Genestelle
Genestelle | |||||
![]() Le château de Craux. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bassin d'Aubenas | ||||
Maire Mandat |
Jean-François Durand 2020-2026 |
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Code postal | 07530 | ||||
Code commune | 07093 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Genestellois | ||||
Population municipale |
275 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 43′ 10″ nord, 4° 23′ 39″ est | ||||
Altitude | Min. 349 m Max. 1 345 m |
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Superficie | 21,43 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Aubenas (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aubenas-1 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Genestelle est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont appelés les Genestellois et Genestelloises[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation et description[modifier | modifier le code]
Genestelle est un petit village à l'aspect essentiellement rural du sud ardéchois, rattaché à la communauté de communes du Bassin d'Aubenas.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Genestelle est limitrophe de huit communes[2], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :
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Mézilhac (par un quadripoint) | Marcols-les-Eaux | Saint-Julien-du-Gua | ![]() |
Vallées-d'Antraigues-Asperjoc | N | Saint-Joseph-des-Bancs | ||
O Genestelle E | ||||
S | ||||
Saint-Andéol-de-Vals |
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat du village de Genestelle est de type méditerranéen à influence montagnarde du fait de l'altitude et de la proximité du plateau ardéchois.
Voies de communication[modifier | modifier le code]
Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Genestelle est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (42,5 %), prairies (12,6 %)[8].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la commune, attesté au moins depuis le XIVe siècle (Genestella[9]), provient de l'occitan « genestèla », signifiant « jeune taillis de genêts, petite lande couverte de genêts »[10].
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Genestelle fait aujourd'hui partie de la communauté de communes du Bassin d'Aubenas.
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2020, la commune comptait 275 habitants[Note 3], en diminution de 8,33 % par rapport à 2014 (Ardèche : +2,15 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias[modifier | modifier le code]
La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition de Privas, Aubenas et de la vallée du Rhône.
Cultes[modifier | modifier le code]
La communauté catholique et l'église paroissiale (propriété de la commune) de Mézilhac sont rattachées à la paroisse Saint Roch en Pays de Vals qui, elle-même, dépend du diocèse de Viviers[17].
Économie[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]
- Église Sainte-Marie : la messe célébrée le jour de la Saint-Pascal () est l'occasion d'implorer le saint patron de la châtaigne pour que la récolte soit fructueuse.
- Église Saint-Régis de Bise.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Le château de Craux : construit au XIIe siècle, il a été profondément remanié depuis. Il a cependant conservé ses deux imposantes tours d'angles. Le Dauphin Charles II, futur Louis XI, y vint chercher de l'aide dans sa lutte contre les Bourguignons et les Anglais. Au début du XVIe siècle, il appartenait à la famille d'Ucel. La dernière châtelaine connue se nommait Jeanne de Fabrias. Il est aujourd'hui propriété de la commune de Genestelle.
Laissé à l'abandon, le château a commencé à reprendre vie lors du tournage du film Le Secret par Robert Enrico. Cependant les dégradations continuaient. Une association s'est constituée pour le restaurer : Chantiers Rhône-Alpes, aidée par la commune. Le château est site classé depuis 1981.


Traditions[modifier | modifier le code]
Mythes et légendes[modifier | modifier le code]
En contrebas du château coule une source dont l'eau est teintée de rouge. On a longtemps raconté dans le pays qu'il s'agissait du sang de personnes égorgées dans les entrailles du château[18]. La réalité est plus terre-à-terre : il s'agit d'une source ferrugineuse.
Fête votive[modifier | modifier le code]
Autour du a lieu la fête du village avec concours de pétanque (doublettes et triplettes), bals gratuits avec orchestre. Ces animations sont organisées par le comité des fêtes de Genestelle.
Le ramassage des châtaignes règlementé[modifier | modifier le code]
À l'automne, le ramassage des châtaignes est pratiqué sur l'ensemble de la commune principalement par les castanéiculteurs mais aussi par les particuliers qui possèdent une châtaigneraie.
La châtaigneraie est un verger de châtaigniers. À ce titre, elle est entretenue par les propriétaires (plantations de nouveaux arbres, greffes, élagage d'arbres, entretien du sol...).
Par conséquent, le ramassage des châtaignes est strictement réservé aux propriétaires.
Par arrêté municipal, durant toute la période de récolte, l'accès aux châtaigneraies ainsi que le ramassage des châtaignes même tombées sur les routes ou sur des terrains communaux sont strictement interdits sous peine d'amende.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Genestelle possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- « Services publics Genestelle - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales », sur http://www.ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Charrié Pierre (1979), Dictionnaire topographique du département de l'Ardèche, Paris, Librairie Guénégaud
- Trésor du Félibrige
- « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Saint Roch en Pays de Vals.
- une habitante du village, Hélène Terrisse, en a fait un roman : La légende des Escourchades