Attiches
Attiches | |||||
La mairie et le monument aux morts. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Lille | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pévèle-Carembault | ||||
Maire Mandat |
Luc Foutry 2020-2026 |
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Code postal | 59551 | ||||
Code commune | 59022 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Attichois | ||||
Population municipale |
2 238 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 335 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 31′ 23″ nord, 3° 03′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 34 m Max. 62 m |
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Superficie | 6,68 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Attiches (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Lille (partie française) (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Templeuve-en-Pévèle | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Attiches est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
Située à une quinzaine de kilomètres au sud de Lille, sur le territoire de la Communauté de communes du Pays de Pévèle, la commune d'Attiches est à l'extrémité ouest de la Pévèle, à la frontière du Carembault. Les communes voisines sont Seclin, Avelin, Tourmignies, Mons-en-Pévèle, Thumeries, La Neuville et Phalempin. Une partie de la forêt de Phalempin est d'ailleurs sur le territoire communal d'Attiches.
Géologie et relief
Hydrographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cappelle-en-Pévèle », sur la commune de Cappelle-en-Pévèle, mise en service en 1962[7] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 735,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 8 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Voie de communication et transport
Urbanisme
Typologie
Attiches est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Attiches, une unité urbaine monocommunale[17] de 2 275 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[20],[21].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,8 %), forêts (20,5 %), zones urbanisées (13,3 %), zones agricoles hétérogènes (11,4 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Toponymie
Noms anciens : Attiche, dans un titre de saint Piat, de Seclin, de 1187 (Mirœus). Astices, 1282, cart. du Hainaut. Atichies, Atte- chies, Atiche (Mannier).
Le nom jeté des habitants d'Attiches est les mingeux d'carottes.
Histoire
On croit qu'originairement cette paroisse était une chapelle de secours dépendant de Seclin (Maubus). La collégiale de Saint-Piat, à Seclin, avait l'autel et la dime de ce village, elle les céda au chantre. Le pape Clément III confirma cette cession en 1187. La seigneurie d'Attiches faisait partie du patrimoine des châtelains de Lille. Louis XIV, pour soutenir les guerres de la succession à la couronne d'Espagne, la vendit. La châtelaine Guyotte fonda la Chapelle de La Neuville, et parmi les biens affectés à cette œuvre, elle donna 12 bonniers de terre situés à Attiches. Attiches se trouve divisé en deux hameaux principaux : le Grand et le Petit Attiches. Dans le Grand- Attiches, il y avait le grand fief d'Attiches, duquel on a esclissé le fief de la Cocquellerie et celui de La Haye.
Politique et administration
Situation administrative
Tendance politique
Administration municipale
Liste des maires
Maire en 1802-1803 : F. Chrétien[24].
Instances judiciaires et administratives
Politique environnementale
Jumelages
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2021, la commune comptait 2 238 habitants[Note 8], en évolution de −0,97 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 140 hommes pour 1 123 femmes, soit un taux de 50,38 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Santé
Enseignement
Attiches fait partie de l'académie de Lille.
Sports
Média
Cultes
Économie
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
L'actuel château d'Attiches a été construit en 1880 par Léon Maurice, fils d'un ancien maire de Douai, magistrat à la cour d'appel de cette même ville et qui fut maire d'Attiches et député du Nord. Le domaine avait été acquis comme bien national sous la Révolution française par le grand-père de son épouse, Charles Lorain, qui fut également magistrat et député. Lors de cette acquisition, il ne restait que les dépendances, le château originel ayant brulé lors du siège de Lille au XVIIIe siècle. Charles Lorain fit donc édifier un premier château que sa petite fille et son mari jugèrent sombre, humide et incommode, en raison de la proximité de grands arbres. C'est ainsi qu'après son veuvage Léon Maurice décida de démolir cette battisse pour en construire une nouvelle, plus vaste, plus luxueuse et plus moderne. Le château connu l'occupation allemande pendant la Première Guerre mondiale et abrita notamment le fameux aviateur allemand, Von Richthofen, dit "le Baron Rouge". À la fin de la guerre, les Allemands abattirent presque tous les grands arbres du parc qui furent replantés vers 1920.
En 1940, le château abrita l'état major de la 1re Armée française qui refluait de Belgique sous la pression allemande. C'est là qu'eut lieu la passation de pouvoir entre le général Blanchard et le général Prioux qui lui succéda. C'est là également que Lord Gort, chef du Corps expéditionnaire britannique, qui était basé à Wahagnies, vint annoncer au général français son intention de se replier sur Dunkerque (opération Dynamo)[31]. Le château est encore actuellement une propriété privée toujours habitée par les descendants de son constructeur.
Personnalités liées à la commune
Héraldique
Les armes d'Attiches se blasonnent ainsi : « D'or à la bande échiquetée de gueules et d'argent de deux tires. » |
Folklore
- Les géants Eleyne et Gauthier
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
- « Station Météo-France Cappelle-en-Pévèle - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Attiches et Cappelle-en-Pévèle », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Cappelle-en-Pévèle - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Attiches et Lesquin », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Lille-Lesquin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Attiches », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Lille (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 273, lire en ligne.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Attiches (59022) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- Marc Bloch, "l'étrange défaite".