Saint-Cirgues-en-Montagne

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Saint-Cirgues-en-Montagne
Saint-Cirgues-en-Montagne
Place de Saint-Cirgues-en-Montagne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes de la Montagne d'Ardèche
Maire
Mandat
Karine Accassat
2020-2026
Code postal 07510
Code commune 07224
Démographie
Population
municipale
218 hab. (2021 en augmentation de 4,31 % par rapport à 2015)
Densité 10 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 45′ 24″ nord, 4° 05′ 33″ est
Altitude Min. 919 m
Max. 1 464 m
Superficie 21,78 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Haute-Ardèche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Cirgues-en-Montagne
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Saint-Cirgues-en-Montagne
Vue sur Saint-Cirgues-en-Montagne.

Saint-Cirgues-en-Montagne est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Le petit village de Saint-Cirgues, qui présente un aspect essentiellement rural, est situé sur le plateau ardéchois et les monts du Vivarais. L'ensemble du territoire est localisé en zone de moyenne montagne, dans la partie du Massif central appelée Haut-Vivarais.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Saint-Cirgues-en-Montagne est limitrophe de huit communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 233 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 6,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mazan Abbaye Rad », sur la commune de Mazan-l'Abbaye à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 7,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 296,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Traversé par le Vernason, ruisseau d'une longueur de 13,8 kilomètres[8] et qui se jette en rive gauche dans la Loire, le territoire de la commune se rattache au bassin de la Loire.

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par la RD110.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Cirgues-en-Montagne est une commune rurale[Note 1],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,4 %), prairies (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), zones urbanisées (1,2 %), eaux continentales[Note 2] (0,3 %)[14].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Cirgues-en-Montagne est situé en zone de sismicité no 2 (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise[15].

Terminologie des zones sismiques[16]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 2 Sismicité faible accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune provient de saint Cyr, honoré dans l'église paroissiale qui porte son nom, dont une des formes occitanes du nom est Cirgue. Le -s final ne s'explique pas par l'évolution phonétique normale de Cyricus, puisque dans les mots latins en -us, la consonne disparaît à date ancienne.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

La route de l'étain passait par la vallée du Rhône qui était l'unique voie d'approvisionnement en minerai pour les pays méditerranéens pendant l'âge du bronze. L'étain, venu d'Armorique et de Cornouailles, était transporté jusqu'à l'estuaire de la Loire. De là, il remontait le fleuve afin de rejoindre le Rhône[17]. Ce trajet est attesté par Diodore de Sicile qui, au Ier siècle avant notre ère, parlait d'un périple de trente jours pour atteindre l'embouchure du Rhône[18]. Certains suggèrent un passage par Roanne[17], d'autres par la route du Puy-en-Velay et le col du Roux[Note 3], près de Saint-Cirgues-en-Montagne[18]. Trafic qui n'était pas sans risque comme en témoigne l’hypogée de Roaix, daté de la fin du chalcolithique. Situé au quartier des Crottes, il contenait trente corps qui tous portent des traces de blessures ou de traumatismes mortels, résultat d'une guerre locale liée au trafic de l'étain[19].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1793 la commune de Mazan est créée par scission de Saint-Cirgues-en-Montagne.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Mairie de Saint-Cirgues-en-Montagne.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1965 mars 1971 Paul Ollier MRP Notaire
Conseiller général (1961-1973 puis 1973-1979)
mars 1971 mars 1977 Jean-Paul Sion CDP Chirurgien-dentiste
mars 1977 mars 1989 Pierre Duvert DVG Principal de collège
mars 1989 mars 2001 Aimé-Fernand Rochette DVD Géomètre
mars 2001 mai 2020 Éric Lespinasse UMP puis LR Hôtelier-restaurateur
Conseiller général (2004-2011)
mai 2020 En cours Karine Accassat DVD Infirmière libérale

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].

En 2021, la commune comptait 218 habitants[Note 4], en augmentation de 4,31 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
660570642655716760765838839
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
8098409028611 0171 0349641 0441 103
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1021 1731 147873881828818740781
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
543498462397361285254250246
2015 2020 2021 - - - - - -
209222218------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Équipement culturel, social et sportif[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Deux organes de presse écrite sont distribués dans la commune :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité pour tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition du centre-Ardèche (Privas).

Cultes[modifier | modifier le code]

La communauté catholique et l'église de Saint-Cirgues-en-Montagne (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse Notre-Dame de la Montagne, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[24].

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

Saint-Cirgues-en-Montagne fait partie des zones de productions du picodon, du fin gras du Mézenc, du jambon de l'Ardèche, du saucisson de l'Ardèche, des volailles d'Auvergne, des vins Ardèche (IGP) et Méditerranée (IGP)[25].

Industrie[modifier | modifier le code]

Commerce et artisanat[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Randonnées en raquette en hiver à partir du village.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Abside de l'église de Saint-Cirgues-en-Montagne.
  • Entre les communes du Roux et de Saint-Cirgues-en-Montagne, la route départementale D 160 emprunte le tunnel du Roux ;
  • Église Saint-Cirice de Saint-Cirgues-en-Montagne[26].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

L'abbé Tauleigne (7 avril 1870 - 5 juin 1926) est né dans le village[27]. Né Auguste Jean-Baptiste Tauleigne, il fait ses études au grand séminaire (institut séculier de formation des prêtres) de Sens et est reçu prêtre le 18 décembre 1899. Il enseigne les sciences comme professeur au petit séminaire (école de niveau secondaire) de Joigny, puis devient curé de Pontigny (Yonne). Il a inventé un procédé simple pour la photographie en couleurs et a travaillé sur les anaglyphes, la projection d'images multiples et d'objets opaques, les condenseurs à court foyer, les objectifs à grande ouverture et d'autres sujets d'optique[28]. Il a aussi travaillé sur de multiples autres domaines, dont la carburation, l’acoustique (puissant haut-parleur à air comprimé), l’électricité, la télégraphie sans fil… Le radio-stéréomètre, une de ses nombreuses inventions, permettait de mesurer la profondeur d'un corps étranger dans le corps - mis au point pendant la guerre de 1914-1918 pour extraire les balles des corps des soldats. Il a reçu le prix de la fondation Carnegie en 1923[29],[30]. Une rue de Pontigny, où il est décédé, porte son nom.

Michel Houellebecq mentionne Saint-Cirgues-en-Montagne dans son livre Extension du domaine de la lutte. Le narrateur décide de se rendre deux fois dans le village mais échoue la première fois. Le dernier chapitre de l'ouvrage porte le nom de Saint-Cirgues-en-Montagne où le narrateur prend un repas à l’hôtel Parfum des Bois.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Saint-Cirgues-en-Montagne possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Entre les communes du Roux et de Saint-Cirgues-en-Montagne, la route départementale D160 emprunte aujourd'hui le tunnel du Roux
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales », sur http://www.ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Cirgues-en-Montagne et Mazan-l'Abbaye », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Mazan Abbaye Rad », sur la commune de Mazan-l'Abbaye - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Mazan Abbaye Rad », sur la commune de Mazan-l'Abbaye - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Vernason (K0014800) » (consulté le )
  9. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
  16. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  17. a et b La route de l'étain.
  18. a et b Les chemins du Roux.
  19. Jean Gagnepain, Préhistoire du Verdon : Alpes de Haute-Provence et Var, des origines à la conquête romaine, Aix-en-Provence, Édisud et Parc naturel du Verdon, , 104 p. (ISBN 2-7449-0347-7), p. 76.
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Notre-Dame de la Montagne.
  25. Zones de productions IGP et AOC, sur inao.gouv.fr.
  26. Église Saint-Cirice, sur clochers.org.
  27. Les savants en Ardèche - l'abbé Tauleigne. Service éducatif des archives départementales de l'Ardèche.
  28. Bernard Quinnez, « L’abbé Tauleigne (1870-1926), curé de Pontigny, au service de la science… et de ses ouailles : dans cahier consacré aux savants et ingénieurs d'Ardèche », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 95,‎ (lire en ligne)
  29. Dr Pierre Corret, « L'œuvre scientifique de l'abbé Tauleigne, Causerie Scientifique en mémoire de M. l'abbé Tauleigne », La Croix,‎ (ISSN 0242-6412, lire en ligne).
  30. Michel Pauty, « L'enseignement de l'optique au travers du prisme bourguignon », Bulletin de l'Union des physiciens, vol. 95, no 838,‎ , p. 1601-1617 (lire en ligne). Abbé Tauleigne, p. 1611.