Losse
Losse | |
Église Saint-Georges. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Landes |
Arrondissement | Mont-de-Marsan |
Canton | Haute Lande Armagnac |
Intercommunalité | Communauté de communes des Landes d'Armagnac |
Maire Mandat |
Serge Jourdan 2014-2020 |
Code postal | 40240 |
Code commune | 40158 |
Démographie | |
Population municipale |
272 hab. (2016 ![]() |
Densité | 2,6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 06′ 36″ nord, 0° 06′ 06″ ouest |
Altitude | Min. 95 m Max. 157 m |
Superficie | 102,69 km2 |
Localisation | |
modifier ![]() |
Losse est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Cette commune est située en Armagnac sur les routes (route nationale 656 et route nationale 524) entre Cazaubon et Bazas et sur l'itinéraire à Grand Gabarit. Elle est limitrophe du département de Lot-et-Garonne.
Sa superficie est presque aussi importante que celle de Paris.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Elle comprend plusieurs quartiers isolés comme ceux d'Estampon et de Lussolle.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
L'Estampon, affluent droit de la Douze, traverse les terres de la commune. Ses affluents (rive droite), le Bergonce et le Chatéou, prennent leur source sur la commune.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Étymologie[modifier | modifier le code]
Le nom de Losse vient du latin « Laossa » qui signifie « lieu humide ».
Son évolution au cours des siècles est la suivante : « Loza » en 1197, « Lossa » en 1274 et « Laossa » au XVe siècle.
Faits historiques[modifier | modifier le code]
En 1491, Antoine de Losse, qui donna son nom au château puis à la commune, accompagna Alain d’Albret dans son expédition en Bretagne[2],[3].
Le vicomte de Juliac[4], cherchant querelle avec le seigneur de Losse, lui tira dessus le 18 février 1781, et reçu en légitime défense de celui-ci une balle mortelle. Par décision de justice, le seigneur de Losse fut condamné à l’exil et ses châteaux rasés, dont celui de Goallard près de Losse et de Cazaubon. Il s’agissait de Gérard de Mibielle, dernier seigneur de Losse[5],[6].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Dans son palmarès 2017, le Conseil national des villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune au Concours des villes et villages fleuris[9].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2016, la commune comptait 272 habitants[Note 1], en augmentation de 4,62 % par rapport à 2011 (Landes : +4,4 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Notre-Dame de Losse.
- Église Saint-Georges de Lussolle.
- Église Saint-Martin d'Estampon (XIIe siècle, inscrite aux Monuments historiques)
Centrale solaire[modifier | modifier le code]
EDF énergies nouvelles a inauguré sur le territoire de la commune en juillet 2010 la première tranche de la centrale photovoltaïque de Losse qui affiche au total environ 70 mégawatts[14]. À la fin du 3e trimestre 2011, après l'achèvement de trois tranches supplémentaires, la centrale (qui occupe au total 314 hectares au sol) comporte presque un million de panneaux[15], couvrant 300 hectares de panneaux. Aussi est-elle, au moment de sa mise en service, une des plus grandes centrales solaires au monde[14], devant celle de Moura au Portugal.
La communauté de communes du Gabardan dont fait partie Losse reboisera une superficie équivalente sur des espaces défrichés du canton.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- « Page Histoire sur le site de la mairie », sur losse.fr (consulté le 18 octobre 2017)
- « Fiche sur Losse », sur visites.aquitaine.fr (consulté le 18 octobre 2017)
- « Fiche généalogique du vicomte de Juliac, Joseph-Marie de Pujolé », Notes en bas de fiche, sur geneanet.org (consulté le 18 octobre 2017)
- P. H. Dorgan, « Histoire politique religieuse et littéraire des Landes depuis les temps les plus anciens jusqu'à nos jours », p. 383, sur books.google.fr, (consulté le 18 octobre 2017)
- « Fiche généalogique de Gérard de Mibielle », note en bas de fiche, sur geneanet.org (consulté le 18 octobre 2017)
- Serge Jourdan, fut l'un des plus jeunes maire de France et succéda à son père Raphael Jourdan, dont une salle de fête du village porte son nom
- http://operations.evenement.lemonde.fr/aquitaine-limousin-poitou-charentes/landes,40/losse,40158/
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 6 décembre 2017.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- Frank Niedercorn, Les Landes inaugurent la plus grande centrale solaire au monde, Les Échos, p. 14, 12 juillet 2010.
- La centrale solaire des Landes en service complet, sur Europe1.fr, 6 octobre 2011. Consulté le 4 juillet 2012.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie : GeoNames • Insee (communes)
- « Communauté de communes du Gabardan »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)