James Inhofe

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

James Inhofe
Illustration.
Portrait officiel de James Inhofe (2018).
Fonctions
Sénateur des États-Unis

(28 ans, 1 mois et 18 jours)
Réélection 5 novembre 1996
5 novembre 2002
4 novembre 2008
4 novembre 2014
3 novembre 2020
Circonscription Oklahoma
Législature 103e, 104e, 105e, 106e, 107e, 108e, 109e, 110e, 111e, 112e, 113e, 114e, 115e, 116e et 117e
Prédécesseur David Boren
Successeur Markwayne Mullin
Président du Comité des forces armées du Sénat des États-Unis[1]

(2 ans, 4 mois et 14 jours)
Législature 115e et 116e
Groupe politique Républicain
Prédécesseur John McCain
Successeur Jack Reed
Représentant des États-Unis

(7 ans, 10 mois et 12 jours)
Élection
Réélection

3 novembre 1992
Circonscription 1er district de l'Oklahoma
Législature 100e, 101e, 102e, 103e et 104e
Prédécesseur Jim Jones
Successeur Steve Largent
Biographie
Nom de naissance James Mountain Inhofe
Date de naissance (89 ans)
Lieu de naissance Des Moines (Iowa, États-Unis)
Nationalité Américaine
Parti politique Parti républicain
Diplômé de Université de Tulsa
Religion Presbytérianisme[2]

James Mountain Inhofe dit Jim, né le à Des Moines (Iowa), est un homme politique et homme d'affaires américain membre du Parti républicain, ancien maire de Tulsa de 1978 à 1984 et sénateur de l'Oklahoma au Congrès des États-Unis de 1994 à 2023.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Ses parents emménagent à Tulsa dans l'Oklahoma, quand il est enfant.

Il fait son service militaire dans l'US Army de 1955 à 1956.

Il fait carrière dans les affaires pendant une trentaine d'années. Il a notamment dirigé la compagnie d'assurance-vie Quaker.

Carrière politique[modifier | modifier le code]

De 1967 à 1969, Jim Inhofe est membre de la Chambre des représentants de l'Oklahoma.

De 1969 à 1977, il est sénateur de l'État de l'Oklahoma.

En 1974, il tente de se faire élire gouverneur mais est battu par le démocrate David Boren.

En 1976, Jim Inhofe tente de se faire élire à la Chambre des représentants des États-Unis. Il se présente dans le premier district de l'Oklahoma mais est battu par le démocrate sortant James R. Jones.

De 1978 à 1984, Inhofe est maire de Tulsa.

En 1986, il se représente dans le premier district de l'Oklahoma et est élu. Il est réélu à la Chambre des représentants en 1988, 1990 et 1992.

En 1994, Jim Inhofe est élu au Sénat des États-Unis et prête serment le 17 novembre pour terminer le mandat du sénateur sortant, David Boren, démissionnaire à la suite de son élection à la présidence de l'université de l'Oklahoma.

En 1996, Jim Inhofe est réélu pour un mandat complet et réélu encore en 2002.

Début 2020, alors que la Covid-19 commence à se propager dans le monde, il vend des actions pour une valeur de plusieurs centaines de milliers de dollars[3].

Idées et prises de position[modifier | modifier le code]

Il est connu pour être l'un des plus inconditionnels partisans de l'État d'Israël. En mars 2002, il prononce un discours au Sénat américain dans lequel il n'hésite pas à qualifier les attentats du 11 septembre 2001 de punition divine contre l'Amérique pour ne pas suffisamment soutenir Israël[4].

Connu pour ses positions climatosceptiques[5], il considère le changement climatique comme étant le « plus grand canular jamais perpétré contre le peuple américain », affirmant que seul Dieu pouvait influer sur le climat[6]. Il s'est engagé contre la ratification du protocole de Kyoto par les États-Unis et contre l'accord de Paris sur le climat[7].

En 2015, pendant la guerre du Donbass, voulant obtenir le soutien du Sénat américain afin de procéder à la livraison d'armes au régime ukrainien pour lutter contre les séparatistes pro-russes, il montre des images de chars russes censées représenter l'engagement russe auprès des séparatistes. La presse révèle rapidement que les clichés, vieux de six ans, ont été pris en Géorgie[8],[9].

Il défend depuis des décennies le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination[10],[11],[12].

Commissions sénatoriales[modifier | modifier le code]

Inhofe est président de la commission sénatoriale de l'Environnement et des Travaux publics de 2003 à 2007, et de 2015 à 2017.

Il est également membre de la commission des affaires indiennes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. par intérim de décembre 2017 à septembre 2018.
  2. (en) « Faith on the Hill: Religious affiliation of members of 116th Congress », sur pewforum.org, (consulté le ).
  3. Paris Match, « Coronavirus : des sénateurs américains ont vendu leurs actions… dès février », sur parismatch.com,
  4. James Inhofe, « Seven Reasons Why Israel is Entitled to the Land », (version du sur Internet Archive).
  5. « Un ancien lobbyiste nommé par Trump ministre de l'Environnement », sur Sciences et Avenir,
  6. (en) « Meet the Republicans in Congress who don't believe climate change is real », sur the Guardian,
  7. (en) « The Republicans who urged Trump to pull out of Paris deal are big oil darlings », sur the Guardian,
  8. « Des photos vieilles de six ans pour montrer l'invasion russe en Ukraine », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (en) Robert Mackey, Sifting Ukrainian Fact From Ukrainian Fiction, nytimes.com, 13 février 2015
  10. « James Inhofe ambassadeur itinérant du Polisario en Afrique », (consulté le )
  11. (en) « Inhofe slams Trump administration on Western Sahara policy », (consulté le )
  12. « Sahara Occidental / Etats-Unis : Le sénateur américain James Inhofe défend la cause sahraouie », (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]