Grotte du Bison (Arcy-sur-Cure)

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Grotte du Bison
Localisation
Coordonnées
Pays
France
Région
Département
Massif
Vallée
Vallée de la Cure
Localité voisine
Voie d'accès
D606 (ancienne RN 6)
Caractéristiques
Type
Altitude de l'entrée
~130 m
Longueur connue
20 m
Cours d'eau
Occupation humaine
Patrimonialité
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La grotte du Bison fait partie de l'ensemble des grottes d'Arcy-sur-Cure, situées sur la commune d'Arcy-sur-Cure dans le département de l'Yonne en Bourgogne, France.

Sa première occupation humaine remonte au Moustérien typique ancien, antérieur à 200 000 BP.

Elle est l'une des seize grottes et galerie inscrites comme Monument historique en 1992[1].

Situation[modifier | modifier le code]

Huit cavités groupées sur environ 70 m, d'amont en aval (O-E) : Lion, Loup, Bison, Renne, Ours, Trilobite, Hyène, Cheval.

Les grottes d'Arcy-sur-Cure sont dans la vallée de la rivière Cure, affluent de l'Yonne, à environ 180 km au sud-est de Paris à vol d'oiseau, dans le sud du département de l'Yonne entre Auxerre et Avallon, à 1,3 km au sud d'Arcy-sur-Cure (2 km par la route) et à moins de 10 km au nord du parc naturel régional du Morvan.

Elles se trouvent face au sud dans le dernier grand méandre que fait la Cure juste après que cette rivière sorte du massif du Morvan. À cet endroit, la Cure est à environ 123 m d'altitude[2].

La grotte du Bison se trouve sur le versant sud du massif corallien contourné côté Est par le méandre de la Cure. Elle est à environ 280 m en amont de la Grande grotte[N 1], à quelques mètres à l'ouest de la grotte du Renne[3],[4] et très proche du niveau actuel de la Cure[5], soit environ 125 m d'altitude.


Découverte et fouilles[modifier | modifier le code]

Elle est découverte par P. Poulain en 1958, et fouillée à partir de 1959 par Raymond Kapps[3]. L'équipe d'André Leroi-Gourhan y reprend les fouilles. Après 1990 et la découverte des peintures de la Grande grotte, l'étude du site d'Arcy trouve un nouvel élan et la grotte du Bison est fouillée de nouveau.

Description[modifier | modifier le code]

Porche muré de la grotte,
derrière la table.

Son développement[N 2] est de 20 m, pratiquement sans dénivelé[6].

Le parvis, une surface d'environ 10 x 5 m, n'a plus de plafond[4]. Ce porche en partie effondré[7] ouvre sur une salle assez large[8] qui communiquait dans le passé avec la grotte du Renne par deux ouvertures dans sa paroi Est (cette dernière très lézardée) ; l'ouverture située le plus au nord était haute d'environ 2 m pour plus de 1 m de largeur. Ces ouvertures ont été remplies par un mélange de cailloux et d'argile que les fouilles ont enlevé[4],[9].
Cette salle se termine au fond (côté nord) par une paroi aux formes arrondies, faite de calcaires lités assez instables pour qu'il ait fallu y installer un grillage de protection[4].

Elle est prolongée au fond vers le nord par un couloir[8] relativement étroit (moins de 2 m de largeur) et bas[10], partiellement comblé[11], dont l'entrée est surmontée d'un linteau assez résistant[4]. Sa paroi ouest, plutôt lisse, est marquée par des cannelures d’érosion dû au passage de la rivière. Sur sa paroi est, la roche est tourmentée et très fissurée vers le fond de la galerie. Les roches hétérogènes constituant son plafond ont été modelées en aspérités bombées, subséquemment aux différences de corrosion selon les roches composantes[10]. Le sol est fait de plaquettes de calcaire et d'une argile gris-jaune granuleuse enrobant de petits fragments de roche[12]. Après 5 m il est bloqué par des roches et argiles auxquels sont mélangés de nombreux vestiges d'os. Ce bouchon date du Moustérien. Lors de la découverte de la grotte, le sol de ce passage était jonché de débris d'os et de pierres façonnées[12].

J.P. Schoepflin, collaborateur de André Leroi-Gourhan, ayant découvert la galerie Schoepflin au fond de la grotte du Renne en 1954, Leroi-Gourhan pense que cette galerie serait une partie d'une galerie débouchant un peu à l'ouest de la grotte du Renne et reliée à la grotte du Bison[13].

Histoire[modifier | modifier le code]

Avec son entrée si proche du niveau actuel de la Cure, la grotte a été envahie par la rivière sur plusieurs périodes et subséquemment remplie de sédiments, argile et limon, formant la couche inférieure, appelée "couche K", d'environ 1 m d'épaisseur. Les couches « J » et suivantes sont composées de gros blocs de pierre provenant du plafond et des parois délitées après le retrait de la rivière. Pendant de nombreux millénaires allant du Moustérien au Paléolithique supérieur, le comblement par ces blocs a été interrompu à plusieurs périodes durant lesquelles la grotte a été occupée par des humains ou des animaux[5].

Stratigraphie et palynologie[modifier | modifier le code]

La couche D, du Châtelperronien[14], correspond à la couche VIII de la grotte du Renne comme le prouve l'étude archéopalynologique menée par Arlette Leroi-Gourhan, qui trouve dans ces deux couches une quantité inhabituelle de pollens de chardon (Carduacées, Asteraceae)[15].

L'interstade des Cottés (de 37 650 à 33 350 ans BP, un interstade de la glaciation de Würm)[N 3] apparaît dans les derniers niveaux du Moustérien de la grotte[16].

Faune[modifier | modifier le code]

Raymond Kapps, qui fouille l'abri à partir de 1959, y trouve des restes de mammouth. L'abri a servi d'habitat probablement pour des ours (hibernation ?) et à peu près certainement pour des hyènes - des fœtus d'oursons y ont été trouvés, ainsi que de nombreuses traces d'occupation par des hyènes : os rongés, coprolithes contenant des os broyés[3].

Occupation humaine[modifier | modifier le code]

Sa première occupation humaine remonte au Moustérien typique ancien, antérieur à 200 000 BP[17]. Le dépôt moustérien de cette grotte, de même que celui de la grotte du Renne, est particulièrement important en taille[18].
Elle a été moins fréquentée que la grotte du Renne durant le Paléolithique supérieur[19]. Une équipe de chercheurs y travaille depuis 1995 sous la responsabilité de Maurice Hardy[N 4]. Le fond de la grotte a servi à des Néandertaliens pour des activités de boucherie et de peausserie ; ils y ont laissé des grattoirs et des racloirs[20]. L'emplacement de ces vestiges, situés dans la partie la plus obscure de la grotte, est contraire à l'usage courant : généralement les parties utilisées sont celles recevant au moins un peu de lumière[7]. La galerie s'ouvrant au fond de la grotte présentait une des rares structures datant du moustérien : un petit foyer avec une bordure de pierres, à 2 m du début de la galerie, où le plafond n'est qu'à 45 cm de hauteur[11].

Deux molaires supérieures gauches ont été trouvées en 1963 dans la couche J. En 2008 quatre autres vestiges humains, appartenant à deux adultes et un enfant ou peut-être deux enfants, ont été trouvés dans la couche I : une portion de maxillaire droit avec six dents permanentes (de la canine à la 3e molaire), une partie du sinus et une partie du plancher nasal ; une 3e molaire supérieure gauche permanente qui, montrant un degré d'usure différent de celui de l'ensemble de six dents sur maxillaire, appartient à un autre individu ; une incisive déciduale d'un enfant âgé d'environ deux ans, typiquement néandertale par son tubercule lingual développé ; et un germe de première molaire permanente, qui pourrait appartenir au même enfant[21].
Le maxillaire supérieur droit, trouvé en juin 2008 sous l'éboulis du porche, est celui d'un Néandertalien d'environ 35 a 40 ans ; l'os porte des traces de morsures de hyène et a été daté à 40 000 ans ou plus. Une molaire et une incisive humaines se trouvaient à proximité, appartenant à un jeune adulte et à un enfant[3].
Ce niveau I a montré une occupation de la grotte par des hyènes, qui auraient pu y apporter ces vestiges[21].

F. David (2009) cite une molaire, deux incisives et un fragment de voûte crânienne trouvés du temps des Leroi-Gourhan dans la couche 3, pourtant archéologiquement "stérile". Ces vestiges étaient situés dans un espace de 1 m x 50 cm, associés à une esquille de silex et des fragments d'os provenant de la couche immédiatement au-dessus. Cette association, jointe à l'environnement stérile, a amené Leroi-Gourhan à former l'hypothèse d'une tombe[21].

Industrie lithique[modifier | modifier le code]

Le fond de la grotte a servi à des Néandertaliens pour des activités de boucherie et de peausserie ; ils y ont laissé des grattoirs et des racloirs[20].

Pigments[modifier | modifier le code]

(Voir dans l'article principal la section « Les pigments »)

La grotte n'a pratiquement pas fourni de blocs de pigments (pesant 10 g ou plus) hormis deux petits blocs lors de fouilles anciennes (probablement les fouilles Leroi-Gourhan[N 5]), et a fourni seulement 9,1 g de matière de pigment au total[22], presque entièrement dans la couche D (Châtelperronien) qui a livré 8,3 g de pigments rouges et 0,3 g de jaunes - nette dominance du rouge devant le jaune et le brun[14].
Mais les pigments ont été abondamment utilisés et ont laissé de nombreuses traces, comme en témoigne la lecture des cahiers de fouilles qui mentionnent entre autres "une large poche d'ocre" rouge de 2 cm d'épaisseur et nombre d'autres traces : taches d'ocre sur les pierres, boulettes d'ocre... Un endroit de cette couche associe des os calcinés à des restes d'ocre rouge et orangée (la couleur orange étant obtenue par calcination intermédiaire de l'ocre jaune)[14],[N 5].

L'analyse d'un échantillon d'une couche moustérienne indéterminée donne une teneur en fer élevée, des calcites, de l'argile et de la goethite[23].

L'ocre est présent dans les couches moustériennes E (avec seulement quelques traces) et surtout F où l'on trouve d'importantes traces rouges près de la paroi et près d'une zone d'os carbonisés, avec de nombreux points d'ocre jaune aux alentours proches et une zone d'« ocre jaune rougie ». La couche F, avec la couche H, montrent les premiers signes d'ocre brûlée (le même phénomène apparaît dans la couche XIII de la grotte du Renne)[24].
La couche G a livré un éclat de chaille placé dans un « bloc d'ocre jaune assez important »[24].
La couche H contient quelques points et petites taches d'ocre jaune et rouge. Des charbons de bois associés à une tache bicolore en partie jaune et en partie rouge, et d'autre part des os calcinés près d'une autre zone d'« ocre jaune rougie » (différente de celle trouvée dans la couche F), indiquent dans cette couche la calcination d'ocre jaune pour en fabriquer de la rouge. La zone des carrés R/5-6 et S/6, où se trouve la tache bicolore, a été abondamment utilisée dans la couche H pour des activités liées aux pigments ; en témoignent plusieurs tache d'ocre jaune, quelques-unes rouges, une brune, une pierre ocrée et un fragment d'os portant des traces d'ocre[24].
La couche I contient de nombreux morceaux d'ocre jaune en T/16 et plusieurs points d'ocre en T/13[24].
La couche J contient du manganèse et de l'ocre jaune en T/14. C'est la seule pour laquelle les cahiers de fouilles mentionnent des minéraux noirs[24].

Protection[modifier | modifier le code]

Elle est l'une des seize[N 6] cavités, grottes et galerie du site d'Arcy conjointement inscrites comme Monument historique en 1992[1].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (1961) André Leroi-Gourhan, « Les fouilles d'Arcy-sur-Cure (Yonne) », Gallia préhistoire, vol. 4, no 1,‎ , p. 3-16 (ISSN 0016-4127, DOI 10.3406/galip.1961.1182, lire en ligne, consulté le ).
  • (1964) Arlette Leroi-Gourhan et André Leroi-Gourhan, « Chronologie des grottes d'Arcy-sur-Cure (Yonne) », Gallia Préhistoire, t. 7,‎ , p. 1-64 (DOI 10.3406/galip.1964.1238, lire en ligne, consulté le ).
  • (1991) Claude Couraud, « Les pigments des grottes d'Arcy-sur-Cure (Yonne) », Gallia Préhistoire, no 33,‎ , p. 17-52 (lire en ligne, consulté le ).
  • (1995) Béatrice Schmider, Boris Valentin, Dominique Baffier, Francine David, Michèle Julien, Arlette Leroi-Gourhan, Cécile Mourer-Chauviré, Thérèse Poulain, Annie Roblin-Jouve et Yvette Taborin, L'abri du Lagopède (fouilles Leroi-Gourhan) et le Magdalénien des grottes de la Cure (Yonne), vol. 37, Gallia Préhistoire, (lire en ligne), chap. 37, p. 55-114.
  • (1997) Dominique Baffier et Michel Girard, « Le karst d'Arcy-sur-Cure (Yonne) et ses occupations humaines paléolithiques », Quaternaire, vol. 8, nos 2-3,‎ , p. 245-255 (lire en ligne, consulté le ).
  • (2003) Jean-Claude Liger, « Première percée hydrogéologique du massif corallien d’Arcy-sur-Cure », Spelunca, Paris, Fédération française de spéléologie, no 92,‎ , p. 31-38 (ISSN 0249-0544, lire en ligne [PDF], consulté le ).
  • (2005) F. David, N. Connet, M. Girard, J.-Cl. Miskovsky, C. Mourer-Chauviré et A. Roblin-Jouve, « Les niveaux du Paléolithique supérieur à la grotte du Bison (Arcy-sur-Cure, Yonne) : couches a à d », Revue archéologique de l’Est (RAE), vol. 54, no 176,‎ (lire en ligne, consulté le ). (Les pages citées correspondent aux paragraphes de l'article.)
  • (2015) Geneviève Pothier-Bouchard, Grotte du Bison : deux chasseurs pour un gibier : analyse archéozoologique de la couche I-J sur le site moustérien de la Grotte du Bison, Arcy-sur-Cure (Yonne, France) (mémoire de Maîtrise), Montréal, Université de Montréal, (lire en ligne).
  • (en) J. G. Enloe, « Middle Palaeolithic Cave Taphonomy: Discerning Humans from Hyenas at Arcy‐sur‐Cure, France », International Journal of Osteoarchaeology « Special issue »,‎ (résumé).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Pour les schémas et cartes succinctes montrant les emplacements respectifs des différentes grottes, voir :
    • Meignen 1959 (carte établie par Liliane Meignen en 1959, montrant les emplacements des 14 principales cavités au sud du massif corallien depuis les Goulettes (amont) jusqu'à la grande Grotte (aval) - manquent celles au nord du massif, soit les Nomades, l'Égouttoir, le Moulinot et Barbe Bleue. Cité dans David et al. 2005, p. 2) ;
    • Arl. et A. Leroi-Gourhan 1964, p. 2 (montre le développement des grottes entre la grotte du Lion et l'abri du Lagopède) ;
    • Liger 2003, p. 33 (montre un plan général du massif, y compris les emplacements de l'Égouttoir, de Moulinot et de Barbe-Bleue au nord du massif corallien, et quatre grottes au sud du massif) ;
    • carte interactive sur versarcy.huma-num.fr.
  2. En spéléologie, le développement correspond à la longueur cumulée des galeries interconnectées qui composent un réseau souterrain.
  3. Pour les interstades de la glaciation de Würm (interstade d'Hengelo-les Cottés et autres interstades), voir l'article de cette glaciation, section interstades.
  4. Maurice Hardy est ingénieur au CNRS.
  5. a et b Couraud cite en T/6 (nomenclature Leroi-Gourhan pour les emplacements des objets trouvés) : « Ocre et un morceau près du rocher » et en S/13 : « ocre rouge : un petit bloc ».
    De façon générale, les traces d'ocre les plus importantes se trouvent en T/8 (dont la large poche d'ocre de 2 cm d'épaisseur) puis en S/9. L'association d'ocres rouge et orangée avec des os calcinés se retrouve en S/11 et S/12. T/13 livre une « pierre noircie » avec de l'« ocre ». Voir Couraud 1991, p. 24.
  6. Seize des cavités, grottes et galerie du site d'Arcy sont conjointement inscrites comme Monument historique depuis 1992 : Grande grotte, abri du Lagopède, grotte du Cheval, grotte de l'Hyène, grotte du Trilobite, grotte des Ours, grotte du Renne et la galerie Schoepflin, grotte du Bison, grotte du Loup, grotte du Lion, grotte des Fées, grotte des Deux Cours, Petit et Grand Abri, grotte des Goulettes. Voir « Grottes préhistoriques », notice no PA00113981, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Grottes préhistoriques », notice no PA00113981, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. « Grottes d'Arcy-sur-Cure, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
  3. a b c et d Yves Durand, « Un fragment de mâchoire retrouvé dans la grotte du Bison à Arcy-sur-Cure », Revue de presse - article dans L'Yonne républicaine, sur scchablis.com, (consulté le ).
  4. a b c d et e David et al. 2005, p. 15.
  5. a et b David et al. 2005, p. 18.
  6. Spéléométrie Icaunaise, « Liste de grottes explorées, développements et dénivellations », sur scchablis.com (consulté le ).
  7. a et b Baffier & Girard 1997, p. 248.
  8. a et b David et al. 2005, p. 14.
  9. David et al. 2005, p. 1, fig. 1 : photo de l'un des passages entre la grotte du Bison et la grotte du Renne.
  10. a et b David et al. 2005, p. 16.
  11. a et b Baffier & Girard 1997, p. 249.
  12. a et b David et al. 2005, p. 17.
  13. A. Leroi-Gourhan 1961, p. 6.
  14. a b et c Couraud 1991, p. 24.
  15. Arl. et A. Leroi-Gourhan 1964, p. 29.
  16. David et al. 2001, p. 227.
  17. Baffier & Girard 1997, p. 246.
  18. Arl. et A. Leroi-Gourhan 1964, p. 3.
  19. David et al. 2005, « Conclusion », p. 163.
  20. a et b Marc Charasson, « Les grottes d'Arcy-sur-Cure conservent des secrets », L'Yonne républicaine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. a b et c Francine David, Vladimir d'Iatchenko, James G. Enloe, Michel Girard, Maurice Hardy, Annie Roblin-Jouve et Anne-Marie Tillier, « Nouvelles découvertes de dents néandertaliennes dans la grotte du Bison à Arcy-sur-Cure (Yonne) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 106, no 2,‎ , p. 376-377 (lire en ligne, consulté le ).
  22. Couraud 1991, p. 18.
  23. Couraud 1991, p. 21.
  24. a b c d et e Couraud 1991, p. 37.