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Cimetière de Passy

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Cimetière de Passy
Adresse
Tombes
2 600Voir et modifier les données sur Wikidata
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Sauvons nos tombes
9Voir et modifier les données sur Wikidata
Carte

Le cimetière de Passy est un cimetière de Paris, dans le quartier de la Muette du 16e arrondissement.

Historique

Le cimetière, à droite de l'avenue Paul-Doumer (vue prise depuis le palais de Chaillot).

Au début du XIXe siècle, plusieurs nouveaux cimetières sont créés pour remplacer les anciens de Paris et accompagner l'expansion démographique de la capitale et des communes qui la bordent. En dehors des limites territoriales du Paris d'alors (situées à l'époque au mur des Fermiers généraux) sont établis le cimetière de Montmartre au nord, le cimetière du Père-Lachaise et le cimetière de Belleville à l’est, le cimetière du Montparnasse au sud et le cimetière de Passy à l'ouest.

Remplaçant pour des raisons de salubrité un premier cimetière de la commune de Passy situé à l'emplacement de l'actuelle rue Lekain[1], le lieu de sépulture est déplacé en 1802. Le terrain, offert par M. Bonneau, se trouve près du boulevard de Longchamp, une voie qui longeait alors le mur des Fermiers généraux et dont une partie forme de nos jours un tronçon de l'avenue Kléber. Couvrant moins de 9 ares, il est agrandi à plusieurs reprises, en 1826, en 1833, en 1846 et en 1854, pour une surface portée à 180 ares. En 1860, le percement de l'avenue de l'Empereur (actuelle avenue Georges-Mandel) le réduit à 174 ares[2].

En 1860, à la suite de l'annexion de la commune de Passy par Paris, le cimetière tombe sous la juridiction de la ville de Paris[3].

Discours de Raymond Poincaré lors des obsèques de Charles de Freycinet au cimetière de Passy, en 1923.

En 1874, il devient la « nécropole aristocratique » de la capitale, bénéficiant de la proximité des quartiers résidentiels et commerciaux chics de la Rive droite, près de l’avenue des Champs-Élysées, qui se sont lotis aux environs depuis sa création. À partir de cette date, comme pour les autres cimetières de Paris, les concessions y sont soit perpétuelles, soit centenaires[2].

Entre 1931 et 1936, sur les plans de René-Félix Berger, est érigée l'entrée monumentale de style Art déco donnant sur la rue du Commandant-Schloesing (alors rue des Réservoirs).

En juillet 1953, une pluie diluvienne s'abat sur Paris et provoque l'effondrement du mur contre lequel est installé trois ans plus tard le Monument à la gloire de l'armée française, face à la place du Trocadéro-et-du-11-Novembre[4]. Ce monument aux morts de la Première Guerre mondiale, groupe sculpté réalisé par Paul Landowski, est inauguré en mai 1956.

Description

Le cimetière de Passy est bordé par l’avenue Georges-Mandel au nord, par la place du Trocadéro-et-du-11-Novembre à l'est, par l’avenue Paul-Doumer au sud-est et enfin par la rue du Commandant-Schloesing au sud. L'accès, unique, se fait par le 2 de cette dernière voie[2].

De l'extérieur, le cimetière est dominé par l'imposante chapelle funéraire de la peintre et diariste Marie Bashkirtseff, dont la silhouette est visible au début de l'avenue Paul-Doumer.

Il accueille 2 500 tombes[5]. Il est ombragé par 290 arbres de 15 espèces différentes (châtaigniers...)[6] et la tour Eiffel le surplombe depuis la rive opposée de la Seine. Administrativement, le cimetière de Passy est rattaché au cimetière du Montparnasse. En cas de vents ou d'intempéries, il est fermé[5].

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Personnalités inhumées au cimetière

Sommaire :

A

B

C

D

Sommaire :

F

  • Achille Fanien (1827-1915), homme politique (8e division)
  • Henri Farman (1874-1958), pionnier de l'aviation (10e division)
  • Edgar Faure (1908-1988), homme politique français, Président du Conseil (10e division)
  • Lucie Faure (1908-1977), femme de lettres, romancière, directrice de revue, épouse d'Edgar Faure (10e division)
  • Gabriel Fauré (1845-1924), compositeur (15e division). Avec Frémiet.
  • Antoine Sulpice Fauvel (1813-1884), médecin, spécialiste du choléra (11e division )
  • Hervé Faye (1814-1902), astronome (4e division)
  • (Fernand Contandin) Fernandel (1903-1971), acteur (1re division)
  • Jean Camille Formigé (1845-1926), architecte (15e division)
  • Emmanuel Frémiet (1824-1910), sculpteur (15e division)
  • Dominique Frémy (1931-2008), homme de lettres, éditeur, créateur de l'encyclopédie Quid (2e division)
  • Roger Frey (1913-1997), homme politique (10e division)
  • Charles de Freycinet (1828-1923), homme politique et ingénieur (15e division)

G

H

  • Amand Pierre Harel (1836-1885), sculpteur (11e division)
  • Gabriel Hanotaux (1853-1944), diplomate et historien (15e division)
  • Faustin Hélie (1799-1884), magistrat, jurisconsulte, membre de l’Académie des sciences morales et politiques - section de la législation, vice-président du Conseil d'État. Ce fut l'un des plus grands commentateurs du Code d'instruction criminelle (xe division)
  • Jane Henriot (1878-1900), comédienne (15e division)
  • Paul Hervieu (1857-1915), écrivain (15e division)
  • Jeanne Hugo (1869-1941), petite-fille de Victor Hugo, épouse en secondes noces de Jean-Baptiste Charcot (14e division)
  • Robert Hersant (1920-1996), éditeur de presse et homme politique (9e division)
  • Charles Huntziger (1880-1941), général, signa l'armistice du à Rethondes (9e division)

I

  • Jacques Ibert (1890-1962), compositeur (12e division)
  • Marcel Ichac (1906-1994), cinéaste, photographe, explorateur et alpiniste (1ère division)

J

  • André Japy (1904-1974), aviateur, pionnier de longs parcours (8e division)
  • Marie-Louise Jaÿ (1838-1925), cofondatrice avec son mari des magasins de la Samaritaine, enterrée avec son mari Ernest Cognacq (6e division)

K

L

Tombe de Rosine Laborde.
Sommaire :

M

N

  • Yves Nat (1890-1956), pianiste (9e division)
  • Robert Nivelle (1856-1924), général (10e division), transféré aux Invalides.
  • Togroul Narimanbekov (1930-2013), fut un peintre devenu artiste du peuple de l'Azerbaïdjan en 1967 puis artiste du peuple de l'URSS en 1989.

P

R

Tombe du colonel Rozanoff, avec une croix aux branches obliques rappelant la silhouette d'un chasseur à réaction.
Tombe du colonel Rozanoff, avec une croix aux branches obliques rappelant la silhouette d'un chasseur à réaction.

S

T

V

W

Galerie des tombes

Modèle:Message galerie

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Dans la culture

Notes et références

  1. Louis Batcave, « Le petit cimetière Delessert de la rue Lekain à Passy », Bulletin de la Société historique d'Auteuil et de Passy, juillet 1912, p. 275-280.
  2. a b et c Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Rue des Réservoirs », p. 336-337.
  3. Philippe Landru, Cimetière de Passy : présentation générale et principales célébrités, Landru Cimetières, 7 février 2008.
  4. Paul Landowski, Juillet 1953, Journal de Paul Landowski, 1er juillet 1953.
  5. a et b Cimetière de Passy, Paris.fr
  6. « Cimetière de Passy », sur Paris.fr (consulté le ).
  7. « Sur les traces de Rodin dans la capitale », Le Figaroscope, semaine du 22 au 28 mars 2018, p. 14.
  8. Gilles Durieux, Jean Marais : Biographie, Paris, Éditions Flammarion, 2005, page 208 (ISBN 9782080684325).
  9. Philippe Landru, « DELESSERT famille », sur landrucimetieres.fr (consulté le ).
  10. Robert Grandseigne sur la Base Léonore (page 3)

Bibliographie

  • Guy de La Prade, Le Cimetière de Passy et ses sépultures célèbres, 1998, 210 p. (ISBN 2912134250 et 9782912134257) [extraits en ligne].
  • André Florin, Le dictionnaire des personnages historiques inhumés au cimetière de Passy, éditions Christian, 1998.

Voir aussi

Liens externes

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