Castillon-en-Couserans
Castillon-en-Couserans | |
Chapelle du Calvaire de Castillon-en-Couserans. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Ariège |
Arrondissement | Saint-Girons |
Intercommunalité | Communauté de communes Couserans-Pyrénées |
Maire Mandat |
Patrick Timbart 2020-2026 |
Code postal | 09800 |
Code commune | 09085 |
Démographie | |
Gentilé | Castillonnais |
Population municipale |
399 hab. (2018 ![]() |
Densité | 81 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 55′ 18″ nord, 1° 02′ 00″ est |
Altitude | 537 m Min. 518 m Max. 1 320 m |
Superficie | 4,94 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Girons (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Couserans Ouest |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | castillon09.com/ |
modifier ![]() |
Castillon-en-Couserans (occitan : Castilhon de Coserans) est une commune française, située dans département de l'Ariège, en région Occitanie.
Ses habitants sont appelés les Castillonnais.
La petite ville s'étale au pied d'une butte boisée couronnée par une chapelle bâtie sur l'emplacement d'un ancien château fort des comtes de Comminges.
Géographie[modifier | modifier le code]
Cette commune située dans les Pyrénées en Couserans à l'ouest du département de l'Ariège est le bourg-centre du Castillonnais. Elle fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le Lez, le Ruisseau d'Astien et le Ruisseau de Cazalus sont les principaux cours d'eau traversant la commune.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Castillon-en-Couserans est limitrophe de six autres communes.
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 494 hectares ; son altitude varie de 518 à 1 320 mètres[2].
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Accès avec les routes départementales D 18, D 318 et D 618 (ex-route nationale 618).
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Castillon-en-Couserans est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Toponymie[modifier | modifier le code]
En occitan, castelhon, "petit château".
Histoire[modifier | modifier le code]
Des vestiges d'un château féodal du XIIe siècle, il ne reste qu'une chapelle castrale fortifiée au XVIe siècle. Un seigneur féodal : Odon de Castillon[7] est mentionné pour la première fois en 1156
Les foires et marchés de Castillon étaient fréquentés à la bonne saison par les Espagnols venus à pied du val d’Aran ou de la vallée de la Noguera Pallaresa pour y vendre des laines et du sel. Ce fait est attesté par les écrits de Louis de Froidour, Grand-maître des Forêts nommé par Colbert, en 1667 lors de sa grande visite d’inspection dans le Couserans.
Lors de la foire de Saint-Marc, le 25 avril, les pauvres se rassemblaient dans la rue Nougarol, les femmes avec une quenouille, les hommes avec un bâton de berger, pour offrir leurs services aux maîtres pour un an. Jusqu'en 1900, on parlait ainsi de la "Foire aux domestiques"[8].
Rendu particulièrement nécessaire pour transporter les minerais des mines de Sentein et du port d'Orle, un tramway électrique desservira Castillon depuis Saint-Girons de 1911 à 1937.
En 1940, le groupement 28 des chantiers de la jeunesse s'implante sur la commune avant d'être déplacé, en mars 1943, en Dordogne[9].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de onze[10],[11].
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Commune faisant partie de l'arrondissement de Saint-Girons de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du canton du Couserans Ouest (avant le redécoupage départemental de 2014, Castillon-en-Couserans était le chef lieu de l'ex-canton de Castillon-en-Couserans) et avant le 1er janvier 2017 elle faisait partie de la communauté de communes du Castillonnais .
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2018, la commune comptait 399 habitants[Note 3], en diminution de 6,78 % par rapport à 2013 (Ariège : +0,25 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
selon la population municipale des années : | 1968[16] | 1975[16] | 1982[16] | 1990[16] | 1999[16] | 2006[17] | 2009[18] | 2013[19] |
Rang de la commune dans le département | 55 | 48 | 81 | 71 | 71 | 73 | 73 | 73 |
Nombre de communes du département | 340 | 328 | 330 | 332 | 332 | 332 | 332 | 332 |
Économie[modifier | modifier le code]
Castillon est un bourg central pour la vallée du Lez et ses affluents. À ce titre, les principaux commerces et services nécessaires à la vie locale et touristique sont présents[20].
Castillon se distingue par de nombreuses foires et marché : foire aux fleurs le 2e dimanche de mai, foire agricole du printemps le 1er mardi de mai, foire agricole d’automne le dernier mardi d’octobre, Foire aux arbres mi-novembre, vide-greniers en juillet août et marché tous les 1er et 3e mardi du mois le matin puis chaque mardi en juillet et août.
La marque Massipou y affine ses fromages.
Ce secteur des Pyrénées centrales est le berceau de la race ovine Castillonnaise et du cheval Castillonnais.
Office du tourisme ouvert toute l'année, camping municipal.
Enseignement[modifier | modifier le code]
Castillon-en-Couserans fait partie de l'académie de Toulouse et dispose d'une école publique primaire et d'un centre de loisirs.
Santé[modifier | modifier le code]
Castillon compte la maison de santé des quatre vallées avec médecin, dentiste, infirmières, kinésithérapeute... Une pharmacie et un EHPAD sont également présents.
Culture et festivités[modifier | modifier le code]
- Écomusée du fromage de Bethmale (démonstration et fabrication du fromage)
- Transhumance des troupeaux en juin et septembre.
- Les 14 et 15 août 2019 a eu lieu à Castillon-en-Couserans[21] le premier spectacle son et lumière de « La guerre des Demoiselles »[22] avec de nombreux figurants locaux[23].
Activités sportives[modifier | modifier le code]
- Le Club olympique du Castillonnais (rugby à XV), en difficulté, a été forfait général en seniors pour la saison 2017-2018[24] mais est associé avec l'école de rugby du Couserans basée à Saint-Girons.
- Pêche, pétanque,
Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]
La déchetterie intercommunale se trouve sur la commune proche d'Audressein.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Chapelle du Calvaire (XIIe siècle) classée Monument historique le 20 octobre 1906, également appelée église Saint-Pierre.
- Église Saint-Barthélemy.
- Chemin de croix.
- Carillon.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean-Baptiste Estaque, né sur la commune le 27 décembre 1758, avocat, député au Conseil des Cinq-cents de l’an IV à l’an VII.
- Pierre Soulé (1801-1870), avocat et homme politique franco-américain, fut notamment Sénateur de Louisiane.
- Joseph-Emmanuel-Xavier Durrieu (1814-1868), né à Castillon, journaliste influent et député anti-bonapartiste[25].
- Julien-Henri Busson-Billault (1823-1888), avocat, conseiller général du canton de Castillon, député de l'Ariège.
- Clément Bressou (1887-1979), professeur aux écoles vétérinaires de Toulouse et d'Alfort puis directeur de cette dernière, chercheur, naturaliste.
- René Morère (1907-1942), peintre expressionniste intimement lié à Castillon.
- Grégory Turpin (1980), chanteur chrétien.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Son blasonnement est : De gueules, à une tour d’argent, surmontée d'une cigogne du même.
|
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- La chapelle castrale de Castillon dite chapelle du Calvaire ou église Saint-Pierre, XIIe-XIIIe siècle : le secret des anges, Geneviève Pic-Patrouix, Éd. Atelier du Soleil, 1998.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Liste des communes de l'Ariège
- Comminges
- Anciennes communes de l'Ariège
- Castillonnais (cheval)
- Lies et passeries
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 6 novembre 2020)
- « Chateau médieval de Castillon en Couserans, Ariege, Pyrenees Centrales », sur castillon09.free.fr (consulté le 22 octobre 2018)
- Louis-Henry Destel, Saint-Girons, Saint-Lizier, le Couserans, Imprimerie régionale - Toulouse, , 432 p., page 390
- Boddart, Francis, Les chantiers de la jeunesse et la Dordogne, 1940-1944 : de la révolution nationale à la production industrielle, Périgueux, IFIE Editions Périgord, , 342 p. (ISBN 978-2-916265-18-6), p. 38-39.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le 9 août 2020).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le 10 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le 8 janvier 2016).
- https://castillon09.com/commerces-et-services/
- « Guerre des Demoiselles : les premiers contours du spectacle », La Dépêche du midi, (lire en ligne)
- « la guerre des demoiselles spectacle historique Une révolte paysanne 1829-1872 » (consulté le 7 juin 2019)
- « La guerre des Demoiselles va livrer tous ses secrets dans un spectacle », La Dépêche du midi, (lire en ligne)
- « Rugby : forfait général pour Castillon en Couserans », La Gazette ariégeoise, (lire en ligne)
- « Un député couserannais sur les barricades : Député de l'Ariège, issu du Couserans, Xavier Durrieu n'hésite pas à défendre la liberté et la République lors du coup d'Etat de Louis Bonaparte. », La Dépêche du midi, (lire en ligne)