Bréançon
Bréançon | |||||
![]() L'église Saint-Crépin-et-Saint-Crépinien, vue depuis le sud. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-d'Oise | ||||
Arrondissement | Pontoise | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vexin Centre | ||||
Maire Mandat |
Gilles Molland 2020-2026 |
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Code postal | 95640 | ||||
Code commune | 95102 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bréançonnais | ||||
Population municipale |
389 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 08′ 33″ nord, 2° 01′ 17″ est | ||||
Altitude | 150 m Min. 79 m Max. 203 m |
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Superficie | 10,61 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Pontoise | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://breancon.fr/ | ||||
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Bréançon est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France, sur une butte dominant le plateau du Vexin, à environ 45 km au nord-ouest de Paris.
Ses habitants sont appelés les Bréançonnais.
Géographie[modifier | modifier le code]
Bréançon est située sur le plateau du Vexin, au cœur du Vexin français. La commune se compose de 4 hameaux : le Bourg, le Rosnel, le Fay et la Ferme de la Laire.
La commune est limitrophe de Marines, Le Heaulme, Haravilliers, Theuville, Grisy-les-Plâtres, Cormeilles-en-Vexin et Frémécourt.
Le sentier de grande randonnée GR1 traverse la commune de Marines à l'ouest à Grisy-les-Plâtres à l'est.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Bréançon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[5],[6].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Brienchon[7].
Le nom de Bréançon provient du pré-gaulois briga, hauteur, suivi du suffixe -ant et de -onem[réf. nécessaire].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune est occupé dès l'époque Antique comme l'atteste la découverte de fondations gallo-romaines au lieu-dit la Marette. Le village subit les ravages de la guerre de Cent Ans comme plusieurs villages du Vexin et voit son église détruite. La seigneurie de Bréançon appartient en 1759 au marquis de Gouy, maréchal de camp des armées du roi, et lieutenant général d'Île-de-France.
Le village est desservi jusqu'en 1949 par la ligne de chemin de fer à voie métrique d'intérêt local Valmondois - Marines, inaugurée en 1886.
Au cours de la Première Guerre mondiale, les troupes françaises sont cantonnées sur la commune, puis les troupes allemandes et finalement les troupes américaines au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune, initialement membre de la communauté de communes Val de Viosne, est membre, depuis le , de la communauté de communes Vexin centre.
En effet, cette dernière a été constituée le par la fusion de la communauté de communes des Trois Vallées du Vexin (12 communes), de la communauté de communes Val de Viosne (14 communes) et de la communauté de communes du Plateau du Vexin (8 communes), conformément aux prévisions du schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise approuvé le 11 novembre 2011[8].
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2018, la commune comptait 389 habitants[Note 3], en augmentation de 6,58 % par rapport à 2013 (Val-d'Oise : +3,67 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Monument historique[modifier | modifier le code]
Bréancon ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire.
- Église Saint-Crépin-Saint-Crépinien, rue de l'Église (classée monument historique par arrêté du 25 septembre 1980[14]) : elle a été édifiée successivement entre la fin du XIIe siècle et le début du XIIIe siècle, en commençant par le petit chœur carré et la croisée du transept, en même temps base du clocher. Ces deux travées renferment des chapiteaux d'une grande qualité, et illustrent bien la transition du style roman vers l'architecture gothique. Le transept est également intéressant pour l'ordonnancement inhabituel des supports des voûtes. La nef et ses bas-côtés ont été bâties peu de temps après les parties orientales, bien que l'aspect extérieur suggère une construction de style néo-classique : en effet, la façade et les murs des bas-côtés ont été refaits en 1774, et la nef a été adapté quelque peu au goût de l'époque, mais les grandes arcades et les voûtes gothiques ont été conservées. L'étage de beffroi du clocher central du XIIIe siècle avait disparu au XIXe siècle. Il a été réinventé à l'occasion d'une importante campagne de restauration en 1894. Ainsi, l'église a retrouvé sa silhouette emblématique, assez représentative des petites églises gothiques de la région[15],[16].
Autres éléments du patrimoine[modifier | modifier le code]
- Château, rue de la Liberté : C'est une grande maison du XIXe siècle, avec une façade sobre en pierre de taille, sans style particulier. Le château proprement dit a été détruit. Le portail de la cour avec sa grande toiture est particulièrement imposant et possède quatre contreforts avec des consoles moulurées[16].
- Ancienne fontaine, sentier de la Fontaine : Il s'agit d'une source avec un petit bassin rectangulaire, rehaussé d'une margelle et entouré de murs de trois côtés. Les habitants y ont puisé de l'eau jusque dans les années 1950[16].
- Croix de cimetière : La petite croix en pierre sculptée remonte au XVIe siècle. Elle est montée sur un haut fût cylindrique monolithique prenant directement appui sur un soubassement à quatre degrés, sans socle interposé[16].
- Ancienne gare, en écart, près de la RD 64 à l'est du village : Le bâtiment-voyageurs avec sa halle de marchandises accolée correspond à un plan-type de la Société générale des chemins de fer économiques, utilisé sur la plupart des réseaux gérés par cette compagnie. Construite en 1899, la gare de Bréançon se situait sur la ligne de Valmondois à Marines fermée au trafic voyageurs en 1949. Ce fut l'avant-dernière gare avant le terminus de Marines[16].
- Ferme de la Laire, en écart, à l'extrémité est du territoire communal près de Theuville : Cette grande ferme céréalière caractéristique du Vexin français s'organise autour d'une cour carrée avec deux entrées, une vers l'ouest sur le chemin d'accès depuis la RD 22, et l'autre vers les champs. Sur la cour, se dresse un colombier cylindrique de 2 800 boulins pour autant de couples de pigeons. Deux ouvertures avec pierres d'envol sont percées dans les murs, et une lucarne en bâtière permettant l'envol est ménagée sur le toit en poivrière[16].
Bréançon au cinéma et à la télévision[modifier | modifier le code]
Bréançon a servi de lieu de tournage à plusieurs films ; parmi ceux-ci, on peut citer :
- 1980 : Une Robe noire pour un tueur de José Giovanni[17] ;
- 1980 : Inspecteur la Bavure de Claude Zidi[18] ;
- 1982 : Le Choc de Robin Davis[17].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Crépin-Saint-Crépinien de Bréançon
- Vexin français
- Liste des communes du Val-d'Oise
- Ligne Valmondois - Marines
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- « Communes limitrophes de Bréançon » sur Géoportail..
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 6 avril 2021).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le 6 avril 2021).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le 6 avril 2021).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le 6 avril 2021).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le 6 avril 2021).
- Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
- « Schéma départemental de coopération intercommunale du Val-d'Oise » [PDF], Préfecture du Val-d'Oise, (consulté le 31 octobre 2014), p. 14-15.
- « Les maires du Val-d'Oise » [PDF], Les élus du Val-d'Oise, (consulté le 13 septembre 2015).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA00080009, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Bréançon, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 75-76.
- Séverine Charon, Hénin, Maria Pia Hutin-Houillon, Philippe Oyer et Bruno Sternberger, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Bréançon », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II, , p. 626-631 (ISBN 2-84234-056-6).
- Ferme de la Laire
- Tournage dans l’ancienne gare