Saint-Genest-de-Beauzon
Saint-Genest-de-Beauzon | |||||
![]() L'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays Beaume-Drobie | ||||
Maire Mandat |
Nathalie Belva 2020-2026 |
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Code postal | 07230 | ||||
Code commune | 07238 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
332 hab. (2019 ![]() |
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Densité | 63 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 26′ 35″ nord, 4° 11′ 17″ est | ||||
Altitude | Min. 176 m Max. 356 m |
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Superficie | 5,31 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Cévennes ardéchoises | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Saint-Genest-de-Beauzon est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Saint-Genest-de-Beauzon est située à huit kilomètres des Vans et à cinq kilomètres de Lablachère qui sont les villages les plus importants à proximité. Les communes des Assions et de Payzac jouxtent Saint-Genest.
Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]
La commune est composée de plusieurs hameaux dispersés sur le territoire, notamment Le Suel (mairie), Darboux (Haut et Bas), Le Monteillet, Le Cros (cimetière), Les Salettes, Le Monteil.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Payzac | Lablachère | ![]() | |
N | Saint-Alban-Auriolles | |||
O Saint-Genest-de-Beauzon E | ||||
S | ||||
Chandolas |
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Saint-Genest-de-Beauzon est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,6 %), zones agricoles hétérogènes (33,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,5 %), zones urbanisées (4,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire[modifier | modifier le code]
En 1790, Saint-Genest-de-Beauzon est détaché de Faugères.
En 1851, Saint-Genest, pourtant rurale, est l'une des onze communes dans le Vivarais cévenol où la densité de population dépasse 150 habitants/km2 — plus que dans le Vivarais de la vallée du Rhône. À l'époque les Hautes Cévennes sont plus peuplées que les plaines des Basses Cévennes, peut-être grâce à la présence du châtaignier dans les hauteurs où il se plaît mieux. Dans les plaines plus basses, c'est le développement du mûrier dès le début du XVIIIe siècle qui a accompagné la croissance démographique commencée au XVIIe siècle[8].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2019, la commune comptait 332 habitants[Note 2], en augmentation de 7,44 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Albert Pascal, premier évêque de Prince Albert ;
- Un des derniers poilus Alexis Tendil, décédé en 2005.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Saint-Genest-de-Beauzon sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Communauté des Beauzons
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références[modifier | modifier le code]
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Pierre Bozon, « La population de la Cévenne vivaroise », Revue de géographie alpine, t. 46, no 4, , p. 683-715 (DOI 10.3406/rga.1958.1848, lire en ligne, consulté le ).
- Répertoire national des élus (RNE) - version de juillet 2020, consulté le 3 juillet 2020
- « Répertoire national des élus (RNE) - version octobre 2021 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.