Sagnes-et-Goudoulet
Sagnes-et-Goudoulet | |||||
Vue panoramique du village. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Montagne d'Ardèche | ||||
Maire Mandat |
Isabelle Lévêque 2020-2026 |
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Code postal | 07450 | ||||
Code commune | 07203 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
117 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 4,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 47′ 28″ nord, 4° 13′ 36″ est | ||||
Altitude | 1 240 m Min. 1 080 m Max. 1 527 m |
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Superficie | 25,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Haute-Ardèche | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Sagnes-et-Goudoulet est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]La commune, à vocation essentiellement rurale, est située à 34 km de Coucouron, siège de la communauté de communes, 40 km de Vals-les-Bains, 52 km de Saint-Étienne-de-Lugdarès et 25 km du lac d'Issarlès[1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Sagnes-et-Goudoulet est limitrophe de sept communes[2], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :
Sainte-Eulalie | Saint-Martial | Saint-Andéol-de-Fourchades | ||
N | Lachamp-Raphaël | |||
O Sagnes-et-Goudoulet E | ||||
S | ||||
Usclades-et-Rieutord | Burzet | Péreyres |
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Sagnes-et-Goudoulet est une des 145 communes du parc naturel régional des Monts d'Ardèche.
Hydrographie et les eaux souterraines
[modifier | modifier le code]Plusieurs cours d'eau traversent la commune dont :
- la Padelle, affluent de la Loire, prend sa source sur la commune. C'est le deuxième affluent d'importance de la Loire après l'Aigue Nègre ;
- le ruisseau de Pereyres, du Temple, de Pra d'Arnaud, de Pélissier, de Pas de Fer, de l'Ufernet.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 6,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 476 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cros Géorand », sur la commune de Cros-de-Géorand à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 8,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 410,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Voies routières
[modifier | modifier le code]La RD122 permet de rejoindre les communes du Béage et Sainte-Eulalie.
La RD289 permet de rejoindre Burzet[9].
Transports en commun
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Commune couverte par le Règlement national d'urbanisme[10].
Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Sagnes-et-Goudoulet est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,9 %), prairies (29,3 %), forêts (28,1 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[15].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire de la commune de Sagnes-et-Goudoulet est est situé dans la zone de sismicité no 2 (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise[16].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 2 | Sismicité faible | accélération = 1,1 m/s2 |
Toponymie
[modifier | modifier le code]De l'occitan sanha lui-même du gaulois sagna qui signifie "terre marécageuse, marais, tourbière".
Histoire
[modifier | modifier le code]Les Sagnes a été un prieuré fondé par l'abbaye de la Chaise-Dieu au XIIIe siècle sous le vocable Saint-Robert.
Le Goudoulet a été la paroisse de Sainte-Eulalie et dépendait de la famille Ithier, seigneurs de Géorand. Le mandement de Goudoulet est passé à l'abbaye cistercienne d'Aiguebelle à la suite de plusieurs dons faits par les seigneurs de Burzet et de Géorand. Il y a eu des frictions entre les deux abbayes au sujet du partage des dîmes. On peut lire dans les chartes de l'abbaye Notre-Dame d'Aiguebelle que des représentants des deux abbayes se sont rencontrés en 1320 pour définir la répartition entre elles des dîmes et des prémices du territoire de Sagnes sur le domaine de Goudoulet. Le 14 juin 1320, en présence de l'abbé de la Chaise-Dieu, Jean Chandorat (1318-1342), il est décidé que le recteur de Sagnes soit recevoir le tiers et l'abbé d'Aiguebelle, Guillaume III Giraud, en tant que recteur de Goudoulet, les deux tiers. Le domaine de Goudoulet est resté une propriété de l'abbaye d'Aiguebelle jusqu'à la Révolution[18].
Sur le territoire de la commune se trouve Dizonenche qui a été une grange-herboristerie de la chartreuse de Bonnefoy.
La commune de Sagnes-et-Goudoulet est le résultat de la réunion en 1790 des deux communautés des Sagnes et de Goudoulet.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2019
[modifier | modifier le code]En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[19] :
- total des produits de fonctionnement : 203 000 €, soit 1 690 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 170 000 €, soit 1 413 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 42 000 €, soit 353 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 34 000 €, soit 286 € par habitant ;
- endettement : 14 000 €, soit 1 171 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 6,65 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,80 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,51 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation[20].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].
En 2021, la commune comptait 117 habitants[Note 1], en évolution de −4,1 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
[modifier | modifier le code]Deux organes de presse écrite sont distribués dans la commune.
- L'Hebdo de l'Ardèche, hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité pour tout le département de l'Ardèche.
- Le Dauphiné libéré, quotidien de la presse écrite française régionale, distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du centre-Ardèche (Privas).
Cultes
[modifier | modifier le code]La communauté catholique et les églises de Sagnes et Goudoulet (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Notre-Dame de la Montagne, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[25].
Économie
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Agriculture
[modifier | modifier le code]- Ferme dite Peyronnet, située au lieu-dit Peyronnet, inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques le 7 octobre 1985[26].
- Ferme de la Grangeasse (XVIIe siècle), inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques le 22 septembre 1987[27].
- Ferme de la petite Grangeasse (XVIIIe siècle), inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques le 22 septembre 1987[28].
Tourisme
[modifier | modifier le code]- Ferme-auberge Les Grands Sagnes (XVe et XVIe siècles), à côté de la mairie, classée monument historique le 18 février 1986[29].
- Bistrot de pays "chez Lévêque"[30].
Commerces
[modifier | modifier le code]- Commerces locaux et services de proximité dans les communes environnantes.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Robert-et-Sainte-Marguerite.
- L'abbaye de la Chaise-Dieu a fondé un prieuré au lieu-dit les Sagnes au XIIIe siècle.
- Le le clocher de l'église a été incendié par la foudre. Le clocher est réparé et l'église restaurée en 1934.
- salle polyvalente, ancien presbytère.
- Monument aux morts de Sagnes-et-Goudoulet, édifié en 1926 sous la municipalité du maire H. Malosse, et béni le par l'évêque de Viviers Mgr Hurault[31].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Sagnes-et-Goudoulet possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
- En Montagne ardéchoise : Sagnes et Goudoulet, Péreyres, Sainte-Eulalie
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Sagnes-et-Goudoulet sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Lac-d'Issarlès
- Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Sagnes-et-Goudoulet et Cros-de-Géorand », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cros Géorand », sur la commune de Cros-de-Géorand - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Cros Géorand », sur la commune de Cros-de-Géorand - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- Plan de Sagnes-et-Goudoulet
- Règlement national d'urbanisme, sur Géoportail de l'urbanisme
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- Jean de la Croix Bouton, « La Chaise-Dieu et Aiguebelle », dans Maisons de Dieu et hommes d'église : florilège en l'honneur de Pierre-Roger Gaussin, Saint-Étienne, Publications de l'université de Saint-Étienne, , 431 p. (ISBN 2-86272-023-2, lire en ligne), p. 40.
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Notre-Dame de la Montagne.
- Notice no PA00116769, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00116767, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00116768, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Notice no PA00116766, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Bistrot de pays
- « France (Ardèche) : Sagnes-Et-Goudoulet (07450) », sur monumentsmorts.univ-lille.fr (consulté le ).