Aller au contenu

Laure Lavalette

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 11 août 2022 à 20:37 et modifiée en dernier par Redblock69 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Laure Lavalette
Illustration.
Fonctions
Députée française
En fonction depuis le
(2 ans, 4 mois et 6 jours)
Élection 19 juin 2022
Circonscription 2e du Var
Législature XVIe (Cinquième République)
Groupe politique RN
Prédécesseur Cécile Muschotti
Conseillère régionale de
Provence-Alpes-Côte d'Azur
En fonction depuis le
(3 ans, 3 mois et 26 jours)
Élection 27 juin 2021
Circonscription Var
Président Renaud Muselier
Groupe politique RN
Conseillère municipale de Toulon
En fonction depuis le
(10 ans, 7 mois et 5 jours)
Élection 23 mars 2014
Réélection 15 mars 2020
Maire Hubert Falco
Groupe politique RN
Biographie
Date de naissance (48 ans)
Lieu de naissance Paris (France)
Nationalité Française
Parti politique FN (1997-1999)
MNR (1999)
FN (1999-2018)
RN (depuis 2018)
Religion Catholicisme

Laure Lavalette, née le à Paris, est une femme politique française.

Membre du Rassemblement national depuis 2018, elle est élue députée dans la 2e circonscription du Var lors des élections législatives de 2022. Elle siège au sein du groupe RN et est membre de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale.

Elle est également conseillère régionale de Provence-Alpes-Côte d'Azur depuis 2021 et conseillère municipale d'opposition à Toulon depuis 2014, réélue en 2020.

Biographie

Vie privée

Après un master en droit de la vigne et du vin à Bordeaux, elle s'établit à Toulon en [1]. Catholique pratiquante et mère au foyer, elle a cinq enfants dont une, Philippine, est atteinte de trisomie 21.

Carrière politique

Elle rejoint le Front national (FN) en et est, peu après, candidate aux élections cantonales à Bègles (Gironde) sous les couleurs du parti mais n'est pas élue. En , elle suit Bruno Mégret quand celui-ci, alors numéro 2 du Front national, quitte le parti pour fonder le Mouvement national républicain. Elle retourne au Front national au bout de quelques mois[2].

Elle est élue conseillère municipale au sein de l'opposition à Toulon en 2014 puis conseillère régionale en Provence-Alpes-Côte d'Azur en juin 2021[2].

Lors de l'élection présidentielle de 2022, elle est l'une des treize porte-paroles de la campagne de Marine Le Pen et apparaît alors régulièrement dans les médias. Elle a été coachée avant la campagne par l’ancien journaliste de BFM TV Pascal Humeau[2].

Candidate dans la deuxième circonscription du Var aux élections législatives de 2022, elle est élue députée à l'Assemblée nationale face à Ange Musso, candidat de La République en marche, après avoir recueilli 51,64 % des voix au second tour.

Ligne politique

En 2014, dans le cadre de l'examen du projet de loi pour l'égalité réelle entre les femmes et les hommes à l'Assemblée nationale, elle soutient les députés UMP et Front national opposés à un amendement déposé par le PS, visant à supprimer la notion de « détresse » des conditions de recours à l'interruption volontaire de grossesse[3]. Interrogée en 2022 sur cette prise de position, elle précise qu'enlever la notion de détresse « banalisait » et rendait « trop vague » la loi Veil[4].

En 2014, elle signe un texte demandant aux élus locaux de soutenir, pour les élections sénatoriales ou l'élection présidentielle, les candidats s'engageant, entre autres, à « abroger, à terme, le droit à l'avortement[4] ».

Lors de la campagne des élections régionales de 2015 en Provence-Alpes-Côte d'Azur, elle soutient la suppression des subventions au planning familial en cas de victoire, sur laquelle Marion Maréchal fait campagne[4].

En 2022, tout comme Marine Le Pen, elle s'oppose à la loi sur l'allongement du délai de l'IVG portée par la majorité LREM à l'Assemblée nationale[4].

En 2022, elle dément être contre l'IVG, affirme qu'à « aucun moment elle n'a remis en cause le droit à l'avortement », que « l'abrogation de la loi Veil n'est pas un objectif politique pour [elle] » et qu'elle « resignerai[t] les autres points de la charte [de 2014], mais pas celui-là »[4]. Elle plaide pour le développement, à l'échelle municipale, « de structures qui permettraient à des mères qui voudraient avoir recours à l'IVG pour des raisons économiques de pouvoir mener à terme leur grossesse si tel est leur souhait[4] ».

Elle est opposée à la gestation pour autrui et à la procréation médicalement assistée[4].

Elle dénonce également les « théories nauséabondes » de la « propagande LGBT »[2].

Notes et références

  1. « Qui est Laure Lavalette, la nouvelle députée (RN) de la 2e circonscription du Var », Var-Matin,‎ (lire en ligne).
  2. a b c et d « Qui est Laure Lavalette, candidate RN aux législatives de juin », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  3. Elvire Camus et Jonathan Parienté, « Suppression de la notion de « détresse » : pour ou contre, quels arguments ? », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  4. a b c d e f et g Marie Thimonnier, « Laure Lavalette, porte-parole de Marine Le Pen et candidate RN dans le Var, s’est-elle prononcée pour la fin de l’IVG en France ? », sur liberation.fr, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes