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Site préhistorique d'Arcet (Montaut)[modifier | modifier le code]

Atelier de taille de silex d'Arcet (Montaut)
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Commune Montaut
Hameau Arcet
Type site de plein air
Coordonnées 43° 44′ 21″ nord, 0° 38′ 23″ ouest
Altitude 75 m m
Géolocalisation sur la carte : Landes
(Voir situation sur carte : Landes)
Atelier de taille de silex d'Arcet (Montaut)
Atelier de taille de silex d'Arcet (Montaut)
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Atelier de taille de silex d'Arcet (Montaut)
Atelier de taille de silex d'Arcet (Montaut)
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Atelier de taille de silex d'Arcet (Montaut)
Atelier de taille de silex d'Arcet (Montaut)
Histoire
Époque d'occupation Aurignacien
Gravettien
Solutréen
Azilien

Le site préhistorique d'Arcet est un atelier de taille de silex sur la commune de Montaut en Chalosse, département des Landes en Aquitaine, France.

Les collections consistent essentiellement en matériel solutréen[1], mais le site a aussi livré des traces d'Aurignacien, de Gravettien et d'Azilien[2].

Il exploite les silex dites « silex de Chalosse à lépidorbitoïdes », un marqueur à l'origine bien délimitée.

Situation[modifier | modifier le code]

Le site est à 1,3 km à l'est de Montaut, sur un plateau, dans les calcaires dolomitiques du Danien exploités par la carrière située le long de la D32 vers Saint-Sever[3],[4].

Géologie[modifier | modifier le code]

[5]

Le silex de Montaut provient de l'anticlinal d'Audignon[6], l'un des plis les plus étendus d'Aquitaine avec 28 km de longueur entre Mugron à l'ouest et Aire-sur-Adour à l'est, selon un axe plus ou moins parallèle à l'axe des Pyrénées. Le Crétacé y est en partie recouvert par du Miocène-Pliocène et les affleurements (du Crétacé) sont rares[7]. Le centre de l'anticlinal est formé de dépôts marins appartenant à l'Albien, au Cénomanien (« c1-2 »[8], en bleu-vert clair sur la carte[5]) et au Turonien. Le Sénonien affleure sur les bordures[7].

La carrière d'Arcet constitue un affleurement particulièrement démonstratif de cet anticlinal ; on y trouve les dolomies du Paléocène inférieur et un des rares contacts discordants visibles de l'Oligocène[9].

Les calcaires beiges à rudistes et foraminifères du Maastrichtien[7] (« C7 »[10], en vert-jaune sur la carte[5]), sont présents immédiatement au sud de la carrière[5].
En bordure nord de la carrière se trouvent des molasses de l'Oligo-Miocène (« g3-m2 », en jaune à pois rouges sur la carte[5]), soit des argiles carbonatées jaunes à tache vertes et bleues, silteuses[11]

Cet ensemble est considéré comme la source d'un marqueur lithologique unique, le « silex de Chalosse à lépidorbitoïdes »[7],[n 1]. Ce silex a été une très importante source de matières premières lithiques pour tous les hommes préhistoriques du Paléolithique ancien au Néolithique[7]. Les dépôts de remaniement, riches en silex, sont concentrés sur les flancs de la structure et proviennent essentiellement du démantèlement des calcaires campaniens et surtout maastrichtiens[7],[12]. La plupart des gîtes à silex présents sur l'anticlinal d'Audignon sont des gîtes sub-primaires et secondaires[12].

À la carrière d'Arcet, la molasse de l'Éocène supérieur et du Miocène moyen (« e-mM »[13],[14], en vert sur la carte[5]) recouvre ici des niveaux marins oligocènes[14]. Ce sont des molasses argileuses gris-bleu, silteuses, carbonatées, à passées gréseuses[13] avec de petits niveaux de calcaire lacustre[14].


Rupélien (Stampien) marin. Des niveaux marins transgressent sur la structure anticlinale d'Audignon. Mais les dépôts présentent de telles variations d'épaisseur que les affleurements sont rares, de faible étendue et donc rapidement masqués par les colluvionnements. La présence de cette sédimentation n'a pu être constatée qu'au sommet du front de taille de la carrière d'Arcet (fig. 3) et sur une très faible épaisseur, non cartographiable : sur 80 cm à 1 m au-dessus des calcaires dolomitiques du Danien s'installe un conglomérat à ciment carbonaté micritique beige rosâtre, à galets arrondis (5 à 8 cm) de calcaire dolomitique. La base de cet horizon érosif est parfois parcourue par une mince (5 mm) cuirasse ferrugineuse. Les gisements fossilifères de cette localité ou à proximité, tous rapportés à l'Oligocène inférieur (Cuvillier, 1956[15] ; Dubalen, 1910 ; Feinberg, 1964), n'ont pas été retrouvés[13].

[16]

Le silex maastrichtien à lepidorbitoides, individualisé dès 1988 pour des artefacts trouvés dans le nord de l'Aquitaine, ne peut provenir que du piémont pyrénéen. Il est sourcé en Chalosse (sud du département des Landes), dans les Petites Pyrénées (Pyrénées centrales) — comme par exemple le silex de Tarté[17] —, et ils sont suspectés dans l'ouest de l'Armagnac (Gers)[18].

sur quelques pointes solutréennes provenant de Montaut (Landes) et faisant partie de la collection Mascaraux possédée par la Société linnéenne de Bordeaux (Mascaraux 1912)[19].

Normand (1986, 2002) mentionne pour la première fois, de façon formelle, la présence de foraminifères de grande taille dans les silex du Crétacé supérieur : « Pour la première fois des sections de protozoaires sont visibles au sein du silex » (à Arcet et à Caout[n 2], commune de Montaut ; et Aux Camps à Horsarrieu)[20].

Historique[modifier | modifier le code]

Le gisement est découvert en 1889 par F. Mascaraux[2], qui y reconnaît très vite la présence important du Solutréen[3] ; il cite sa trouvaille dans une note en 1890[21] et détaille dans une publication de 1912 « une « crevasse remplie par l'argile » ayant livré « une grande quantité d'éclats associés à des pièces bifaciales à retouche solutréenne, montrant des formes inhabituelles »[22].

Quelques années après Mascaraux, Pierre-Eudoxe Dubalen réalise des fouilles assez étendues au centre du gisement. Il recueille à faible profondeur un matériel lithique abondant[2], riche en pièces foliacées bifaces entières ou fragmentaires, à l'état d'ébauches ou à un stade de fabrication avancé ou achevé[3].

M. de Laporterie associé à P.E. Dubalen à Montaut au tout début du XXe siècle[7].

Le site fait également l'objet des prospections de Joseph de Laporterie et de Letailleur, puis de M. Neuville[2] effectuées de 1918 à 1920, qui lui ont permis de réunir une série conservée à l'institut du Quaternaire de l'université de Bordeaux I[3].

L'exploitation de ce gisement se termine à la fin des années 1960[23]

À la fin des années soixante, Claude Thibault mène une réflexion d'ensemble sur la géologie et la préhistoire de la Chalosse. Robert Arambourou puis surtout Jean-Claude Merlet (1980[24]) ont étendu ses recherches, notamment dans la région de Montaut[7].


A DEVELOPPER

Description du site[modifier | modifier le code]

Montaut pourrait représenter un autre exemple de site satellite dédié à des activités de taille du silex[6].

Atelier, premier locus[modifier | modifier le code]

La couche archéologique de nature argilo-sableuse repose sous 25 à 40 cm de terre végétale. Mascaraux y recueille au total une centaine de pièces dont un grand nombre d'ébauches cassées en cours de fabrication ou de pièces ratées. Ayant étendu ses fouilles aux abords de la poche de remplissage, il découvre plusieurs grosses pierres disposées comme des sièges et entourées de très nombreux déchets de taille, d'une réserve de rognons de silex accompagnés de galets de quartzite dont la description évoque des percuteurs (Mascaraux 1890, 1912). L'une de ces pierres sert de support à six pièces entières foliacées[3].

Atelier, deuxième locus[modifier | modifier le code]

Après le premier locus, Mascaraux découvre une deuxième concentration de vestiges quelques mètres à l'ouest de la précédente. Il y recueille des grattoirs sur lame ou sur éclat, un burin, un perçoir, deux pointes à cran et des percuteurs de quartzite.

Vestiges d'occupation[modifier | modifier le code]

Les vestiges d'occupation se situent aux deux extrémités de la carrière. Selon des indication assez vagues d'ouvriers de la carrière, il y aurait eu dans les environs une grotte détruite par l'exploitation, qui aurait livré des silex taillés et des ossements. Mascaraux découvre, sur un front de taille dans la partie sud-ouest du site, la trace de « nombreux foyers » et au fond de poches naturelles de la roche, des restes de faune (blaireau, bouquetin, cheval, mammouth) ainsi qu'un “ coup de poing ” placé à la base de la couche argileuse, au contact de la roche sous-jacente au remplissage[3].

Jean-Claude Merlet (1991) interprète Arcet comme un campement à activité spécialisée où une technique de production particulière a été expérimentée sans qu'elle débouche sur un produit fini exporté[25].

Industrie lithique[modifier | modifier le code]

En 2006 Michel Lenoir et Jean-Claude Merlet publient leurs recherches d'inventaire et d'étude des pièces conservées, qui comptent environ 500 pièces foliacées, principalement du Solutréen. Ils se heurtent à un problème important : faute de pouvoir réunir les collections très dispersées, il a été impossible de reconstituer les pièces brisées dont les morceaux sont répartis sur plusieurs collections. Par ailleurs, les pièces ont été recueillies de façon non-exhaustive : les résidus de taille, les éclats et autres pièces des moins spectaculaires ont été laissés pour compte. De plus, certains types d'outils ont été favorisés de préférences à d'autres, dans l'idée de souligner un « style » solutréen.

Tenant compte de ces handicaps, Lenoir et Merlet passent en revue la morphologique (classement par forme), le mode opératoire et le degré de finition des pièces. Selon eux, les pointes à cran seraient plutôt du Gravettien que du Solutréen. Leur étude détermine qu'il n'existe pas de solutréen « typique » : ils trouvent également des pièces curieuses, qu'ils nomment « Solutréen gascon »[23].

Le site a aussi livré des pointes à cran datant peut-être du Gravettien[1]. Merlet (1996) montre des pointes de plusieurs formes (polymorphes)[26], dessins à l'appui[27].

La série réunie par Neuville comporte, outre plusieurs pièces bifaciales, des outils d'allure périgordienne et aurignacienne ainsi qu'une pointe azilienne[3].

Certains outils mis en évidence par Jean-Claude Merlet semblent se rattacher plus nettement à l'Azilien[25].

Le silex est d'origine locale, de même qu'à Sossay (Landes)[23].

Il existe très peu de ce silex en dehors de Montaut, mis à part dans deux gisements situés dans les Pyrénées Centrales.[23].

Les pointes de « type Montaut »[modifier | modifier le code]

Le Solutréen d'Arcet est caractérisé par un type de pointe à retouche bifaciale particulière dite « pointe de Montaut »[25] ou « pointe de type Montaut »[1].

Leur technique de taille a été décrite en 2013 par Michel Lenoir & Jean-Claude Merlet[28], avec Lenoir insistant sur le rôle joué par la taille par pression après chauffage des pièces pour un cinquième d'entre elles[25].

Lenoir et Merlet (2013) décrivent une forme foliacée[1]

On retrouve le « type de Montaut » — une pièce foliacée asymétrique — jusqu'à la grotte de Roquecourbère à Betchat[29] (à environ 200 km au sud-est[30], 23 km à l'est de Saint-Gaudens en Ariège[31]).

Les collections[modifier | modifier le code]

Les collections principales se trouvent à Bordeaux, Dax et Mont-de-Marsan mais quelque neuf autres collections existent : Laporterie, Dubalen, Neuville, Mascaraux, Toulouse, Paris, États-Unis, etc[23].

Une partie du matériel lithique de la collection Dubalen est au musée Despiau-Wlérick à Mont-de-Marsan[32].

La collection Mascaraux est conservée au Musée des antiquités nationales à Saint-Germain-en-Laye[3].

La collection Neuville se trouve à l'Institut du Quaternaire de l'université de Bordeaux I[3].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [Capdeville et al. 1990] Jean-Pierre Capdeville, Patrick Andreieff (microfaune), Alain Cluzaud (macrofaune), Jean-François Lesport (macrofaune), Geneviève Farjanel (microflore) et Danièle Fauconnier (microflore), Notice explicative de la carte de géologie au 1/50000e « Mont-de-Marsan » no 951, Orléans, BRGM, , 41 p. (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Capdeville et al. 1997] Jean-Pierre Capdeville, Marie-Christine Gineste (Préhistoire, archéologie), Alain Turq (Préhistoire, archéologie) et Philippe Vergain (Préhistoire, archéologie), Notice explicative de la carte de géologie au 1/50000e « Hagetmau » no 978, Orléans, BRGM, , 41 p. (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Capdeville, Millet & Millet 1998] Jean-Pierre Capdeville, Dominique Millet (préhistoire, archéologiee) et Françoise Millet (préhistoire, archéologie), Notice explicative de la carte de géologie au 1/50000e « Aire-sur-l'Adour » no 979, Orléans, BRGM, , 41 p. (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Fernandes et al. 2013] Paul Fernandes, Jean-Paul Raynal, Michel Piboule, Alain Turq, André Morala, Pascal Foucher, Vincent Delvigne, Dominique Millet, Françoise Millet, Fréderic Bazile et al., « Une carte et une base de données pour les formations à silex du sud de la France : un outil pour la pétroarchéologie », Paléo, no 24,‎ , p. 219-228 (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Lenoir & Merlet 2006] Michel Lenoir et Jean-Claude Merlet, « Le solutréen de Montaut (Landes). Données anciennes et acquis récents », dans Préhistoire du Bassin de l'Adour (actes du colloque de Saint-Étienne-de-Baïgorry, 19 janvier 2002), Saint-Étienne-de-Baïgorry, éd. Izpegi de Navarre, , 303 p. (résumé, présentation en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Lenoir & Merlet 2013] Michel Lenoir et Jean-Claude Merlet, « Un faciès solutréen particulier en Aquitaine : le Solutréen de Montaut (Landes) », Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, no 47 « Le Solutréen 40 ans après Smith66 »,‎ , p. 419-429 (lire en ligne [sur persee]). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Merlet 1980] Jean-Claude Merlet, Montaut, le gisement préhistorique d'Arcet, Dax, Guy Barrouillet, . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Mascaraux 1890] F. Mascaraux, Station humaine et gisement de silex taillés à Montaut (Landes), Muséum national d'Histoire naturelle, tirés à part de l'abbé Breuil, (réimpr. 1912), 1 pl. + 3 (présentation en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Mascaraux 1912] F. Mascaraux, « Les silex de Montaut (Landes) », Revue anthropologique, no 4, 22e année,‎ , p. 156-164 (lire en ligne [sur archive.org]).
  • [Merlet 1996] Jean-Claude Merlet, « Le Périgordien supérieur et l'Azilien d'Arcet à Montaut (Landes) », Archéologie des Pyrénées Orientales et des Landes, t. 15,‎ , p. 119-126 (lire en ligne [PDF] sur archeolandes.com, consulté en ). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Reyt & Dubalen 1892] L. Reyt et Pierre-Eudoxe Dubalen, Notice géologique et agronomique sur la protubérance crétacée des environs de Saint-Sever, Mont-de-Marsan, éd. Leclercq, (présentation en ligne).
  • [Séronie-Vivien, Séronie-Vivien & Foucher 2006] Micheline Séronie-Vivien, Marie-Roger Séronie-Vivien et Pascal Foucher, « L'économie du silex au Paléolithique supérieur dans le bassin d'Aquitaine. Le cas des silex à lépidorbitoïdes des Pyrénées centrales. Caractérisation et implications méthodologiques », Paléo, no 18,‎ , p. 193-216 (lire en ligne [sur journals.openedition.org]).

Lien externe[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En Aquitaine méridionale, les formations calcaires maastrichtiennes à lépidorbitoïdés sont délimitées à l'ouest (en Chalosse) par la région limitrophe aux communes de Donzacq, Bastennes et Baigts (diapir de Bastennes-Gaujacq) ; et à l'est par le flanc nord de l'anticlinal de Plagne (Bilotte 1985). Mais les silex à lépidorbitoidés se trouvent seulement associés à l'anticlinal d'Audignon et, dans une moindre mesure, à Bastennes. Voir Séronie-Vivien, Séronie-Vivien & Foucher 2006, p. 15 ; ces auteurs citent [Bilotte 1985] Michel Bilotte, Le Crétacé supérieur des plates-formes est-pyrénéennes (thèse de doctorat en Géologie), Toulouse, université Paul Sabatier, coll. « Actes Laboratoire de géologie sédimentaire et paléontologie » (no 5, série 2), , 45 pl. + 438, sur xxx.
  2. Caout n'est pas indiqué sur la carte IGN de Géoportail. La carte de Google/maps donne une « rue de Caout » au sud-est de Brocas : voir « Rue du Caout, au sud de Montaut ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Lenoir & Merlet 2013, p. 427.
  2. a b c et d Lenoir & Merlet 2013, résumé.
  3. a b c d e f g h et i Lenoir & Merlet 2013, p. 420.
  4. « Montaut, carte centrée sur Arcet et la carrière » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle sur l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  5. a b c d e et f « Montaut, carte géologique centrée sur Arcet et la carrière » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Géologie » activées. Pour mieux voir l'une ou l'autre carte, modifiez-en la transparence dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite.
  6. a et b [Simonet 2012] Aurélien Simonet, « Des apprentis gravettiens ont-ils confectionné des armatures lithiques à Tercis (Landes, France) ? », Paléo, no 23,‎ , p. 249-276 (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ), paragr. 1.
  7. a b c d e f g et h Capdeville et al. 1997, p. 58.
  8. Capdeville et al. 1997, p. 15.
  9. Capdeville et al. 1997, p. 64.
  10. Capdeville et al. 1997, p. 19.
  11. Capdeville et al. 1990, p. 12.
  12. a et b Fernandes et al. 2013, paragr. 30.
  13. a b et c Capdeville et al. 1997, p. 31.
  14. a b et c Capdeville, Millet & Millet 1998, p. 17.
  15. J. Cuvillier (1956) - Stratigraphic correlations by microfacies in Western Aquitaine. Leiden : E.J. Brill, 2e éd.
  16. Capdeville et al. 1997, p. 20 : « Fig. 3 - Coupe de la carrière d'Arcet ».
  17. Séronie-Vivien, Séronie-Vivien & Foucher 2006, résumé.
  18. Séronie-Vivien, Séronie-Vivien & Foucher 2006, p. 13.
  19. Séronie-Vivien, Séronie-Vivien & Foucher 2006, paragr. 5.
  20. Séronie-Vivien, Séronie-Vivien & Foucher 2006, paragr. 7.
  21. [Mascaraux 1890] F. Mascaraux, Station humaine et gisement de silex taillés à Montaut (Landes), Muséum national d'Histoire naturelle, coll. « tirés à part de l'abbé Breuil », (réimpr. 1912), 1 pl. + 3 (présentation en ligne). Cité dans Lenoir & Merlet 2013, p. 420.
  22. Mascaraux 1912. Cité dans Lenoir & Merlet 2013, p. 420.
  23. a b c d et e Lenoir & Merlet 2006, résumé.
  24. Merlet 1980.
  25. a b c et d Capdeville et al. 1997, p. 59.
  26. Merlet 1996, p. 126.
  27. Merlet 1996, p. 127.
  28. Lenoir & Merlet 2013, p. 426.
  29. [Foucher & San Juan 2000] Pascal Foucher et Cristina San Juan, « La grotte de Roquecourbère (Betchat, Ariège) : ses industries lithiques solutréennes et la révision critique de son art pariétal », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 97, no 2,‎ , p. 199-210 (lire en ligne [sur persee]), p. 203, 205.
  30. « Trajet et distance Montaut / Betchat », sur google.fr/maps (consulté en ).
  31. « Betchat (Ariège), carte interactive » sur Géoportail.
  32. Photos de mobilier solutréen de Montaut, collection Dubalen.


Pléniglaciaire[modifier | modifier le code]

Dernier Pléniglaciaire : 17 500 - 15 000 BP [1]

pléniglaciaire (18 000 ± 2000 ans BP) [...] dernière période glaciaire ( = pléniglaciaire = période d'un cycle glaciaire au cours de laquelle les glaciers ont atteint leur extension maximale) [2]


Abri Gandil (Bruniquel, Tarn-et-Garonne) : documente les premiers temps du Magdalénien. la séquence inférieure (couches 25, 23 et 20) est datée de la fin du Dernier Pléniglaciaire (17 500 - 15 000 BP). [1]

Refs

Voir

Protomagdalénien / Badegoulien[modifier | modifier le code]

abri du Blot[modifier | modifier le code]

ref pour le Protomagdalénien : Mérimée. Insuffisant : ce n'est pas une preuve de l'existence d'un protomagdalénien. Ils emploient encore le terme "Périgordien supérieur" au lieu de "Gravettien", ils ont vraisemblablement fait la même chose avec "Protomagdalénien" au lieu de "Badegoulien".

Autanier et al. 2018 utilisent encore "Protomagdalénien" dans le titre[1]. VÉRIFIER LE TEXTE.

Abri des Peyrugues, Orniac [modifier | modifier le code]

ref Allard et al. 1997[2] typique de l'amalgame : « Protoagdalénien » dans le titre, mais la stratigraphie résumée en première page (p, 355) dit :

Gravettien s'achevant, aux alentours de 22000 ans BP, dans son faciès protomagdalénien,
directement surmontée par plusieurs niveaux de Solutréen inférieur (21700 à 19400 ans BP)
et un niveau de Solutréen supérieur,
Au-dessus, une série badegoulienne (18600 à 16000 ans BP)
interrompue au sommet par l'effondrement de l'abri.
Puis Magdalénien moyen-supérieur (13000 ans BP).

abri du Rond à Saint-Arcons-d'Allier (Haute-Loire)[modifier | modifier le code]

Dans Bracco 1991, p. 119 : H. Delporte a signalé la très grande parenté de cette industrie avec les niveaux correspondants de l'abri Pataud et de Laugerie-Haute (Delporte, 1982), seuls gisements où le Protomagdalénien a été signalé[3].

Bosselin 1992 : On pourra cependant citer [...] la différenciation du Magdalénien Inférieur, sous le nom de Badegoulien (ou Protomagdalénien de A. Cheynier), du Magdalénien stricto sensus (stades moyens et finals)[4].

Abri Gandil (Bruniquel, Tarn-et-Garonne)[modifier | modifier le code]

La séquence inférieure de l’Abri Gandil, datée entre 17 500 et 15 000 BP, soit 20 500 - 18 000 cal BP) est attribuée aux premières phases du Magdalénien [5].

Donc d'après Langlais et al. 2007, le « Magdalénien inférieur, qui succède au Badegoulien dans le Lot », commence au plus tard à 20 500 - 18 000 cal BP[5] (puisque c'est l'âge de la plus ancienne couche (magdalénienne) de Gandil).

Refs[modifier | modifier le code]

  1. [Autanier et al. 2018] Marc Aulanier, Vincent Delvigne, Audrey Lafarge et René Liabeuf, « À propos de deux pendeloques protomagdaléniennes du Blot (Cerzat, Haute-Loire, France) », Préhistoire du Sud-Ouest, no 26,‎ (lire en ligne [sur researchgate.net], consulté en ).
  2. [Allard et al. 1997] Michel Allard, M. Drieux, Marc. Jarry, M.-P. Pomies et J. Rodière, « Perles en bois de renne du niveau 18 des Peyrugues, à Orniac (Lot) : Hypothèse sur l'origine du Protomagdalénien », Paléo, vol. 9,‎ , p. 355-369 (lire en ligne [sur persee]), p. 355. VÉRIFIER LA PAGE
  3. [Bracco 1991] Jean-Pierre Bracco, « Le Paléolithique supérieur du Velay (Massif Central, France). Habitats, circulations et phases de peuplement », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 88, no 4,‎ , p. 114-121 (lire en ligne [sur persee]), p. 119.
  4. [Bosselin 1992] Bruno Bosselin, Les industries lithiques du Protomagdalénien à partir des données nouvelles du site du Blot à Cerzat (Haute-Loire) (thèse de doctorat en Archéologie et Préhistoire, 2 vol. texte + figures), Université de Franche-Comté, UFR des Sciences du Langage, de l'Homme et de la Société, , passage= 6 (présentation en ligne, lire en ligne [PDF] sur hal.archives-ouvertes.fr).
  5. a et b [Langlais et al. 2007] Mathieu Langlais, Edmée Ladier, Pierre Chalard, Marc Jarry et François Lacrampe-Cuyaubère, « Aux origines du Magdalénien « classique » : les industries de la séquence inférieure de l’Abri Gandil (Bruniquel, Tarn-et-Garonne) » (Spécial table ronde (1ère partie), Les Eyzies, juillet 2004), Paléo, no 19 « Le Gravettien : entités régionales d'une paléoculture européenne »,‎ , p. 341-366 (lire en ligne [sur journals.openedition.org], consulté en ), paragr. 7.

Notes[modifier | modifier le code]

Biblio Art préhistorique[modifier | modifier le code]

  • <ref name="1877leguay282">{{Article |id= |libellé= Leguay 1877 |langue= fr |auteur= Louis Leguay |titre= Les procédés employés pour la gravure et la sculpture des os avec le silex |périodique= Bulletin et Mémoires de la Société d'Anthropologie de Paris |volume= |numéro= 12 |date= 1877 |pages= 280-296 |issn= |format= sur ''persée'' |lire en ligne= https://www.persee.fr/doc/bmsap_0301-8644_1877_num_12_1_3234 |consulté le= 16 avril 2019 |brisé le= }}, {{p.|282}}.</ref>
Les premiers os gravés ou sculptés sont découverts par Joly-Leterme en 1853 dans la grotte de Savigné : deux ruminants gravés sur un métatarse de cerf, et une pointe de flèche barbelée en bois de renne ; associés à du mobilier appelé « celtique ».
Cmpte-rndu par Henri Delporte : l’art rupestre se retrouve dans presque tous les pays du monde. Il a pu exister il y a près de 100 000 ans et existe encore de nos jours. etc.
  • [Bégouën 1939] Henri Bégouën, « Les bases magiques de l'art préhistorique », Scientia,‎ , p. 202-216 (lire en ligne [histoiredelafolie.fr], consulté le ).
Après "l'art pour l'art" vient l'art magique et donc utilitaire (Lang, Salomon Reinach en collaboration avec Cartailhac, puis Capitan, Breuil et quelques autres.
  • [2004] Spassov Nikolai et Todor Stoytchev, « The presence of cave hyaena (Crocuta Crocuta Spelaea) in the Upper Palaeolithic rock art of Europe », Historia naturalis bulgarica « 16 »,‎ , p. 159-166 (lire en ligne [sur researchgate.net], consulté le ), p. 163 :

populations inhabiting harsher northern latitudes decrease the contrast of their coloration (Guthrie 2000, cité dans Nikolai & Stoytchev 2004).

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L’art est une tentative non d’expliquer les secrets, mais d’y participer.