Chantiers de la jeunesse française

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Les Chantiers de la jeunesse française (CJF), souvent appelés chantiers de jeunesse, étaient une organisation paramilitaire française ayant existé de 1940 à 1944. Elle devait être un lieu de formation et d'encadrement de la jeunesse française.

Histoire

Création & Objectifs

Affiche pour les Chantiers de 1941.

L'armistice du 22 juin 1940 ayant supprimé le service militaire obligatoire, les chantiers de jeunesse furent créés comme une sorte de substitut le [1]. Les jeunes hommes de la zone libre et de l'Afrique du Nord française en âge (20 ans) d'accomplir leurs obligations militaires y étaient incorporés pour un stage de six mois. Ils vivaient en camps près de la nature, à la manière du scoutisme, mais avec le volontariat en moins, et accomplissaient des travaux d'intérêt général, notamment forestiers, dans une ambiance militaire. Ils étaient encadrés par des officiers d'active et de réserve démobilisés, ainsi que par des aspirants formés pendant la guerre de 1939-1940. À partir de 1941 l'obligation des chantiers de jeunesse est étendue à tous les Français de zone libre devant accomplir leurs obligations militaires pour 8 mois[2].

Georges Lamirand dans un chantier de la jeunesse française. Carte postale de propagande du régime de Vichy.

Dirigés par le général Joseph de La Porte du Theil, les chantiers de jeunesse étaient une institution ambiguë. Il s'agissait d'inculquer les valeurs de la Révolution nationale, prônée par le Régime de Vichy. Pour le Général, la formation morale,  est à rechercher essentiellement dans le culte de l’honneur et dans la pratique de la vie en commun ; la formation virile, qui crée d’ailleurs une prédisposition heureuse au développement moral, se rattache à l’entraînement physique »[3]. L’incorporation des normes passe ainsi par l’exercice. « Savoir se tenir est un précepte de dignité morale, mais il y faut la maîtrise d’un corps. Le débraillé, l’indiscipline, la paresse de la France de 1940 étaient moraux, physiques aussi. On ne fait pas la guerre avec un peuple qui ne sait pas se tenir et qui n’a pas de muscles ». Scoutisme, hébertisme, sport et jeux ont ainsi pour vocation de s’intégrer dans un projet idéologique plus vaste dans lequel la formation à la discipline, l’autorité et l’obéissance participe au "relèvement" du pays[4].

Les Chantiers, initialement ouverts aux chefs et aux jeunes juifs français, leur furent d'abord interdits en Afrique du Nord, à la demande du colonel Van Hecke, commissaire régional, soutenu par le général de La Porte du Theil. Puis l'année suivante (2e semestre 1942) le même général obtint que cette exclusion soit étendue aussi à la métropole. Le culte de la hiérarchie et de la discipline passait notamment par l'importance donnée à tous niveaux au Chef. La vénération du Maréchal Pétain imprégnait profondément les cadres. Alors que le régime exaltait le retour à la terre et le provincialisme, la vie en groupements dans les bois pouvait aussi se lire comme une réaction contre la ville industrielle et corruptrice, foyer de l'individualisme et de la lutte des classes. Par ailleurs, aucune "politique" n'était tolérée dans les chantiers. Ce qui signifiait l'interdiction de la propagande des partis collaborationnistes et bien sûr des organisations de Résistance, mais aussi l'absence de radios, de débats et autres moyens de communication qui même censurés, auraient permis aux jeunes de suivre l'évolution de la guerre et de la politique du régime, et de se faire une opinion personnelle.

Surtout après la guerre, les anciens dirigeants des CJF affirmeront avoir voulu préparer une troupe mobilisable en cas de reprise de la guerre contre l'Allemagne. Les faits leur donnent effectivement raison en Afrique du Nord, province où les anciens des Chantiers, après le débarquement des alliés de , furent rappelés, militarisés, entraînés et répartis dans l'Armée d'Afrique. Ils participèrent ensuite aux campagnes de Tunisie, d'Italie, de France et d'Allemagne de 1943 à 1945, le plus connu étant le 7e régiment de chasseurs d'Afrique du lieutenant-colonel Alphonse S. Van Hecke à qui est dédié Le Chant des Africains en 1943.

Détracteurs & défenseurs des CJF

Les détracteurs des Chantiers font remarquer :

  • l'implication active des Chantiers dans l'envoi de 16 000 jeunes au Service du Travail Obligatoire (STO) en Allemagne ;
  • que l'historiographie démontre un processus de résistancialisme des Chantiers alors que dans les faits l'organisation est toujours restée fidèle à Vichy (excepté en Afrique du Nord). Seuls des hommes issus des Chantiers se sont engagés dans la Résistance et non pas toute l'organisation. Les chefs des Chantiers n'ont pas appelé les jeunes à rejoindre la Résistance. La thèse et le livre de Christophe Pécout[5] analysent très bien ce mythe résistancialiste des Chantiers ;
  • que le général La Porte du Theil choisit de revenir d'Afrique du Nord en au moment même du débarquement anglo-saxon, au lieu de rejoindre le camp allié comme le firent les officiers vichystes conduits par Darlan et Giraud.

Les défenseurs des Chantiers mettent en avant (outre la militarisation des Chantiers d'Afrique du Nord) :

  • le sabotage des départs de jeunes pour le Service du travail obligatoire (STO) en Allemagne dans certains groupements (notamment ceux des Alpes) ;
  • la prise en charge des jeunes des Chantiers partis de leurs groupements pour le STO en Allemagne dans le cadre de la "mission Chantier en Allemagne" à laquelle furent affiliés plusieurs dizaines de jeunes cadres des Chantiers volontaires pour les suivre et les encadrer (voir notamment le sous-titre suivant avec le cas de Georges Toupet) ;
  • l'esprit de revanche animant les cadres, et notamment l'implication du lieutenant-colonel Van Hecke dans le « groupe des cinq » visant à faciliter le débarquement allié en Afrique du Nord ;
  • une entreprise de camouflage : camouflage de jeunes alsaciens (réfractaires à l'incorporation dans l'armée allemande) qui recevaient une fausse identité ; camouflage de certains matériels de l'armée d'armistice ;
  • l'esprit de responsabilité de La Porte du Theil revenant d'Afrique du Nord vers le à l'égard d'environ 70 000 jeunes des Chantiers en métropole ;
  • l'existence de rapports secrets établis par le Commissaire au Pouvoir Bernon à l'attention de Pierre Laval critiquant très sévèrement les Chantiers du point de vue de leur manque de loyauté vis-à-vis du gouvernement et de leurs sentiments anti-allemands.

Lorsqu'ils envahirent la Zone Sud les Allemands supprimèrent l'Armée d'Armistice mais, divisés sur le sujet, choisirent de maintenir les Chantiers. Toutefois, ils modifièrent profondément leur implantation à partir de  : les groupements de Provence, des Pyrénées, et des Alpes furent respectivement délocalisés dans le Massif Central, dans le département de la Dordogne et dans les Landes. L'occupant craignait en effet leur concours à un débarquement allié par la Méditerranée (groupements de Provence), le concours ou la participation à des évasions par l'Espagne (groupements des Pyrénées), et l'aide aux maquis (groupements des Alpes). Il est également à noter une série de contrôles musclés opérés par la Wehrmacht vers le dans les trois quarts des groupements des Chantiers.

Plusieurs anciens des chantiers rejoignirent la Résistance, certains passèrent en Afrique du Nord. Les stocks de vivres et de vêtements des Chantiers devinrent une proie classique pour les maquis en manque de tout. De multiples coups de main, bénéficiant parfois de complicités dans la place, permirent aux maquisards de faire main-basse sur ces dépôts. Cela explique que sur nombre de photos, des maquisards soient habillés en uniformes des chantiers, certes non prévus au départ pour leur servir !

Le destin du Général de la Porte du Theil

C'est à partir de que le général La Porte du Theil, devant de nouvelles exigences allemandes qui auraient équivalu à l'envoi en Allemagne de la quasi-totalité des effectifs restant des Chantiers, refuse catégoriquement toute mise à disposition supplémentaire au bénéfice de l'occupant (d'où les contrôles musclés de la part de la Wehrmacht). Mais il décline également les invitations de la Résistance à passer à la dissidence et à gagner Alger. Averti d'une arrestation imminente à la fin de , il refuse également de s'enfuir. Destitué, arrêté le à son bureau de Châtel-Guyon, il est assigné à résidence en Allemagne jusqu'à la fin de la guerre.

Il obtint un non-lieu en Haute Cour de Justice en 1947. À la lecture de son dossier de justice, on peut en donner quatre principales raisons :

  • les Chantiers de jeunesse furent un rempart, pour la jeunesse, contre les influences allemandes ou collaborationnistes ;
  • il ne put être établi, de par la centaine de témoins interrogés (qui étaient les anciens chefs de groupements subordonnés à l'inculpé) que le général de La Porte du Theil avait servi avec zèle les intérêts de l'occupant ; son caractère constamment germanophobe fut même confirmé ;
  • le général de La Porte du Theil refusa catégoriquement tout envoi ou mise à disposition de main d'œuvre des Chantiers en faveur de l'occupant à partir de  ;
  • les anciens des Chantiers participèrent en nombre aux combats pour la Libération en 1944-1945 : 38 000 en provenance d'Afrique du Nord, 60 000 engagés volontaires de métropole dans la période de mai à septembre 1944 puis 100 000 jeunes de la classe 1943 mobilisés à partir de .
Affiche pour les Chantiers.
Fichier:HistoireRésuméeDesChantiersDeLaJeunesseFrançaise(CJF)-G.LARDEAU.jpg
Histoire résumée des Chantiers de la Jeunesse Française(CJF) par G.LARDEAU

En Allemagne pendant le Service du travail obligatoire

Dans le cadre de la loi sur le Service du travail obligatoire (STO) qui concernait les jeunes garçons nés en 1920, 1921 et 1922, les Chantiers mobilisèrent la classe appelée sous leurs drapeaux en , au nombre de 32 000 jeunes Français. 16 000 d'entre eux furent effectivement envoyés en Allemagne (Archives nationales [cote F60 1452 p.ex.]). Sur les 16 000 autres jeunes des Chantiers non partis en Allemagne, 7 000 s'évanouirent dans la nature, parfois avec le concours des chefs de groupement (notamment dans la Province Alpes-Jura) et 9 000 furent astreints au travail obligatoire en France.

En Allemagne même, de nombreux chefs de chantiers requis étaient partis avec leurs jeunes. Un certain nombre se porteront volontaires pour aller les encadrer sur place, les groupements étant restés intacts. En Allemagne perdureront ainsi, jusqu'en 1945, les pratiques d'une Révolution nationale discréditée dans la France occupée puis disparue en France libérée : culte du Maréchal, cérémonies patriotiques collectives tels les levers de couleurs ou les "face-à-l'ouest", etc. Les chefs ayant redonné des uniformes à leurs jeunes démobilisés, on vit des jeunes Français défiler dans des rues d'outre-Rhin en uniforme, en rangs, bannières déployées, encadrés par leurs chefs, et parfois musique en tête.

Mais ces mêmes chefs, tout en restant pour la plupart indéfectiblement pétainistes, contrecarreront aussi la propagande des extrémistes de la collaboration, par exemple en dissuadant les jeunes du STO de s'engager dans la Waffen SS. Ils lutteront également pour une amélioration des conditions d'existence dans les camps de travailleurs civils.

L'expérience la plus connue est celle mise en œuvre par le jeune chef Georges Toupet en Silésie. Âgé de quelque 25 ans, il parvient à prendre la tête d'un camp à la dérive regroupant 2 500 travailleurs français, et situé à deux pas du complexe d'extermination d'Auschwitz-Birkenau. Lui et ses adjoints luttent contre le laisser-aller, la saleté, le manque d'hygiène, l'alcoolisme et la prostitution, développent une riche vie culturelle, sportive et éducative, et rétablissent spectaculairement l'ordre et la discipline. Parallèlement, Toupet participe à une filière d'évasion de prisonniers de guerre et à un réseau de renseignement allié, auquel il communique des informations sur le camp de la mort voisin.

Si les Allemands apprécièrent au début la discipline et l'organisation efficace des Chantiers, qui pouvaient leur servir à maintenir l'ordre parmi des milliers de jeunes travailleurs forcés exilés, les relations se tendirent progressivement. Au total, sur près de 200, une trentaine de Chefs de chantiers présents dans le Reich paieront de leur vie des actes de résistance avérés, autant subiront une arrestation prolongée ou reviendront d'une déportation en camp de concentration.

Quant aux jeunes gens envoyés en Allemagne par les Chantiers, beaucoup d'entre eux, sans forcément pardonner à l'institution de les avoir livrés au STO, reconnaîtront du moins ne pas avoir été laissés livrés à eux-mêmes outre-Rhin. La vie en groupe, le prestige de l'uniforme et la discipline présentèrent aussi pour eux quelques avantages.

Organisation

Afin de ne pas apparaître aux yeux de l'occupant comme une organisation militaire, les Chantiers étaient placés sous la tutelle du secrétariat d'État à l'Éducation nationale et à la jeunesse.

À l'arrestation de La Porte du Theil, ils passent sous le contrôle du ministre du Travail et de la Production Industrielle, le technocrate Jean Bichelonne, un ultracollaborationniste responsable de la mise en œuvre du Service du travail obligatoire. Ce changement accentue leur transformation en un vivier de main-d'œuvre au service de l'occupant, en France comme en Allemagne.

Le commissariat général coordonnait les commissariats régionaux. Chaque commissariat régional supervisait une école de cadres et 8 à 10 groupements, assimilables à des régiments, de 1 500 à 2 200 hommes. Chaque groupement était divisé en 6 à 12 groupes, assimilables à des compagnies de 150 à 200 hommes chacune. Les groupes étaient divisés en équipes.

Le Commissariat général

Basé à Châtel-Guyon (Puy de Dôme ) au "Splendid Hôtel". Il est dissous officiellement le . Il était composé :

  • du cabinet ;
  • de la 1re section : organisation, commandement, service social ;
  • de la 2e section : personnel, effectifs et contentieux ;
  • de la 3e section : éducation ;
  • de la 4e section : budget ;
  • de la 5e section : travaux ;
  • de la 6e section : santé ;
  • de la 7e section : transports et rencontres ;
  • du service intérieur et aumônerie ;
  • de la liaison vichy ;
  • de la zone occupée ;
  • de l'école d'administration ;
  • de l'école féminine sociale ;
  • de l'établissement hippique des C.J.F à Chamberet (Corrèze), créé en et dissous le ;
  • du magasin général sanitaire ;
  • et de la musique Nationale des CJF, créée en et dissoute en .

no 42 "la Marne", basé à Châtel-Guyon (Puy de Dôme).

  • Créé le ?, dissous le .
  • Devise : "En l'avant, hardiment".
  • Publication : "Au cœur des chantiers".

Province d'Alpes-Jura

Commissariat régional, basé à Lyon (Rhône).

  • Créé le ?, dissous le ?.
  • Devise : "Faire face".
  • Publication : "Jeunesse des Alpes et du Jura".

École régionale des chefs nommée PSICHARI, basée à Collonges-au-Mont-d'Or (Rhône).

  • Créée le ?, dissous le ?.
  • Devise : "Croire, aimer, servir".

Promotions :

(Le lieutenant-colonel Faidherbe, gouverneur du Sénégal, à la tête de 300 Marsouins et Tirailleurs, dégage Médine défendue par le métis Paul Holl et le sergent Desplat et assiégée depuis deux mois par les 12000 hommes d'El Hadj Omar)[6].

  • Promotion "Roland Morillot" du au [7].
  • Promotion "Marquis de Morès" de au .
  • Une cinquième promotion prévue en ne vit jamais le jour, les Allemands ayant demandé la fermeture de l'École [8].


La province comprenait, à sa création, les chantiers :


no 2 "Jehan de Vienne", basé à Crotenay (Jura).

  • Créé le ?, dissous le .
  • Devise : "Comtois, rends-toi, nenni, ma foi".
  • Publication : "En flèche".
  • Groupes : 1/ "France" puis "France d'abord" - 2/ Groupe des Sioux, puis Groupe Kayak - 3/ "les capitaines" - 4/ Groupe des grands vents - 5/ "de l'empire français", puis Charles de Foucauld, puis "Empire

colonial" - 6 /"Cluny", - 7 / "de la montagne" puis "les bâtisseurs", et de nouveau "de la montagne" - 8 /inexistant ? - 9 /"chevalier d'Assas" et aussi appelé "groupe des sources" - 10 /"de la Marine" - 11 / "de la jeunesse ardente".


no 3 "Bournazel", basé à Bourg (Ain).

  • Créé le ?, dissous le .
  • Devise : "Droit au but".
  • Publication : "Chanteclerc".
  • Groupes : 1/ Laperrine - 2/ Gouraud - 3/ Bugeaud - 4/ Faidherbe - 5/ De Brazza - 6/ De Foucauld - 7/ Lyautey - 8/ Gallieni - 9/ La Pérouse - 10/ René Caillé - Groupe de direction : Marchand.


no 4 "Vauban", basé à Cormatin (Saône-et-Loire), puis à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire) en octobre-.

  • Créé le ?, dissous le .
  • Devise : "La sueur épargne le sang".
  • Publication : "Vauban".
  • Groupes : 1/ Briançon - 2/ Brest - 3/ Verdun - 4/ Bayonne - 5/ Dunkerque - 6/ Toulon - 7/ Metz - 8/ Strasbourg - 9/ Douai - 10/ Lille - Groupe de direction : Belfort.


no 7 "Le fier", basé à Rumilly (Haute-Savoie)[9].

  • Créé le , dissous le .
  • Devise : "Il faut que France continue".
  • Publication : "l'Echo du Clergeon" ( no 1 le ) puis "Le fier" à partir de 1941.
  • Groupes : 1/ Le regain - 2/ Grand Nord - 3/ Hurlevent - 4/ La Remonte - 5/ Le Dru- 6/ L'Effort - 7/ Sur le Rocher - 8/ Le Hardi - 9/ Le Renouveau - 10/ L'Elan- 11/ L'Espoir.


no 8 "La Relève", basé à Le Châtelard (Savoie), puis à Captieux ( Gironde) en octobre-[10].

  • Créé en , versé à la production industrielle le .
  • Devise : "France, debout !".
  • Publication : "Court-circuit".
  • Groupes : 1/ Lyautey - 2/ Roland - 3/ Bayard - 4/ Mermoz - 5/ De Bournazel - 6/ Guynemer - 7/ Charcot - 8/ Saint Georges - 9/ Les Aigles - 10/ Du Plessis - 11/ Colbert.


no 9 "Le roc", basé à Monestier de Clermont (Isère) puis à Saint-Magne (Gironde) en octobre- [11].

  • Créé le , versé à la production industrielle le .
  • Devise : "Sans faille".
  • Publication : "Le Roc".
  • Groupes : 1/ Roland - 2/ Montcalm - 3/ Rivière-Atlantique sud - 4/ De Foucault - 5/ Lyautey-Lorraine - 6/ Du Guesclin - 7/ Bournazel - 8/ Bayard - 9/ Turenne - 10/ Saint Louis - 11/ Mangin.


no 10 "La Grande Chartreuse", basé à Saint-Laurent-du-Pont (Isère), puis à Sore (Landes) en octobre- [12].

  • Créé en , versé à la Production Industrielle le .
  • Devise : "Pour la France et de bon cœur".
  • Publication : "La cognée".
  • Groupes : 1/ Le Billon - 2/ Chartrousette - 3/ La Ruchère - 4/ Malamille - 5/ Brevardière - 6/ Perquelin - 7/ Les Echelles - 8/ Miribel - 9/ Marfay - 10/ Fourvoirie puis Curière - 11/ Saint-Laurent-du-Pont. - SES

Ces noms correspondent aux implantations des groupes.


no 11 "Vercors", basé à Villard-de-Lans (Isère).

  • Créé le ? , dissous le .
  • Devise : "Faire face".
  • Publication : "Faire face".
  • Groupes : 1/?-2/?-3/?-4/?-5/?/6/?-7/Le Peuil-8/?-9/?-10/?-11/?
  • Variantes : le groupe 7 Le Peuil existe en deux fabrication Paquet de Grenoble : un avec un dos plat, un modèle avec dos "matricé"


no 12 "Belledonne", basé à Saint-Martin-d'Uriage (Isère) puis Vizille et Moustey (Landes) en octobre-[13].

  • Créé le , versé à la Production Industrielle le .
  • Devise : "A force d'honneur".
  • Publication : "La cordée".
  • Groupes : 1/ De Foucault - 2/ Foch - 3/ Mermoz - 4/ Guynemer - 5/ Sidi Brahim - 6/ Jean de Vienne - 7/ Lyautey - 8/ Le chamois - 9/ De Freydière - 10/ Point du jour - 11/ Le chardon.


no 43 "Sidi-Brahim", basé à Artemare (Ain) puis Toctoucau (Gironde) en octobre- [14].

  • Créé le , versé à la Production Industrielle le à la poudrière de Saint-Médard-en-Jalles (Gironde).
  • Devise : "Serrons les dents".
  • Publication : "Le téméraire".
  • Groupes : 1/ Général Dosse - 2/ Général Béjart - 3/ Montvernier - 4/ Général Touchon - 5/ Général Gratier - 6/ Général Cartier - 7/ Dunkerque - 8/ Colonel Driant - 9/ Narvik - 10/ Lieutenant de Labaume - École des chefs / École de Foucault.

Province d'Auvergne

Commissariat régional, basé à Clermont-Ferrand (Puy de Dôme).

  • Devise : "A moi Auvergne ; pour la France, plus haut".
  • Publication : "L'Aiguillon".

École régionale des chefs, basée à Theix par Saint-Genès-Champanelle (Puy de Dôme) ouvre en .

  • Devise : "Fides Intrepida" ("Une foi intrépide").

Promotions :

  • Promotion "Maréchal Lyautey" du au
  • Promotion "Amiral Darlan" du au
  • Promotion "Général Weygand" du au
  • Promotion "Maréchal Foch" du au
  • Promotion "Le flambeau" du au
  • Promotion "Verdun" du au
  • Promotion "Général Laperrine" du au
  • Promotion "Les plaideurs" de janvier au [8].


La province comprenait, à sa création, les chantiers :


no 1 "Maréchal Pétain", basé en forêt de Tronçais (Allier).

  • Créé le , dissous le , versé à la Production Industrielle le ?.
  • Devise : "Prendre parti hardiment".
  • Publication : "Bulletin du groupement 1".
  • Groupes : 1/ Alsace Lorraine - 2/ Lyautey - 3/ De Foucault - 4/ Jehanne d'Arc - 5/ Vercingétorix - 6/ Galliéni - 7/ Bayard - 8/ Faidherbe - 9/ groupe des Chamignoux - 10/ Bonaparte - 11/ Foch.


no 5 "Lyautey", basé à Pontgibaud (Puy de Dôme).

  • Créé le ?, dissous le .
  • Devise : "Bâtir".
  • Publication : "France, ralliement".
  • Groupes : 1/ Péguy (1er contingent ) puis Jeanne d'Arc- 2/ Charcot- 3/ Bayard- 4/ Guynemer - 5/ De Bournazel - 6/ Verdun - 7/ Francis Garnier - 8/ Gouraud- 9/ Du Plessis - 10/ Jean Bart - 11/ Sidi Brahim (Groupe de Direction)


no 20 "Turenne", basé à Lapleau (Corrèze) puis Le Ripault (Indre et Loire ) en septembre-[15].

  • Créé en , dissous le .
  • Devise : "Avec loyauté, servir".
  • Publication : "Servir".
  • Groupes : 1/ Weygand - 2/ Jeanne d'Arc - 3/ Chevalier d'Assas puis La Tour d'Auvergne - 4/ Sully - 5/ Charcot - 6/ de Bournazel - 7/ Roland puis Pol Lapeyre - 8/ Surcouf - 9/ Saint Christophe puis Général Janssen - 10/ Lyautey puis Bonaparte - 11/ Colbert.


no 21 "Gallieni", basé à Renaison (Loire) puis Les Noës (Loire) le et à Roanne (Loire) en septembre-.

  • Créé le ?, dissous le .
  • Devise : "Quand même".
  • Publication : "Pavillon haut" ou "La Francisque".
  • Groupes : 1/Aquitaine - 2/ Flandres- 3/ Lorraine- 4/ Languedoc - 5/ Béarn - 6/ Provence - 7/ Alsace - 8/ Bretagne- 9/ Ile de France - Poitou (centre de stage) - Berry (Groupe de Direction)


no 22 "La Tour d'Auvergne" puis "Joffre", basé à Messeix (Puy de Dôme).

  • Créé en , dissous le .
  • Devise : "Par nous, il renaîtra".
  • Publication : "France-Montjoie".
  • Groupes : 1/ Mermoz - 2/ Soldat inconnu puis Saumur - 3/ Guynemer- 4/ ?- 5/ D'assas- 6/ Hoche - 7/ De Bournazel- 8/ Jeanne d'Arc- 9/ Verdun - 10/ Lyautey- 11/ De Lesseps (Groupe de Direction)


no 32 "Jacques Cœur", basé à Uzay-le-Venon (Cher) puis à Bruère-Allichamps (Cher) le .

  • Créé le 5 ou , dissous en .
  • Devise : "A vaillant cœur, rien d'impossible".
  • Publication : "Cœur de France".
  • Groupes : 1/ Colbert -2/ Dupleix - 3/ Surcouf puis Mangin - 4/ Mermoz - 5/ Monjoie - 6/ Lyautey - 7/Foch puis Sully -8/ Charcot - 9/ Péguy -10/ Jean Bart - 11/ Vauban
  • Il semblerait qu'une équipe Mermoz, avec la devise toujours plus haut (devise du Groupe 3, groupement 32), ait été versée à la production industrielle, à la fonderie de Foug (appartenant à la fonderie de Pont à Mousson) près de Nancy. Un fanion de cette époque semble confirmer cette thèse.


no 34 "Sully", basé à Mézières-en-Brenne (Indre) puis à La Rochelle (Charente-Maritime).

  • Créé le 4 ou , dissous en et transféré aux chantiers bleus de la production industrielle.
  • Devise : "Haut les cœurs".
  • Publication : "La Brenne".
  • Groupes : 1/ Lyautey -2/ Bayard -3/ Charcot -4/ de Foucault -5/ de Bournazel - 6/ Mermoz - 7/ Weygand -8/ Turenne -9/ Vauban -10/ La Flamme puis Guynemer -11/ Colbert


no 39 "De Foucauld", basé à Montmarault (Allier) puis à Boulouris (Var) en .

  • Créé le , dissous en .
  • Devise : "Jamais arrière".
  • Publication : "Le Passe-Partout", puis "La Bouble"
  • Chefs du groupement : Grange, Kunstler, Allard, puis Coat pour le sous-groupement 204 en 1944
  • Groupes : 1/ Bayard, 2/ De Bournazel, 3/ Davout, 4/ Dunkerque, 5/ D'Assas-Gironde, puis D'Assas, 6/ Maréchal de Villars, 7/ Lyautey, 8/ Montjoie, puis Bonaparte, 9/ Mermoz, 10/ Verdun, puis Sidi Brahim, 11/ Guynemer.


no 40 "Les Arvernes" (Chantier disciplinaire), basé à Murat (Cantal) puis à Hourtin (Gironde).

  • Créé par l'article 4 de la loi du , dissous le .
  • Devise : "Honneur et discipline".
  • Publication : "De là-haut".
  • Groupes : 1/ Sidi Bel Abbès - 2/ Verdun puis Sidi Brahim - 3/ Lyautey puis Dixmude - 4/ Le Téméraire - 5/ Bayard - 6/ Sully - 7/ Pasteur puis Pol Lapeyre - Groupe de direction / Bournazel [16]


no 44 "Jeanne d'Arc", basé à Courpiere (Puy-de Dôme) puis Tarbes (Hautes Pyrénées) en octobre-.

  • Créé le ?, dissous le .
  • Devise : "France, toujours".
  • Publication : "L'étandard".

Province du Languedoc

Commissariat régional, basé à Montpellier (Hérault).

  • Devise : "Prendre parti hardiment".
  • Publication : "Itinéraires".

École régionale des chefs ("L'Espelido"), basée au camp des "quatre seigneurs", près de Montpellier (Hérault) ouvre le .

  • Devise : "Un Chef, une foi".

Promotions :

  • Promotion "Les pionniers" du à
  • Promotion "Notre drapeau" du au
  • Promotion "Djibouti" de au
  • Promotion "La marseillaise" du au
  • Promotion "Le flambeau" du au [8].


La province comprenait, à sa création, les chantiers :


no 6 "De Gevaudan" puis "Calendal" le , basé à Marvejols (Lozère), Laudun (Gard) du en , Marvejols (Lozère) d'avril à et Saint-Étienne (Puy de Dôme) jusqu'à sa dissolution.

  • Créé le , dissous le .
  • Devise : "Mestie vau Baronie".
  • Publication : "Gévaudan".
  • Groupes : 1/ Dunkerque - 2/ Albatros - 3/ Alsace-Lorraine - 4/ Lyautey - 5/ - Du Guesclin - 6/ Saint-Louis - 7/ Le Coq - 8/ Etchenou - 9/ De Foucault - 10/ Verdun - 11/ Guynemer.


no 18 "Chevalier d'Assas", basé à Le Vigan (Gard) puis Maurs (Cantal) à partir d'.

  • Créé hiver 1940, dissous le .
  • Devise : "D'Aucun ne second".
  • Publication : "L'Aigoual".
  • Groupes : ?/Charcot-3/ de Foucauld-10/L'aiglon


no 19 "Dixmude", basé à Meyrueis (Lozère) puis à Aguessac (Aveyron)à partir du .

  • Créé le ?, dissous en mai- à Meyrueis.
  • Devise : "Ca suit".
  • Publication : "Ca suit".


no 23 "Malgré", basé à Saint-Pons (Hérault) jusqu'au puis à Lodève (Hérault), Aguessac (Aveyron ) le et Toulouse (Haute Garonne) en septembre-.

  • Créé le ?, dissous le à Toulouse et versé à la production industrielle.
  • Devise : "Malgré les obstacles ".
  • Publication :" Malgré "
  • Groupes ou camps : ?/ Camp Charcot (Les Verreries )-2/Weygan (Foncontal)-9/Lyautey-11/Saint Pons


no 24 "Le Pourquoi pas ?", basé à Lodève (Hérault), Saint-Pons-de-Thomières (Hérault), Saint-Affrique (Aveyron) du au et Tulle (Corrèze) en septembre-.

  • Créé le , dissous le .
  • Devise : "Droit au but".
  • Publication : "Le coup de hache" ou "Pourquoi pas ?".
  • Groupes : 1/ Duguay-Trouin - 2/ Surcouf - 3/ Jean Bart - 4/ Lyautey - 5/ Jeanne d'Arc - 6/ Saint Georges - 7/ Roland - 8/ De Bournazel - 9/ Vercingétorix - 10/ Bayard - 11/ Charcot - 12 / De Foucault.


no 25 "Roland", basé à Le Bousquet-d'Orb (Hérault), à Lunas (Hérault) en août 1941 puis à Mauriac (Cantal) en mars-.

  • Créé le , dissous le [17].
  • Devise : "Camaraderie, discipline".
  • Publication : "l'Elan" et "L'Echo de Roland".
  • Groupes : 1/ Commandant Cébrié - 2/ Maginot puis Weygand - 3/ Guynemer - 4/ Durandal - 5/ Jean Bart - 6/ Verdun - 7/ De Foucault - 8/ Lyautey - 9/ Du Guesclin - 10/ Mermoz - 11/ Alsace-Lorraine - 12 / De Foucault.


no 35 "De la Montagne Noire", basé à Labruguière (Tarn).

  • Créé en 1940 ?, dissous en et affecté aux chantiers bleus de la Production Industrielle à Perpignan et Montlouis.
  • Devise : "Droit devant".
  • Publication : "La montagne noire".


no 45 "Saumur", basé à Saint-Hippolyte-du-Fort -Anduze (Gard) puis à Brioude (Haute-Loire).

  • Créé le , dissous le .
  • Devise : "Tout droit".
  • Publication : "Saumur".
  • Groupes : 1/?-2/?-3/?-4/Caravelle (voilier)-5/?-6/?-7/?-8/?-9/?-10/?-11/?

Province de Pyrénées-Gascogne

Commissariat régional, basé à Toulouse (Haute Garonne),

  • Devise : "Servir et espérer".
  • Publication : "Espoir".

École régionale des chefs ( Saint-Louis), basée au château de l'Espinet, Montaudran (Haute Garonne), est ouverte en .

  • Devise : "Chef et apôtres".

Promotions :

  • Promotion "France" se termine le
  • Promotion "Alsace-Lorraine"
  • Promotion "Lyautey" du à
  • Promotion "Verdun"
  • Promotion "chef Boullet" de au  ; Hommage au Commissaire Boullet, mort en service le .
  • Promotion composée de "Cyrards" de la promotion "Charles de Foucauld", sortie fin 1943[8].


La province comprenait, à sa création, les chantiers :


no 26 "Le Camp des maréchaux" et "Les Loups", basé à Saint-Gaudens (Haute Garonne) puis à Sauveterre-de-Comminges (Haute Garonne), Felletin (Creuse), Le Tuzan (Gironde).

  • Créé en , versé à la Production industrielle le .
  • Devise : "Ferveur".
  • Publication : "Les loups de Comminges".
  • Groupes : 1/ Lannes - 2/ Galliéni - 3/ Franchet d'Esperey - 4/ Kellermann - 5/ Augereau - 6/ Mac Mahon - 7/ Bugeaud - 8/ Ney - 9/ Turenne - 10/ Murat - 11/ Camps des maréchaux.


no 27 "Mangin", basé à Brassac et Bénac (Ariège), puis à Aigueperse (Puy-de-Dôme).

  • Créé à la fin du mois d', délocalisé en 1943 à Aigueperse où, en 1944, existera aussi le sous-groupement 202.
  • Devise : "Toujours prêts", puis "Servir".
  • Publication : "Hardi".
  • Groupes : 1/ d'Assas - 2/ Gouraud - 3/ de Bournazel - 4/ Charcot - 5/ Bayard puis Bugeaud - 6/ Mermoz - 7/ Lyautey - 8/ de Foucauld - 9/ Dupleix - 10/ Guynemer - 11/ Groupe de Direction - Jean Bart.


no 28 "Péguy", basé à Castillon-en-Couserans (Ariège), puis Saint-Germain-des-Prés (Dordogne) et Bergerac (Dordogne).

  • Créé en , déplacé en Dordogne en , enfin affecté au service de la Poudrerie de Bergerac fin .
  • Devise : "Travail, notre fortune".
  • Publication : "L'écho de Castillon".
  • Groupes : 1/ Nancy - 2/ Metz - 3/ Strasbourg - 4/ Domremy - 5/ Bouvines/Valmy - 6/ Sarreguemines - 7/ Calais - 8/ Luneville - 9/ Dunkerque - 10/ J.E.S.


no 29 "Bugeaud", basé à Formiguères (Pyrénées-Orientales), puis à Saint-Amans-Valtoret (Tarn) le , Argelès au (Pyrénées-Orientales) et Pissos (Landes) en octobre-.

  • Créé en , versé à la Production Industrielle le .
  • Devise : "Pour la seule France, toujours ".
  • Publication : "L'élan".


no 30 "Foch", basé à Saint-Pé-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) mise en place de circuits qui ont bénéficié aux enfants Juif, poursuivis par les Allemands[réf. nécessaire], puis Argentat (Corrèze) et Toulouse (Haute-Garonne).

  • Créé le  ?, versé à la Production industrielle le .
  • Devise : "Travailler, c'est servir".
  • Publication : "Le Gave". Commandé par Jean Morin , et François Missoffe, futur ministre du général de Gaulle.
  • Groupes : 1/ Dunkerque - 2/ Flandres - 3/ Alsace - 4/ Dixmude - 5/ Argonne - 6/ Vercors - 7/ Yser - 8/ Marne - 9/ Douaumont - 10/ Somme - 11/ Groupe de Direction - Verdun.


no 31 "Guynemer", basé à Arudy (Pyrénées-Atlantiques) puis à Barbaste (Lot-et-Garonne).

  • Créé le ?, versé à la Production industrielle le .
  • Devise : "Faire Face".
  • Publication : "La Cigogne".
  • Groupes : 1/ Picardie - 2/ Bretagne - 3/ Béarn- 4/ Savoie - 5/ - Gascogne - 6/ Auvergne - 7/ Vendée - 8/ Normandie - 9/ Flandres - 10/ Ile-de-France - 11/ Provence.


no 36 "Montcalm", basé à Casteljaloux (Lot-et-Garonne) puis à Sainte-Livrade (Lot-et-Garonne).

  • Créé le ?, dissous le .
  • Devise : "Manibus nostris patria vivet" ("De nos mains, notre Pays vivra").
  • Publication : "Renaissance".


no 38 "Jean Mermoz", basé à Argelès-Gazost (Hautes-Pyrénées) puis à Nontron (Pyrénées-Atlantiques) et à Belin (Gironde).

  • Créé le ?, versé à la Production Industrielle le .
  • Devise : "Impossible, jamais".
  • Publication : "L'arc en ciel".
  • Groupes : 1/ Verdun - 2/ Marne - 3/ Champagne - 4/ Grand Couronné- 5/ Flandres - 6/ Yser - 7/ Dunkerque - 8/ Artois - 9/ Vosges - 10/ Argonne - 11/Groupe de Direction - France


no 47 "Pol Lapeyre", basé à Gabarret (Landes) puis à Casteljaloux (Lot-et-Garonne).

  • Créé le ?, versé à la Production Industrielle le .
  • Devise : "Tenir".
  • Publication : " Renaissance ".

Province de Provence

Commissariat régional, basé à Marseille (Bouche-du-Rhône).

  • Créé le ?, dissous le ?.
  • Devise : "Pas à pas".
  • Publication : "Jeunes de Provence".

École régionale des chefs, basée à Le Lavandou (Var).

  • Créée le , dissoute le ?.
  • Devise : "Tu serviras".

Promotions :

  • Promotion "Ardente relève" du au
  • Promotion "Pionniers du Maréchal" d'août à
  • Promotion nom inconnu du à
  • Promotion "Provence blessée"[8].

École d'alimentation, basée à Hyères (Var)


La province comprenait, à sa création, les chantiers :

no 13 "Bonaparte", basé à Cavaillon (Vaucluse).

  • Créé le ?, dissous le .
  • Devise : "Ordre et grandeur".
  • Publication : "Lubéron-Durance".


no 14 "Du Guesclin", basé à Die (Drôme)[18].

  • Créé à la fin du mois d', dissous le .
  • Devise : "Je maintiendrai".
  • Publication : "Je maintiendrai".
  • Groupes : 1/ Charcot - 2/ Guynemer - 3/ Lyautey - 4/ Bournazel - 5/ - De Foucault - 6/ Bayard - 7/ Jacques Cartier - 8/ De Brazza - 9/ Roland - 10/ Laperrine.


no 15 "Esterel", basé à Agay (Var) puis à Saint-Jean-en-Royans (Drôme) le et à Valence (Drôme) en .

  • Créé le ?, dissous en 1944.
  • Devise : "Noblesse oblige, Esterel autant".
  • Publication : "L'Esterel".
  • Groupes : 1/ Dramont Marine - 5/ Esterel Pionniers - 7/ Michel Detroyat - 8/ Saint Louis - 9/ Jacques Cartier - 10/ Renaissance.


no 16 "Forêt du Rouet", basé à Le Muy (Var) puis à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence).

  • Créé le ?, dissous le .
  • Devise : "Qui monte en chantant".
  • Publication : "L'Alouette".
  • Groupes : 1/ Jeanne d 'Arc - 2/ Joffre puis Foch - 3/ De Bournazel - 4/ Foucauld - 5/ Guynemer - 6/ Lyautey - 7/ Saint Louis- 8/ Bayard- 9/ Verdun - 10/ Roland- 11/ Finlande (Groupe de Direction)


no 17 "Mistral", basé à La Plage d'Hyères (Var).

  • Créé le ?, dissous le .
  • Devise : "Servir, finir".
  • Publication : "Le mistral".


no 33 "Le Ventoux", basé à Nyons (Drôme) puis à Lussolle (Landes) en septembre-.

  • Créé en , dissous le .
  • Devise : "A cœur vaillant, rien d'impossible".
  • Publication : "L'aurore" ou "Le ventoux".


no 37 "Bayard", basé à Gap-Charance (Hautes-Alpes).

  • Créé le ?, dissous le .
  • Devise : "Sans peur et sans reproche".
  • Publication : "Remountaren" (" ? ").


no 46 "Suffren", basé à Le Cannet-des-Maures (Var).groupement 7, compagnie Lafayette

  • Créé le ?, dissous le .
  • Devise : "Ardi Jouinesso" (en provençal : "Hardie, jeunesse").
  • Publication : "Ardi Jouinesso" (en provençal : "Hardie, jeunesse").
  • Groupes : 1/?-2/?-3/?-4/?-5/?-6/?-7/?-8/Faire Face-9/?-10/Brazza-11/Agnely

Province d'Afrique du Nord

Commissariat Régional, basé à Alger (Algérie), dissous le .

  • Créé le ?, dissous le ?.
  • Devise : "Par nous la France renaîtra"
  • Publication : "Rebâtir".

École régionale des chefs, basée à Fort-de-l'Eau (Algérie), créée le .

  • Créé le ?, dissous le ?.
  • Devise : "S'instruire pour mieux servir".

Promotions :

  • Promotion " ? " du au
  • Promotion " ? " du au [8]..


La province comprenait, à sa création, les chantiers :


no 101 "Weygand", basé à Camp Boulhaut (Maroc).

  • Créé le ?, dissous le .
  • Devise : "Virtuteet viribus" ("Par la vertu et la force").
  • Publication : "Renouveau".


no 102 "Dunkerque", basé à Tlemcen (Algérie).

  • Créé le ?, dissous le .
  • Devise : "Je maintiendrai".
  • Publication : "Plein vent".


no 103 "Isly", basé à Cherchell (Algérie).

  • Créé le ?, dissous le .
  • Devise : "Quand même".
  • Publication : "Quand même".
  • Groupes : 1/ Bayard - 2/ - 3/ Joffre - 4/ - 5/ - Pétain - 6/ Weygand - 7/ Ney - 8/ ? - 9/ ? - 10/ Guynemer - 11/ Murat - Groupe de Direction / Jeanne d'Arc.


no 104 "Lamoricière", basé à Djidjelli ( Algérie).

  • Créé le ? , dissous le .
  • Devise : "Joie dans l'effort".
  • Publication : "Jeunes".


no 105 "Saint-Louis", basé à Tabarka (Tunisie).

  • Créé le , dissous le et devient le dépôt no 105.
  • Devise : "Un pour tous et tous pour un".
  • Publication : "Résurrection".


no 106 "Franchet d'Esperey", créé à Bizerte puis basé à Sbeïtla (Tunisie).

  • Créé le , dissous le , devient le 106e Bataillon de Travailleurs Tunisiens (BTT), chargé de la garde des Prisonniers de Guerre de l'Axe (PGA);

Le transformé en 106e Bataillon de Marche Tunisien (BTT) puis en 4e Régiment de Zouaves (4e RZ), le [19]..

  • Devise : "El Aina, Truckel, Saic" (en arabe : "Cette voie est la source du bonheur").

Puis d'existence éphémère :? ? ?

no 107 "Laperrine", basé dans l Ouarsenis (Algérie) [réf. nécessaire]

  • Créé en , dissous le .
  • Devise : "Le lion lutte et ne trahit pas".


no 108 " ? ", basé à Bir-el-bey (Tunisie).

  • Créé , dissous en .
  • Devise : " ? ".

La fin des Chantiers

  • Du au  : déplacement de 16 groupements frontaliers.
  • De juin- : création de 8 sous groupements qui seront dissous en août- :
  1. no 150 à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches du Rhône).
  2. no 151 à Paray-le-Monial (Saône-et-Loire ).
  3. no 152 à Bergerac (Dordogne).
  4. no 153 à Orange (Vaucluse).
  5. no 154 à Sorgues (Vaucluse).
  6. no 155 à Lescar (Pyrénées Atlantique).
  7. no 156 à Saint-Martin-du-Touch (Haute Garonne).
  8. no 157 à Carcassonne ( Aude).
  • Puis 3 Groupements :
  1. no 150 à Cavaillon, créé le avec des éléments du Groupement 16 dissous et du sous groupement 150.
  2. no 153 à Orange, créé le par la fusion des sous groupements 153 et 154 et d'éléments des groupements 16 et 17 dissous.
  3. no 158 à Toulouse, créé le avec des éléments du groupement 30 et les sous groupements no 155, no 156 et no 157.
  • Et enfin 11 Sous Groupements :
  1. no 201 en Forêt de Tronçais (Allier - arrondissement de Montluçon et canton de Cérilly pour sa plus grands superficie), créé le , dissous le .
  2. no 202 à Aigueperse (Puy-de-Dôme), créé le .
  3. no 203 à Bruère-Allichamps (Cher), créé le .
  4. no 204 à Montmarault (Allier), créé le .
  5. no 205 à Bourg (Ain), créé le .
  6. no 206 à Poligny (Jura), créé le .
  7. no 207 à Sathonay (Ain), créé le .
  8. no 208 à Les Noes (Loire), créé le .
  9. no 209 à Robion (Vaucluse), créé le .
  10. no 210 à Aguessac (Aveyron), créé le .
  11. no 211 à Labruguiere (Tarn), créé le .

Les autres Chantiers

Deux organisations similaires ont également existé :

On estime le nombre de personnes passées par les Chantiers entre 300 000 et 500 000. Début 1943, ils devaient disposer d'un effectif permanent de quelque 60 000 jeunes. On a pu estimer à 16 000 le nombre de jeunes des Chantiers envoyés directement au STO en Allemagne depuis leur groupement.

Les insignes

Insigne général

Vers la fin du mois d', le général Joseph de La Porte du Theil demande aux responsables "des travaux" du commissariat général de Châtelguyon (63) de lui proposer un projet d’insigne.

C’est le colonel Créange, ancien combattant de 1914-1918, qui se chargea de répondre à cette requête. C’est lui qui, par un croquis hâtif, a conçu le "triptyque" original de l’insigne retenu : les épis de blé, le drapeau tricolore et le soleil levant sur un horizon de verdure.

  • Les épis symbolisent la régénération de la France par la formation ou l'éducation de sa jeunesse, l'idée étant d'en recueillir les fruits ultérieurement.
  • Le drapeau français "tombant" symbolise la France : il ne mérite pas d'être représenté déployé à cause de la défaite, mais les épis sont là pour nourrir l'espoir qu'un jour il le sera de nouveau.
  • Le soleil symbolise l’espoir. Il se lève au-dessus de la verdure, environnement des camps de jeunesse. Sur la version en métal de l’insigne, des tentes ont même été rajoutées sur ce fond vert. Elles représentent le seul abri des pionniers des camps de jeunesse qui en août et ne disposaient que d’une toile de tente individuelle pour s’abriter, dans le meilleur des cas.

Ce dessin fut mis en forme par Gabriel Séjourné, étudiant aux "beaux arts" et fut présenté au général de La Porte du Theil qui le retint puis le fit mettre en fabrication. Les premiers exemplaires semblent avoir été livrés fin 1940.

Il y eut plusieurs variantes, en tissu et en métal de cet insigne général, au fil des retirages. Les insignes en tissu de grandes dimensions étaient portés sur la poitrine, du côté droit. Ils étaient également cousus sur le béret mais dans ce cas ils présentaient de plus petites dimensions, et parfois le numéro du groupement. Le modèle en tissu pour poitrine était le seul réglementaire et avait fait l’objet d’une publication au journal officiel en 1941.

En ce qui concerne les différentes variantes des insignes tissés de poitrine, il est difficile aujourd'hui de les replacer chronologiquement. Les différences sont relatives à la couleur du fond (bleu, noir, vert), aux dimensions plus ou moins grandes, et aussi à la mention "CJF" ("Chantiers de la Jeunesse Française") qui ne figure plus sur le dernier tirage.

Une modification significative du dessin intervint à partir de fin 1943. Ce modèle très sobre sur fond noir, sans mention "CJF", sans soleil ni verdure, n’était pas destiné aux Chantiers de jeunesse dans l’esprit de leur création en 1940 : il fut distribué aux groupements des Chantiers mis à la disposition des usines d’armement sous tutelle de la "Production industrielle" (travaillant pour le compte de l’occupant), à partir de . Cet insigne ne semble avoir été porté que par les cadres[20].

"Insigne brodé en soie pour les officiers et en coton pour les jeunes, se porte sur la poche droite des effets de dessus".

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Insignes de l'École des chefs administratifs

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Insignes des Commissariats Régionaux et Écoles Régionales des Chefs

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Insignes des Écoles de spécialistes

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Insignes tissus des Groupements

L'insigne est porté sur le bras gauche, l'extrémité supérieur de celui-ci à 8 cm en dessous de l'épaule.

Le premier modèle des groupements 3, 15 , 23, 30 et 38 est une fabrication en moleskine sur lequel le motif a été appliqué. Généralement, cette moleskine était posée sur un support en feutrine à la couleur du groupe.

Le groupement 41 n'a pas existé.

Le groupement 107 d'Afrique du nord n'a pas eu d'insigne en raison de son existence éphémère.

Le groupement 108, créé par le Commissaire Tartarin après le débarquement allié de et resté fidèle à Vichy, a adopté l'insigne des régiments de zouave de l'armée d'armistice, la seule différence venant du croissant de lune désormais en cannetille or.

La création du Service du Travail obligatoire a notamment pour conséquence la création de sous-groupements mis à la disposition de l'occupant (travaux sur aérodromes….), devenus groupements fin 1943. Ils portent les numéros de 150 à 158 ; Seuls les groupements 151 et 153 semblent avoir eu un insigne.

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Insignes métalliques des Groupements

Comme pour les insignes tissus, les insignes métalliques existent pour :

  • Un insigne général avec plusieurs modèles
  • Chaque Groupement, quelques Groupements eurent plusieurs modèles au fil de leur existence
  • Dans la majorité des cas, pour chaque Groupe. Il est à noter que certains Groupements n'eurent pas d'insignes métalliques de Groupe

Ces insignes existent en plusieurs tailles et modèles :

Les tailles

  • Un très grand modèle pour les cadres, comme au Groupement 26 et semble-t-il pour chaque Groupe : la dimension est de 40 mm de diamètre
  • Un modèle normal pour l'ensemble du personnel, pour le Groupement 26 et pour les groupes de ce Groupement : la dimension est de 32 mm de diamètre
  • Un modèle destiné à être porté sur le béret en remplacement de l'insigne tissu, pour le Groupement 26, chaque Groupe semble avoir eu, à sa couleur de Groupe, un insigne de béret : la dimension est de 26 mm de diamètre

Les modèles

  • Traditionnel émaillé sur support métallique, laiton ou autre métal
  • Peint sur support métallique lourd
  • Peint sur aluminium
  • Totalement métallique, sans émail ni peinture
  • Quelques modèles en aluminium avec une partie émaillée : exemple, le Groupement 34 - 5° groupe "L'Arminier-Lahire"
  • Quelques fois très rarement émaillé sur argent

Couleurs de Groupes pour les insignes tissus ou métal

Par ordre du Bulletin Périodique Officiel no 12 du édité par le commissariat général, chaque groupement devait broder ses insignes sur un tissu ou fond de couleur différente en fonction du Groupe d'appartenance :

  • groupe 1 : fond bleu clair
  • groupe 2 : fond rouge clair
  • groupe 3 : fond jonquille (jaune)
  • groupe 4 : fond vert clair
  • groupe 5 : fond orange
  • groupe 6 : fond marron
  • groupe 7 : fond violet
  • groupe 8 : fond gris
  • groupe 9 : fond noir
  • groupe 10 : fond rose
  • groupe de direction (groupe 11 en général) : fond blanc

En application de cette directive, certains Groupements (les numéros 1, 13, 14, 17, 25, 28 , 29, 30, 33, 37 et 105) ont fait tisser leur insigne directement avec la couleur du fond réglementaire. Dans d'autres Groupements, l'insigne (à fond invariable) était cousu sur un morceau de drap à la couleur réglementaire correspondant au groupe d'appartenance, certains autres mirent une bordure de couleur sur leur insigne pour différencier les Groupes (voir ci-après l'exemple du Groupe 29) enfin, il existait aussi des Groupements où cette directive ne fut pas appliquée.

Insignes tissus des Groupes

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De rares groupements ont eu des insignes spécifiques par groupes.

Chaque Groupe du Groupement 24 a eu son insigne en tissu : groupe (1/Duguay Trouin, 2/Surcouf…..)

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Insignes de Spécialités

L'insigne se porte sur la manche droite.

Les brevets d'éducation physique ont une taille de 5 cm/3 cm

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Insignes des Anciens

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Uniformes & Insignes de grades des CJF

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Uniformes & Insignes de grades des CJF

Références

  1. Loi du 30 juillet 1940 relative au séjour dans des groupements de jeunesse des jeunes gens incorporés les 8 et 9 juin 1940, JO du , p. 4 605
  2. Berstein Milza, Histoire du XXe siècle, Tome 1, Éditions Hatier.
  3. De La Porte du Theil, J., Un an de commandement des Chantiers de la Jeunesse., Paris, Sequana, , p. 15
  4. Maïté Lascaud, Frédéric Dutheil, « Pratiques physiques et sportives, "formation virile et morale" dans les Chantiers de la jeunesse, 1940-1944 », STAPS, Revue Internationale des sciences du sport et de l'éducation physique, Volume 23, n° 58,‎ , pp. 35-48.
  5. Christophe Pécout, Les chantiers de la Jeunesse et la revitalisation physique et morale de la jeunesse française (1940-1944), Paris : L’Harmattan, 2007.
  6. http://frenchvictories.hautetfort.com/index-7.html
  7. http://sousmarinmonge.perso.sfr.fr/Biographie/defaultmenu3.htm
  8. a b c d e et f Inventaire, Les Écoles régionales des cadres des Chantiers de Jeunesse, dans Symboles & Traditions no 147 , pages 5-17 - juillet-août-septembre 1993, bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, dépôt légal no 93-040
  9. Inventaire, Chantiers de Jeunesse no 7, dans Symboles & Traditions no 147 pages 5-24 -octobre-Novembre-Décembre 1990, Bulletin périodique de l'Association des Collectionneurs d'insignes et de décorations, dépôt légal no 91-074
  10. Inventaire, Chantiers de Jeunesse no 8, dans Symboles & Traditions no 144 pages 21-26 - octobre-Novembre-Décembre 1992, Bulletin périodique de l'Association des Collectionneurs d'insignes et de décorations, dépôt légal no 92-076
  11. Inventaire, Chantiers de Jeunesse no 9, dans Symboles & Traditions no 163 pages 15-27 - Juillet-Août-Septembre 1997, Bulletin périodique de l'Association des Collectionneurs d'insignes et de décorations, dépôt légal no 97-086
  12. Inventaire, Les insignes du CJF no 10 - Grande Chartreuse, dans Symboles & Traditions no 128 pages 5-20 - Octobre-Novembre-Décembre 1988, Bulletin périodique de l'Association des Collectionneurs d'insignes et de décorations, dépôt légal no 88-126
  13. Inventaire, Chantiers de Jeunesse no 12, dans Symboles & Traditions no 131 pages 13-28 - juillet-août-septembre 1989, Bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, dépôt légal no 89-057
  14. Historique, Groupement 43 SIDI-BRAHIM par Serge Larcher, dans Symboles & Traditions no 134 pages 19-27 - avril-mai-juin 1990, Bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, dépôt légal no 90-009
  15. Historique, Lapleau (Corrèze) "Avec loyauté -Servir" par Serge LARCHER, dans Symboles & Traditions no 150 pages 5-8 - avril-mai-juin 1994, Bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, dépôt légal no 94-008
  16. Laurent Battut, Les Chantiers de jeunesse - L'exemple du camp 40 : le camp de redressement des chantiers, in "Histoire(s) de la dernière guerre" numéro 8 de novembre-décembre 2010, p. 10-17, éditions Caraktères (Aix-En-Provence)
  17. Historique, le Groupement de chantier de la jeunesse no 25 "Roland" par Serge LARCHER, dans Symboles & Traditions no 169 pages 17-24 - janvier-février-mars 1999, bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, dépôt légal no 98164
  18. Historique, Chantier de Jeunesse no 14 "Du Guesclin" par Serge LARCHER, dans Symboles & Traditions no 158 pages 3-15 - avril-mai-juin 1996, bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, dépôt légal no 96-024
  19. Historique, "Histoire d'un insigne" par Jacques Sicard, dans Symboles & Traditions no 215 page 10 - juillet-août-septembre 2010, Bulletin périodique de l'association des collectionneurs d'insignes et de décorations, dépôt légal no 08-124
  20. Battut Laurent, L'insigne général des Chantiers de jeunesse, in "Quand Même", bulletin de liaison de l'association "Mémoire des Chantiers de la Jeunesse Française", p. 9-12, éditions AMCJF 34 rue Charles Gide 34670 Baillargues.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Ouvrages

  • Joseph de La Porte du Theil, Un an de commandement des Chantiers de la Jeunesse, éditions Sequana, Paris,
  • Jean Boucron, Serge Bromberger, Gaston Courtois, Suzanne Peuteuil, Géo-Charles Veran, A 20 ans Dans Les Chantiers de la Jeunesse (Supplément au N ° 38 Vaillance du ).
  • Robert Hervet, Les Chantiers de la jeunesse, Paris, France-Empire, , 299 p.
  • Jacques Évrard, La déportation des travailleurs français dans le IIIe Reich, Fayard, Paris, 1971
  • Paul Edmond, Images des Chantiers de la Jeunesse française, éditions de l'Orme Rond, 1982 (ISBN 2-86403-002-0)
  • Les Chantiers de la Jeunesse, 1940-1944, n° spécial, Carnets de la Sabretache, no 105-E, 1990
  • Gérard Appolaro, "Les Chantiers de Jeunesse (1940-1945)", in bulletins no 53 et 54, Club marcophile de la Seconde Guerre mondiale, Marseille, 2000
  • Pierre Giolitto, Histoire de la jeunesse sous Vichy, Perrin, Paris, 1991
  • Antoine Huan (dir.), Histoire des Chantiers de la Jeunesse, 1992
  • Histoire des Chantiers de la Jeunesse, racontée par des témoins, Actes du colloque d'histoire du 12 et , Service historique de l'armée de terre (SHAT), Vincennes, préparé par la Commission d'histoire des Chantiers de la Jeunesse et animé par André Souyris-Rolland, préface du professeur Jean Imbert, avant-propos du colonel Paul Gaujac, 284 p., ANACJF, Versailles, 1993 (ISBN 2-904768-16-5)
  • Pierre Martin, La mission des Chantiers de la Jeunesse en Allemagne (1943-1945), éditions de L'Harmattan, Paris, 2001 (ISBN 2-7475-1255-X)
  • Christophe Pécout, Une jeunesse qui travaille, une jeunesse qui chante, une jeunesse qui croît : les Chantiers de la jeunesse et la revitalisation de la jeunesse française (1940-1944), thèse de 3e cycle, Histoire et STAPS, université de Caen et Rouen, 2006.
  • Christophe Pécout, Les Chantiers de la Jeunesse et la revitalisation physique et morale de la jeunesse (1940-1944), L'Harmattan, Paris, 2007
  • Laurent Battut, Le groupement 22 des Chantiers de la Jeunesse, 1940-1944, 260 p., ANOVI, 2007 (ISBN 978-2-914818-23-0)
  • Les Chantiers de la Jeunesse dans la Résistance et les combats de la Libération, Mémoire des Chantiers, sous la direction d'André Souyris-Rolland, CERPA, Paris, 2009
  • Olivier Faron, Les chantiers de jeunesse : avoir vingt ans sous Pétain, Grasset, Paris, 2011 (ISBN 978-2-246-75971-3)
  • Gabriel Carnévalé et Bertrand Sinais, "Histoire postale des Chantiers de la Jeunesse (1940-1945)" , Philoffset Éditions, Marseille, 1983.
  • Francis A. Boddart, Les chantiers de la jeunesse et la Dordogne, 1940-1944 : de la révolution nationale à la production industrielle, IFIE, Éditions Périgord, Périgueux, 2014 (ISBN 978-2-91626518-6).

Articles

  • Laurent Battut, « L'insigne général des Chantiers de jeunesse », Quand Même, Bulletin de liaison de l'Association Mémoire des Chantiers de la Jeunesse Française, p. 9-12, éditions AMCJF 34 rue Charles Gide 34670 Baillargues.
  • Laurent Battut, « Les Chantiers de jeunesse- L'exemple du camp 40 : le camp de redressement des Chantiers », Histoire(s) de la dernière guerre, n° 8, novembre-, p. 10-17, éditions Caraktères (Aix-En-Provence),
  • Laurent Battut, « Les Chantiers de jeunesse en région Ain-Dauphiné-Savoie », dans Les Militaires dans la Résistance Ain-Dauphiné-Savoie, actes du colloque de Grenoble de , 2010, p. 83-106, éditions Anovi 37720 Avon-Les-Roches.
  • Laurent Battut, "Les Chantiers de Jeunesse en Combraille (1940-1944)" ; "Le groupement 5 de Rochefort-Montagne puis Pontgibaud" ; "Le groupement 22 de Messeix" ; "Le groupement 26 de Felletin", in revue FINES, tome III, p. 69-91, éditions de l'Association Archéologique FINES, Giat, 2009.
  • Laurent Battut et Baptiste Lebacq, « Le groupement 101 des Chantiers de Jeunesse au Maroc », revue Militaria Magazine, no 286, Paris, Histoire et Collections, 2009, p. 72-77.
  • Robert Hervet, Historia, no 64, .
  • Robert Hervet, Miroir de l'Histoire, no 268, .
  • Raymond Josse, « Les Chantiers de la Jeunesse », Revue d'histoire de la Seconde Guerre mondiale, no 56, « Vichy et la jeunesse », 1964.
  • (en) Daniel Lee, « The Chantiers de la Jeunesse, General de la Porte du Theil, and the Myth of the Rescue of Jews in Vichy France », French Historical Studies, vol. 38, no 1,‎ , p. 139-170 (DOI 10.1215/00161071-2822733).
  • Maïté Lascaud, Frédéric Dutheil, « Pratiques physiques et sportives, formation virile et morale dans les Chantiers de la jeunesse, 1940-1944 STAPS, Revue Internationale des sciences du sport et de l'éducation physique,Volume 23, n° 58, Printemps 2002, pp. 35-48.Lire en ligne
  • Maïté Lascaud, Frédéric Dutheil, « Pratiques physiques et sportives, formation virile et morale dans les Chantiers de la jeunesse, 1940-1944 », in Pierre Arnaud, Thierry Terret, Jean-Philippe Saint-Martin, Pierre Gros, Le sport et les français sous l’occupation. 1940-1944, tome 2, Paris, L’harmattan, 2002, pp 97-111.
  • Fabrice Mainier-Schall, "Uniformes et équipements des Chantiers de la Jeunesse française (1940-1944)", in revue Batailles, no 5.
  • Christophe Pécout, « L’éducation physique dans les chantiers de la jeunesse (1940-1944) : exemple de trois initiatives originales », Guerres mondiales et conflits contemporains, Paris, Presses universitaires de France, no 218,‎ , p. 15-25 (lire en ligne).
  • Christophe Pécout, « Une entreprise de formation morale et physique de la jeunesse française, les Chantiers de la Jeunesse (1940-1944) », Les Cahiers de psychologie politique, no 10, 2007.
  • Christophe Pécout, « Les Jeunes et la politique de Vichy, le cas des Chantiers de Jeunesse », Histoire et Politique, politique, culture, société, no 4, 2008.
  • Christophe Pécout, « Les Pratiques physiques et sportives au service de l'idéal vichyste, l'exemple des Chantiers de Jeunesse », revue Sciences sociales et sports, no 1, 2008.
  • Christophe Pécout, « Les Chantiers de la Jeunesse, une expérience de service civil obligatoire », revue Agora débats/jeunesse, no 47, .
  • Christophe Pécout, « Les chantiers de la jeunesse (1940-1944) : une expérimentation pédagogique sous le gouvernement de Vichy », Guerres mondiales et conflits contemporains, Paris, Presses universitaires de France, no 234,‎ , p. 53-62 (lire en ligne).
  • "Quand même" no 4, , Bulletin de liaison de l'AMCJF (Association Mémoire des Chantiers de la Jeunesse Française)- 179 Rue Charles Gide -34670 BAILLARGUES.
  • Christian Pousse, « Le Groupement 27 des Chantiers de Jeunesse », revue Sparsae no 64, Association culturelle d'Aigueperse, 2009.

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