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Google Docs, Sheets, Slides et Forms

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Google Documents
Logo de Google Docs, Sheets, Slides et Forms

Image illustrative de l’article Google Docs, Sheets, Slides et Forms

Adresse www.google.com/intl/fr/drive/
Commercial Oui
Publicité Non
Langue Multilingue
Inscription Gratuite
Propriétaire Google
Créé par Google
Lancement 2006
État actuel En activité

La suite bureautique de Google, disponible via Google Drive, inclut Google Docs, un logiciel de traitement de texte basé sur le Web, Sheets, un tableur, et Slides, un logiciel de présentation. Cette suite permet de créer et de modifier des documents en ligne et de travailler en équipe, en temps réel.

Les trois applications sont disponibles aussi bien en tant qu'applications Web, qu'applications Chrome fonctionnant hors ligne et qu'applications mobiles pour Android et iOS. Elles sont compatibles avec les formats de fichier de Microsoft Office. La suite inclut également Forms, un programme de questionnaires, et Google Drawings, un logiciel de création de schémas vectoriels.

La suite est étroitement intégrée à Google Drive[1]. Tous les fichiers créés avec ces applications sont enregistrés par défaut dans Google Drive.

Description

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Le , Google ouvre le site Google Docs & Spreadsheets qui regroupe les accès à l'ancien Writely et Google Spreadsheets[2].
Quatre mois plus tard, le site est traduit en plusieurs langues, dont le français sous le nom Google Document et Tableur dans un premier temps, puis Google Documents ensuite (Google Docs en anglais).

Début 2012, Google Drive est lancé et permet par le moyen d'une application sur Android, iOS, PC ou Mac de synchroniser tous ses fichiers. Dès l'activation par l'utilisateur, ce service remplace Google Docs.

  • Documents : anciennement Writely, est un traitement de textes en ligne initialement développé par la société Upstartle. Devenu Docs après le rachat de Google, les inscriptions ont été fermées le temps d'intégrer le logiciel à Spreadsheets. Ce traitement de texte fonctionne, comme le tableur de la suite, à travers un navigateur web.
  • Spreadsheets : Ce tableur en ligne développé par Google permet à des utilisateurs de créer, modifier et manipuler des feuilles de calcul grâce à une interface WYSIWYG, comme un tableur logiciel classique mais dans un simple navigateur web. Google a sorti le Google Spreadsheets, disponible auparavant seulement en test et à un nombre limité d'utilisateurs inscrits. Une nouvelle fonctionnalité est aussi disponible, on peut créer des formulaires et voir les résultats sur les feuilles de calcul.
  • Présentations : Ce module permet de créer des diaporamas et de les exporter vers le format *.ppt ou *.pdf. Il est aussi possible d'importer des présentations au format .ppt et de les modifier en ligne.

Fonctionnement et possibilités

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Document et Tableur est développé à base d'AJAX[pas clair]. Il est présenté comme une application de type Web 2.0.
Les menus, raccourcis claviers et boîtes de dialogues se présentent de façon similaire aux logiciels bureautiques tels que la suite Microsoft Office ou OpenOffice.org. Tous les principaux navigateurs supportent entièrement les fonctionnalités de Google Document et Tableur. Google promeut activement le Cloud computing. À cet effet, l'entreprise a apporté un certain nombre d'améliorations à ses services Docs, avec notamment la mise à disposition d'une API de connexion et d'accès aux documents.

Parmi les possibilités offertes par Google Documents :

  • Sauvegarde automatique des documents en cours d'édition ;
  • Travail collaboratif en temps réel (plusieurs personnes peuvent travailler en même temps sur un même document, en voyant toutes les modifications en temps réel) ;
  • Possibilité d'import de fichiers Microsoft Word et Excel, OpenOffice.org Writer et Calc, et de fichiers formatés de type CSV ;
  • Possibilité d'exportation dans les mêmes formats (sauf, dans le cas des tableaux, les formules[3]) ainsi qu'en HTML, PostScript et RTF, qui peuvent être édités par n'importe quel autre logiciel compatible ;
  • Possibilité de publier le document sur le net ;
  • Langage de script, Google Apps Script, afin d'écrire du code dans les documents à l'instar de VBA.

Limites de fichier

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Depuis le , les documents et les images imbriquées ne doivent respectivement pas dépasser 1 Go et 2 Mo[4]. Les fichiers téléchargés qui n'ont pas été convertis au format Google Docs peuvent atteindre 10 Go maximum[5].

D'autres limites sont également appliquées à certains types de fichier, comme indiqué ci-dessous :

Documents
1 024 000 caractères maximum, quel que soit le nombre de pages ou la taille de police. La taille des documents téléchargés non convertis au format Google Docs ne doit pas dépasser 10 Mo[6].
Feuilles de calcul
Toutes les limites applicables aux feuilles de calcul ont été supprimées dans la dernière version de Google Sheets. Dans l'ancienne version, chaque feuille de calcul était limitée à 256 colonnes et chaque classeur à 200 feuilles de calcul, avec un total de 400 000 cellules. Les feuilles de calcul téléchargées qui n'ont pas été converties au format Google Sheets ne doivent pas dépasser 20 Mo et sont limitées à 400 000 cellules et 256 colonnes par feuille[6].
Présentations
Les présentations créées dans Google Slides sont limitées à 50 Mo, soit environ 200 diapositives. La taille des présentations téléchargées non converties au format Google Slides ne doit pas dépasser 50 Mo[6].

Formats de fichier pris en charge

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Les formats de fichier suivants peuvent être affichés et convertis aux formats Docs, Sheets ou Slides[7] :

Google ne prend pas en charge les propriétés de fichier/document (métadonnées) qui sont visibles dans Windows Explorer et d'autres applications Microsoft. En cas de conversion d'un document Google, les propriétés de fichier/document ne seront pas définies.

Compatibilité avec la législation européenne et protection des données

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En Union européenne, et en particulier en France, le Ministère de l'éducation nationale indique que les informations hébergées par Google dans un Google doc ne présentent pas les garanties demandées par le Règlement général sur la protection des données européen et la CNIL et demande d'« arrêter tout déploiement ou extension » des outils de Google sans attendre[8].

En particulier du fait que ce service n'est pas exclusivement soumis au droit européen, qu'il peut héberger des données hors de l'Union européenne, et les transférer aux États-Unis[9]. Le Ministère de l'éducation nationale français a ainsi rappelé dans une réponse à une question parlementaire de Philippe Latombe que la suite collaborative Google Éducation n'était pas adéquate[10], s'appuyant sur l'arrêt « Schrems II » de la Cour de justice de l'Union européenne[11], les recommandations de la CNIL à l'intention des établissements d'enseignement supérieur en France[12], ainsi que la circulaire du Premier ministre n°6282-SG relative à la doctrine d'utilisation de l'informatique en nuage par l'État[13] et la note interministérielle du directeur interministériel du numérique du qui y fait référence[14].

En , à la suite d'une déclaration de compromission dans la sécurité des données en par la ville de Helsingør, l'autorité de protection des données du Danemark Datatilsynet déclare que l'usage dans les écoles danoises des Chromebooks et de Google Workspace —incluant Gmail, Google Docs, Calendar and Google Drive— est non conforme au Règlement général sur la protection des données européen (RGPD)[15].

Notes et références

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  1. « Google Drive », Google (consulté le )
  2. « Google réunit Writely et SpreadSheet », TechCrunch, 11 octobre 2006.
  3. Formules de tableau : Fonctions - Centre d'aide Google Documents.
  4. « Google Docs Help: Size limits »
  5. « Google Docs size limits »
  6. a b et c « Google Docs size limits » (consulté le )
  7. « Convert a file to Google Docs, Sheets, or Slides »
  8. Aurélien Defer (photogr. Damien Meyer / AFP), « À l’école, l’éducation nationale tente de limiter l’emprise des Gafam », sur Le Monde.fr, (consulté le )
  9. « Question N° 971 de M. Philippe Latombe (Démocrate (MoDem et Indépendants) - Vendée ) », sur Assemblée nationale, (consulté le )
  10. « L’Éducation nationale confirme qu’il faut se passer d’Office 365 et de Google Éducation », sur Numérama, (consulté le ) : « Le ministère a ainsi demandé d'arrêter tout déploiement ou extension de cette solution ainsi que celle de Google, qui seraient contraires au RGPD. »
  11. CNIL, « Présentation de l’arrêt de la CJUE », sur CNIL, (consulté le )
  12. CNIL, « La CNIL appelle à des évolutions dans l’utilisation des outils collaboratifs états-uniens pour l’enseignement supérieur et la recherche », sur CNIL, (consulté le )
  13. « Circulaire n° 6282-SG du 5 juillet 2021 relative à la doctrine d’utilisation de l’informatique en nuage par l’État », sur Légifrance, (consulté le )
  14. Nadi Bou Hanna (Direction interministérielle du numérique), « Doctrine « Cloud au Centre » et offre Office 365 de Microsoft », sur Acteurs publics, (consulté le )
  15. (en) Paul Sawers, « Denmark bans Chromebooks and Google Workspace in schools over data transfer risks », TechCrunch,‎ (lire en ligne Accès libre)

Article connexe

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Lien externe

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