Ratières

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Ratières
Ratières
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Communauté de communes Porte de Dromardèche
Maire
Mandat
David Bouvier
2020-2026
Code postal 26330
Code commune 26259
Démographie
Gentilé Ratièrois
Population
municipale
272 hab. (2021 en augmentation de 1,49 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 10′ 57″ nord, 4° 58′ 08″ est
Altitude Min. 232 m
Max. 449 m
Superficie 9,01 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Drôme des collines
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Ratières
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Ratières
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Ratières

Ratières est une commune française du canton de Drôme des collines située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Ratières se situe en Drôme des collines, la partie Nord du département, à environ 65 km au sud de Lyon, 60 km à l'ouest de Grenoble et moins de 30 km au nord de Valence.

Par la route, la commune est à environ 20 km au nord de Romans-sur-Isère, 15 km à l'est de Saint-Vallier et 8 km au nord de Saint-Donat-sur-l'Herbasse.

Communes limitrophes de Ratières
Saint-Avit
Claveyson
Saint-Avit Bathernay
Claveyson Ratières Bathernay
Bren Saint-Donat-sur-l'Herbasse
Bren
Charmes-sur-l'Herbasse

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Le village se trouve sur une colline à 386 mètres d'altitude. La tour de Ratières est le lieu le plus haut du village.

Le terrain est argileux sur les côtes, sablonneux en plaine[réf. nécessaire].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le Bion est un ruisseau de plus de 7 km de long. il prend sa source entre Saint-Avit et Ratières[1]. Il marque la limite entre les deux communes sur cette première partie de son parcours, avant de continuer son chemin vers Claveyson et la Galaure.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 983 mm, avec 7,8 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marsaz », sur la commune de Marsaz à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 883,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Ratières est traversé par la route départementale 207.

Les gares ferroviaires les plus proches sont celles de Saint-Vallier à l'ouest et de Tain-l'Hermitage au sud-ouest, toutes deux à environ 20 km
À une trentaine de kilomètres au sud, la gare de Valence TGV permet l'accès au réseau ferroviaire à grande vitesse.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ratières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (68,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,2 %), forêts (31,3 %), terres arables (11 %), prairies (10,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[14] :

  • 1179 : mention de l'église Notre-Dame : Ecclesia Sancte Marie de Rattieres (Gontier, Histoire de Saint-Donat, 45).
  • 1247 : Castrum de Rateres (Actes capit. de Vienne, 80).
  • 1264 : Castrum Rateriis (Inventaire des dauphins, 91).
  • 1277 : Ratarias (Inventaire des dauphins, 91).
  • 1284 : Castrum Rateriorum (Valbonnais, II, 27).
  • XIVe siècle : mention de la paroisse : Capella de Raterua (pouillé de Vienne).
  • 1491 : Ratheriae ou Ratherioe (de Coston, Étymologie de la Drôme, 55).
  • 1521 : mention de la paroisse : Ecclesia de Rateris (rôle de décimes).
  • 1661 : mention de l'église Notre-Dame : La cure de N.-D. de l'Assomption de Rattieres (archives de la Drôme, E 2211).
  • 1891 : Ratières, commune du canton de Saint-Vallier.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie[14] :

  • Au point de vue féodal, la terre ou seigneurie, était du fief de l'église archiépiscopale de Vienne et comprenait les deux paroisses de Ratières et de Saint-Avit.
  • Début XIIIe siècle : possession des Moirans.
  • 1284 : vendue aux Alleman.
  • Passe aux Bressieux.
  • Vers 1660 : passe (par mariage) aux La Porte, derniers seigneurs.

Avant 1791, Ratières était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin, comprenant deux paroisses du diocèse de Vienne : Ratières et Saint-Avit.
La paroisse de Ratières, en particulier, avait son église sous le vocable de Notre-Dame. Le prieur de Saint-Donat était collateur et décimateur (voir Saint-Avit)[14].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, les deux paroisses de Ratières et de Saint-Avit forment une municipalité. Singulièrement la première relève du canton de Saint-Vallier et la seconde du canton de Châteauneuf-de-Galaure pour l'autre
La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) place les deux paroisses dans la commune de Ratières-et-Saint-Avit, dans le canton de Saint-Vallier[14].

Le , Saint-Avit devient une commune distincte[14].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1907 ? Pierre Cheval   Agriculteur à Saint-Avit
Conseiller d'arrondissement du Canton de Saint-Jean-en-Royans
?   Michel Ollier    
mars 2001 En cours David Bouvier[15] SE Agriculteur

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

En 2021, la commune comptait 272 habitants[Note 2], en augmentation de 1,49 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
393308436546692654715743795
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
810888859370361414428408369
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
342342314276264290277275253
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
227222191182206255275273270
2021 - - - - - - - -
272--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête : le [20].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

En 1992 : maïs[20].

L'agriculture semble aujourd'hui connaître un certain regain avec de l'arboriculture (pêches, abricots), du maraîchage (asperges) et de l'élevage (vaches)[réf. nécessaire].

Tourisme[modifier | modifier le code]

  • La commune a mis des gîtes ruraux à la disposition des touristes[20].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Tour de Ratières.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Ratières possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche cours d'eau - Le Bion (V3610580) ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Ratières et Marsaz », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Marsaz », sur la commune de Marsaz - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Marsaz », sur la commune de Marsaz - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. a b c d et e J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 295.
  15. Ratières sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 12 mars 2015).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. a b et c Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Ratières.