Issoudun

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Issoudun
Issoudun
L’hôtel de ville.
Blason de Issoudun
Blason
Issoudun
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre
(sous-préfecture)
Arrondissement Issoudun
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes du pays d’Issoudun
Maire
Mandat
André Laignel
2014-2020
Code postal 36100
Code commune 36088
Démographie
Gentilé Issoldunois
Population
municipale
12 270 hab. (2014)
Densité 335 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 57′ 39″ nord, 1° 59′ 40″ est
Altitude Min. 122 m
Max. 161 m
Superficie 36,60 km2
Élections
Départementales Issoudun-Sud
Issoudun-Nord
(chef-lieu des 2 cantons)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Issoudun
Géolocalisation sur la carte : France
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Issoudun
Géolocalisation sur la carte : Indre
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Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Issoudun
Liens
Site web issoudun.fr

IssoudunÉcouter est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre.

Géographie

Localisation

La commune est située dans l'est[1] du département, à la limite avec le département du Cher. Elle est située dans la région naturelle de la Champagne berrichonne. Elle appartient à l'aire urbaine d'Issoudun.

Les communes limitrophes[1] et chefs-lieux[1] sont : Les Bordes (4 km), Saint-Aoustrille (5 km), Sainte-Lizaigne (7 km), Chouday (7 km), Lizeray (8 km), Condé (8 km), Thizay (8 km), Saint-Georges-sur-Arnon (10 km), Saint-Ambroix (10 km), Saugy (10 km), Saint-Aubin (11 km), Châteauroux (27 km), La Châtre (41 km) et Le Blanc (79 km).

Hameaux et lieux-dits

Les hameaux[2] et lieux-dits[2] de la commune sont : Saint-Denis, Avail, Chinault, le Méz, la Bretonnerie, Pié-Girard, l'Artillerie et les Genêteries.

Géologie et relief

Hydrographie

Le territoire communal est arrosé par la rivière Théols[2].

La rivière Théols.
La rivière Théols.

Climat

Relevé observé de 1961 à 1990, à la station météorologique de Châteauroux - Déols (36)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,5 1,2 2,6 4,9 8,2 11,2 13,2 13,1 10,9 7,6 3,5 1,1 6,5
Température moyenne (°C) 3,4 4,7 6,9 9,7 13,2 16,5 19,1 18,7 16,3 12,1 6,9 4 11
Température maximale moyenne (°C) 6,3 8,2 11,2 14,5 18,2 21,8 25 24,3 21,6 16,7 10,3 6,9 15,4
Record de froid (°C)
date du record
−22,8
16/01/1985
−15
05/02/1963
−10
03/03/1965
−3,9
12/04/1986
−0,2
08/05/1974
3
05/06/1969
5,8
02/07/1975
4,5
06/08/1967
1,1
19/09/1962
−2,8
25/10/1964
−6,3
23/11/1988
−17
10/12/1967
−22,8
16/01/1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18,3
30/01/1967
22,9
24/02/1990
24,3
28/03/1989
26,9
20/04/1968
31,1
27/05/1967
35,6
28/06/1986
36,8
21/07/1990
37,3
16/08/1974
34
17/09/1987
29,5
02/10/1985
21,6
01/11/1984
20,5
16/12/1989
37,3
16/08/1974
Nombre de jours avec gel 13,4 11,6 9,1 2,5 0,1 0 0 0 0 0,8 6,8 12,9 57,2
Ensoleillement (h) 47 76 121 150 181 201 235 203 165 123 63 48 1 613
Record de vent (km/h)
date du record
101
30/01/1983
115
03/02/1990
126
10/03/1982
83
11/04/1985
87
02/05/1988
97
07/06/1987
94
26/07/1983
72
26/08/1986
97
22/09/1987
94
16/10/1987
101
08/11/1982
97
30/12/1981
126
10/03/1982
Précipitations (mm) 61,7 63,2 63,8 56,6 75,3 53,4 51,5 50,6 60,9 59,9 65,7 65,7 728,3
dont pluie (mm) 29,5 28,2 32,4 42,6 39,7 39,7 48,3 43 58,6 43 35,2 35 58,6
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
29,5
12/01/1962
28,2
13/02/1990
32,4
29/03/1978
42,6
18/04/1964
39,7
06/05/1985
39,7
20/06/1977
48,3
22/07/1963
43
29/08/1968
58,6
17/09/1975
43
29/10/1981
35,2
05/11/1962
35
14/12/1979
58,6
17/09/1975
Nombre de jours avec précipitations 11 10,4 11,1 10,3 11,9 8,1 6,6 7,7 7,5 9,1 11 11,1 115,8
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 4,1 4,1 4,5 3,8 5,2 3,7 3,2 2,9 3,6 4,1 4,8 4,5 48,5
Humidité relative (%) 88 85 79 75 76 74 69 70 76 84 88 88 79,33
Nombre de jours avec neige 3,3 3,4 1,9 0,8 0 0 0 0 0 0 1,3 2,7 13,4
Nombre de jours d'orage 0,1 0,2 0,4 1,1 3,4 3,3 0 0 2,1 0,9 0,3 0,3 12,1
Nombre de jours avec brouillard 5,7 4,4 2,3 1,4 1,2 1,1 0 0 2,8 5,9 5,8 6,4 37
Source : Infoclimat.fr
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
6,3
0,5
61,7
 
 
 
8,2
1,2
63,2
 
 
 
11,2
2,6
63,8
 
 
 
14,5
4,9
56,6
 
 
 
18,2
8,2
75,3
 
 
 
21,8
11,2
53,4
 
 
 
25
13,2
51,5
 
 
 
24,3
13,1
50,6
 
 
 
21,6
10,9
60,9
 
 
 
16,7
7,6
59,9
 
 
 
10,3
3,5
65,7
 
 
 
6,9
1,1
65,7
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Voies de communication et transports

Voies routières

La route nationale N151[3] passe par le territoire communal ainsi que les routes[3] départementales : 8, 9, 9A, 19, 68, 82, 131, 918 et 960.

Transports

La place du 10-Juin-1944.
La place du 10-Juin-1944.
La gare d'Issoudun.
La gare d'Issoudun.

La ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon passe par le territoire communal, une gare[3] dessert la commune.

Le territoire communal est desservi par l'unique ligne du réseau de bus TIG[4] ; les lignes 1, 2 et 3 du réseau TIGR[5] ; la ligne C du réseau L'Aile Bleue[6] et par les lignes 8 et 37 du réseau d'autocars TER Centre[7].

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[3], à 27 km.

Sentiers de randonnées

Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays : Champagne berrichonne[2].

Urbanisme

Morphologie urbaine

Logement

Projets d'aménagements

Toponymie

Ses habitants sont appelés les Issoldunois[8].

Histoire

Antiquité

Située à mi-chemin de Bourges et de Châteauroux, la cité gauloise d’Uxeldunum, détruite à l'approche de César et reconstruite par ce dernier est un site occupé depuis l’Antiquité sans discontinuité[9].

Moyen Âge

Blason des Lusignan, seigneurs d'Issoudun.
Blason des Lusignan, seigneurs d'Issoudun.

Au XIe siècle, les seigneurs d’Issoudun frappaient leur propre monnaie[10]. À la fin du XIIe siècle, avec l’extinction de la famille des seigneurs de Châteauroux-Déols, lssoudun, comme leur héritière Denise de Déols, est ballotée entre les royaumes de France et d’Angleterre : française au traité d'Azay-le-Rideau (1189), anglaise en 1195 au traité du Gaillon, Issoudun échoit à Philippe Auguste en 1200 au traité du Goulet[11].

Le développement de la ville entraîne l’installation d’un couvent de franciscains (les cordeliers) dans la première moitié du XIIIe siècle[12].

Au XVe siècle, la ville d'Issoudun connaissait une croissance d'industrie de drapier[13].

XVIe-XVIIIe siècles

Issoudun joue un rôle administratif important à partir de la fin du XVIe siècle en étant le siège d’une élection (subdivision de la généralité de Bourges) et d’une subdélégation.

La ville d’Issoudun connaît une croissance démographique au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 2 050 feux en 1709 à 2 269 en 1726 (autour de 10 000 habitants)[14].

Le , la grosse cloche de l'église Saint-Paterne d'Issoudun est bénie. Son parrain est messire Joseph Bellet, abbé commendataire de l'abbaye Notre-Dame d'Issoudun, la marraine dame Marie de la Roche-Aymon, veuve de noble homme Michel Henry Agobert, sieur Deolanay, conseiller du roi, juge prévôt d'Issoudun[15].

Honoré de Balzac disait : « N'en déplaise à Paris, Issoudun est une des plus vieilles villes de France ».

Révolution française et Empire

À la Révolution, le choix de Châteauroux, alors seconde ville du Berry, comme préfecture du nouveau département de l'Indre, nuit au développement d'Issoudun.

XIXe siècle : jusqu’au Second Empire

La basilique Notre-Dame du Sacré-Cœur.
La basilique Notre-Dame du Sacré-Cœur.

Pendant la Deuxième République, Issoudun est une des villes les plus favorables au nouveau régime et aux idées de progrès. Dès son élection, le prince-président Louis-Napoléon Bonaparte (futur Napoléon III) fait arrêter les membres des sociétés dites « secrètes » qui s’étaient donné pour mission de répandre ces idées et d’acquérir le peuple à la République sociale. Les principaux membres de « La Solidarité républicaine » (120 membres) sont condamnés à la prison ferme et privés de droits civiques pour deux ans (dont Lecherbonnier, père du futur maire) en , et finalement emprisonnés après l’appel en novembre[16]. L’agitation est permanente jusqu’au coup d'État du 2 décembre 1851, parfois dispersée par la troupe, et la garde nationale bourgeoise dissoute car trop inactive[16],[17].

La nouvelle du coup d’État est connue dans la journée du 2 par les officiels, mais ne se répand que le 3. Les républicains s’assemblent, manifestent (1 500 à 1 800 personnes), mais, en l’absence de certitudes, n’agissent pas pour se rendre maître des bâtiments officiels. La nouvelle de la défaite des républicains de Paris arrive le soir du 4, et le dernier rassemblement a lieu le 6[18]. Les deux compagnies du 23e léger n’ont donc pas à intervenir. La répression commence ensuite, avec 23 arrestations pour la seule ville d’Issoudun[19], pendant que le pouvoir s’installe : la devise Liberté-Égalité-Fraternité est effacée des bâtiments publics[20]. Douze cabarets populaires et suspects sont fermés en [20]. L’un des prisonniers se pend en cellule ; en mai, trois des défenseurs de la République sont déportés en Algérie[21]. Le libraire Châtelin, jeune père, libéré au bout de deux mois, préfère s’exiler à Londres, où ses travaux de relieur sont officiellement récompensés[22]. Enfin, un élève issoldunois aux idées trop avancées de l’École normale de Châteauroux est exclu de l’établissement, le gouvernement de l’Empire autoritaire surveillant tout particulièrement les instituteurs. De la même façon, l’instituteur du village des Bordes, Nicolas Florent, particulièrement apprécié de la population, donnant des cours du soir, auparavant récompensé par l’Inspection académique, est démis dès le 22 décembre[23].

L’opposition ne désarme pas, même si on ne peut relever dans les premières années de l’Empire que quelques condamnations pour cris séditieux[24]. L’attentat d'Orsini, en , entraîne sept nouvelles arrestations d’opposants[25] ; certains sont déportés en Algérie[26].

De la IIIe République à nos jours

Depuis la fin du XIXe siècle, Issoudun est un centre important de dévotion et de Pèlerinage à la Vierge Marie[27]. Elle est appelée la « ville de Notre-Dame-du-Sacré-Cœur ».

De 1875 à 1920, Issoudun est ville de garnison du 68e régiment d'infanterie de ligne avec Le Blanc (1er et 2e bataillon à Issoudun, état-major et 3e bataillon au Blanc).

Durant la Première Guerre mondiale, un centre d'instruction d'élèves aspirants s'installa à la caserne Châteaurenault. On note, parmi eux, la présence du futur général Kœnig.

Le 8 avril 1918, le secrétaire à la Guerre des États-Unis Newton D. Baker et le major-général William Murray Black, inspectant un avion Nieuport sur la base américaine d’Issoudun.
Le , le secrétaire à la Guerre des États-Unis Newton D. Baker et le major-général William Murray Black (en), inspectant un avion Nieuport sur la base américaine d’Issoudun.

Entre fin 1917 et , le 3e centre d'instruction de ce qui deviendra en 1919 l’United States Army Air Service est installé sur la commune, après l'entrée en guerre des États-Unis, en soutien du corps expéditionnaire américain. C'est le plus grande base aérienne américaine hors métropole avec sept camps, onze terrains d'aviation et deux hôpitaux de campagne répartis sur environ 1 300 hectares. Servis par 7 500 personnes, 766 pilotes de chasse y furent formés et 171 militaires américains sont morts dans ces camps d'entraînement[28].

La caserne Jardon, désaffectée, est utilisée en 1938 pour héberger 383 réfugiés de la guerre d'Espagne[29]. Entre le 29 janvier et le , plus de 2 000 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant les troupes de Franco, arrivent dans l’Indre. Contrairement aux départements voisins qui font appel aux communes, l’Indre réussit à les regrouper dans seulement trois, puis sept centres, ce qui permet un meilleur contrôle de cette population considérée comme dangereuse (notamment sur le plan sanitaire)[30]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré. Un gymnase est converti en infirmerie pour soigner les victimes d’épidémie[31].

En 1940-1942, Issoudun est ville de garnison du 1er régiment d’infanterie et du 72e régiment d’artillerie[32].

Au mois de , la ville est victime d'un bombardement[33] aérien faisant près de 110 victimes.

Le , la colonne Elster qui faisait retraite du Sud de la France vers l’Allemagne, fait sa reddition à Issoudun. Le commando du 3e SAS, composé de Français, reçoit la reddition[34].

Depuis 1950, la région d'Issoudun accueille un centre émetteur radio en ondes courtes qui permet de diffuser les programmes de Radio France Internationale vers l'étranger, situé sur la commune de Saint-Aoustrille.

L'ancien palais de justice.
L'ancien palais de justice.

En , dans le cadre du redéploiement des forces de l'ordre en France, le commissariat de police d'Issoudun est définitivement fermé. C'est à présent la gendarmerie qui assure la sécurité et qui voit ses effectifs étoffés avec la création d'une brigade des recherches, d'un peloton de surveillance et d'intervention et d'une brigade motorisée. La compagnie de gendarmerie d'Issoudun, jusque-là une des plus petites de la légion de gendarmerie du Centre et menacée de dissolution reprend une importance capitale dans le département de l'Indre.

En 2008 le palais de justice et la police municipale de la commune ont été fermés définitivement.

La commune a accueilli le , l'arrivée de la 10e étape du Tour de France 2009 de cyclisme.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Administration municipale

La commune dépend de l'arrondissement d'Issoudun, des cantons d'Issoudun : Nord - Sud, de la deuxième circonscription de l'Indre et de la communauté de communes du pays d’Issoudun.

Liste des maires

Liste des maires depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1947 De Laulerie ? ?
1947 1947 Vallée ? ?
1947 1949 Peyrat ? ?
1949 mars 1971 Caillaud ? ?
mars 1971 mars 1977 Maurice Rousselle ? ?
mars 1977 En cours André Laignel[35],[36],[37] PS Universitaire
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives

La sous-préfecture.
La sous-préfecture.

La commune dispose des services suivants :

Politique environnementale

Concours des villes et villages fleuris
Nombres de fleurs Années d'obtentions
4 fleurs palmarès 2004[44]
palmarès 2005[45]
palmarès 2006[46]
palmarès 2007[47]
palmarès 2008[48]
palmarès 2011[49]
palmarès 2013[50]

Jumelages

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[51],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 12 270 habitants, en diminution de −7,26 % par rapport à 2009 (Indre : −2,69 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
13 49110 26510 71911 07711 66411 65412 23412 85213 346
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
13 32014 28214 26114 23013 70314 92815 23113 56414 116
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
14 22213 94913 70911 89311 80911 68411 51112 64512 945
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
13 90015 10815 95614 69613 85913 68513 93012 93112 270
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

La commune possède comme lieux d'enseignements[54] : cinq écoles maternelles publiques (François-Habert, George-Sand, Jean-Jaurès, Léo-Lagrange, Saint-Exupéry), une école primaire privée (Notre-Dame), quatre écoles élémentaires publiques (Condorcet, Jean-Jaurès, Michelet et Saint-Exupéry), deux collèges publics (Denis-Diderot et Honoré-de-Balzac), un collège et un lycée polyvalent privés (Saint-Cyr), un lycée professionnel public (Jean-d'Alembert) et un lycée général public (Honoré-de-Balzac). Un autre lycée polyvalent public (Blaise-Pascal) de secteur[55] se trouve à Châteauroux.

Manifestations culturelles et festivités

La Tour Blanche.
La Tour Blanche.
  • Fêtes de la Tour Blanche, festival de théâtre de rue tous les ans le week-end de l'Ascension en centre ville.
  • Chaque année, le 8 septembre, la basilique de Notre-Dame du Sacré Cœur sert de cadre à un important pèlerinage.
  • Festival Guitare Issoudun - (week-end de la Toussaint).
  • Foire de la Toussaint avec une fête foraine.
  • Foire du tout et du rien, grande brocante organisée au profit d'associations caritatives le premier week-end de septembre.
  • Marché de la moto, pièces et véhicules deux fois par an en avril et octobre.

Équipement culturel

Le musée de l'Hospice Saint-Roch.
Le musée de l'Hospice Saint-Roch.

Santé

La commune possède un centre hospitalier[57] doté d'un service des urgences.

Sports

La commune possède un club de rugby « Rugby Club Issoudun » qui évolue en Fédérale 3 et un club omnisports « Sports Athletiques Issoldunois » dont la section football évolue en Promotion Honneur de la Ligue du Centre de football. Le club compte à son palmarès une Division Honneur remportée en 1996.

Issoudun dispose d'un Vol à voile sur l'aérodrome d'Issoudun-le-Fay. Il y est régulièrement organisé des concours et notamment le championnat de France de vol à voile.

Médias

La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.

Cultes

Culte catholique

La commune d'Issoudun dépend de l'archidiocèse de Bourges, du doyenné de Champagne Berrichonne[58] et de la paroisse de Saint-Cyr. Le lieu de culte est l'église Saint-Cyr.

Modèle:Étape de Compostelle

Économie

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Entreprises et commerces

La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[59].

La culture de la lentille verte du Berry[60] est présente dans la commune.

Son tissu industriel se compose de quelques grosses entreprises, comme Sicma (groupe Zodiac Aerospace), Vivarte, Louis Vuitton, et d'une multitude de PME. La multinationale mexicaine de matériaux de construction, Cemex, y possède une unité de béton prêt à l'emploi.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église Saint-Cyr.
L'église Saint-Cyr.
Le beffroi.
Le beffroi.

Personnalités liées à la commune

Héraldique, logotype et devise

Blason de Issoudun Blason
D'azur au pairle d'or, accompagné de trois fleurs de lys du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Logotype de la commune d'Issoudun :

Voir aussi

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wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Bibliographie

  • Bernard Moreau, Marianne bâillonnée : les républicains de l’Indre et le coup d’État du 2 décembre 1851, Chaillac, Points d’Æncrage, , 109 p. (ISBN 2911853059).
  • Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Horvath, , 264 p. (ISBN 2717108386).

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. a b et c Site de Lion 1906 : Indre, consulté le 10 septembre 2012.
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