Meyras
Meyras | |||||
![]() Le château de Ventadour. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Ardèche des Sources et Volcans | ||||
Maire Mandat |
Karine Robert 2020-2026 |
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Code postal | 07380 | ||||
Code commune | 07156 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Meyrassiens | ||||
Population municipale |
929 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 75 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 40′ 57″ nord, 4° 16′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 298 m Max. 880 m |
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Superficie | 12,31 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Aubenas (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Haute-Ardèche | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | meyras-tourisme.com | ||||
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Meyras est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes, où se trouve la station thermale de Neyrac-les-Bains.
Ses habitants sont appelés les Meyrassiens.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Meyras est limitrophe de sept communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties de la façon suivante :
![]() |
Montpezat-sous-Bauzon | Saint-Pierre-de-Colombier | Chirols | ![]() |
Thueyts | N | Pont-de-Labeaume | ||
O Meyras E | ||||
S | ||||
Jaujac | Fabras |
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Les rivières : l'Ardèche, la Fontaulière et le Lignon sont les principaux cours d'eau qui traversent la localité de Meyras.
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Meyras est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (60,9 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,2 %), zones urbanisées (7,8 %), prairies (3,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Ce toponyme pourrait être liée à l'antique racine peu connue « Meyre ».
Histoire[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de Meyras se blasonnent ainsi : |
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Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].
En 2020, la commune comptait 929 habitants[Note 3], en diminution de 3,53 % par rapport à 2014 (Ardèche : +2,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Vie locale[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

- Le château de Ventadour est un château fort avec des éléments d'architecture des XIe, XIIe, XVe et XVIe siècles. Il fut largement utilisé après la Révolution française comme carrière de pierres. Depuis 1969, il fait l'objet d'une restauration. On peut y voir un donjon carré, des tours et une porte fortifiée. Il est inscrit monument historique[15].
- Le château de Hautségur est petite forteresse du XVIe siècle avec échauguettes et mâchicoulis inscrite monument historique le [16].
- Mofette de Neyrac-les-Bains.
- Église Saint-Étienne de Meyras.
- Église Sainte-Marie de Champagne.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Véronique Genest, dont les grands-parents sont originaires de Meyras[17] ;
- Au début du XIXe siècle, Louis Brun, dit l'Enfer, tenait une auberge au lieu-dit l'Amarnier. Chef d'une bande qui détroussait et commettait des crimes de sang, prélude à l'affaire de l'auberge de Peyrebeille, Louis Brun est reconnu coupable de meurtre et guillotiné à Meyras le . En montant sur l'échafaud, il s'est écrié : « On tue l'Enfer, mais on laisse vivre le Diable ! », ce qui laisse penser qu'il est fort possible qu'il fut au courant des exactions perpétrées par son collègue de « l'Auberge Rouge », plus haut sur le plateau à Lanarce.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Vicomte L. de Montravel, Monographie des paroisses du diocèse de Viviers - Meyras, p. 83-91, 112-121, 171-177, dans Revue historique, archéologique, littéraire et pittoresque du Vivarais illustrée, février, mars, (lire en ligne).
- Michel Rouvière, Pont de Veyrières - vue générale vers 1905, lecture et analyse du paysage : in Pays d’Ardèche, vallées de la Cévenne ardéchoise du Nord, Privas, Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, .
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Meyras sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Route des Villes d'Eaux du Massif Central
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références[modifier | modifier le code]
- Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales », sur http://www.ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le ).
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Château de Ventadour », notice no PA00116731, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de Hautségur », notice no PA00116730, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « MEYRAS en CEVENNES ARDECHOISES », sur natureenligne.blogspot.com, .