Coux (Ardèche)

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Coux
Coux (Ardèche)
Le village de Coux.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Privas
Intercommunalité Communauté d'agglomération Privas Centre Ardèche
Maire
Mandat
Jean-Pierre Jeanne
2020-2026
Code postal 07000
Code commune 07072
Démographie
Gentilé Couxois
Population
municipale
1 658 hab. (2021 en augmentation de 1,04 % par rapport à 2015)
Densité 138 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 44′ 06″ nord, 4° 37′ 16″ est
Altitude Min. 170 m
Max. 807 m
Superficie 12,02 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Privas
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Privas
Législatives Première circonscription
Localisation
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Coux
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Coux
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Coux
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Coux

Coux [kuks] est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Couxois et les Couxoises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Coux est une commune d'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes, se situant sur la départementale 104, sur l'axe Loriol-sur-Drôme - Aubenas. Cette départementale suit la vallée de l'Ouvèze qui prend sa source dans les montagnes ardéchoises pour se jeter dans le Rhône. Située à 489 mètres d'altitude, le village fait partie du canton de Privas.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Rose des vents Lyas Rose des vents
Privas N Flaviac
O    Coux    E
S
Alissas Chomérac

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Provence, Languedoc-Roussillon »[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 118 mm, avec 6,9 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chomérac Sa_rce », sur la commune de Chomérac à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 104,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Pont médiéval sur l'Ouvèze

Le territoire communal est traversé par l'Ouvèze, un affluent de la rive droite du Rhône, d'une longueur totale de 27,3 km[8] et son principal affluent, le Mézayon, une rivière d'une longueur de 13,5 kilomètres[9], qui conflue sur le territoire de la commune, en rive gauche.

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par la route départementale n° 104 (RD 104), ancienne route nationale (RN 104) jusqu'à son déclassement en 1972

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Coux est une commune rurale[Note 1],[10]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Privas, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[13] et 14 715 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Privas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 24 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (20,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,9 %), prairies (9,2 %), zones urbanisées (9,1 %)[18].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

La totalité du territoire de la commune de Coux est situé en zone de sismicité no 3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes situées dans la vallée du Rhône et la Basse Ardèche, mais en limite orientale de la zone no 2 qui correspond au plateau ardéchois[19].

Terminologie des zones sismiques[20]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Probablement du latin cos, -cotis, plur. cotes = pierres, désignant un endroit pierreux.

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

En 2022, le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont onze hommes et huit femmes. Il comprend le maire, cinq adjoints aux maire, un conseiller délégué et douze conseillers municipaux[21].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1993 juin 1995 Michel Rigaud DVD  
juin 1995 mars 2008 Jean-Louis Bonhomme UDF puis UMP Président du Syndicat des eaux du Bassin de Privas
mars 2008 En cours
(au )
Jean-Pierre Jeanne[22],[23] DVD Retraité

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

En 2021, la commune comptait 1 658 habitants[Note 3], en augmentation de 1,04 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9351 1051 0241 1581 2681 2791 2901 3011 386
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5111 5461 2221 2601 2701 1451 1511 1531 190
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0741 1141 091837841844812803844
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
8328069531 4181 5011 4641 5601 5681 662
2014 2019 2021 - - - - - -
1 6501 6621 658------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Médias[modifier | modifier le code]

Deux organes de presse écrite sont distribués dans la commune :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité pour tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du Nord-Ardèche (Annonay - Le Cheylard).

Cultes[modifier | modifier le code]

La communauté catholique et l'église de Coux (propriété de la commune) dépendent de la paroisse Sainte-Mère-Térésa qui comprend de neuf communes. Cette paroisse est elle-même rattachée au diocèse de Viviers[28].

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le « Bacha ».
  • Église Saint-Pierre de Lubilhac.
  • Typiquement locale, le Bacha, est une tradition qui s'était perdue depuis les années 1950. Réhabilitée par Jean-Louis Bonhomme dès le début de son premier mandat à la mairie, il propose invariablement cette cérémonie à chaque nouveau couple qui, se lance dans l'aventure conjugale.

La tradition expliquée par le maire, Jean-Louis Bonhomme : « le Bacha, c'est ainsi que l'on nomme, dans le vieux pays ardéchois, les bassins qui recueillent l'eau d'une fontaine, laissant ensuite le trop-plein s'en aller alimenter d'autres vasques ou se perdre dans les prés. Celui du village est surmonté d'une pierre taillée en forme d'éventail. Daté de 1911, il fait partie du patrimoine architectural couxois et il a, comme en ont souvent les lieux singuliers, sinon sa légende, du moins sa tradition. Depuis quelque 80 ans, les anciens du village, gardiens des us et coutumes, conseillent aux jeunes mariés, au sortir de la mairie, de se rendre jusqu'à cette fontaine jaillissante. Puis, se tenant par les épaules, de se pencher au-dessus du bassin et d'appliquer leur front sur la pierre, de part et d'autre de l'arrivée d'eau. On dit alors qu'ils jourtent le bacha »[réf. nécessaire]. Cette coutume aurait pour promesse d'assurer à l'attelage des nouveaux mariés un bel et solide avenir. Bien des anciens d'ici vous le confirmeront… ».

  • Le Fabricou est un quartier se trouvant en plein cœur du village couxois. Situé à proximité de l'Ouvèze, il est particulièrement plébiscité par les jeunes pour son charme et sa tranquillité. Il accueillait dans le temps une usine de coton, un mini-golf et est aujourd'hui occupé par la salle des fêtes.

C'est également un endroit où peuvent se retrouver les pêcheurs (en patois, pouêtre) pour une journée de détente[réf. nécessaire].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Coux (Ardèche) possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Nom des habitants de Coux, sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Coux et Chomérac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Chomérac Sa_rce », sur la commune de Chomérac - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Chomérac Sa_rce », sur la commune de Chomérac - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Ouvèze (V4300500) » (consulté le )
  9. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Mézayon (V4300540) » (consulté le )
  10. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Privas », sur insee.fr (consulté le ).
  14. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
  20. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  21. Site coux.fr, page "vos élus", consulté le 22 septembre 2021.
  22. « Liste des maires du département de l'Ardèche »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  23. Liste des maires de l'Ardèche(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. [ https://ardeche.catholique.fr/saint-jean-pays-privas/ Site Ardèche catholique, page sur la paroisse de Sainte Mère Térésa], consulté le 24 mars 2023.