Fraude à la viande de cheval de 2013

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Annonce du retrait de hamburgers à la viande de cheval dans un supermarché Tesco en février 2013.

La fraude à la viande de cheval de 2013, est une fraude commise à l'échelle européenne[1], faisant passer de la viande de cheval pour de la viande de bœuf en modifiant l'étiquetage[2] sur des lots de minerai de viande. Les Britanniques[3] et certains médias l'ont surnommée « Horsegate[4] », ou encore « affaire Findus »[5],[6] et « affaire Spanghero », après que la responsabilité de ce groupe eut été établie.

Connue depuis , cette affaire éclate réellement dans les îles Britanniques à la mi- et connaît plusieurs rebondissements. Révélée en France par un contrôle sur des lasagnes de la marque Findus contenant jusqu'à 100 % de viande de cheval, elle implique toute la chaîne du commerce alimentaire européen[7] dont Doly-Com (abattoir/atelier), Draap Trading Ltd (intermédiaire), Spanghero (négociant), Comigel (transformateur), et de très nombreuses autres marques d'agro-alimentaire telles que Panzani, William Saurin, Nestlé, Aldi, Carrefour, Picard Surgelés, Buitoni, etc. Les fournisseurs et fabricants de plats préparés à base de viande bovine mettent de la viande de cheval, moins chère que celle de bœuf, dans des préparations alimentaires censées être 100 % pur bœuf[8]. Le 14 novembre 2014, l'enquête se conclut sur la mise en examen de quatre personnes, dont deux responsables de Spanghero[9].

Survenant plus de dix ans après la crise de la vache folle, cette fraude a mis en relief les insuffisances persistantes des structures de contrôle relatives à la traçabilité de la viande transformée[10] et aux carences structurelles d'une information objective permettant de protéger les consommateurs[2].

Découverte en Irlande et au Royaume-Uni

L'affaire de la viande de cheval débute le , quand un inspecteur sanitaire de Newry en Irlande du Nord constate un problème d'étiquetage et d'emballage sur un stock de viande surgelée d'origine polonaise ; cette viande appartenait à l'entreprise McAdams, basée en Irlande. Le dossier est transféré quelques semaines plus tard d'un pays à l'autre, puis trois mois sont nécessaires aux autorités irlandaises pour remonter la filière[11]. Un laboratoire d'analyses irlandais détecte de l'ADN de cheval dans des steaks hachés « pur bœuf » (le terme de « bœuf » souvent utilisé dans le commerce est lui-même parfois impropre puisqu'il s'agit souvent de vache « à viande », ainsi que de taureau ou vache laitière dits « de réforme »[12],[13]) vendus dans les îles britanniques, vraisemblablement en raison d'additifs alimentaires protéinés fabriqués à partir de carcasses équines en Pologne[14],[15].

Le scandale éclate finalement mi-janvier, avec la révélation publique de ces découvertes de traces d'ADN équin et de viande chevaline, jusqu'à 29 %, dans les steaks hachés supposés au bœuf des supermarchés Tesco, Lidl et Iceland[11]. Tesco décide de changer de fournisseur[16].

Burger King découvre à son tour que la viande provenant de ce fournisseur irlandais incriminé, Silvercrest, contient des traces de cheval[17],[18].

Affaire des lasagnes Findus

Une usine Findus en Angleterre.

L'affaire des lasagnes éclate les 7 et quand Findus rend publics les résultats d'un test ADN de controle réalisé par la marque. Ce test, bientôt confirmé par la Food Standards Agency (FSA), montre que certains lots de plats préparés à base de bœuf (lasagnes, moussaka, hachis parmentier) contiennent en réalité jusqu'à 100 % de viande de cheval[19]. Findus annonce le retrait des produits incriminés et porte plainte contre X, s'estimant victime d'une fraude[20]. Selon Jean-Marc Sylvestre, si Findus est « la première victime de cette fraude », la société l'a cependant favorisée en faisant pression sur les prix de ses fournisseurs[21]. Les circuits d'approvisionnement, d'acheminement, de transformation et de commercialisation sont longs et complexes. Ils permettent ainsi à certaines sociétés d'utiliser à leur profit les différences législatives et réglementaires des États :

Circuit des plats cuisinés frauduleux[22]
Nom et localisation de la société Rôle Action
CarmOlimp[23], Doly-Com (Roumanie) Abattoirs / Ateliers Abattage d'animaux et découpe de la viande, production de minerais de viande de bœuf et de cheval.
Draap trading Ltd (Chypre) Intermédiaire commercial Achat de minerais de viande de cheval aux abattoirs roumains, en sous-traitant avec la filiale néerlandaise Windmeijer Meat trading.
Spanghero (France) Préparateur, négoce Conserverie et élaboration de produits alimentaires à base de viande commercialisés sous la marque À la table de Spanghero et pour les marques de distributeurs. Négoce de minerais de viandes.
Comigel (France - Luxembourg) Préparateur Préparation des plats cuisinés pour de nombreuses marques (Picard, Findus, Tesco, etc.), via son usine luxembourgeoise Tavola [24].
Findus (Suède) Vendeur en gros Vente en gros des plats cuisinés préparés par Comigel aux supermarchés et hypermarchés.
Picard Surgelés (Europe, Asie) Vendeur au détail Vente au détail aux consommateurs de produits alimentaires surgelés dans ses propres magasins.
E. Leclerc, Auchan, Carrefour, Casino, Cora etc. Grande distribution Vente au détail aux consommateurs de plats cuisinés de grandes marques agro-alimentaire (Davigel, Nestlé, William Saurin, etc) en supermarchés et hypermarchés dans de nombreux pays européens.

Cette viande provient originellement de CarmOlimp[23] et Doly-Com, deux abattoirs roumains. L'enquête diligentée par le gouvernement français montre qu'en quittant la Roumanie, la viande était correctement étiquetée comme du cheval[25]. La viande a été achetée par Draap Trading Ltd, une société néerlandaise qui l'a fait transiter par Chypre. La société est détenue par une holding domiciliée dans les îles Vierges britanniques, dont Jan Fasen est le directeur. Le nom « Draap » est une inversion de paard, le mot néerlandais pour « cheval »[26]. Après avoir livré la viande de cheval à une compagnie d'entreposage de Breda, Draap l'a revendue congelée à Spanghero[27] qui l'a envoyée congelée à Comigel, dont l'usine de fabrication de plats cuisinés Tavola a ensuite fourni Findus et ALDI[28]. Selon les médias et les autorités françaises, c'est Spanghero qui aurait falsifié les documents en rapport avec cette viande[29].

À la suite des contrôles coordonnés par l'Union européenne après une réunion de crise le 13 février, plusieurs pays dont la France, l'Allemagne, l'Autriche, la Norvège, la Suède, la Suisse[8], ont découvert que des lots de lasagnes surgelées vendues dans leurs points de vente contenaient eux aussi de la viande de cheval, alors qu'elles étaient étiquetées « viande de bœuf »[30]. Les lasagnes Findus produites par Comigel ont été retrouvées et retirées de la vente hors d'Europe, à Hong Kong[31].

Autres rappels, saisies et retraits

Dans la foulée, de nombreuses autres marques retirent des plats préparés qui contiennent de la viande de cheval : Picard, Panzani, Nestlé, Carrefour, Auchan, Cora, etc [32] [33]. D'autres fournisseurs que Spanghero sont mis en cause. Le , 86 kilos de lasagnes vendus en Bulgarie sont retirés de la vente en raison de viande chevaline non-déclarée. D'autres découvertes révélées par l'AFP le portent sur un lot de cent kilos de viande de cheval frauduleusement étiqueté « bœuf » et vendu sur les marchés locaux de Roumanie, sur la dissimulation de viande de cheval dans des kebabs, vendus à Vienne en Autriche, et sur une tonne de hamburgers surgelés à la viande de cheval, vendus dans les hôtels et restaurants des îles Canaries[31]. Au , 99 % des 1797 tests sur la viande vendue au Royaume-Uni commandés par la FSA se sont révélés négatifs[34].

Le 10 avril 2013, le NVWA, Nederlandse Voedsel- en Warenautoriteit, autorité sanitaire des Pays-Bas pour la sécurité de l'alimentation envoie un message d'alerte sur 50 000 tonnes de viande de bœuf susceptibles d'avoir été mélangées avec de la viande de cheval par les entreprises Wiljo BV et Wholesale Meat Willy Selten B.V[35]. 130 clients sont identifiés au Pays-Bas, et 370 dans le reste de l'Union Européenne. Les acheteurs qui ont sans doute transformé ou revendu la viande sont à leur tour tenus d'informer leurs propres clients, et de rappeler les produits. Le 27 décembre 2013, l'AFSCA saisit 16,2 tonnes de viande de cheval, une grande partie proviendrait d'un réseau Sud de la France, qui aurait fait circuler 82 tonnes. Les chevaux proviendrait de centres équestres, de particuliers, et bien que l'AFSCA se veuille rassurante sur les danger pour la santé humaine, également de laboratoires pharmaceutiques[36].

Sociétés et pays concernés

De nombreuses sociétés, fabricants, fournisseurs et revendeurs, sont concernées par cette fraude dont :

La plupart des pays européens sont concernés de façon plus ou moins importante par la fraude :

Liste des usines dont proviennent les échantillons analysés comme frauduleux
Groupe parent Nom de l'usine Estampille Adresse Localisation % de viande frauduleuse dans l'échantillon
ABP Food Group[42]
Silvercrest Foods IE 565 EC[43] Ballybay, County Monaghan, Irlande 54° 07′ 57″ N, 6° 54′ 25″ O 29,1[42],[43]
Dalepak UK HN012 EC[43] Leeming Bar Industrial Estate, Northallerton, Hambleton, Yorkshire du Nord, Angleterre 54° 18′ 17″ N, 1° 33′ 59″ O 0,1[43]
Liffey Meats Liffey Meats IE 325 EC[43] Ballyjamesduff, County Cavan, Irlande 53° 51′ 10″ N, 7° 12′ 23″ O traces[43]
Comigel Tavola Capellen, Luxembourg 49° 38′ 52″ N, 5° 59′ 08″ E 30–100[44].

Findus

La société Findus décide en février 2013 d'effectuer des tests sur ses produits : 29 produits de la marque Findus, censés être fabriqués à base de viande de boeuf contiennent du cheval. Parmi ces produits on trouve des lasagnes, du hachis parmentier et de la moussaka. Ces produits seront retirés des circuits de ventes par Findus[45],[46].

Spanghero

Le , Benoît Hamon, ministre délégué chargé de l'économie sociale et solidaire, accuse la société Spanghero de s'être rendue coupable d'une « tromperie économique » en vendant sciemment de la viande de cheval étiquetée « viande de bœuf ». Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt, a aussitôt décidé de la suspension de l'agrément sanitaire octroyé à cette société, lui permettant de traiter de la viande[47],[48]. La fraude porterait sur 750 tonnes de minerai de viande de cheval, dont 550 ont servi à la fabrication par Comigel de plus de 4,5 millions de plats préparés vendus dans treize pays européens[49] et 200 tonnes ont servi à la préparation de merguez surgelées commercialisées par Spanghero sous la marque « À la table de Spanghero » et depuis retirées du marché[50].

Le , Stéphane Le Foll annonce avoir « suffisamment d'éléments » pour rétablir en partie les agréments sanitaires de Spanghero, à savoir sur les plats cuisinés, la charcuterie, et la découpe de viande[51]. Le , des auditions de cadres et de responsables ont lieu chez Spanghero, qui dénonce « le viol de sa présomption d'innocence »[52]. Le négoce de viande est interdit à la société, qui a déclaré le 22 février 2013, renoncer à cette activité[53]. Le 28 février, la société Spanghero dépose plainte auprès du procureur de la République de Paris pour tromperie et escroquerie[54].Le 22 mars 2013, le directeur de fait de Spanghero, Jacques Poujol, est remercié par les responsables de la maison mère, la coopérative basque Lur Berri.

Draap Trading Ltd

Dès la révélation du circuit de la viande des lasagnes Findus, des soupçons de malversations se portent sur la société de trading chypriote Draap Trading Ltd, qui a vendu la viande roumaine à Spanghero et dont le directeur néerlandais Jan Fasen avait été condamné, en , à neuf mois de prison ferme par le tribunal de Breda (Pays-Bas) pour avoir vendu de la viande de cheval sud-américain comme étant du bœuf allemand halal. Ce dernier a falsifié des documents et trompé plusieurs sociétés en Europe[55],[56].

Lidl, Dreistern et Copack

Le , Lidl procède au retrait en Finlande, au Danemark et en Belgique, de plusieurs produits élaborés avec de la viande de cheval : goulashs, raviolis, pennes bolognese ; ces préparations ont été fabriquées par les sociétés Dreistern et Copack en Allemagne, et Copack en Belgique[57].

Nestlé, HJ Schypke et Servocar

Le , Nestlé, dont le siège est en Suisse, annonce avoir découvert 1 % d'ADN équin dans deux produits. Ses ravioli et tortellini vendus sous l'appellation Buitoni Beef Ravioli et Beef Tortellini sont retirés de la vente en Espagne et en Italie[58],[59],[60]. Le lendemain, la marque retire du marché des lasagnes fabriquées dans son usine française Davigel et destinées aux entreprises de restauration collective en France et au Portugal, « Lasagnes à la Bolognaise gourmandes »[1], en précisant que « la sécurité alimentaire n'est pas en cause, mais le mauvais étiquetage de produits fait qu'ils ne remplissent pas les critères très stricts que les consommateurs attendent de notre part »[61]. Le retrait concerne également des plats préparés pour bébé contenant des traces d'ADN de cheval[62]. Ces produits proviennent du sous-traitant HJ Schypke, lui-même un sous-traitant allemand de la filiale de Nestlé basée en Belgique, fournie par JBS Toledo[58].

Le , Nestlé a annoncé cesser de s'approvisionner auprès de la société espagnole Servocar, les tests effectués ayant montré la présence de plus de 1 % de cheval dans des lots de viande servant à fabriquer des fusilli à la viande Buitoni Completissimo et des cannelloni au micro-ondes La Cocinera[63].

Trada, Interspan et Ledo

Le , l'Autorité de sécurité alimentaire et de contrôle vétérinaire et phytosanitaire de la Slovénie annonce que des tests ADN ont confirmé la présence de viande de cheval dans des lasagnes produites par la société luxembourgeoise Trada et distribuées par la chaîne de supermarchés autrichienne Interspan. Ces lasagnes ont été importées par la société croate Ledo[64].

Frigilunch et Iglo

Le , Birds Eye a révélé des tests ADN qui montrent la présence de 2 % de viande de cheval dans le chili con carne vendu en Belgique par la société Iglo (appartenant aux fonds d'investissements The Blackstone Group et BC Partners[65]) et préparé par la firme belge Frigilunch NV[66],[67]. La société fait retirer trois spécialités de ses plats préparés qui contiennent du bœuf de la vente au Royaume-Uni[66]. Après recherches, la marque a demandé à Figilunch de cesser de s'approvisionner auprès de l'irlandais QK Meats[68].

Ikea

Le , Ikea annonce le retrait de boulettes de viande dans 14 pays européens à la suite de l'annonce de la découverte de viande chevaline par un laboratoire tchèque. Ikea fait procèder au retrait des boulettes de viande de ses rayons et du menu de ses restaurants dans 25 pays, majoritairement en Europe mais aussi en Malaisie, en Thaïlande, à Hong Kong et en République dominicaine[69],[70]. Toutefois, des tests supplémentaires ne révélent pas la présence de viande de cheval dans ces produits[71], ce qui est contredit le 27 février par l'Agence suédoise de sécurité alimentaire (Livsmedelsverket), des tests réalisés par le fournisseur, Dafgaard, ont confirmé la présence d'ADN équin dans des produits, a indiqué à l'AFP une porte-parole de l'Agence suédoise[69].

Taco Bell

Le , l'autorité britannique de sécurité alimentaire (FSA) révèle les résultats de tests positifs au cheval pour les produits de la chaîne de restauration rapide Taco Bell[34].

Auchan

Le , des hamburgers, des lasagnes, des cannellonis et des boulettes de viande de la marque distributeur Auchan vendus au Portugal et contenant moins d'1 % de cheval ont été retirés de la vente. Le retrait concerne au total 79 tonnes et 18 839 boîtes de produits cuisinés. Le fournisseur portugais impliqué ne fournissait que les magasins Auchan de son pays[72].

Questions soulevées

Risque sanitaire

Les autorités françaises assurent que la substitution de viande de cheval à la viande de bœuf n'entraîne a priori pas de risques sanitaires pour le consommateur[73]. Toutefois, la Roumanie est l'un des foyers de la maladie parasitaire trichinose, et la fraude sur la traçabilité rend difficile la connaissance des conditions de santé et d'élevage des chevaux concernés[74]. Selon John Warner, professeur de pédiatrie à la tête du département de l'Imperial College London, il est possible, mais non certain, que les personnes souffrant d'allergie aux poils équins puissent développer une réaction allergique croisée à la viande de cheval[75],[trad 1].

Phénylbutazone

L'une des préoccupations concerne la contamination possible de la viande chevaline par la phénylbutazone, un anti-inflammatoire non stéroïdien utilisé pour calmer la douleur chez les chevaux[76],[77],[78]. Les animaux traités par ce produit ne doivent en principe pas entrer dans la chaîne alimentaire humaine[76]. Les résidus d'anti-inflammatoires non stéroïdiens peuvent provoquer de rares, mais potentiellement mortels effets secondaires chez l'homme[79],[trad 2]. Les données sont insuffisantes concernant la cancérogénicité de la phénylbutazone[80].

La Food Standards Agency (FSA) a répondu à ces préoccupations en janvier, qui ont également été soulevées par des personnalités politiques tels que Mary Creagh du Labour party MP, en indiquant qu'il y a seulement cinq cas de chevaux abattus au Royaume-Uni et traités avec la phénylbutazone, aucun d'eux n'étant entré dans la chaîne alimentaire humaine[81]. L'examen ultérieur de 206 carcasses de chevaux abattus au Royaume-Uni entre le 30 janvier et le 7 février 2013 montre que huit d'entre elles sont contaminées par la phénylbutazone, six ayant été expédiées en France où elles ont pu entrer dans la chaîne alimentaire. Les taux relevés sont cependant très inférieurs aux seuils limites[82],[83]. La médecin en chef Sally Davies a déclaré que le niveau de contamination, 1,9 mg/kg, entraîne « très peu de risques pour la santé humaine »[trad 3],[83]. Elle ajoute qu'il faudrait consommer 500 à 600 hamburgers contenant 100 % de viande de cheval pour recevoir la dose humaine quotidienne thérapeutique[84]. Des tests supplémentaires indiquent qu'aucun des produits de Findus ne contient de phénylbutazone[83].

Certains journalistes soupçonnent que la viande chevaline en provenance des États-Unis, où la phénylbutazone est couramment utilisée, puisse être entrée dans la chaîne alimentaire via le Mexique, puis exportés vers l'Europe[85].

Anémie infectieuse équine

Les experts du gouvernement britannique ont exprimé la crainte que la viande de cheval en provenance de Roumanie puisse être contaminée par l'anémie infectieuse des équidés (AIE), rappelant que Spanghero, accusée d'avoir remplacé du bœuf, « a déjà été au centre d'une une alerte concernant une contamination à la bactérie E.Coli »[86]. Cependant l'alerte concernant E.Coli avait déjà été close comme fausse alerte et le gouvernement britannique a choisi d'attiser le scandale pour faire pression sur la France.

Bien qu'en théorie l'AIE ne soit pas transmissible à l'homme, cela pourrait être indicateur de problèmes de santé supplémentaires chez les chevaux roumains, supposés vivre dans de piètres conditions[87]. Depuis 2007, l'Union européenne a restreint l'exportation de chevaux vivants depuis la Roumanie vers les autres États membres s'ils n'ont pas fait l'objet d'un test de dépistage[88],[89], mais la viande contaminée a pu être écoulée clandestinement depuis la Roumanie vers l'Italie et la France[90],[91].

L'AIE est un lentivirus, comme le HIV. La création d'un vaccin pourrait potentiellement aider la recherche sur le sida[92]. Le point commun entre les deux maladies a conduit certains organes de presse à faire référence à l'AIE comme au « sida du cheval », mais ce n'est pas un syndrome d'immunodéficience et il ne peut pas être transmis à l'homme[93].

Traçabilité alimentaire et information du consommateur

Cette crise révèle la complexité de la chaîne agroalimentaire européenne et mondiale, mais aussi l'insuffisance des mesures et contrôles de traçabilité prises après celle de la vache folle. Plus que les règlementations qui existent, c'est le manque de moyens des structures européennes ou étatiques (douanes et services de contrôle vétérinaire notamment, qui selon le principe de subsidiarité) ou européennes de contrôle, et l'absence de transparence et d'informations obligatoires du consommateur pour les aliments transformés qui semblent en cause. Plusieurs associations de consommateurs réclament ainsi l'étiquetage obligatoire de la provenance de tout ingrédient animal sur les plats préparés[94]. À titre d'exemple en Suède, selon l'association de l’industrie équine (HNS) du pays, 4 000 à 9 000 chevaux disparaissent des statistiques chaque année dans le pays (sur 20 000 chevaux mourant annuellement sur les 360 000 environ recensés en Suède, seuls 14 000 sont déclarés morts chaque année [95]. Environ 100 000 chevaux manquent aux statistiques pour la période 2000-2012, peut-être – selon un représentant de l'inspection vétérinaire – parce que des abattoirs situés en Belgique, au Danemark ou en Italie les achètent 2 à 4 fois le prix qu'on paye en Suède aux propriétaires[95].

Tabous alimentaires

Certaines communautés religieuses, en particulier musulmanes et juives, ne consomment pas certains types de viande, tout particulièrement le porc. Le professeur Reilly, directeur général de la FSAI, a fait remarquer que « pour certaines personnes et certains groupes religieux qui s'abstiennent de manger de la viande de porc, la présence de traces d'ADN de porc est inacceptable »[96]. Cette affaire met aussi en lumière la question controversée de l'hippophagie – la consommation de viande de cheval. L'émoi suscité dans le monde anglo-saxon est dû en grande partie au fait que l'hippophagie y est culturellement taboue[97]. La viande de cheval n'est normalement pas consommée en Irlande et en Grande-Bretagne. Selon le professeur Reilly, « en Irlande, ce n'est pas notre culture de manger la viande de cheval et, par conséquent, nous ne prévoyons pas d'en trouver dans un hamburger »[trad 4],[98]. La réaction est tout aussi vive parmi une majorité de pratiquants de l'équitation, extrêmement choqués d'avoir pu consommer à leur insu et contre leur gré la viande d'un animal considéré comme un compagnon[99]. Éric Baratay, spécialiste en relation homme-animal, estime que cette crise est très révélatrice du nouveau statut du cheval, de plus en plus considéré comme un animal qu'on ne peut pas manger[100].

Conséquences et réactions

Dans les îles Britanniques, cette fraude a entraîné des discussions quant à l'efficacité de l’autocontrôle des industriels de la viande. Karen Jennings, secrétaire général adjoint d'UNISON, a déclaré que « l'industrie n'est pas apte à s'auto-réguler »[101]. À l'issue de la réunion de crise française du 13 février 2013, une mise sous surveillance de la filière viande a été décidée[102].

Sur internet, le scandale a entraîné l'apparition de nombreux détournements et de parodies de la marque Findus, basées notamment sur le jeu de mots en anglais « find us »[103],[104]. La marque a fait appel à une agence de e-réputation française pour nettoyer son image[105],[106].

Achats alimentaires

Ce scandale alimentaire, plus de dix ans après la crise de la vache folle, entraîne des réactions vives des personnes qui refusent la viande de cheval, et des modifications du comportement alimentaire. Le Britannique Owen Paterson, ministre de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales, va jusqu'à parler d'une « conspiration criminelle internationale[107] ».

Ventes de plats cuisinés

En France, les ventes de plats cuisinés surgelés ont baissé[108] : Nielsen a relevé une baisse globale de 45 % des ventes de lasagnes, hachis parmentier et moussakas dans la semaine suivant la révélation publique de la fraude, les ventes de plats surgelés ayant globalement plongé de 16 %[109]. Le 4 mars, presque un mois après l'éclatement de l'affaire en France, la firme d'études de marché SymphonyIRI annonce 30 % de diminution du volume des ventes de plats cuisinés, sans signe de redressement[110]. Le 1er mars, un sondage de BVA revèle qu'un quart des français cessent tout achat de plats cuisinés au bœuf, 4 % d'entre eux déclarant se tourner vers le végétarisme[111].

Cette baisse s'effectue au profit des produits issus de l'agriculture biologique et des boucheries chevalines[112]. Les Britanniques déclarent à 31 % qu'ils vont renoncer à l’achat de plats cuisinés, 7 % d'entre eux se disant prêts à ne plus du tout consommer de viande. 53 % souhaitent l'interdiction de toute importation de viande[113]. En France, les salariés de la petite entreprise Fraisnor, qui fabrique des lasagnes mais n'est pas impliquée dans le scandale, ont manifesté contre la mise en péril de leur activité[114], ce qui n'a pas empêché l'usine de fermer en mai 2013, supprimant 110 emplois[115].

Le 21 février, Thiriet, grossiste en produits surgelés, annonce arrêter de travailler avec Comigel, le fabricant de lasagnes[116].

Hippophagie

Neigh horse in our burgers (« Chevaux hennissants dans nos hamburgers »), (le pronuncation de "hennissants" en anglais, neigh, et le mot "nay" sont le meme. En anglais d'Écosse, "nay" veut dire "aucun" ou "pas". C'est satire du scandale à l'extérieur d'un pub de Wetherby, Yorkshire de l'Ouest.

Dès la découverte de l'affaire en France, Brigitte Bardot a de nouveau réclamé l'interdiction de l'hippophagie, un combat dans lequel elle est engagée depuis plusieurs décennies[117].

Plus d'une semaine après l'éclatement du scandale, personne n'a reconnu sa culpabilité ni n'a présenté d'excuses publiques aux personnes trompées qui refusent la consommation de viande de cheval (que ce soit pour des raisons culturelles, éthiques ou religieuses)[118]. Les bouchers chevalins français constatent depuis l'éclatement de l'affaire une augmentation générale de 10 à 15 % de leurs ventes, sûrement due à cette médiatisation soudaine de la viande de cheval[119],[120],[121].

Pertes financières des sociétés concernées

Tesco a perdu 360 millions d'euros de valeur boursière le mercredi , au lendemain de la révélation publique du scandale dans les îles Britanniques[122].

La croissance de la société Findus sera stoppée nette en France (contre une augmentation prévue du chiffre d'affaires 2013 de +10%) ; le chiffre d'affaires du secteur des plats cuisinés surgelés baissera de 17% en 2013[123]. La société Findus estime, le , avoir perdu un million d'euros auquel s'ajoutent le coût des tests ADN réalisés sur l'ensemble des produits vendus ; toutefois, les plats préparés mis en cause ne représentent que 5 % de son chiffre d'affaires, ce qui ne met pas la société en péril[124].

Réactions du législateur en France

Le 15 mai 2013, le Sénat a adopté une résolution demandant à la Commission d’améliorer la traçabilité et l’étiquetage des plats cuisinés (en indiquant notamment le pays d’origine de la viande utilisée comme ingrédient) dans le cadre du droit à l’information des citoyens selon l’intitulé du règlement européen n°1169/2011. Il s'agit pour le Sénat de favoriser « la maîtrise et à la parfaite connaissance de son alimentation»[125].

Réactions de l'Union européenne

Compte tenu de l'ampleur et des conséquences de la fraude qui touche plusieurs pays de l'Union européenne, les fonctionnaires, ministres européens et le commissaire européen Tonio Borg mettent en place une réunion ministérielle de crise en urgence à Bruxelles le , pour résoudre les failles dans les systèmes de contrôle européens sur la sécurité alimentaire[126]. Après la réunion, ils annoncent un programme de trois mois de tests ADN sur la viande transformée en circulation dans l'Union européenne[127].

Le plan a prévu de pratiquer 2 500 tests ADN aléatoires dans toute l'Europe sur les aliments transformés pour détecter la présence de cheval, et 4 000 contrôles pour détecter la présence éventuelle de phénylbutazone, un anti-inflammatoire pour les chevaux qui rend la viande impropre à la consommation, à partir de mars 2013. Il est difficile de comprendre pourquoi les tests n'ont pas pu démarrer immédiatement, car ce différé dans la planification de leur mise en œuvre a permis à des fraudeurs de s'organiser. Europol, basé à La Haye, gère la coordination des enquêtes entre les autorités nationales, les raids sur les lieux impliqués, ainsi que les arrestations des fraudeurs soupçonnés[128],[129]. Le président de la république française François Hollande s'est prononcé en faveur de l'indication du pays d'origine sur tout produit carné[130]. Le spécialiste en droit européen Alberto Alemanno estime que la solution préconisée ne règlera pas le problème de la fraude : « Les responsables politiques vont donc vendre aux consommateurs l'illusion qu'ils répondent à leurs inquiétudes, alors qu'ils se contentent en réalité de la première option promettant une rapide retour à la normale. On répond au non-respect des règles d'étiquetage par l'établissement de nouvelles règles en la matière […] »[131].

En juillet 2014, soit un an et demi après la révélation de la fraude, aucune mesure n'a été prise pour l'étiquetage des plats cuisinés, malgré une demande de 90 % des consommateurs européens interrogés. La société Comigel, mise en cause pour avoir transformé de la viande frauduleuse pendant plusieurs mois, n'a pas été condamnée par la justice. D'autres fraudes européennes impliquant des ventes illégales de chevaux à l'abattoir ont été découvertes pendant l'année, ainsi que des tentatives pour contourner la réglementation. Des milliers de chevaux, provenant notamment de centres équestres, sont revendus discrètement aux abattoirs en fin de carrière. Officiellement, leurs propriétaires doivent arrêter les traitements antibiotiques et anti-inflammatoires de ces animaux pendant les 6 mois qui précèdent leur revente à l'abattoir[132].

Utilisation des denrées retirées de la vente

Les associations d'aide alimentaire, déjà impactées par la décision européenne de réduire les aides, ont demandé que les produits ne présentant pas de risque sanitaire soient ré-étiquetés et distribués aux personnes dans le besoin[133]. Le 27 février, Benoît Hamon a donné son accord pour cette redistribution en France[134]. En Belgique, Marc Tarabella s'est montré favorable à cette idée, tout comme en Allemagne Dirk Niebel[135]. Plusieurs personnes s'élèvent contre le gaspillage que représenterait la destruction de toutes ces denrées alimentaires saines[136]. Toutefois, le groupe Mestdagh a détruit des lots concernés en Belgique[137].

Chronologie

Date Événement
Été 2012 Début possible des subsitutions et de la circulation des préparations à base de viandes frauduleuses[78].
30 novembre 2012 La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) reçoit les résultats d'analyse du laboratoire IdentiGen sur des échantillons achetés du 7 au 9 novembre 2012 : des salamis (19), des plats préparés à base de bœuf (31) et des hamburgers au bœuf (27). Le test quantitatif révèle que 23 (85 %) des hamburgers de bœuf sont positifs pour l'ADN de viande porcine et 10 (37 %) pour l'ADN de cheval. Les hamburgers proviennent de six fournisseurs irlandais et trois du Royaume-Uni. Les produits contenant de l'ADN équin proviennent de deux points de fabrication en Irlande et d'un troisième au Royaume-Uni[138].
7 décembre 2012 Les autorités gouvernementales irlandaises découvrent que les hamburgers, produits par les usines irlandaise Silvercrest Foods et britannique Dalepak du groupe ABP Food Group, administré par Larry Goodman, contiennent 29 % de viande de cheval[139]. La chaîne de supermarchés Waitrose a annoncé qu'elle retirait de ses rayons les produits incriminés.
10 décembre 2012 La FSAI reçoit les résultats du laboratoire de séquençage d'ADN qui confirme la présence de traces de cheval et de porc[138].
18 décembre 2012 La FSAI reçoit la confirmation en laboratoire sur la présence d'ADN de cheval dans un autre lot d'échantillons de hamburgers achetés le 10 décembre à partir des lots de produits identiques ou similaires aux échantillons originaux qui ont été testés positifs[138].
19 décembre 2012 La FSAI reçoit le résultat des dix hamburgers échantillonnés du 7 au 9 novembre 2012, testés positifs pour l'ADN de cheval, qui se sont révélés négatifs pour la présence de la phénylbutazone et d'autres substances interdites[138].
11 janvier 2013 Les échantillons que la FSAI a demandés au ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la marine le 21 décembre, de matière brute, provenant des deux usines de traitement de viande impliquées d'Irlande. Analysés par le laboratoire Identigen le 4 janvier 2013, ils montrent des niveaux très faibles de traces d'ADN de cheval dans les produits de viande bovine en provenance des Pays-Bas, d'Espagne et d'Irlande. Cependant, le cheval n'est pas indiqué comme ingrédient[138].

La FSAI reçoit les résultats semi-quantitatifs du laboratoire allemand d'Eurofins Scientific qui corrobore les premiers résultats du laboratoire IdentiGen.
Les résultats quantitatifs d'IdentiGen indiquent qu'un test sur dix hamburgers a montré un niveau estimé à 29 % d'ADN équin. Ce produit a été fabriqué par Silvercrest Foods pour le compte de Tesco[138].

15 janvier 2013 La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) annonce que de la viande de cheval a été découverte dans des hamburgers surgelés au bœuf vendus dans plusieurs supermarchés irlandais et britanniques, y compris Tesco, Asda, Dunnes Stores, Lidl, ALDI et Iceland. La FSAI a effectué ses tests sur une sélection de produits de boucherie et de charcuterie à consommer de préférence entre juin 2012 et mars 2014[98].
Elle informe les cinq détaillants concernés (Tesco, Dunnes Stores, ALDI, Lidl et Iceland) de ses conclusions. Les produits incriminés sont retirés immédiatement[138].
16 janvier 2013 Tesco perd 360 millions d'euros de valeur sur les marchés[122].
24 janvier 2013 La Food Safety Authority of Ireland (FSAI) retient les 24 résultats de tests du laboratoire allemand d'Eurofins Scientific[139].
29 janvier 2013 Le FSAI demande au HSE (Health and Safety Executive) de prélever des échantillons de hamburgers d'un ensemble d'établissements de restauration et de vente au détail. Ces échantillons sont par la suite analysés par le laboratoire Eurofins en Allemagne, sous la direction du HSE à Cork. Tous ces échantillons sont testés négativement, à l'exception d'un échantillon provenant de Tesco, ce qui confirme les précédents résultats[138].
4 février 2013 Findus est alerté par un test interne que son produit « lasagnes de bœuf » n'est pas « conforme à la spécification »[77].
7 février 2013 Révélation publique que les lasagnes au bœuf, la moussaka et le hachis parmentier de la marque Findus, vendus au Royaume-Uni, en France et en Suède, contiennent de la viande de cheval[140],[29],[141] Sur 18 produits testés, 11 sont positifs à la viande de cheval[140].
8 février 2013 La DGCCRF fait une inspection chez Spanghero et examine les documents de traçabilité des lots concernés sur les 4 derniers mois, qui semblent attester la conformité des procédures[142].
10 février 2013 Le 10 février, la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) annonce que 6 autres enseignes de grandes distributions (Auchan, Casino, Carrefour, Cora, Monoprix et Picard) décident de retirer de la vente certains produits contenant de la viande de cheval dans des plats au bœuf [143].
13 février 2013 Les ministres de l'Union européenne se réunissent en urgence à Bruxelles[126].
14 février 2013 Les résultats de l'inspection de la DGCCRF permettent de déterminer la source de la fraude[142]. Le gouvernement français accuse l'entreprise Spanghero, mais celle-ci se défend de toute malversation[144].
14 février 2013 Un homme de 63 ans est arrêté dans les abattoirs Peter Boddy, à Todmorden[145] dans le Yorkshire de l'Ouest, et deux hommes, âgés de 64 et 42 ans, à Meats Ltd Farmbox près de Aberystwyth[145], au Pays de Galles, à la suite de l'enquête de la Food Standards Agency (FSA) le 12 février 2013[146].
18 février 2013 Spanghero retrouve une partie de son agrément sanitaire. Nestlé rappelle des ravioli et des tortellini de la marque Buitoni. Lidl retire en Finlande, au Danemark et en Belgique plusieurs produits fabriqués par les sociétés Dreistern et Copack en Allemagne et en Belgique : goulashs, ravioli et pennes bolognese contenant de la viande de cheval[57].
19 février 2013 Nestlé rappelle des lasagnes destinées à la restauration en France et au Portugal[61], et des plats préparés pour bébé contenant des traces d'ADN de cheval[62].
20 février 2013 L'Autorité de sécurité alimentaire et de contrôle vétérinaire et phytosanitaire de la Slovénie confirme la présence de viande de cheval dans des lasagnes produites par la société luxembourgeoise Trada et distribuées par la chaîne de supermarchés autrichienne Interspan[64].
22 février 2013 2 % de viande de cheval détectés dans le chili con carne vendu par Iglo en Belgique, retrait de trois plats préparés de la marque au Royaume-Uni[66]. Saisie de deux lots de viande chez Spanghero, qui renonce à l'activité de négoce de viande[147].

IdentiGen et Eurofins Scientific sont deux laboratoires conformes au standard européen EN ISO/IEC 17025:2005.

Notes et références

Traductions

  1. John Warner who sits on the AC Clinical Panel is Professor of Paediatrics and head of department at Imperial College. He reviewed the evidence and made comment for us when asked if it could be possible for individuals allergic to horses to have a reaction if accidentally consuming horse meat. He said; « Yes, it is very possible that horse hair allergy could also lead to cross reactivity to horse meat. It is not invariable but certainly possible ».
  2. A non-steroidal anti-inflammatory drug (NSAID) commonly used for the treatment of musculoskeletal disorders in horses. Effective in ruminants but generally prohibited for use in food-producing animals due to risks of residues causing rare but potentially fatal side-effects in humans.
  3. very little risk to human health
  4. « In Ireland, it is not our culture to eat horse meat and therefore, we do not expect to find it in a burger »

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Voir aussi

Liens externes