Seraincourt (Val-d'Oise)
Seraincourt | |||||
La mairie de Seraincourt. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-d'Oise | ||||
Arrondissement | Pontoise | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vexin Centre | ||||
Maire Mandat |
Anne-Marie Maurice 2020-2026 |
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Code postal | 95450 | ||||
Code commune | 95592 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Seraincourtois | ||||
Population municipale |
1 295 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 115 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 02′ 00″ nord, 1° 52′ 00″ est | ||||
Altitude | 18 m Min. 26 m Max. 124 m |
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Superficie | 11,28 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vauréal | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.seraincourt95.fr | ||||
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Seraincourt est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France. Elle est située dans le parc naturel régional du Vexin français.
Ses habitants sont appelés les Seraincourtois.
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune de Seraincourt englobe trois hameaux : Rueil, Gaillonnet et Dalibray. Elle est située au confluent du ru de l'Eau Brillante, du ru de l'Aubette du ru de la Bernon. « Dans une position très pittoresque, à la jonction de plusieurs grandes routes et sillonnées par de nombreuses rivières, on est étonné que la commune de Seraincourt n'ait pas pris plus d'extension » (monographie de Seraincourt, Louis Gehau, 1899).
Toponymie[modifier | modifier le code]
Ancienne orthographe : Sarriencort au XIIe siècle, Serraricourt, Serricourt, Serincurt en 1218[2], Serraincourt, Seraincourt-le-Haze[réf. nécessaire].
Étymologie : Sarriencort au XIIe siècle, du nom germanique Saring ou Sigikram et du latin cortem (domaine).
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune, initialement membre de la communauté de communes des Trois Vallées du Vexin, est membre, depuis le , de la communauté de communes Vexin centre.
En effet, cette dernière a été constituée le par la fusion de la communauté de communes des Trois Vallées du Vexin (12 communes), de la communauté de communes Val de Viosne (14 communes) et de la communauté de communes du Plateau du Vexin (8 communes), conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise approuvé le [3].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[6].
En 2018, la commune comptait 1 295 habitants[Note 1], en diminution de 0,84 % par rapport à 2013 (Val-d'Oise : +3,67 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Monument historique[modifier | modifier le code]
Seraincourt compte deux monuments historiques sur son territoire :
- Menhir de Gaillonnet découvert en 2016, classé monument historique par arrêté du [9].
- Église Saint-Sulpice (classée monument historique par arrêté du [10]) : Elle est d'origine incertaine, et était desservie par des chanoines Prémontrés de 1175 à 1791. D'un aspect extérieur très hétérogène, l'église réunit des parties de quatre principales époques, et sa structure ne peut se comprendre qu'en regardant l'intérieur. Contrairement à ce que suggère la fenêtre gothique flamboyante du chevet, qui n'est pas antérieure à la fin du XVe siècle, les parties les plus anciennes sont le chœur voûté en berceau, la base du clocher et le clocher lui-même, qui abritent des chapiteaux romans d'une facture archaïque, et devraient remonter à la période comprise entre 1110 et 1125 environ. La mouluration des arcs-doubleaux est loin d'être la règle à cette époque, ce qui confère à l'église un rôle de précurseur. Le clocher est quant à lui un prototype des clochers en bâtière à colonnettes d'angle du Vexin français. Sans doute après l'installation des chanoines, l'église est pourvue d'un nouveau croisillon nord et d'une chapelle latérale nord du chœur, qui sont de style gothique primitif, hormis un portail d'apparence romane. Le voûtement d'ogives est peut-être effectué après coup, au début du XIIIe siècle. C'est au premier tiers du XIVe siècle qu'une vaste chapelle de deux travées est édifiée au sud du sanctuaire. Elle affiche le style rayonnant tardif, et est d'une architecture très soignée. Quant à la nef, qui s'apparente extérieurement au croisillon et à la chapelle nord, elle date seulement de 1863, mais les blocs sculptés et les matériaux proviennent en grande partie de l'ancienne nef, ainsi que les colonnettes à chapiteaux du portail occidental, qui se situait initialement au sud[11],[12].
Autres éléments du patrimoine[modifier | modifier le code]
- Mairie, rue des Vallées (RD 205) : Cette maison au pignon aigu recouvert de bois était le pavillon de la bijouterie à l'Exposition spécialisée de 1937 de Paris[12]. Démontée et reconstruite, elle a été offerte par Henri Blum, le maire de l'époque.
- Croix de cimetière : Il présente un décor filigrane en fer forgé.
- Lavoir couvert en atrium : Son bassin est alimenté par l'eau pluviale grâce à un système de rigoles. Le toit à quatre versants prend appui sur quatre poteaux en fonte. Des murs ferment le lavoir de trois côtés[12].
- Fontaine publique de 1874, rue de l'Aubette (RD 43), au carrefour avec la RD 205.
- Château de Rueil du XVIIIe siècle, reconstruit par la famille Choppin de Seraincourt au XIXe siècle.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Pierre-Jean-Georges Cabanis (1757-1808), médecin, physiologiste et philosophe mort au hameau de Rueil ;
- Charles Maurice Donnay (1859-1945), auteur dramatique, résidait au prieuré de Gaillonnet ;
- Louis Friant (1758-1829), général d'Empire, résidait au prieuré de Gaillonnet, est mort à Seraincourt :
- Pola Negri (1897-1987), actrice polonaise du cinéma muet, se maria à Seraincourt et résidait au château de Rueil.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Communes limitrophes de Seraincourt » sur Géoportail.
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- « Schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise » [PDF], Préfecture du Val-d'Oise, (consulté le 31 octobre 2014), p. 14-15
- « Les maires du Val-d'Oise » [PDF], Les élus du Val-d'Oise, (consulté le 13 septembre 2015).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA95000019, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00080209, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Aimée Rivière, « L'église Saint-Sulpice de Seraincourt », Mémoires de la Société historique et archéologique de Pontoise, du Val-d'Oise et du Vexin, Pontoise, vol. LXXXI, , p. 133-180.
- Jacques Sirat et Stéphane Gasser, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Seraincourt », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II, , p. 1008-1009 (ISBN 2-84234-056-6).