Vienne-en-Arthies
Vienne-en-Arthies | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Île-de-France | ||||
Département | Val-d'Oise | ||||
Arrondissement | Pontoise | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vexin - Val de Seine | ||||
Maire Mandat |
Serge Billoué 2020-2026 |
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Code postal | 95510 | ||||
Code commune | 95656 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Viennois, Viennoises | ||||
Population municipale |
397 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 106 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 04′ 00″ nord, 1° 44′ 00″ est | ||||
Altitude | 140 m Min. 35 m Max. 147 m |
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Superficie | 3,76 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vauréal | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Géolocalisation sur la carte : Val-d'Oise
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.vienne-en-arthies.fr/ | ||||
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Vienne-en-Arthies est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Viennois(es).
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune est bâtie en amphithéâtre, au cœur du Vexin français, à 50 km environ au nord-ouest de Paris. Elle est formée de trois anciens hameaux de la commune de Vétheuil dont ils furent séparés à la Révolution sous le nom de Vienne-en-Arthies : les Millonnets, Vienne, et Chaudry.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Vienne-en-Arthies est formée de trois anciens hameaux de la commune de Vétheuil : les Millonnets, Vienne, et Chaudry.
Le nom provient du ru éponyme, Vigenna est l'ancien nom de la rivière Vienne et Vienna est l'ancien nom du ru (de la Vallée du Roi)[1].
Le déterminatif Arthies provient d'un appellatif celtique (gaulois) tegia « cabane, maison » (vieil irlandais teg, vieux breton tig, breton ti 'maison')[2], c'est un élément composé qui est identifié dans le terme attegia « hutte, cabane »[3],[4], muni d'un préfixe différent, (Are), Aretegia a donné Arthies. Pour expliquer Ar-thies, Xavier Delamarre propose *Are-tegia avec le préfixe are(-) « devant », « près de », « sur »[2]. D'où le sens peu clair de « près des maisons », « devant les maisons », sans certitude cependant.
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].
En 2018, la commune comptait 397 habitants[Note 1], en diminution de 8,1 % par rapport à 2013 (Val-d'Oise : +3,67 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Vienne-en-Arthies ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire.
- Chapelle Saint-Joseph, rue de la Chapelle : Commune composée de trois hameaux réunies à la Révolution, Vienne n'a jamais été érigée en paroisse, ses chapelles étant desservies par le curé de Vétheuil. Dédiée à saint Joseph, la chapelle de Vienne a été édifiée en 1627. Vendue comme bien national à la Révolution, elle sert de grange avant d'être rendue au culte en 1865. C'est un petit bâtiment rectangulaire sans style particulier, qui se fait toutefois remarquer par un petit clocher en colombages s'élevant au-dessus de la façade occidentale, et par un porche ouvert de trois côtés, dont le petit pignon est également en colombages[11].
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Chaudry : Cette chapelle du XIVe siècle a été détruite en 1906[11].
- Chapelle des Millonnets : Elle a été construite en 1931 seulement comme élément de l'orphelinat de l'institution Sainte-Thérèse. Les offices religieux étaient réservés aux pensionnaires et au personnel. Dix ans après son inauguration, la chapelle est déjà désaffectée en raison de la fermeture de l'orphelinat. Elle demeure à ce jour une propriété privée. Le sous-sol a été utilisé comme salle des fêtes[11].
- Lavoir de Vienne, route de la Vallée-du-Roy : Son bassin étroit est traversé par le ru de la Vallée du Roi, dont le lit dévié se situe ici en haut d'un talus. Depuis la rue, l'on aperçoit un mur et deux courts escalier se faisant face aux extrémités. Ils montent vers les deux entrées qui se situent dans les murs pignon. Cette disposition est particulière : en général, les bassins des lavoirs se situent en dessous du niveau de la rue. L'emplacement des lavandières est couvert d'un toit en appentis qui descend vers le bassin.
- Lavoir de Chaudry, chemin de la Vallée : Ce lavoir est traversé par un petit ruisseau affluent du premier. Contrairement au lavoir de Vienne, l'emplacement des lavandières se situe de l'autre côté du ruisseau, qu'il faut donc traverser pour s'y rendre, et le lavoir s'ouvre côté rue. Il est également couvert par un toit en appentis. Deux murets parallèles séparent la rue du ruisseau.
- Lavoir des Millonnets, place Roger-Coquoin : Il s'agit une fois de plus d'un lavoir établi sur un ruisseau, le ru de la Vallée du Roi. Deux emplacements se faisant face ont été aménagés pour les lavandières. De ce fait, le lavoir possède deux entrées et deux toits en appentis, descendant vers le bassin. Un second lavoir privé existe aux Millonnets, chemin de la Cavée. Il est plus rudimentaire que les autres.
- L'un des trois moulins à eau qui subsistent parmi les cinq ayant existé à la fin du XVIIIe siècle, le Moulin Cavée conserve son mécanisme de moulin de la première moitié du XIXe siècle[11].
Héraldique[modifier | modifier le code]
La commune de Vienne-en-Arthies ne dispose pas de blason.
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Film tourné au hameau des Millonets[modifier | modifier le code]
- 1926 : Le Chemineau de Georges Monca et Maurice Kéroul, avec Henri Baudin, qui aima tellement l'endroit qu'il s'y installa dans un moulin de 28 pièces de 1929 à sa mort en 1953.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Henri Baudin (1882-1953), comédien qui demeurait et est décédé au hameau des Millonets.
- Le peintre Lino de Giuli.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak - 2009 - Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne - Page 336.
- Xavier Delamarre - Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003. p. 59.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France Volume I, Librairie Droz 1990. p. 97.
- Albert Dauzat, Charles Rostaing -Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 32.
- Site officiel de la préfecture du Val d‘Oise-liste des maires, 3 août 2009 [PDF])
- « Les maires du Val-d'Oise » [PDF], Les élus du Val-d'Oise, Préfecture du Val-d'Oise, (consulté le 9 octobre 2015).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Jean-Loup Corbasson, Pascal Goutrat et Stéphane Gasser, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Vienne-en-Arthies », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II, , p. 603-606 (ISBN 2-84234-056-6).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]