Kœnigsmacker

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Kœnigsmacker
Metrich
Kœnigsmacker
Église Saint-Martin.
Blason de Kœnigsmacker Metrich
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Thionville
Intercommunalité Communauté de communes de l'Arc mosellan
Maire
Mandat
Pierre Zenner
2020-2026
Code postal 57970
Code commune 57370
Démographie
Gentilé Kœnigsmackerois et Kœnigsmackois
Population
municipale
2 260 hab. (2021 en augmentation de 1,71 % par rapport à 2015)
Densité 123 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 38″ nord, 6° 16′ 39″ est
Altitude Min. 148 m
Max. 306 m
Superficie 18,4 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Luxembourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Metzervisse
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Kœnigsmacker
Metrich
Géolocalisation sur la carte : France
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Kœnigsmacker
Metrich
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Kœnigsmacker
Metrich
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Kœnigsmacker
Metrich

Kœnigsmacker [kœniksmakəʁ] est une commune française située dans le département de la Moselle en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans la vallée de la Moselle (rivière) entre Thionville et Sierck-les-Bains.

Localisation[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Cattenom, Elzange, Basse-Ham, Malling, Oudrenne et Valmestroff.

Communes limitrophes de Kœnigsmacker
Cattenom Malling Malling
Basse-Ham Kœnigsmacker Oudrenne
Valmestroff Elzange Oudrenne

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

  • Kœnigsmacker est desservie par la Ligne de bus TIM 107 Thionville - Waldweistroff du conseil général de la Moselle avec trois allers/retours.
  • Kœnigsmacker est desservi par la ligne 111 Thionville - Budling du conseil général de la Moselle avec deux allers/retours.
  • Kœnigsmacker est desservie par la ligne 109 Thionville - Waldwisse du conseil général de la Moselle avec trois allers/retours.
  • Kœnigsmacker est desservie par la ligne 112 Thionville - Sierck-les-Bains - Waldwisse du conseil général de la Moselle avec trois allers/retours.
  • Kœnigsmacker est desservie par la ligne 113 Thionville - Flastroff du conseil général de la Moselle avec deux allers/retours.
  • Kœnigsmacker est desservie par la ligne 2 Apach - Thionville assurée par la SNCF[1] à la suite de la suppression du TER.
  • La commune dispose, depuis 1878, de la gare de Kœnigsmacker sur la ligne de Thionville à Apach et Trèves[2].

Annexes[modifier | modifier le code]

La commune possède deux annexes nommées Metrich et La Cité des Officiers, ainsi que les lieux-dits : Wolfsberg et Blosberger.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, la Moselle canalisée, le ruisseau le Canner, le ruisseau d'Oudrenne, le ruisseau le Klarweis et le ruisseau le Mirgenbach[Carte 1].

C'est à Kœnigsmacker que la Canner conflue avec la Moselle. La Moselle, d’une longueur totale de 560 kilomètres, dont 315 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[3].

La Moselle canalisée, d'une longueur totale de 135,2 km, prend sa source dans la commune de Pont-Saint-Vincent et se jette dans la Moselle sur la commune, après avoir traversé 61 communes[4].

Le Canner, d'une longueur totale de 29,4 km, prend sa source dans la commune de Vry et se jette dans la Moselle sur la commune, après avoir traversé onze communes[5].

Le ruisseau d'Oudrenne, d'une longueur totale de 13,3 km, prend sa source dans la commune de Oudrenne et se jette dans la Moselle à Malling, après avoir traversé trois communes[6].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Koenigsmacker.

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Moselle, de la Moselle canalisée, du ruisseau le Canner et du ruisseau d'Oudrenne, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique du ruisseau d'Oudrenne était jugé moyen (jaune)[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 832 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Malancourt », sur la commune d'Amnéville à 18 km à vol d'oiseau[9], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 884,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,9 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Koenigsmacker est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,5 %), terres arables (28,1 %), prairies (16,2 %), eaux continentales[Note 4] (7,8 %), zones urbanisées (6,6 %), cultures permanentes (1,9 %)[19].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Curtis Machra (1065) ; Makeren (1222) ; Marmacre (1270) ; Macra (1354) ; Villa de Machre (1370) ; Regia Machera prope Mosellam (1392) ; Konismaker (1392) ; Makre proche Konismaker (1479) ; Regismachra, Regismacra, Regismacher (1544) ; Kœnigsmasheren (1572) ; Kunigsmachren (1574-1581) ; Kœnige Machern, Koing Machern (1594) ; Kœnigsmachere (XVIIe siècle) ; Kunings Macren (XVIIe siècle) ; Kenismacher (1606) ; Macheren le Roy (1632) ; Kainsmacker (1680) ; Kœnismachren (1686) ; Masheren ou Kœnigsmaschren (1686) ; Conismacquer (1701) ; Cœnigsmacker (1722) ; Koenigsmaker (1793) ; Freymacher (1801, qui signifie Macher libre) ; Königsmachern (1871-1918).

Le premier élément est le mot allemand König, « roi », qui se réfère à Jean l'Aveugle, comte de Luxembourg et roi de Bohême, qui a fortifié le bourg au XIIe siècle.

Le second élément provient du germanique Macheren découlant de "maceries" (= vestiges de murs d'époque gallo-romaine) et qu'on retrouve notamment dans Maizières ou Mazerolle en français.

Une mention de 1065 fait simplement référence à une curtis, c'est-à-dire à une cour domaniale, donc à un établissement rural faisant partie d'un plus vaste domaine dont le centre se trouvait ailleurs.

Autres lieux[modifier | modifier le code]

Wolfsberg : Ce lieu-dit à la signification apparente de « Mont du loup » ou « Mont de Wolf ».
Blosberger : Bloosbrécher en francique lorrain.
Mewinkel : Meewénkel en francique lorrain.

Histoire[modifier | modifier le code]

Résumé[modifier | modifier le code]

En détail[modifier | modifier le code]

Par un diplôme daté de Mayence de l'an 1065, l'empereur Henri IV fit don à l'église de Sainte Marie-Madelaine de Verdun, de sa cour de Machera, in comitatu Conradi et in pago muselgove sita. En 1270, le prévôt, doyen et chapitre de Sainte-Marie-Madelaine, échangèrent avec le consentement de l'empereur Charles IV la propriété de Marmacra avec l'abbaye de Saint-Mathias de Trèves contre la ville d'Étain[22].

Le roi Jean de Bohême, comte de Luxembourg, fortifia ce lieu nommé alors Macher, dépendant de sa souveraineté, et le fit ceindre de murs. Ce fut de cette circonstance que ce Macher reçut le nom de Kœnigsmacher, à la différence de Grevenmacher ou Macher-le-comte, érigé en ville affranchie et fortifiée par le trisaïeul du roi Jean, le comte Henri II de Luxembourg[22].

Même après être devenu une place de guerre, Kœnigsmacker n'avait pas cessé d'appartenir à des seigneurs particuliers. Ce fut le duc Wenceslas I, fils du roi Jean de Bohême, qui acquit les droits seigneuriaux avec le haut command seigneurial sur Kœnigsmacker, de la maison de Diestroff, maison issue de celle de Rodemacher. Le duc Wenceslas ayant ainsi réuni toutes les espèces de droits sur cette ville, en fit le siège d'une prévôté, à laquelle il réunit la seigneurie de Busbach et tous les endroits situés autour de Sierck, enclavés dans les terres de Lorraine et d'autres, sur lesquels il exerçait des droits indivis avec les ducs de Lorraine[22].

En l'an 1626, sous le règne du roi d'Espagne Philippe IV, l'État obéré aliéna par mesure de finance la seigneurie de Kœnigsmacker, à titre d'engagère seulement, pour une somme de quinze mille florins, à Guillaume de Marguille, qualifié seigneur de Hontheim. Cette seigneurie se composait de Kœnigsmacker, Petite-Hettange (en partie) et Metrich (en partie)[22].

Sidérurgie[modifier | modifier le code]

La division des hauts fourneaux de Knutange se composait initialement de deux groupes :

  • l’usine de Fontoy avec trois hauts-fourneaux mis à feu en 1902 et 1907 ;
  • l’usine de la Paix dite « du Haut » forte de sept hauts-fourneaux mis en route entre 1898 et 1914.

C’est dans les années 1948-1965 que l’usine tourne à plein régime avec, souvent, huit hauts fourneaux à feu. Le HF4 est arrêté en 1955, puis c’est au tour de HF5 en . À leurs places cependant, le haut fourneau no 3, dernier-né de l’époque, est rénové produisant ainsi trois fois plus de fonte à lui seul que ses deux aînés réunis. La division de Fontoy est définitivement arrêtée en . Un mois plus tard, en , le no 3 de la division du Haut est à l’arrêt. Les premières années de la décennie 1970 marque l’arrêt des hauts fourneaux restant.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
vers 1834 ? François Dimoff
(1802-?)
  Conseiller d'arrondissement
1858 1872 Nicolas Sadeler    
mars 1977 mars 2001 Robert Weber    
mars 2001 juillet 2009 Guy-Henri Kleiner app. PRG
puis Maj. prés.
Assureur et agent immobilier en retraite
août 2009 septembre 2009 André Schweitzer
(délégation spéciale)
  Instituteur
septembre 2009 En cours Pierre Zenner UDI Retraité[23]
Conseiller départemental depuis 2015
Vice-Président de la Communauté de Communes de l'Arc Mosellan

Le l'élection de Guy-Henri Kleiner a été invalidée par le Conseil d'État et le conseil municipal a été dissous. Les élections ont eu lieu dimanche et la Liste d'Union de Pierre Zenner a été élue dès le 1er tour.

Démographie[modifier | modifier le code]

Kœnigsmacker[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

En 2021, la commune comptait 2 260 habitants[Note 5], en augmentation de 1,71 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
9631 1561 1671 6011 7401 6551 5061 4811 395
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
1 3101 2351 2281 1531 1191 1321 0971 2771 114
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
1 1691 4401 2531 0491 2411 5311 4391 5561 603
1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 - -
1 7221 8931 9962 0102 1552 2442 260--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Mines souterraines d'anhydrite.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Sobriquets[modifier | modifier le code]

Kœnigsmacker : Die Macher Betscheln (les chevreaux de Kœnigsmacker)[28].
Métrich : Die Schnecken (les escargots)[28], Ce sobriquet s’applique en général à des habitants dont les champs sont peuplés d’escargots et de limaces ou pour les caricaturer[28].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Le pont entre Cattenom et Kœnigsmacker (centrale nucléaire de Cattenom en arrière-plan).
  • Passage d'une voie romaine ; vestiges.
  • Ancien château XVIIIe siècle de l'abbaye, devenu ferme.
  • Le fort de Kœnigsmacker, construction allemande de type "Feste".
  • Moulin à blé, plâtrière, construit au XVIIIe siècle ; projet de transformation en moulin à plâtre avec four industriel en 1898, l'existence d'un atelier de fabrication permet de supposer que ce changement d'affectation eut effectivement lieu. Un volant d'entraînement en place dans l'atelier de fabrication et l'aménagement de la charpente constitueraient les seuls vestiges de cette transformation
  • Moulin à blé, scierie de Mewinkel, construit en 1742. Moulin à plâtre à la fin du 3e quart du XIXe siècle, logement patronal construit en 1872 (porte la date). Transformé en scierie au début du 1er quart du XXe siècle. Un ouvrage fortifié destiné à contrôler la route Thionville Sierck-les-Bains est établi dans l'atelier de fabrication en 1940. Scie construite en 1908 (porte la date) à Leipzig.
  • Le pont entre Cattenom et Kœnigsmacker était formé d’anciennes voies flottantes du port Mulberry d’Arromanches, établi pendant la Seconde Guerre mondiale, après le débarquement de Normandie et réutilisées ici jusqu'en 2019, année d'achèvement du nouveau pont nommé "pont de la Liberté". Une seule voie flottante demeure à proximité du nouvel édifice, près des écluses, afin d'aménager la piste cyclable.
  • Le ban de la commune compte de nombreuses constructions de la ligne Maginot, plus de détails sur http://www.bichel-sud.fr/pages/pages.php?title=les-constructions-corf

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

  • Église paroissiale Saint-Martin, mentionnée en 1065 et reconstruite de 1741 à 1743 avec en remploi dans le mur nord de la nef une tête de Mercure gallo-romaine. Tour clocher construite en 1780 (date portée sur la façade antérieure de la tour). Voûtement et décor stuqué milieu XIXe siècle. Tribune construite en 1873
  • Chapelle Saint-Hubert, à Metrich, la chapelle primitive restaurée en 1777 ; reconstruite durant la première moitié du XIXe siècle ; restaurée en 1925 ; restaurée après les bombardements de 1944.
  • Ancien couvent du Sacré-Cœur-de-Marie, édifiée durant la seconde moitié du XIXe siècle pour la confrérie du Sacré-Cœur-de-Marie.
  • Chapelle Saint-Sébastien-Saint-Roch, mentionnée en 1221 et reconstruite en 1625 (date portée), pour Pierre Klopp, Anne Fensch sa femme et Lucie Klopp sa mère. Armoiries de Pierre Klopp, autel et retable 1628, Christ de pitié 1580, épitaphe et bas-relief 1631.
  • Ancienne synagogue, située rue de Thionville, détruite en 1942 et transformée en habitation.
  • Chapelle du Sacré-Cœur-de-Marie au cimetière.

Ligne Maginot[modifier | modifier le code]

L'abri du Bichel Sud de la ligne Maginot a été conçu pour permettre à 40 hommes du 167e RIF de se reposer en toute sécurité[29]. Pour cela, l'abri était équipé de chambrées, mais aussi d'une cuisinière à bois et charbon. L'électricité fournie par deux groupes électrogènes assurait l'éclairage et la ventilation. Un système de chauffage perfectionné permettait de maintenir l'abri habitable en toutes saisons. Bien à l'abri sous deux mètres de béton, les braves fantassins de 1940 pouvaient se reposer sereinement. L'abri est rénové depuis 2002 et accessible au public depuis cette même année. Chaque année les travaux menés par les bénévoles permettent à de nouvelles pièces d'êtres mises en valeur.

Depuis 2010, l'association est responsable du Central Observation et des guérites observatoires du Bichel.

Ouvrage militaire abandonné.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Carte postale de Jean-Vincent Scheil, Professeur d'assyriologie à l'École des hautes études (Sorbonne)

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Kœnigsmacker Blason
Parti burelé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion de gueules à double queue, armé lampassé et couronné d'or et de gueules à une crosse et à une hache d'or posées en sautoir, au chef cousu d'azur chargé d'une croisette d'or[30].
Détails

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Nicolas Dicop, De quelques lieux-dits de la bourgade de Kœnigsmacker et de deux interprétations à la lumière de sa topographie et de son histoire, 1979.
  • Albert-Louis Piernet (dir.), Hemechtsland a Sprooch : Kinneksmaacher, H.A.S. (no 7), (ISSN 0762-7440)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Koenigsmacker » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".

Références[modifier | modifier le code]

  1. Apach-Thionville en semaine par le TER c'est fini
  2. « Le Chemin de Fer de Thionville à Apach : Son exécution », sur apach.heintz57.org (consulté le ).
  3. Sandre, « la Moselle »
  4. Sandre, « la Moselle canalisée »
  5. Sandre, « le ruisseau le Canner »
  6. Sandre, « le ruisseau d'Oudrenne »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Kœnigsmacker et Amnéville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Malancourt », sur la commune d'Amnéville - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxembourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  21. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
  22. a b c et d Théodore de la Fontaine, « Essai étymologique sur les noms de lieux du Luxembourg germanique : troisième division, Luxembourg français », Publications de la Société pour la recherche et la conservation des monuments historiques dans le Grand-Duché de Luxembourg, Luxembourg, V. Buck, vol. XVIII,‎ .
  23. « Résultats municipales 2020 à Koenigsmacker », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. a b et c Passé-Présent : La Moselle dévoilée N°2 (Juillet-Août 2011)
  29. Abri du Bichel Sud
  30. blason de Kœnigsmacker sur genealogie-lorraine.fr