagne
Rôle Combat en haute montagne
Fait partie de 230e demi-brigade alpine
Garnison Chamonix
Ancienne dénomination 199e bataillon alpin de forteresse
Surnom Bataillon de larves
Devise Tot Dret
Inscriptions
sur l’emblème
Voir étendard unique des chasseurs
Guerres Seconde Guerre mondiale
Commandant historique Charles Dubus

Le 199e bataillon de chasseurs de haute montagne (199e BCHM) est une unité de chasseurs alpins de la Seconde Guerre mondiale. Créé à partir de l'école militaire de haute montagne (EMHM), le bataillon participe à la défense des Alpes pendant la bataille de France.

Histoire[modifier | modifier le code]

Fin juillet 1939, avec le début de la crise de Dantzig, l'EMHM reçoit l'ordre de préparer un bataillon de réserve, le 199e bataillon alpin de forteresse (BAF)[1].

Le 3 septembre 1939, l'école est dissoute et ses cadres et chasseurs rejoignent le 199e BCHM, nouvelle désignation du 199e BAF. Ils sont rejoints par des réservistes montagnards, dont des guides et moniteurs de ski[1]. De septembre 1939 à juin 1940, le bataillon est commandé par le chef de bataillon Charles Dubus[2].

Le bataillon est constitué de trois compagnies de combat, une compagnie hors-rang et cinq sections d'éclaireurs-skieurs. Affecté à la 230e demi-brigade alpine du secteur défensif du Rhône, le bataillon est chargé de la défense de la vallée de l'Arve, secteur qui inclut le Mont Blanc[1],[3]. Il est d'ailleurs pour cela surnommé « bataillon de larves »[4].

Le bataillon est démobilisé fin juin 1940 après la fin des combats[2]. Il ne voit pas le feu mais perd quatre chasseurs dans des accidents[1].

Personnalités ayant servi au sein du bataillon[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e « 1939 à l'EMHM », Tot Dret, no 26,‎ , p. 34-35 (lire en ligne)
  2. a et b « 1939 : la dissolution et les années de guerre », Tot Dret, no 30,‎ , p. 13-15 (lire en ligne)
  3. Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 4 : la fortification alpine, Paris, Histoire & Collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), , 182 p. (ISBN 978-2-915239-46-1, lire en ligne), p. 175
  4. Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense, La drôle de guerre : Septembre 1939 – 10 mai 1940, (lire en ligne), p. 10
  5. Annick Besnard, De Joinville à l'Olympisme. Rôle des armées dans le mouvement sportif français, Paris, Éditions Revue EP.S, , 226 p. (ISBN 2-86713-131-6), p. 97

Liens externes[modifier | modifier le code]