Utilisateur:Thib Phil/Régiments étrangers au service de l'Ancien Régime

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Régiments étrangers au service de l'Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Les régiments étrangers au service de l'Ancien Régime sont des régiments qui servirent le Royaume de France sous l'Ancien Régime et dont les personnels ont été recrutés, généralement sur base du volontariat mercenaire, hors des frontières du Royaume de France, principalement en Suisse, dans les états allemands, en Irlande et en Wallonie - de petits contingents étant également levés au sein d'autres états. Les régiments « suédois » et « polonais » étaient généralement considérés comme « régiments allemands », tandis que les unités écossaises étaient « assimilées » aux régiments irlandais. Seul le « Régiment de Yoel » puis son successeur, le « Régiment Royal-Danois », reçurent la désignation particulière de « régiments danois ». Les régiments helvétiques reçurent parfois l'appellation de « régiments des Grisons » ou de « régiments bâlois » [note 1].

Depuis le Moyen Âge, les souverains français ont appelé à leur service des mercenaires originaires de diverses nations voisines pour former des unités qui étaient souvent parmi les meilleures de leurs armées. Sous l'Ancien Régime, les armées du Royaume de France comptèrent ainsi régulièrement dans leurs rangs de nombreuses troupes recrutées à l'étranger. Ces troupes étrangères servirent principalement dans l'infanterie mais aussi dans la cavalerie, comme les fameux régiments de hussards. D'autres troupes, non enrégimentées, étaient aussi de recrutement exogène. C'est sous Louis XV que le nombre et le rôle des régiments étrangers dans l'armée française connut son apogée[1].

Cet article couvre la période allant de la fin du Moyen Âge à la Révolution française, marquant la fin historique de l'Ancien régime. En 1791, les nombreux régiments étrangers furent convertis en régiments d'infanterie de ligne « nationaux », leurs personnels étrangers choisissant tantôt de rester au service de la France et de devenir citoyens français, tantôt de rejoindre leurs patries d'origine et pour certains, de servir dans les armées ennemies de la République.

Note préliminaire

Suivant la coutume voulant qu'en général ces régiments étrangers fussent nommés d'après leur colonel-propriétaire, beaucoup de ces unités ont changé plusieurs fois de nom au fil des décennies, de même parfois que de drapeau d'ordonnance, selon la fantaisie de leurs maîtres. Certains, particulièrement éprouvés pendant les campagnes, disparurent par amalgame avec d'autres dont ils permirent de reconstituer les effectifs. Les fantaisies orthographiques dans les patronymes des colonels-propriétaires étrangers ou les noms d'origine étrangère constituent également parfois un écueil pour l'identification exacte des unités.

Les mercenaires au service de la France : aperçu historique[modifier | modifier le code]

Moyen-Âge et Renaissance[modifier | modifier le code]

Trois grandes étapes marquèrent l'arrivée des mercenaires étrangers dans les rangs des armées royales françaises pendant ces périodes historiques.

Guerre de Cent ans et fin du Moyen-âge

Des mercenaires étrangers serviront les rois de France dès l'époque du Moyen-âge : des Gênois sous Saint Louis, des Ligures et des Espagnols à la Bataille des Éperons d'or, des arbalêtriers gênois encore pendant la Guerre de Cent ans[2].

Écossais guerre 100A : Their great period was the last stage of the long war, beginning after the French catastrophe at Agincourt, 1415, when the Dauphin of France (heir to the throne) begged Scotland for help 'in our great want and necessity'. The Scottish Parliament sent a force of 6,000 men, commanded by the Earl of Buchan, Archibald Douglas, Earl of Wigtown and Stewart Darnely. It was the Scots who gave the first check to the hitherto all-conquering English when they defeated them at Beauge in 1421. auld alliance

A la fin de ce conflit, le service militaire féodal traditionnel ne pouvant plus fournir de contingents - milices communales - suffisamment importants, rapidement disponibles de manière pérenne pour des campagnes de longue durée de l'ost royal et de quelque valeur militaire, les rois de France feront de plus en plus régulièrement appel aux mercenaires étrangers. Licenciés, ceux-ci viendront grossir les rangs des Grandes compagnies qui mettront une partie de la France, la Picardie, l'Alsace et la Lorraine en coupe réglé. Pour combattre ces bandes, Louis XI aura recours à des mercenaires suisses qui par la suite deviendront les instructeurs et cadres de son infanterie nationale [3].

Guerres d'Italie

Ses successeurs, Charles VIII et Louis XII, feront également appel à des contingents de mercenaires lors des premières guerres d'Italie - le second cité aura quelques 1500 Suisses à son service en 1500 [4]. Lors de ces conflits, ceux-ci seront tour à tour adversaires ( Bataille de Marignan (1515) au cours de laquelle François Ier engage contre eux 15000 lansquenets allemands ) puis alliés (bataille de la Bicoque (1522), bataille de Pavie (1525) où ils servirent aux côtés de mercenaires allemands ) des souverains français, la Suisse ayant en 1516 signé une paix perpétuelle avec la France, qui obtient alors le droit de lever des troupes mercenaires confédérées - droit dont elle profitera jusqu'à la fin du 18ème siècle.

C'est l'empereur Maximilien Ier qui, pour remplacer à moindre frais les mercenaires helvétiques devenus financièrement très exigeants, lèvera les premières unités de ces lansquenets. Victorieux de leurs « concurrents » lors des batailles de Marignan et de Pavie où ils servirent dans les deux camps en présence, « les lansquenets formèrent partout l'ossature solide de l'infanterie et servirent de modèles aux premiers régiments d'infanterie nationaux »[5], de nombreux régiments de mercenaires allemands servant par ailleurs dans les rangs de l'armée royale à leur suite.

Guerres de Religion

Pendant les guerres de religion qui ensanglantèrent le royaume de 1562 à 1598, des mercenaires, engagés dans un premier temps par les protestants, parfois avec l'aide financière de princes étrangers, se retrouvèrent finalement dans les rangs des armées des deux partis en présence[6].

La bataille de Vimory, près de Montargis, opposa le 26 octobre 1587, l’armée royale commandée par Henri Ier de Guise aux mercenaires allemands et suisses engagés par les protestants.


Aux Écossais de la Guerre de Cent ans et aux Suisses venus grossir les rangs de l'armée royale dès la fin du Moyen-âge - en ce compris, les uns et les autres, au sein de la garde personnelle du souverain - viendront ainsi, à la fin de la Renaissance, se joindre de nombreux Allemands - qui « font foule ... dans les milices françaises, la royauté achetant des lansquenets et des reîtres allemands aussi volontiers que les Suisses »[7] - ainsi que les premiers catholiques irlandais, venus en France suite à l'établissement de l' anglicanisme dans les îles britanniques après le schisme de Henry VIII. Ces « nations »[note 2] fourniront désormais l'essentiel des effectifs des régiments étrangers au service de la royauté et ce jusqu'à la fin de l'Ancien régime.

Les conflits du Grand Siècle et les armées de Louis XIV[modifier | modifier le code]

La guerre de Trente ans (1618-1648)

En 1635, le royaume de France, engagé dans la guerre de Trente ans aux côtés de la Suède et des princes protestants allemands contre le Saint Empire germanique et l'Espagne, prend à sa solde l' Armée de Weimar du duc Bernard de Saxe-Weimar composée de 16 régiments puis, au décès de ce dernier en 1639, le place sous commandement français[note 3] Appelés « Weimariens » ou « Suédois »[note 4], ces soldats, redoutés pour leur brutalité et leurs exactions, étaient de nationalités diverses puisqu'outre des Allemands, on y trouvait des Suisses, des Écossais, des Polonais, des Hollandais, des Lorrains ... [8].

Nombre de régiments étrangers par campagne[9]
campagne nombre total dont régiments
étrangers
détails des
régiments étrangers
notes
1643 166 25 7 suisses
4 irlandais
4 écossais
8 allemands
1 liègeois
1 italien
1644 166 31
1645 188 36
1646 196 46
1647 195 50
1648 199 51
Règne de Louis XIV

Lorsque Louis XIV monte sur le trône de France, le 15 mai 1643, « il y avait sur pied 166 régiments d'infanterie, dont 141 français et 25 étrangers » - ces régiments étant : « 7 régiments suisses, ayant ensemble 83 compagnies à 200 hommes (16600); 4 régiments irlandais, ayant ensemble 50 compagnies à 100 hommes (5000); 4 régiments écossais, ayant ensemble 62 compagnies de 100 hommes (6200); 8 régiments allemands, ayant ensemble 107 compagnies de 100 hommes (10700); 1 régiment liégeois, ayant 20 compagnies de 100 hommes (2000); 1 régiment italien, ayant 10 compagnies de 50 hommes (500)  »[10]. En 1690, on compte 32 régiments étrangers au service de la France[11], sur un total de 155[12].

statistiques annuelles et détails.

1649: 170 régiments dont 39 étrangers[foo 1].
1650: 151/35[foo 2] - 1651: 158/35[foo 3]- 1652: 161/32[foo 4] - 1653: 158/29[foo 5] - 1654: 153/34[foo 6] - 1655: 148/34[foo 7] - 1656: 146/40[foo 8]- 1657: 145/40[foo 9]
1658: 145/43 dont 3 suisses, 2 écossais, 2 anglais, 1 polonais, 1 liégeois, 3 catalans, 9 allemands, 10 irlandais, 6 italiens, 6 lorrains[foo 10].
1659: 101/27 dont 1 suisse, 2 écossais, 9 irlandais, 1 polonais, 1 liégeois, 3 catalans, 7 allemands, 3 italiens[foo 11]
1660: 80/20 dont 1 suisse, 2 écossais, 7 irlandais, 1 polonais, 1 liégeois, 2 catalans, 4 allemands, 2 italiens[foo 12]
1661: 60/12 dont 1 écossais, 2 allemands, 1 liégeois, 4 irlandais, 1 catalan auxquels viennent s'ajouter 12 compagnies franches suisses[foo 13]
1662: 58/12[foo 14]
1663: 55/10 dont 1 suisse, 2 écossais, 2 irlandais, 1 liégeois, 1 catalan, 3 allemands[foo 15]
1664: 52/6 dont 1 suisse, 1 écossais, 1 liégeois, 1 catalan, 2 allemands[foo 16]
1665: 52/6[foo 17]- 1666 : 51/6[foo 18]- 1667: 59/11[foo 19] - 1668: 52/7[foo 20]- 1669: 55/7[foo 21]- 1670: 52/6[foo 22]- 1671: 61/13[foo 23]
1672: 65/17 dont 5 suisses, 5 d'outre-manche, 1 italien, 1 catalan, 3 allemands, 1 lorrain, 4 de Savoie[foo 24]
1673: 73/25 dont 5 suisses, 1 écossais, 5 anglais, 2 italiens, 1 catalan, 3 allemands, 1 lorrain, 3 wallons, 4 de Savoie[foo 25]
1674: 77/26[foo 26] - 1675: 76/23[foo 27]
1676: 76/23 dont 6 suisses, 1 écossais, 3 anglais, 2 italiens, 1 catalan, 4 allemands, 2 wallons et 4 de Savoie[foo 28]
1677: 79/25[foo 29] - 1679: 69/15[foo 30] - 1681: 16 régiments étrangers pas de détails[foo 31]
1683: 69/15 dont 7 suisses, 2 italiens, 1 catalan, 4 allemands, 1 wallon[foo 32]
1684: 100/15 dont 7 suisses, 2 italiens, 1 catalan, 4 allemands, 1 wallon[foo 33]
1688: 140/24 dont 7 suisses, 4 italiens, 1 catalan, 4 allemands, 5 wallons et 3 piémontais[foo 34]

Nota : Pas de données disponibles pour les années 1678, 1680, 1682, 1685-7 et 1689.

Le XVIIIème siècle[modifier | modifier le code]

Guerres européennes

Guerre de succession d'Espagne (1701-1714)
Bataille de Blenheim : Rgt allemand de Greder ( 2 Bns, 1000 hommes) - rgt de Zurlauben ( 2 Bns, 1000 h.) - Rgt italien de St Segond ( 1Bn, 500 h. ) - rgt italien de Montroux ( id. ) - Regiment de Robecque (Wallon) (two battalions, 1,000 men) - Regiment de Dauphin Etranger ( cavalerie, trois escadrons, 360 h. ). Trois régiments de la Brigade irlandaise - Dorrington, Clare et Lee - servent au sein d'un corps commandé par le Lieutenant-Général Marquis de Rosel, à raison d'un bataillon de 500 hommes chacun.
A développer :
Soutien à la cause jacobite
[3]
Guerre de Sept Ans (1756-1763)
Au début de la Guerre de Sept Ans, l'infanterie française comprend 32 régiments étrangers à côté de 80 régiments à recrutement français. Les régiments étrangers se répartissent en 12 régiments allemands, 10 suisses, 7 irlandais, 1 écossais et 2 italiens.

Campagnes coloniales et « guerre d'Amérique »
Victoire des troupes de Montcalm à la Bataille de Fort Carillon, d'après H.A. Ogden. Les volontaires étrangers servirent dans les rangs français tout au long des guerres coloniales qui opposèrent la France et le Royaume-Uni au XVIIIème siècle, notamment au sein des régiments et compagnies franches de Marine.
Prise de la Grenade en juillet 1779 auquel participa le régiment irlandais de Dillon, le nom de son colonel, Arthur Dillon, figurant dans la légende du document.

Le XVIIIème siècle verra, notamment sous l'impulsion de Richelieu, le véritable développement du premier empire colonial français. Cette course aux colonies va régulièrement mettre le royaume de France en concurrence avec le Royaume-Uni, provoquant de nombreux conflits qui connaîtront leur point d'orgue avec la « Guerre d'Amérique » qui aboutira à l'indépendance des États-Unis.

DOCU :[4]

Les milices privées de compagnies coloniales :Cipayes aux Indes. Dupleix gouverneur des colonies Française en Inde créa la première compagnie d'indigènes qui furent baptisés par la suite du nom de cipahis. Établissements français de l'Inde

Guerre de la Conquête et Guerre de Sept Ans

La France dans la guerre d'indépendance des États-Unis
rgts étrangers au sein des contingents français pendant la Guerre d'Amérique
Les légions de marine aux Antilles, 2ème et hussards de la 1ère à Yorktown - Bouillon à Minorque et Gibraltar - Dillon aux Antilles et à Savannah - Deux-Ponts à Yorktown - Suédois à Minorque et Gibraltar - Walsh : vaisseaux et Tobago - Roussillon aux Indes sources

Le régiment irlandais Dillon est aux Antilles, il prendra part à la Prise de la Grenade en 1779.

Avril 1780 rgts allemands de Deux-Ponts et Anhalt à Brest + Légion de Lauzun dont le commandant en second est le comte irlandais Arthur Dillon ( corps exp de Rochambeau ). Fautes de navires suffisants, l'acheminement du corps expéditionnaire se fera en plusieurs convois successifs et seul Deux-Ponts ainsi que la Légion de Lauzun partent avec les premières troupes. Le 23 mars 1781, le Sagittaire et six navires de transport sous la conduite du bailli de Suffren quittent Brest en emportant six cent trente trois recrues supplémentaires du régiment de Dillon qui débarquent en juin à Boston. Le régiment Deux-Ponts est alors à Providence. En juillet le corps français, dont fait partie le régiment, rejoint Washington au camp de Philipsburg.





DOCU : [5]



Les régiments étrangers et la Révolution française (1789-1792)


Préludes de la Révolution française et Prise de la Bastille

L'ultime résistance des Gardes suisses lors de la prise des Tuileries le 17 août 1792.

Les Invalides who usually manned the Bastille prison had been reinforced by a detachment of 32 grenadiers from one of the Swiss mercenary regiments summoned to Paris by the Monarchy shortly before the 14th of july. After the fall of the Bastille, the Gardes Françaises intervened to protect the Swiss soldiers and invalides of the garrison, though two of the latter were reported to have been lynched.

La réforme de 1791 et la disparition des régiments étrangers

Avec la Révolution, les régiments d'infanterie perdent leurs appellations régionales ou nationales.

La Prise des Tuileries (10 août 1792)










Infanterie[modifier | modifier le code]

L'infanterie dans les armées de l'Ancien Régime[modifier | modifier le code]

In 1684 a great expansion and reorganization of the French army started - Les réformes de Choiseul.

Régiments suisses[modifier | modifier le code]

Il faut distinguer les troupes suisses des autres contingents étrangers: les Suisses servent le roi de France en vertu de « contrats » - les capitulations militaires - passés avec les Cantons qui définissent les modalités de leur service alors que les autres troupes sont levées directement par leur colonel en territoire étranger et sont utilisées comme un régiment de recrutement français, le régiment concerné étant fréquemment licencié à la fin de la campagne.

Régiments irlandais et écossais[modifier | modifier le code]

En 1688, le roi Jacques II d'Angleterre et d'Irlande et VII d' Écosse (1633-1701) fut détrôné par un coup d’État, appelé par les historiens Glorieuse Révolution, mené par une armée hollandaise de 25000 hommes, dont plus de 7000 huguenots français. Le roi est chassé et une bonne partie de ses partisans, les jacobites, se réfugie en France, se regroupant autour de la Cour jacobite de Saint-Germain en Laye. Les historiens évaluent à 40 000 le nombre de réfugiés jacobites en France, qui ont émigré après la Glorieuse Révolution, dont environ 60 % étaient irlandais, 34 % anglais et 6 % écossais. Parmi eux, 40 % étaient de familles aristocratiques, dont un grand nombre d'officiers de l'armée du roi[note 5][note 6].

La défaite du roi Jacques II à la bataille de la Boyne marqua l'arrivée massive de soldats irlandais en France en 1690.

Pour soutenir la cause de ses hôtes, Louis XIV accepta d’envoyer en 1690 des troupes en Angleterre sous le commandement du duc de Lauzun, un proche de la cour anglaise en exil, mais exigea en échange que cinq régiments d’infanterie irlandais passent à son service. Alignant 2 bataillons à 8 compagnies de 100 hommes, ces régiments sont, jusqu'en 1691, composés essentiellement de Jacobites anglais, mais ensuite les « oies sauvages », c'est-à-dire les Irlandais, arrivent en masse, à la suite du traité de Limerick - en particulier les troupes de Jacques II demeurées sous le commandement de Patrick Sarsfield. Ces régiments reçoivent aussi les déserteurs de l'armée anglo-hollandaise, adversaire des Jacobites[13]. Après la mort de Patrick Sarsfield à Huy quelques jours après la bataille de Neerwinden (29 juillet 1693), ces unités seront dirigées par le lieutenant général Justin MacCarthy, Lord Viscount Mountcashel, sous le commandement des colonels Daniel O’Brien, Arthur Dillon, Richard Butler et Robert Fielding.

La « Brigade Mountcashel » - qui deviendra la « Brigade irlandaise » à la mort de son chef en 1694 - comprenait donc dans un premier temps cinq régiments soit 5 371 officiers et soldats. Lors de la réforme de 1697-1698, elle en comptait 6 039. Chaque régiment se composait alors de deux bataillons comprenant quinze compagnies de cent hommes. The five battalions traded to France in 1690 were reorganized into three regiments to serve in Italy - Mountcashel, O'Brien, and Dillon.

Les historiens de l'Irlande fixent le nombre de militaires jacobites passés au service de Louis XIV, après le Traité de Limerick, à un peu plus de 19000. En ajoutant la brigade de Mountcashel, débarquée dès avril 1690, on obtient un total de 25000 officiers et soldats. Les « vols d'oies sauvages » se poursuivirent encore dans les dernières années du XVIIème siècle et de nouvelles recrues vinrent combler les vides d'après 1697, date où Louis XIV licencia une partie de ses régiments étrangers. La réforme de 1763 les réduisit à moins de 4000 officiers et soldats. L'immigration jacobite fournira à l'armée française 14 de ses lieutenants-généraux et 18 maréchaux de camp[14].
Régiments irlandais


Régiments écossais

Régiment de Royal Écossais

Premiers écossais au temps de la guerre de 100A. Après Flodden (1513) nouveaux arrivages. Gardes écossaises au service du Roy dès la Renaissance ( voir infra )

Lord John Drummond, Earl of Perth rassemble à la création du régiment 500 soldats qui par l'Ordonnance du 1er août 1744 forment le Royal-Ecossais. The officers and men used to form the regiment came from several different sources, firstly from Scotsmen serving in the Irish regiments, Scottish exiles living in France together with recruits smuggled out of Scotland. With an effective of 500 men and officers assembled at St.Omer, with John Lord Drummond as lieutenant colonel, (as for all Royal Regiments, the King of France was always the colonel ). Il est incorporé dans le Régiment de Bulkeley (77e RI) en 1762.

Régiment d’Ogilvy

Ce régiment, écossais lui aussi, levé en 1747 est incorporé dans le Régiment de Clare (104 RI) en 1770.

Régiments allemands[modifier | modifier le code]

Christian III de Deux-Ponts-Birkenfeld, colonel-propriétaire du régiment Alsace-Infanterie en 1696, huile sur toile de Joseph Matter, Musée historique de Strasbourg.

En 1690, il y a trois régiments à recrutement purement « allemand » : Alsace, Greder ( ex Fürstenberg ) et Surbeck auquel viendra s'adjoindre le Régiment de Leisler ( futur Royal-Suédois )[15].

En 1757, il y a 12 régiments allemands. Ils alignent chacun entre un et trois bataillons. Un bataillon aligne 6 compagnies de 85 hommes.

Après la fin de la guerre de Sept Ans, les régiments allemands sont réorganisés. Les plus faibles, cinq, sont supprimés. Les régiments restant passent à trois bataillons, Alsace gagnant aussi un bataillon pour passer à quatre.

Régiments wallons[modifier | modifier le code]

(à faire : bref résumé de la situation de la Wallonie et de la Principauté de Lîtch : voir identité wallonne) => des Wallons se retrouvent à servir au sein des armées espagnoles ( dès Charles-Quint - voir Gardes wallonnes ), hollandaises (Régiment wallon ), autrichiennes et enfin françaises, à partir du XVIIème siècle.

Jusqu'en 1830, date de l'indépendance de la Belgique, l'histoire militaire des Wallons et des Flamands se trouve ainsi liée à celles des puissances dominantes du temps : Espagne, Autriche, France ou Pays-Bas - Flamands et Wallons servant dans les armées de ces nations et se retrouvant parfois opposés sur les champs de bataille.


En 1690, il y a 5 régiments wallons : Famechon ou Vierset-Famechon, Mérode, Poitiers, Robecque et Solre. Ils recrutent dans les parties de la Flandre et du Hainaut gagnées par le traité d'Aix-la-Chapelle de 1668 [note 7]et en Principauté de Liège. Ils recrutent aussi les déserteurs ennemis originaires de ces provinces. Chaque régiment aligne un bataillon et, sauf pour Mérode, fournit des compagnies de garnison : 15 pour Poitiers et Solre, 4 pour Famechon - qui sera un moment en garnison dans la citadelle de Mont-Louis[16] - et Robecq[17].

En 1757, il ne reste que les deux régiments liégeois, Horion et Vierzet. Ils alignent chacun 2 bataillons à 6 compagnies de 85 hommes.









Régiments danois et suédois[modifier | modifier le code]

Régiment de Yoel

Le régiment des Gardes du cardinal de Furstemberg, venu en France en 1689, est envoyé en Roussillon où, avec 6 compagnies allemandes, il forme le régiment de Yoel[18]. Le régiment de Yoel devient en 1692, « Régiment de Royal Danois ». Il sera licencié en 1698.

Royal-Suédois

Après la bataille de Fleurus, le 1er août 1690, un nouveau régiment « allemand » est créé sous le nom de Leisler. Il incorpore des prisonniers de l'armée des Provinces-Unies, en majorité originaires de la Pomeranie suédoise en Allemagne, avec un colonel-propriétaire et des officiers suédois. Il changera également plusieurs fois de dénomination : Régiment de Lenck en 1714 puis Régiment d’Appelgrehn (105e RI) en 1734.

En recompense de sa fidélité et de ses services pendant la guerre de succession de Pologne, Louis XV lui attribua le nom d’honneur de « Royal Suédois » et le régiment obtiendra les privilèges des régiments royaux en 1742. Ses 12 compagnies sont organisées en 2 bataillons. En 1791, il devient le 89e régiment d’infanterie de ligne[19].



Régiments italiens et corses[modifier | modifier le code]

Régiments piémontais et « italiens »

L'armée du Roi-Soleil comprend plusieurs régiments à recrutement italien. Mais ils accepteront de plus en plus de recrues françaises.

En 1690, il y a 4 régiments authentiquement italiens : Royal-Italien, Royal-Montferrat, Saint-Laurent et Santena. Ils alignent 1 bataillon (2 pour Saint-Laurent). Les trois régiments prêtés par le duc de Savoie Victor-Amédée II en garnison en Flandre sont dissous quand celui-ci passe dans le camp des ennemis du roi de France. Les régiments de xxx et xxx sont alors levés en récupérant les soldats licenciés mais dès 1737, seul subsiste le Royal-Italien dont le colonel et tous les officiers doivent être italiens de naissance. En 1757, il ne subsiste plus que deux régiments « italiens », le Royal-Italien - qui sera licencié en 1782 en n'ayant plus d'italien que le nom - et le Royal-Corse. Chacun n'aligne qu'un seul bataillon de 9 compagnies de 84 hommes.

Régiment Royal-Italien

Régiment de Montferrat

Régiment de Saint-Laurent: dédoublé en 1692 pour former Royal-Savoie et Nice.

Régiment de Santena

Regiment de Thouy 1 B (dismissed 1706) (Piedmontese)
Regiment de Montroux 1 B (dismissed 1715) (Italian)

Régiments à recrutement corse

Au début du XVIème siècle, l'opposition entre la France et le Saint Empire germanique en Italie amène l' alliance française avec les Turcs, alors en pleine expansion en Méditerranée au détriment des républiques italiennes peu ou prou liées à l'Espagne et aux Habsbourg. La Corse, alors sous domination gênoise - Gênes étant sous tutelle espagnole - devient la cible des opérations franco-turques en 1553. Les troupes françaises sont renforcées par des mercenaires italiens et corses rassemblés par Sampiero de Bastelica, grand capitaine passé au service des Français. Après cinq années de troubles pendant lesquelles les Corses se partagent entre partisans de Gênes et de la France, les Traités du Cateau-Cambrésis du 2 avril 1559 scellent finalement la retraite française.


1739 : 13 janvier, le lieutenant-général Jean-Baptiste-François des Marets, marquis de Maillebois, reçoit les instructions pour aller commander l'armée du Roi en Corse
1739 : avril, Maillebois organise en Balagne, des compagnies de volontaires corses au service de la France. Ces compagnies constituent les premiers noyaux du futur régiment le Royal-Corse
1739 : mai, les pieve de Casinca, Ampugnani, Campulori, ainsi que Corte et le Nebbiu, fournissent des compagnies de volontaires corses - qui constitueront des légions d'infanterie légère - à Maillebois, - voir Corse

En juillet 1768, à la suite du traité de Versailles, la France rachète à République de Gênes ses droits sur l'île. En fait, au départ, il s'agit seulement d'une délégation : la France est chargée d'administrer la Corse durant dix ans et de la pacifier. Gênes étant dans l'incapacité de rembourser à la France ses frais, l'île devint au bout de dix ans, propriété de la France. En 1789, alors que la Révolution éclate en France, l'Assemblée nationale, incitée par une lettre d'un comité patriotique de Bastia, décrète que la Corse est désormais partie intégrante de la monarchie française. Le 15 janvier 1790, la Corse devient un département français avec Bastia comme chef-lieu et les citoyens corses serviront désormais dans des régiments nationaux.


Royal-Corse : En 1739, apparaît un premier régiment Royal-Corse composé de natifs de l'Île de Beauté, alors sous domination gênoise depuis 1511. Il subsista jusqu'en 1762, époque à laquelle il fut versé dans le Royal-Italien dont il constitua le 2ème bataillon. Le régiment Royal-Corse réapparaît en 1766, lors de la deuxième conquête de la Corse, ne comptant alors qu'un bataillon. Après la réunion de la Corse à la France, ce régiment, ainsi que les légions corses d'infanterie légère et les milices, seront assimilés aux régiments français et les soldats et officiers corses serviront dès lors indistinctement dans tous les régiments nationaux.
Regiment de Perri :(1 Bn) (dismissed 1715) (Corsican)

Régiments « étrangers »[modifier | modifier le code]

Régiment des volontaires étrangers de Clermont-Prince.

Régiment composite d'infanterie et de cavalerie (dragons)

Régiment de Zurlauben

Ce régiment étranger a pour particularité historique d'être donné, selon les sources, pour suisse (levé à titre privé et donc non capitulé), allemand ou wallon [20] [note 8]. Il porte en effet le nom d'une famille helvétique de longue date au service de la France - Béat Jacques II de Zurlauben, qui en fut vraisemblablement le créateur, se distinguant à sa tête sous Louis XIV. Créé avant 1690 (1687?), il aligne à cette date trois bataillons (22 compagnies). Il recrute notamment des natifs des tous les états allemands comme des déserteurs d'origine allemande, de toute provenance[15]. Des documents d'époque attestent également de la présence de wallons dans ses rangs.

Engagé en soutien de la cause jacobite, le régiment sera annihilé en couvrant les troupes vaincues du roi Jacques à la bataille de la Boyne[21] [22]. Reconstitué, il sera une nouvelle fois détruit à la Bataille de Blenheim en 1704. Reconstitué une seconde fois, il accueillera Béat Fidèle Antoine Jean Dominique de La Tour-Châtillon de Zurlauben, neveu du précédent, qui servira dans ses rangs pendant la Guerre de Succession d'Autriche.

Une Marche pour le régiment de Zurlauben[23] fut composée par Martin Hotteterre (mort en 1712), « musette et hautbois du Roy » qui participa en 1660 aux représentations de Xerse de Pier Francesco Cavalli dans la Grande Galerie du Louvre, avec des ballets de Lully[24][25].

Régiment des Étrangers de Dunkerque
Régiment à recrutement catalan : Royal Roussillon

Établi en mai 1657, il devient Royal Catalan en 1661 puis Royal Roussillon en 1667. Ce régiment français recrute donc en Roussillon et accueille des déserteurs de l'armée espagnole. Ses 18 compagnies forment deux bataillons[26].

Cavalerie[modifier | modifier le code]

Estradiot au service de la France. Gravure tirée d'un ouvrage de Gabriel Daniel, 1724.

Au Moyen-âge, les rangs de la cavalerie était exclusivement constitués par la chevalerie qui se réservait l'apanage de servir au sein de cette « arme noble », alors « reine des batailles ». Renaissance - guerres de religions : nbreux reîtres servent dans les rangs de la cavalerie française











Autres troupes étrangères[modifier | modifier le code]

Aux côtés de ces régiments existèrent aussi d'autres phalanges aux effectifs variables, mêlant infanterie, dragons et cavalerie légère, qui reçurent généralement le titre de « légions » ou de « Compagnies franches ». Ces unités eurent souvent une existence assez brève, n'étant parfois levées que le temps d'une campagne, leurs effectifs étant par ailleurs d'origines nationales très variées.

Gardes écossaises et gendarmes écossais[modifier | modifier le code]

Étendard de la première compagnie ( écossaise ) des Gardes du corps du Roi.
Garde du corps du Roi (Compagnie écossaise) d'après Paul Lacroix.

Une première compagnie de gardes du corps écossaise fut levée vers 1423 ou 1448. Avec l'expansion du corps - 1600 hommes sous Louis XIV, la première compagnie conservera traditionnellement le titre « d'écossaise » même si sous François Ier, ses rangs s'étaient ouverts aux gentilshommes français. A la fin de l'Ancien régime, ceux-ci d'ailleurs en constituaient exclusivement les effectifs qui ne conservaient plus d'écossaises que quelques traditions comme le mot de ralliement « amyr » - contraction de l'anglais « I am here » ( litt. « je suis ici » )[27].

Fin de la guerre de 100A : une unité de gendarmerie écossaise constituée de gentilshommes scots montés.

Légions et compagnies franches[modifier | modifier le code]

Légions et compagnies franches de la Marine[modifier | modifier le code]

Le 1er septembre 1778 voit la création du corps des Volontaires-Etrangers de la Marine, affecté au service de la Marine et des Colonies pour participer à la guerre contre la Grande-Bretagne et composé en théorie de 8 légions mixtes et d'une compagnie générale[28]. Trois légions seulement furent réellement mises sur pied.

  • 1ère légion de volontaires étrangers de la marine
  • 2ème légion de volontaires étrangers de la marine

5 mars 1780, la 2e Légion des volontaires étrangers de la marine change de nom pour devenir la 2e légion des volontaires étrangers de Lauzun[29] ou Légion de Lauzun. Cette unité est présente aux États-Unis de juillet 1780 à mai 1783.

14 septembre 1783 : devient le régiment de hussards de Lauzun[30] et passe au service du ministère de la guerre

  • 3ème légion de volontaires étrangers de la marine
  • Compagnies franches de la Marine

Milices des compagnies coloniales[modifier | modifier le code]

Inspiré par l'exemple de Fisher, un corps de chasseurs est levé pour la Compagnie des Indes.

Statut, état et relations avec la société civile[modifier | modifier le code]

Affiche de recrutement pour les fusiliers de la Marine sous Louis XV. Les régiments et compagnies franches de la Marine enrôlèrent de nombreux volontaires étrangers. Démobilisés, bon nombre d'entre-eux s'installaient alors dans les colonies françaises où ils avaient servi et combattu.

Statuts administratifs[modifier | modifier le code]

Si le service au sein d'un régiment étranger était - en principe - interdit aux sujets français du Roy, rien n'empêchait toutefois un membre de la noblesse française de se porter acquéreur d'un régiment étranger et de sa charge de colonel. Ainsi peut on lire dans les mémoires de Armand-Louis de Gontaut Biron, duc de Lauzun : «  .. M. de Saint-Germain renvoya le baron de Wimppfen me dire que le corps de 1.200 chasseurs à cheval, qu'il avait l'intention de créer, ne pouvant avoir lieu; il avait fait un arrangement pour que M. de Schomberg me cédât la propriété de son régiment étranger de dragons .. »[31].
un mot sur le statut particulier des Suisses.

État[modifier | modifier le code]

L'immigration militaire[modifier | modifier le code]

Les Irish : La déclaration royale du 30 novembre 1715 accorda la nationalité française aux officiers, gens de guerre et soldats ayant servi dix ans, sans qu'ils soient tenus de prendre des lettres de naturalité.

Memorabilia[modifier | modifier le code]

Souvenir des gardes écossaises in Quentin Durward de Walter Scott.

Traditions des régiments étrangers de l'Ancien Régime[modifier | modifier le code]

En 1791, année qui vit véritablement la fondation de l'armée républicaine, de nombreux régiments étrangers, tant d'infanterie que de cavalerie, furent « débaptisés » en recevant un numéro d'ordre dans les rôles de l'armée ( voir corps du texte )[32]. Ces régiments ainsi nouvellement « créés » reprirent - et, pour ceux qui existent encore aujourd'hui, perpétuent - les traditions des défunts « ci-devant » régiments.

The French revolutionists abolished Swiss troops, but Napoleon I obtained (1803) several Swiss regiments, which were virtually annihilated in the Russian campaign of 1812.

Musées et archives[modifier | modifier le code]

La Caserne Guynemer à Rueil-Malmaison abrite le musée dédié aux Gardes-Suisses.

« La collection « historique des hussards », qui a acquis une réputation internationale, rassemble plus de 15 000 objets évoquant 400 ans d’histoire, du XVIe au XXe siècle, dans trente pays différents. Elle a été constituée à partir de 1955 par Marcel Boulin, alors conservateur du musée, pour lier l'élevage du cheval anglo-arabe à la présence des régiments de hussards en garnison à Tarbes. La présentation au public, dans le musée rénové, suivra un déroulement chronologique de l'épopée des hussards de 1545 à 1945. Le parcours muséographique, faisant appel aux nouvelles technologies multimédia, permettra de découvrir deux cents mannequins et bustes, six cents armes et une centaine de peintures d'artistes tels que Horace Vernet, Ernest Meissonnier ou Édouard Detaille »

  • Le Cabinet des Estampes du Musée royal de l'armée et de l'histoire militaire de Bruxelles conserve dans ses collections l'ouvrage du Docteur Lienhart et de René Humbert Les Uniformes de l'armée françaises de 1690 à nos jours (1895) ainsi que 450 planches uniformologiques de Noirmont et Marbot datant des années 1830-1860 et l'ouvrage de Lucien Mouillard intitulé Les Régiments français sous Louis XV (édition de 1887) qui furent les principales sources d'inspiration de Liliane et Fred Funcken pour la réalisation de leur ouvrage L'uniforme et les armes des soldats de la guerre en dentelle ( deux tomes - voir bibliographie )[34].

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Personnalités militaires[modifier | modifier le code]

Personnalités militaires étrangères liées aux régiments étrangers au service de l'Ancien régime
Personnalités militaires françaises liées aux régiments étrangers au service de l'Ancien régime

Varia[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Immigration militaire[modifier | modifier le code]

Documents historiques[modifier | modifier le code]

Documents iconographiques - uniformologie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Généralités[modifier | modifier le code]

XVIIème siècle[modifier | modifier le code]

Bibliographie en anglais

XVIIIème siècle[modifier | modifier le code]

Bibliographie en français
Bibliographie en anglais
  1. Louis XV's Army (3/5) - Foreign Infantry, Osprey Publishing, série Men-at-Arms n°304, 1997 (ISBN 9781855326231).
  2. Louis XV's Army (5/5) - Colonial and Naval Troops, Osprey Publishing, série Men-at-Arms n°313, 1997 (ISBN 9781855327092)

Cavalerie[modifier | modifier le code]

  • Yves Barjaud, Les Hussards : Trois siècles de cavalerie légère en France, Lausanne, Favre, , 307 p. (ISBN 2-8289-0333-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Louis Susane, Histoire de la Cavalerie Française (ISBN 2-8289-0333-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Édouard Desbrière et Maurice Sautai, La Cavalerie de 1740 à 1789, Berger-Levrault & Cie (1re éd. 1906), 131 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles[modifier | modifier le code]

  • Raymond Boisseau, « La levée de Bercheny-Hussards », Revue Historique des Armées[le lien externe a été retiré], Paris, S.H.D., no 255 « Les étrangers dans l'Armée française »,‎ , p. 15-21 (ISSN 1965-0779, lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le comte d'Artois, futur Charles X, porta ainsi le titre de « Colonel-général des Cent-Suisses et Grisons ».
  2. Jusqu'au XIXème siècle, le terme d'« Allemands » couvre un « champ ethnique » plus vaste qu'au sens actuel, désignant indistinctement ressortissants des états du Saint-Empire germanique, Alsaciens, Lorrains ( Voir :Persée, le portail de l'Histoire ) voire même, du moins dans la terminologie militaire, les Suédois et les Polonais.
  3. Dans le tome 3 de son histoire de la guerre de Trente ans, Henri Sacchi indique que le 9 octobre 1639, l'accord de Saint-Germain de 1635 par lequel la France prend à sa solde les troupes weimariennes est reconduit mais que l'armée est placée sous le commandement du Duc de Longueville secondé par Guébriant.
  4. Bernard de Saxe-Weimar et ses troupes avaient servi la Suède avant de passer au service de la France.
  5. Cette immigration jacobite avait déjà été précédée par l'arrivée d'une première vague de réfugiés irlandais à la suite de la conquête cromwellienne de l'Irlande (1649-1652).
  6. Cette section introductive est pour partie une synthèse d'emprunts aux articles Jacobitisme et Oies sauvages.
  7. Pour partie rétrocédés par le Traité de Nimègue aux Provinces-Unies en 1678.
  8. L'article Blenheim order of battle de la Wikipedia anglophone le donne pour « wallon ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. Voir René Chartrand & Eugène Leliepvre : Louis XV's Army (3/5) - Foreign Infantry in Bibliographie.
  2. Les mercenaires étrangers pendant la Guerre de Cent Ans comme migrants - Persée
  3. Liliane et Fred Funcken : Les costumes, l'armure et les armes au temps de la Chevalerie, Tome 2 le siècle de la Renaissance p. 20, Casterman 1978.
  4. L.& F. Funcken, op. cité p. 22.
  5. L.& F. Funcken, op. cité p. 24.
  6. Jean-François Dubost : La légende noire de la reine Margot in Les Collections de L'Histoire n°17, novembre 2002 p. 44.
  7. Revue des études historiques
  8. Général Louis Suzane : Histoire de la cavalerie française, Paris, Dumaine, 1874.
  9. Les chiffres annuels repris dans ce tableau sont ceux donnés par Victor Belhomme in Histoire de l'Infanterie française, 1895, tome 2, chapitre XV, pp. 6-39.
  10. Belhomme - T2 p.5
  11. Belhomme 2007, p. 69
  12. Belhomme 1895, p. 285
  13. Belhomme 2007, p. 68
  14. http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ahess_0395-2649_1973_num_28_5_293410
  15. a et b Belhomme 2007, p. 64-65
  16. chemins de mémoire.
  17. Belhomme 2007, p. 67-68
  18. Belhomme 2007, p. 65).
  19. Belhomme 2007, p. 65).
  20. Wars of Louis Quatorze.
  21. Michael McNally, Graham Turner : Battle of the Boyne 1690 - The Irish campaign for the English crown, Ospey Publishing, collection Campaign n°160, 2005 (ISBN 9781841768915).
  22. Wars of Louis Quatorze.
  23. You Tube.
  24. Encyclopedia Universalis.
  25. Ernest Thoinan : Les Hotteterre et les Chédeville : célèbres joueurs et facteurs de flûtes, hautbois, bassons et musettes des XVIIe et XVIIIe siècles, E. Sagot, Paris 1894, p.26
  26. Belhomme 2007, p. 64
  27. Funcken - Dentelles T1 p 12
  28. Ordonnance royale du 1er septembre 1778 (S.H.D)
  29. Ordonnance royale du 5 mars 1780 (SHD)
  30. Ordonnance royale du 14 septembre 1783 (S.H.D)
  31. [http://books.google.be/books?id=aBVAAAAAcAAJ&pg=PA252&lpg=PA252&dq=r%C3%A9giment+%C3%A9tranger+de+Schomberg&source=bl&ots=0kyFLxYV1s&sig=oWWGpeMxRSkebtOa33znCqBojhk&hl=fr&sa=X&ei=e0MMUMOMHZSzhAfvk92ACg&ved=0CFIQ6AEwBA#v=onepage&q=r%C3%A9giment%20%C3%A9tranger%20de%20Schomberg&f=false Google Livres, p.252.
  32. Terry Crowdy & Patrice Courcelle : French Revolutionary Infantry 1789–1802, Osprey Publishing, série Men-at-Arms n°403, 2004 (ISBN 9781841766607)
  33. Inventaire d'archives du SGA sur les régiments étrangers : Réf.1M721 et1M722.
  34. Introduction p.9 du Tome 1.

Docu et Matos[modifier | modifier le code]

de:Königlich französische Fremdenregimenter »

Régiments étrangers de cavalerie au service de l'Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Estradiot au service de la France. Gravure tirée d'un ouvrage de Gabriel Daniel, 1724.
Type de cavalier croate en 1630. La tenue de ces cavaliers irréguliers, qui servirent dans les armées suédoises et françaises pendant la Guerre de Trente ans notamment, inspirera l'informe des hussards des XVIIIème et XIXème siècles.
Fichier:Fitz James 60RC 1757.PNG
Uniforme du régiment de cavalerie irlandaise Fitz-James en 1757.
Hussards du régiment de Bercheny (hongrois) en 1776.

Au Moyen-âge, les rangs de la cavalerie était exclusivement constitués par la chevalerie qui se réservait l'apanage de servir au sein de cette « arme noble », alors « reine des batailles ». Renaissance - guerres de religions : nbreux reîtres servent dans les rangs de la cavalerie française

Régiment des Dragons étrangers du Roi[modifier | modifier le code]

Levé en 1656

Regiment de Dauphin Etranger[modifier | modifier le code]

Créé en 1666(?) ou 1673(?) par Louis XIV pour son fils, il prit part aux campagnes du Rhin pendant la Guerre de succession de Pologne puis à celles de Bavière (1742-1743), d'Alsace (1743-1744), du Rhin et d'Italie (1745) et des Flandres (1746-1748) pendant la Guerre de succession d'Autriche[1].


Ses traditions ont été reprises par le 2e régiment étranger de cavalerie.

Régiment Royal-Cravattes (croate)[modifier | modifier le code]

L'année 1643 voit la création, avec les débris de régiments croates au service de la France, du régiment Royal-Cravates ou Royal-Cravattes par le comte de Balthazard [2] [3]. L'année suivante, il prendra part au siège de Lleida lors de la Guerre des faucheurs - deux régiments suisses participant également à la bataille dans les rangs français. En 1791 il deviendra le 10e régiment de cavalerie puis en 1803, le 10e régiment de cuirassiers. Les maréchaux de Rochechouart, de Taillard et d'Allègre ont servi dans ses rangs.

Voir Royal-Cravate Cavalerie

Régiment Royal-Piémont Cavalerie[modifier | modifier le code]

1670 : Création au service du Duc de Savoie. 1671 : Transféré au sevice du Roi de France : Régiment Prince-de-Piémont Cavalerie. 1690 : Régiment Royal-Piémont Cavalerie. 1791 : 14ème Régiment de Cavalerie[4].

Régiment irlandais Fitz-James[modifier | modifier le code]

Traité de Limerick => Oies sauvages parmi les exilés 1 régiment de cavalerie, commandé par Tyrconnel, que Jacques II garde auprès de lui à St Germain-en-Laye, comme garde d'honneur, et qui prend à cette occasion le nom de "Royal Regiment of Horse", et devint en 1701, le Sheldon cavalerie, puis le Nugent, et enfin le Fitz James.En 1749 Fitz-James aligne 2 escadrons de 120 cavaliers[5]. Il sera toujours présent pendant la Guerre de Sept Ans[6].

Régiment de Saxe-Volontaires[modifier | modifier le code]

Créée en 1713, cette unité de cavalerie est composée de 6 brigades. Chaque brigade doit être composée de 64 volontaires (lanciers), assistés d'autant de "pacolets" (dragons), le recrutement devant être polonais, tartare ou valaque[note 1]. Cette unité, à la réputation douteuse, sera en grande partie licenciée à la fin de la Guerre de Succession d'Espagne. Le régiment sera recréé en 1751 sous le nom de "Dragons volontaires de Schomberg".

Régiments allemands[modifier | modifier le code]

En 1749, trois régiments de cavalerie proprement allemande servent dans les rangs de l'armée royale : Royal-Allemand, Wurtemberg et Nassau. Ils alignent chacun 2 escadrons[note 2] de 120 cavaliers[5].

Royal-Allemand[modifier | modifier le code]

On 12 July 1789, the sabre charge of Charles-Eugène de Lorraine, prince de Lambesc's cavalry regiment, the Royal-Allemand, on a crowd gathered at the Tuileries gardens, sparked the Storming of the Bastille two days later[7][8].

Wurtemberg[modifier | modifier le code]

C'est l'ancien régiment de Rosen, donné au début de 1749 au Prince Charles II de Wurtemberg. Il aligne 2 escadrons (240 hommes).

Nassau-Sarrebruck[modifier | modifier le code]

Régiment de Royal-Pologne[modifier | modifier le code]

Régiment créé en 1653, il devient Régiment Roi-Stanislas Cavalerie (Roy-Stanislas) en 1725 puis Régiment Royal-Pologne Cavalerie en 1737 ( il existe aussi un régiment de Royal-Pologne Infanterie ). En 1791 il est converti en 5ème Régiment de Cavalerie qui deviendra en 1803 le 5ème Régiment de Cuirassiers.

Régiments hongrois[modifier | modifier le code]

« C'est pendant la guerre de Trente Ans que les premiers cavaliers hongrois exilés servirent la France à titre de troupes auxiliaires.Ils étaient commandés par Georges Esterhazy, dès 1636. »

— Lilianne et Fred Funken, L'uniforme et les armes des soldats de la guerre en dentelle[9]

Il s'agit principalement de hussards. A l'origine cavaliers irréguliers hongrois, ils apparaissent dans l'armée royale en 1692. A partir de déserteurs de l'armée impériale, un régiment est constitué et donné à M. de Cornberg puis à M. de Montany. Il est licencié à la fin des hostilités.

Lors du conflit suivant, trois régiments de hussards sont levés (Bercheny, Rattsky et ???). Seul un cadre de Rattsky sera conservé à la fin des hostilités. En 1720, Rattsky doit voir ses effectifs complétés. Mais Ladislas Bercheny, le recruteur, préfère voir ses recrues constituer un second régiment dont il prendra la tête[10].

Hussards de Rattsky[modifier | modifier le code]

Régiment donné en 1701 au roi de France par l'Électeur de Bavière.

Hussards de Bercheny[modifier | modifier le code]

En 1721, Ladislas Ignace de Bercheny reçoit du Régent Philippe d'Orléans l'autorisation de lever un régiment de cavalerie légère en Turquie[note 3]. Le régiment se compose à l'origine de 140 cavaliers en 4 compagnies[10].

Hussards de Esterhazy ( Esterhazy Houzards )[modifier | modifier le code]

Régiment créé le 25 janvier 1735, il est composé de 4 compagnies de 50 cavaliers. En 1742, il s'enrichit de 12 compagnies et aligne dès lors 2 escadrons. En 1763, il est rebaptisé « Turpin » puis « Chamborant Hussards » en 1767. Il deviendra le 2e régiment de hussards en 1791.

Polleresky Hussards[modifier | modifier le code]

voir ici et recherches ouebiennes







Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Une des brigades comprend des soldats noirs montés sur des chevaux gris
  2. Il peut y avoir confusion entre les termes "compagnie" et "escadron". La compagnie est l'unité administrative, dont le capitaine est propriétaire. L'escadron est l'unité tactique. Selon la force de la ou des compagnies, un escadron correspondra à une ou plusieurs compagnies assemblées. Cependant, il est fréquent, dans les textes de l'époque comme dans des textes actuels, de voir utiliser les deux termes comme des synonymes.
  3. Vienne s'opposait à laisser opérer des recruteurs en Hongrie. C'est parmi les anciens de la révolte du Prince Radokzy, à Rodosto, que les recrutements seront faits.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Kronoskaf.
  2. Pierre Montagnon : Histoire de l'armée française, éditions Pygmalion, 1997.
  3. http://www.amb-croatie.fr/actualites/invalides.htm
  4. drapeaux de l'Ancien Régime.
  5. a et b Desbrière & Sautai, page 14.
  6. Desbrière & Sautai, page 26.
  7. Le Petit Robert 2, Dictionnaire universel des noms propres, Dictionnaires Le Robert, Paris, 1988, p. 1017.
  8. Evelyne Lever : Louis XVI, Fayard, Paris, 1985, p. 508.
  9. Tome 2 p.30
  10. a et b Revue Historique des Armées, 2009, n° 255, La levée de Bercheny-Hussards, pages 15-21, [1]

DOCU[modifier | modifier le code]

Régiments suisses au service de l'Ancien Régime[modifier | modifier le code]

« Les troupes suisses au service de la France furent organisées au fur et à mesure des siècles. L’emploi des régiments de ligne reposait de manière générale sur le régime des capitulations. Néanmoins les Cent-Suisses et le régiment des gardes suisses de la Maison du roi avaient une organisation particulière. Le colonel général des Suisses et Grisons, aidé du commissaire général des Suisses, était chargé du contrôle de toutes ces troupes à l’exception des Cent-Suisses. Cette organisation subsista jusqu’au licenciement de 1792. »

— SHAT, Histoire instutionnelle des régiments suisses au service de la France[1]

Les régiments suisses au service de l'Ancien Régime constituent un corps de régiments d'infanterie d'origine helvétique qui servirent le royaume de France sous l' Ancien Régime depuis l'époque de la Renaissance.

Il faut distinguer les troupes suisses des autres contingents étrangers: les Suisses servent le roi de France en vertu de « contrats » - les capitulations militaires - passés avec les Cantons qui définissent les modalités de leur service alors que les autres troupes sont levées directement par leur colonel en territoire étranger et sont utilisées comme un régiment de recrutement français, le régiment concerné étant fréquemment licencié à la fin de la campagne.

Following the Thirty Years' War, as France grew into a great power in Europe, the newly independent Confederation turned to France for trade and protection. In 1663 the Confederation agreed to a new treaty with France which granted Swiss mercenaries certain rights and protections as well as promised French neutrality in Swiss religious conflicts.[2] However, as a consequence of this treaty Switzerland could do nothing when Louis XIV took Alsace (in 1648), Franche-Comté (in 1678 during the Franco-Dutch War) and Strasbourg (in 1681).[3] Following Louis XIV's revocation of the Edict of Nantes, which granted rights to Protestants, the Protestant cantons began to favor military service with the Protestant Dutch who were fighting a series of wars against several European powers including France. ( de en:Early Modern Switzerland )

Maison militaire du Roi : Cent-Suisses et Gardes suisses[modifier | modifier le code]

L'ultime résistance des Gardes suisses lors de la prise des Tuileries le 17 août 1792.


Infanterie de ligne : les « régiments capitulés »[modifier | modifier le code]

En janvier 1690, il y a 6 régiments suisses (Erlach, Greder, Hessy, Stuppa Aîné et Stuppa Jeune) qui alignent chacun 17 compagnies de 200 hommes. En février de la même année, 4 autres régiments apparaissent (Courten, Monnin, Oberkann et Salis Jeune) à partir de compagnies franches existantes et d'une compagnie de chacun des régiments précédents; ils n'alignent que 12 compagnies[4][5].

En 1757, il y a 9 régiments suisses : d'Erlach (49), Boccard (50), Reding (51), Castellas (52), Wittemer (55), Planta (63), Diesbach (77), Courten (78), Mayenfeld (87), Disbach (90) [6]. Un dixième, Eptingen, est levé en février 1758. Les régiments sont alors à 2 bataillons, chacun à 6 compagnies de 120 hommes.

  • Regiment de Villars-Chandieu 3 B (e. 17 Feb 1672 as Erlach; 1694 Manuel; 1701 Villars-C.) (Swiss)
  • Regiment de Brendlé 3 B (e. 17 Feb 1672 as Stuppa; 1701 Brendlé) (Swiss)
  • Regiment de Castellas 3 B (e. 17 Feb 1672 as Salis; 1690 Polier; 1692 Reynold; 1702 Castellas) (Swiss)
  • Regiment de Hessy 3 B (e. 17 Feb 1672) (Swiss)
  • Regiment de Gréder 3 B (e. 5 Dec 1673; 1714 d'Affry) (Swiss)
  • Regiment de Surbeck 3 B (e. 28 Jan 1677;) (Swiss)
  • Regiment de May 3 B (1715 du Buisson) (Swiss)
  • Regiment de Pfiffer 3 B (e. 15 Sep 1702; dism. 1715) (swiss)
  • Regiment de Vigier 3 B (e. 15 Sep 1702; 1708 Tiester) (swiss)[7]

Autres troupes suisses[modifier | modifier le code]

Des Suisses furent intégrés dans un certain nombre d'autres formations au service de la France - en grande majorité, il s'agit de « compagnies franches ».

Compagnies franches[modifier | modifier le code]

Compagnie des Suisses de Monsieur le comte d’Artois[modifier | modifier le code]

Régiment de Karrer[modifier | modifier le code]

Il existe également un régiment suisse levé à titre privé par son propriétaire - et donc « hors capitulation » - au service de la France : le régiment de Karrer (puis Hallwyl). Levé en 1719, il est affecté au "service de mer", c'est à dire que ses compagnies servent outre-mer. En 1752, de ses cinq compagnies, seule la colonelle est à Rochefort; les autres sont aux Antilles ou en Louisiane. En 1763, il est incorporé dans le Régiment de Béarn (régiment d'infanterie français).

Statut des Suisses[modifier | modifier le code]

L'on a déjà évoqué plus haut le statut « contractuel » particulier des régiments suisses, qu'ils appartiennent à la Maison militaire du Roy ou à l'armée.

Parmi les particularités, on trouve le fait que la solde est, légèrement, supérieure à celle des régiments français. Sur un autre plan, certains régiments ont le droit de rendre leur propre justice en ce qui concerne les soldats enrôlés. Enfin, les régiments à recrutement protestants conservent le droit d'avoir un pasteur comme aumônier.

En principe « (..) en vertu d'accords très précis, la France ne pouvait engager ces « soldats capitulés » contre l'Allemagne, l'Espagne ou l'Italie, en dehors de ses frontières »[8].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Voir section « Liens externes »
  2. Modèle:HDS
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Brittanica History
  4. Belhomme 2007, p. 62-63
  5. [2].
  6. Liliane et Fred Funcken : L'uniforme et les armes des soldats de la guerre en dentelle, Tome 1, p. 64.
  7. Wars of Louis Quatorze.
  8. Liliane et Fred Funcken, Les uniformes et les armes des soldats de la guerre en dentelle, Tome 1, p.40. Ces clauses étaient dictées tout autant par le souci de la Confédération Helvétique d'affirmer sa neutralité à l'égard de ses puissants voisins que par la répugnance, souvent manifestée sur les champs de bataille par le refus d'engager le combat, des Suisses d'affronter leurs compatriotes servant dans l'armée adverse.

DOCU[modifier | modifier le code]

Régiments allemands au service de l'Ancien Régime[modifier | modifier le code]

Infanterie[modifier | modifier le code]

Christian III de Deux-Ponts-Birkenfeld, colonel-propriétaire du régiment Alsace-Infanterie en 1696, huile sur toile de Joseph Matter, Musée historique de Strasbourg.
Un officier du régiment Alsace-Infanterie, huile sur toile vers 1770, Musée historique de Strasbourg.
Régiment d’Alsace (36e RI)

Créé en 1656, il recrute donc en Alsace mais également dans le Palatinat rhénan. Il accueille aussi des déserteurs de l'armée impériale. En 1690, il aligne 3 bataillons (25 compagnies)[1]. En 1791, il devient le 53ème régiment d’infanterie de ligne

Régiment de Fürstenberg ou Fürstemberg

A faire pour ce rgt :Historique des Princes de Fürstemberg, Comtes de La Marck, leur passage au Roy de France, le sort de leur(s) régiment(s) (??). Voir ceci et ceci. Voir aussi Furstemberg de cavalerie (??) Voir aussi : Guillaume-Egon de Fürstenberg

Créé en 1668, il devient en 1686 le Régiment de Greder ( sans relation avec le régiment suisse homonyme ). En 1690, ce régiment recrute dans les territoires entre Meuse et Moselle mais accueille aussi les déserteurs de l'armée hollandaise. Il aligne alors 18 compagnies organisées en deux bataillons. Régiment de Sparre en 1716 - Régiment de Saxe (45e RI) en 1720, Régiment de Bentheim (46e RI) en 1751, Régiment d’Anhalt (46e RI) en 1759 et Régiment de Salm-Salm en 1783. 63e régiment en 1789 - En 1791 il devient le 62ème régiment d’infanterie de ligne.


Il prend part à la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697), à la guerre de Succession d'Espagne (1701-1713), combat sur le Rhin en 1733-1734 puis en Italie en 1735 - Succession d'Autriche 1740-1748 - Guerre de Sept Ans 1756-1763


voir aussi :62e régiment d'infanterie de ligne

voir aussi : ancestramil

Régiment de Koenigsmarck

Levé en août 1680

Régiment de Surbeck

Créé avant 1690, il aligne cette année-là deux bataillons comptant 12 compagnies. Il recrute des natifs des tous les états allemands et reçoit les déserteurs d'origine allemande d'où qu'ils viennent[2].


Régiment d’infanterie de Royal Bavière (86e RI)

Levé en 1709, il devient en 1780 le Régiment de Royal Hesse Darmstadt (86e RI) puis en 1791, le 94ème régiment d’infanterie de ligne.

Régiment de Lamarck (63e RI)

Création en 1730. Devient, en 1791, le 77ème régiment d’infanterie de ligne.

Régiment de Lowendahl

Levé en 1743, il sera incorporé dans le Régiment d’Anhalt (46e RI) en 1760.

Régiment de Bergh (125e RI)

Levé en 1744, il est incorporé, en 1760, dans les rangs du Régiment d’Alsace.

Régiment de Fersen (130e RI)

Créé en 1745, il devient, en 1754, Régiment de Nassau-Usingen (130e RI) puis est intégré au Régiment de Nassau (88e RI) en 1758.

Régiment de Nassau-Saarbrück (131e RI)>

Levé en 1745, il devient Régiment de Nassau (88e RI) en 1758 puis 96ème régiment d’infanterie de ligne en 1791.

Régiment de Saint Germain (134e RI)

Création en 1747. En 1760, il est lui aussi incorporé dans le Régiment de Nassau (88e RI).

Régiment de Royal-Pologne Infanterie (136e RI)

Création en 1747, licenciement en 1763.

Régiment de Bouillon (103e RI)

Création en 1757. En 1791, il devient le 98ème régiment d’infanterie de ligne.

Régiment de Royal Deux Ponts (91e RI)

Création en 1757. Il deviendra le 99ème régiment d’infanterie de ligne en 1791.

Cavalerie[modifier | modifier le code]

En 1749, trois régiments de cavalerie proprement allemande servent dans les rangs de l'armée royale : Royal-Allemand, Wurtemberg et Nassau. Ils alignent chacun 2 escadrons[note 1] de 120 cavaliers[3].

Royal-Allemand.

On 12 July 1789, the sabre charge of Charles-Eugène de Lorraine, prince de Lambesc's cavalry regiment, the Royal-Allemand, on a crowd gathered at the Tuileries gardens, sparked the Storming of the Bastille two days later[4][5].

Wurtemberg

C'est l'ancien régiment de Rosen, donné au début de 1749 au Prince Charles II de Wurtemberg. Il aligne 2 escadrons (240 hommes).

Nassau-Sarrebruck
Régiment de Royal-Pologne

Régiment créé en 1653, il devient Régiment Roi-Stanislas Cavalerie (Roy-Stanislas) en 1725 puis Régiment Royal-Pologne Cavalerie en 1737 ( il existe aussi un régiment de Royal-Pologne Infanterie ). En 1791 il est converti en 5ème Régiment de Cavalerie qui deviendra en 1803 le 5ème Régiment de Cuirassiers.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Il peut y avoir confusion entre les termes "compagnie" et "escadron". La compagnie est l'unité administrative, dont le capitaine est propriétaire. L'escadron est l'unité tactique. Selon la force de la ou des compagnies, un escadron correspondra à une ou plusieurs compagnies assemblées. Cependant, il est fréquent, dans les textes de l'époque comme dans des textes actuels, de voir utiliser les deux termes comme des synonymes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Belhomme 1895
  2. Belhomme 1895
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Desbrière14
  4. Le Petit Robert 2, Dictionnaire universel des noms propres, Dictionnaires Le Robert, Paris, 1988, p. 1017.
  5. Evelyne Lever : Louis XVI, Fayard, Paris, 1985, p. 508.

DOCU[modifier | modifier le code]

Régiments wallons au service de l'Ancien Régime[modifier | modifier le code]

(à faire : bref résumé de la situation de la Wallonie et de la Principauté de Lîtch : voir identité wallonne) => des Wallons se retrouvent à servir au sein des armées espagnoles ( dès Charles-Quint - voir Gardes wallonnes ), hollandaises (Régiment wallon ), autrichiennes et enfin françaises, à partir du XVIIème siècle.


En 1690, il y a 5 régiments wallons : Famechon ou Vierset-Famechon, Mérode, Poitiers, Robecque et Solre. Ils recrutent dans les parties de la Flandre et du Hainaut gagnées par le traité d'Aix-la-Chapelle de 1668[note 1] et en Principauté de Liège. Ils recrutent aussi les déserteurs ennemis originaires de ces provinces. Chaque régiment aligne un bataillon et, sauf pour Mérode, fournit des compagnies de garnison : 15 pour Poitiers et Solre, 4 pour Famechon - qui sera un moment en garnison dans la citadelle de Mont-Louis[1] - et Robecq[2].

En 1757, il ne reste que les deux régiments liégeois, Horion et Vierzet. Ils alignent chacun 2 bataillons à 6 compagnies de 85 hommes.

Régiment d’Hoquerie.

Ce régiment liégeois est créé en 1629. En 1661 il rejoint le Régiment de Grammont (Régiment français).

Régiment de Miromesnil

Création en 1664, licenciement en 1714

Regiment d'Isenghien

Levé en février 1677, il est incorporé au régiment de Poitou ( régiment français ) en 1762.

Régiment de Croÿ-Solre

Création en 1698, il prendra le nom de Solre puis sera rebaptisé Régiment de Beaufort en 1711, Régiment de Boufflers (98e RI) en 1721, Régiment de La Valliére (98e RI) en 1727, Régiment de Guise (98e RI) en 1741 et enfin Régiment d’Escars (98e RI) en 1747. En 1749, il sera incorporé dans le régiment de Tournaisis (régiment français).

Un Régiment de Chevalier de Croÿ-Solre connut également une brève existence : devenu Aunay en 1709 ( régiment français ), il fut incorporé au Régiment du Maine (id.) en 1714.

Régiment de Robecque

Devient Saint-Vallier en 1704 et est dissous en 1714.

Régiment de Royal-Wallon (127e RI)

Création en 1734, licenciement en 1748.

Régiment de Boufflers-Wallon

Création 1744 en tant que 128e RI, dissolution en 1748.

Régiment d’Horion

Création en 1757, licenciement en décembre 1762.

Régiment de Vierset ou Vierzet

Un premier régiment Vierzet-Famechon servira Louis XIV à la fin du XVIIème siècle. Au début de 1675, ce régiment est au service de la Principauté de Liège et le royaume de France est alors engagé en pleine Guerre de Hollande. Bien que la Principauté soit alors l'alliée de la France, le Baron de Vierset passa au service de Louis XIV avec son régiment lorsque le Roi-Soleil lui alloua le gouvernement de Pontoise et une rente de 12000 livres, le régiment ne comptant toutefois que 200 hommes.


Régiment liégeois levé en 1757 par le Baron Charles-Albert de Vierset, il est à Boulogne en 1758[3]. Il sera réformé par ordonnance du 21 décembre 1762 en même temps que le régiment d'Horion et passera au service de l'Autriche.

Régiment de Royal Liégeois

Créé en 1787, il devient le 101ème régiment d’infanterie de ligne en 1791.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Pour partie rétrocédés par le Traité de Nimègue aux Provinces-Unies en 1678.

Références[modifier | modifier le code]

Brigade irlandaise[modifier | modifier le code]

En 1688, le roi Jacques II d'Angleterre et d'Irlande et VII d' Écosse (1633-1701) fut détrôné par un coup d’État, appelé par les historiens Glorieuse Révolution, mené par une armée hollandaise de 25000 hommes, dont plus de 7000 huguenots français. Le roi est chassé et une bonne partie de ses partisans, les jacobites, se réfugie en France, se regroupant autour de la Cour jacobite de Saint-Germain en Laye. Les historiens évaluent à 40 000 le nombre de réfugiés jacobites en France, qui ont émigré après la Glorieuse Révolution, dont environ 60 % étaient irlandais, 34 % anglais et 6 % écossais. Parmi eux, 40 % étaient de familles aristocratiques, dont un grand nombre d'officiers de l'armée du roi[note 1][note 2].

La défaite du roi Jacques II à la bataille de la Boyne marqua l'arrivée massive de soldats irlandais en France en 1690.

Pour soutenir la cause de ses hôtes, Louis XIV accepta d’envoyer en 1690 des troupes en Angleterre sous le commandement du duc de Lauzun, un proche de la cour anglaise en exil, mais exigea en échange que cinq régiments d’infanterie irlandais passent à son service. Alignant 2 bataillons à 8 compagnies de 100 hommes, ces régiments sont, jusqu'en 1691, composés essentiellement de Jacobites anglais, mais ensuite les « oies sauvages », c'est-à-dire les Irlandais, arrivent en masse, à la suite du traité de Limerick - en particulier les troupes de Jacques II demeurées sous le commandement de Patrick Sarsfield. Ces régiments reçoivent aussi les déserteurs de l'armée anglo-hollandaise, adversaire des Jacobites[1]. Après la mort de Patrick Sarsfield à Huy quelques jours après la bataille de Neerwinden (29 juillet 1693), ces unités seront dirigées par le lieutenant général Justin MacCarthy, Lord Viscount Mountcashel, sous le commandement des colonels Daniel O’Brien, Arthur Dillon, Richard Butler et Robert Fielding.

La « Brigade Mountcashel » - qui deviendra la « Brigade irlandaise » à la mort de son chef en 1694 - comprenait donc dans un premier temps cinq régiments soit 5 371 officiers et soldats. Lors de la réforme de 1697-1698, elle en comptait 6 039. Chaque régiment se composait alors de deux bataillons comprenant quinze compagnies de cent hommes. The five battalions traded to France in 1690 were reorganized into three regiments to serve in Italy - Mountcashel, O'Brien, and Dillon.

Les historiens de l'Irlande fixent le nombre de militaires jacobites passés au service de Louis XIV, après le Traité de Limerick, à un peu plus de 19000. En ajoutant la brigade de Mountcashel, débarquée dès avril 1690, on obtient un total de 25000 officiers et soldats. Les « vols d'oies sauvages » se poursuivirent encore dans les dernières années du XVIIème siècle et de nouvelles recrues vinrent combler les vides d'après 1697, date où Louis XIV licencia une partie de ses régiments étrangers. La réforme de 1763 les réduisit à moins de 4000 officiers et soldats. L'immigration jacobite fournira à l'armée française 14 de ses lieutenants-généraux et 18 maréchaux de camp[2].

Drapeau d'ordonnance du régiment de Dillon.
Officier du régiment de Clare, huile sur toile anonyme, vers 1767, Musée de l'armée, Paris.
Régiment de Mountcashel
Régiment d’ O’Brien

Levé en 1689, il se confond un temps avec le Régiment de Clare avant que celui-ci ne soit restauré comme régiment propre. Le Régiment d'O'Brien changea plusieurs fois de nom - Régiment de Lee (1694), Régiment de Bulkeley (77e Régiment d'infanterie, en 1730 ) - avant son incorporation dans le Régiment de Dillon en 1775.

Régiment de Dillon

Levé en 1690, il devient le 87ème régiment d’infanterie de ligne.

Ces trois régiments constituèrent, avec les régiments de Butler et de Feilding ( dissous ), le noyau historique de la Brigade irlandaise.

Régiment de Clare

Levé en 1696, il devient Régiment d'O'Brien en 1707 mais reprend son nom de Clare (104e RI) en 1720 avant son amalgame avec le Régiment de Berwick en 1775.

Régiment de Berwick

Levé en 1698, il devient le 88ème régiment d’infanterie de ligne en 1791.

Régiment de Dorrington

Levé en 1698, il devient Régiment de Rooth en 1718, Régiment de Roscommon en 1766 puis Régiment de Walsh (95e RI) en 1770. En 1791, il devient le 92ème régiment d’infanterie de ligne.

Régiment de Lally

Levé en 1744, il est incorporé dans le Régiment de Dillon en 1762.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Cette immigration jacobite avait déjà été précédée par l'arrivée d'une première vague de réfugiés irlandais à la suite de la conquête cromwellienne de l'Irlande (1649-1652).
  2. Cette section introductive est pour partie une synthèse d'emprunts aux articles Jacobitisme et Oies sauvages.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Belhomme 2007, p. 68
  2. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Persée

DOCU[modifier | modifier le code]

Histoire militaire du règne de Louis XV (1715-1774)[modifier | modifier le code]

Les armées du royaume de France sous Louis XV[modifier | modifier le code]

La marine française sous Louis XV[modifier | modifier le code]

Guerres de Louis XV[modifier | modifier le code]

Guerres européennes[modifier | modifier le code]

Guerre de Succession de Pologne

À la mort d’Auguste II en 1733, son fils, Auguste III, et Stanislas Ier, ancien roi de Pologne déchu en 1709, beau-père de Louis XV, se disputent le trône. Alors que les querelles des partisans d'Auguste II et ceux de Stanislas divisent le pays, la mort d’Auguste II en 1733, vient déchaîner les passions. son fils, Auguste III, et Stanislas Ier se disputent le trône. La crise se transforme en guerre de succession.

Guerre de Succession d'Autriche

La guerre de Succession d'Autriche (17441748, traité d'Aix-la-Chapelle) est un conflit européen né de la Pragmatique Sanction, par laquelle l'empereur Charles VI du Saint-Empire lègue à sa fille Marie-Thérèse d'Autriche les États héréditaires de la Maison des Habsbourg.

Guerre de Sept Ans

La Guerre de Sept Ans opposa principalement la France à la Grande-Bretagne d’une part, l’Autriche à la Prusse d’autre part. Cependant, par le jeu des alliances et des opportunismes, la plupart des pays européens et leurs colonies se sont retrouvés en guerre. Le début de la guerre est généralement daté au 29 août 1756 (attaque de la Saxe par Frédéric II) bien que l’affrontement ait débuté plus tôt dans les colonies d’Amérique du Nord avant de dégénérer en guerre ouverte en Europe.

Guerres coloniales[modifier | modifier le code]

Grands figures militaires du règne de Louis XV[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

DOCU[modifier | modifier le code]

[31] -

Histoire militaire du règne de Louis XVI (1774-1792)[modifier | modifier le code]

Rochambeau au Siège de Yorktown en 1781. L'engagement français dans la Guerre d'indépendance des États-Unis constituera l'entreprise militaire majeure du règne de Louis XVI.











Les armées du royaume de France sous Louis XVI[modifier | modifier le code]

Depuis la Guerre de sept ans, un grand nombre de réformes avaient eu lieu : réformes de Choiseul, l'artillerie fut réorganisée par Gribeauval; le duc de Broglie préconisa l'organisation de l'armée en divisions. C'est cette armée royale, certes désorganisée par la Révolution et l'émigration d'un grand nombre d'officiers, qui en 1792 entrera en guerre avec l'Europe des monarchies absolutistes.
À l'avènement de Louis XVI, l'armée française est forte de 91 régiments.
27 octobre 1775 : Claude-Louis, comte de Saint-Germain devient secrétaire d'État à la Guerre





Gribeauval et la réforme de l'artillerie française[modifier | modifier le code]





Réformes et réorganisations sous la royauté[modifier | modifier le code]

Maison militaire du roi



Les Gardes suisses sont épargnés par les réformes du comte de Saint-Germain, nommé secrétaire d'État à la Guerre par Louis XVI le 25 octobre 1775.

Infanterie



Cavalerie



Les réformes de la Révolution[modifier | modifier le code]









Uniformes, équipement et armement[modifier | modifier le code]

La marine française sous Louis XVI[modifier | modifier le code]

Louis XVI va donner à la France une marine qui rivalisera pour la première fois de manière victorieuse avec celle de l'Angleterre, notamment lors de la Guerre d'indépendance des États-Unis.







Campagnes coloniales et guerre d'Amérique[modifier | modifier le code]













La Révolution et la déclaration de guerre aux Puissances européennes (1789-1792)[modifier | modifier le code]


Conséquences financières du développement de la Marine et de la guerre aux Amériques
Armée gagnée par agitation comme la société civile : problème de l'avancement en grade pour les roturiers - mécontentement discipline ( « prussianisation de l'armée » ) - Gardes françaises gagnées aux idées libérales
Juillet 1789 : le roi refuse la proclamation de l’ Assemblée Constituante. Il renvoie Necker le 11 Juillet et concentre les meilleurs régiments de l’armée royale - essentiellement étrangers - dans Paris.

Constitution de l'armée des émigrés[modifier | modifier le code]



L'armée française à l'été 1792[modifier | modifier le code]



Grandes figures militaires du règne de Louis XVI[modifier | modifier le code]













Bibliographie[modifier | modifier le code]

Armée[modifier | modifier le code]

Marine[modifier | modifier le code]

  • Georges Lacour-Gayet, La marine militaire de France sous le règne de Louis XVI, Paris, éditions Honoré Champion, (lire en ligne)
  • Louis Édouard Chevalier, Histoire de la marine française pendant la guerre de l'indépendance américaine, précédée d'une étude sur la marine militaire de la France et sur ses institutions depuis le commencement du XVIIe siècle jusqu'à l'année 1877, Paris, éditions Hachette, (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

DOCU[modifier | modifier le code]

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  • Uniformes des armées françoises suivant les règlements du roi, Nuremberg, Raspe, 1775 (Bibliothèque nationale de France)
  • Uniformes des régiments de France sous Louis XVI 1775 (Bibliothèque nationale de France)
  • Les drapeaux 1776, Bibliothèque du Ministère de la Guerre: A1J19 (Musée de l'Armée, Paris)
  • Uniformes des troupes françaises sous Louis XVI, Bibliothèque du Ministère de la Guerre: A1J20 (Musée de l'Armée, Paris)
  • Uniformes militaires des troupes françaises et étrangères de l'infanterie, cavalerie, dragons et hussards sous le règne de Louis XVI, suivant les derniers règlements de 1778..., Onfroy, Paris 1780 (Bibliothèque nationale de France)
  • Uniformes militaires des troupes françoises et étrangères... sous le règne de Louis XVI. .. augmentés des troupes qui forment la garde et la maison du Roy..., Onfroy, Paris 1780 (Bibliothèque nationale de France)
  • Uniformes de l'armée royale française 1780 (Bibliothèque nationale de France)

Guerres et campagnes militaires du Second Empire (France 1852-1870)[modifier | modifier le code]

L'armée impériale sous Napoléon II[modifier | modifier le code]













La marine française sous le Second Empire[modifier | modifier le code]













Guerre de Crimée (1853-1856)[modifier | modifier le code]













Campagne d'Italie (1859)[modifier | modifier le code]













Intervention française au Mexique (1861-1867)[modifier | modifier le code]













Campagnes coloniales[modifier | modifier le code]



Asie du Sud-est[modifier | modifier le code]

Les premières interventions militaires françaises remontent à 1858, à l'époque du Second Empire (1852-1871) avec comme prétexte la protection des missionnaires pendant la répression sanglante de l'empereur d'Annam Tự Đức (des communautés chrétiennes y avaient été fondées dès le XVIIe siècle), mais dans la troupe d'invasion se trouvait un très grand nombre de soldats espagnols. Les premières interventions furent la prise de Tourane (Danang aujourd'hui) et la campagne de Cochinchine.









La guerre franco-allemande de 1870 et la fin du Second Empire[modifier | modifier le code]













Grands figures militaires du Second Empire[modifier | modifier le code]













Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]