Paris-Roubaix 2013

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Paris-Roubaix 2013
Généralités
Course111e Paris-Roubaix
CompétitionUCI World Tour 2013 1.UWT
Date7 avril 2013
Distance254,5 km
PaysFRA France
Lieu de départCompiègne
Lieu d'arrivéeRoubaix
Équipes19
Partants198
Arrivants118
Vitesse moyenne44,19 km/h
Site officielSite officiel
Résultats
VainqueurSUI Fabian Cancellara (RadioShack-Leopard)
DeuxièmeBEL Sep Vanmarcke (Blanco)
TroisièmeNED Niki Terpstra (Omega Pharma-Quick Step)
◀20122014▶
Documentation

La 111e édition de Paris-Roubaix a eu lieu le . Il s'agit de la 10e épreuve de l'UCI World Tour 2013. La course a été remporté par le Suisse Fabian Cancellara (RadioShack-Leopard) qui bat au sprint, la seule personne à avoir pu le suivre, le Belge Sep Vanmarcke (Blanco) avant que le Néerlandais Niki Terpstra (Omega Pharma-Quick Step) ne complète le podium en réglant un petit groupe[1],[2].

Le succès dans ce sprint à deux de Cancellara est sa troisième victoire sur l'épreuve après les éditions 2006 et 2010 toutes les deux remportées en solitaire, son deuxième doublé Tour des Flandres-Paris-Roubaix portant ainsi à douze le nombre de doublés Tour des Flandres-Paris-Roubaix dans l'histoire[3] et son deuxième triplé Grand Prix E3-Tour des Flandres-Paris-Roubaix[4]. Le premier français est Damien Gaudin (Europcar) qui termine cinquième après avoir tenté plusieurs attaques lors de la course. Son coéquipier et compatriote Sébastien Turgot, deuxième l'année précédente, termine dixième. À noter que la formation danoise Saxo-Tinkoff est la seule équipe à avoir tous ces coureurs à l'arrivée de ce Paris-Roubaix. Cancellara en profite pour s'emparer de la première place de l'UCI World Tour au détriment du Slovaque Peter Sagan (Cannondale) absent de la course[5].

Présentation[modifier | modifier le code]

Ce Paris-Roubaix est la dernière des quatre classiques flandriennes inscrites à l'UCI World Tour ainsi que le troisième monument après Milan-San Remo et le Tour des Flandres qui se déroule lui une semaine avant. Contrairement aux trois autres classiques flandriennes, Paris-Roubaix ne comporte pas de bergs ou côtes pavées mais différents secteurs pavés, plus ou moins difficiles, dissimulés le long du parcours et uniquement dans le département du Nord.

Parcours[modifier | modifier le code]

La course part de Compiègne dans le département de l'Oise avant de traverser la Somme et l'Aisne via Saint-Quentin puis d'arriver dans le Nord au bout d'un peu moins de 90 km de course. Les secteurs pavés du Cambrésis se profileront donc avec, entre autres, le tout premier de la journée, celui de Troisvilles à Inchy (2 200 m, 3 étoiles) et un des deux plus longs de l'épreuve, le secteur de Quiévy à Saint-Python (3 700 m, 4 étoiles).

Ensuite à l'approche du Valenciennois, les secteurs pavés de Capelle-sur-Écaillon à Ruesnes dit Le Buat (1 700 m, 3 étoiles), d'Aulnoy-lez-Valenciennes à Famars (2 600 m, 5 étoiles) et de Famars à Quérénaing (1 200 m, 2 étoiles), tous les trois enchainés en 2012, sont remplacés par un seul, celui de Verchain-Maugré à Quérénaing (1 600 m, 3 étoiles)[6]. La course remontre le Valenciennois et emprunte notamment le secteur d'Haveluy à Wallers (2 500 m, 4 étoiles) avant de se diriger vers le lieu mythique de la course : la Trouée d'Arenberg (2 400 m, 5 étoiles) avec un début situé à 96,5 km de l'arrivée[7].

Après la traversée de celle-ci, se dessine le secteur de Wallers à Hélesmes nommé aussi Pont Gibus (1 600 m, 3 étoiles), de retour sur le parcours de cette 111e édition. Il n'avait plus été emprunté depuis 2008 par suite de la détérioration des pavés[8]. Il sera suivi de deux autres secteurs de retour que sont ceux d'Hornaing à Wandignies-Hamage (3 700 m, 4 étoiles)[9] et de Warlaing à Brillon (2 400 m, 3 étoiles), ce dernier marque l'arrivée de la course dans le Douaisis. Ils remplaceront les secteurs de Millonfosse à Bousignies (1 400 m, 3 étoiles) et de Brillon à Tilloy-lez-Marchiennes (1 100 m, 2 étoiles) empruntés lors des deux précédentes éditions en lieux et places[6]. Viennent ensuite quatre autres secteurs difficiles dont celui d'Auchy-lez-Orchies à Bersée en rentrant sur le territoire du Pévèle.

La traversée du Pévèle continue par le secteur de Mons-en-Pévèle (3 000 m, 5 étoiles), autre haut lieu de la course qui débute à 49,5 km de Roubaix, pour enchainer par plusieurs petits secteurs avec, par rapport à 2012, la suppression du plus court des secteurs pavés, celui de l'Épinette (200 m, 1 étoile) à Templeuve. Les coureurs se dirigeront alors vers les secteurs de Cysoing à Bourghelles (1 300 m, 4 étoiles), Bourghelles à Wannehain (1 100 m, 3 étoiles) et de Camphin-en-Pévèle (1 800 m, 4 étoiles) tous empruntés sans répits avant le Carrefour de l'Arbre (2 100 m, 5 étoiles) généralement le juge de paix de l'épreuve avec sa sortie située à 15,5 km de l'arrivée. S'ensuit la remontée vers Roubaix et son arrivée sur le vélodrome André-Pétrieux après 52,6 km de pavés et un traditionnel tour de piste avant de franchir la ligne[10],[11],[12].

Les secteurs pavés se voient attribuer un niveau de difficulté par l'organisateur. Ce niveau est déterminé par la longueur du secteur, de l'irrégularité des pavés et de l’état général du tronçon[13]. Au total 27 secteurs pavés sont répertoriés :

Le secteur pavé de Wallers à Hélesmes dit le Pont Gibus, peu avant le passage de la course.
Vue de dessus de la Trouée d'Arenberg. Des passants circulent à pied entre les barrières délimitant la chaussée.
La Trouée d'Arenberg un peu moins de deux heures avant le passage de la course.
Détail des secteurs pavés
Secteur Kilomètre Localisation Longueur Difficulté
27 98,5 Troisvilles > Inchy 2 200 m 03 ***
26 105 Viesly > Quiévy 1 800 m 03 ***
25 107,5 Quiévy > Saint-Python 3 700 m 04 ****
24 112,5 Saint-Python 1 500 m 02 **
23 120 Vertain > Saint-Martin-sur-Écaillon 2 300 m 03 ***
22 130 Verchain-Maugré > Quérénaing 1 600 m 03 ***
21 133 Quérénaing > Maing 2 500 m 03 ***
20 136,5 Maing > Monchaux-sur-Écaillon 1 600 m 03 ***
19 149,5 Haveluy > Wallers 2 500 m 04 ****
18 158 Trouée d'Arenberg 2 400 m 05 *****
17 164 Wallers > Hélesmes 1 600 m 03 ***
16 170,5 Hornaing > Wandignies-Hamage 3 700 m 04 ****
15 178 Warlaing > Brillon 2 400 m 03 ***
14 181,5 Tilloy-lez-Marchiennes > Sars-et-Rosières 2 400 m 04 ****
13 188 Beuvry-la-Forêt > Orchies 1 400 m 03 ***
12 193 Orchies 1 700 m 03 ***
11 199 Auchy-lez-Orchies > Bersée 2 600 m 04 ****
10 205 Mons-en-Pévèle 3 000 m 05 *****
9 211 Mérignies > Avelin 01 700 m 02 **
8 214,5 Pont-Thibaut > Ennevelin 1 400 m 03 ***
7 220,5 Templeuve (Moulin-de-Vertain) 01 500 m 02 **
6-2 227 Cysoing > Bourghelles 1 300 m 04 ****
6-1 229,5 Bourghelles > Wannehain 1 100 m 03 ***
5 234 Camphin-en-Pévèle 1 800 m 04 ****
4 236,5 Carrefour de l'Arbre 2 100 m 05 *****
3 239 Gruson 1 100 m 02 **
2 246 Willems > Hem 1 400 m 02 **
1 253 Roubaix 01 300 m 01 *
Total 01 52 600 m

Équipes[modifier | modifier le code]

L'organisateur Amaury Sport Organisation a communiqué la liste des quatre équipes invitées le [14]. 25 équipes participent à ce Paris-Roubaix - 19 ProTeams et 6 équipes continentales professionnelles.

UCI ProTeams
Nom de l'équipe Pays Code
AG2R La Mondiale Drapeau de la France France ALM
Argos-Shimano Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas ARG
Astana Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan AST
Blanco Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas BLA
BMC Racing Drapeau des États-Unis États-Unis BMC
Cannondale Drapeau de l'Italie Italie CAN
Euskaltel Euskadi Drapeau de l'Espagne Espagne EUS
FDJ Drapeau de la France France FDJ
Garmin-Sharp Drapeau des États-Unis États-Unis GRS
Katusha Drapeau de la Russie Russie KAT
Lampre-Merida Drapeau de l'Italie Italie LAM
Lotto-Belisol Drapeau de la Belgique Belgique LTB
Movistar Drapeau de l'Espagne Espagne MOV
Omega Pharma-Quick Step Drapeau de la Belgique Belgique OPQ
Orica-GreenEDGE Drapeau de l'Australie Australie OGE
RadioShack-Leopard Drapeau du Luxembourg Luxembourg RLT
Saxo-Tinkoff Drapeau du Danemark Danemark TST
Sky Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni SKY
Vacansoleil-DCM Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas VCD
Équipes invitées
Nom de l'équipe Pays Code
Bretagne-Séché Environnement Drapeau de la France France BSE
Cofidis Drapeau de la France France COF
Europcar Drapeau de la France France EUC
IAM Drapeau de la Suisse Suisse IAM
NetApp-Endura Drapeau de l'Allemagne Allemagne TNE
Sojasun Drapeau de la France France SOJ

Favoris[modifier | modifier le code]

Fabian Cancellara et Sep Vanmarcke l'un derrière l'autre sur la piste du vélodrome.
Fabian Cancellara et Sep Vanmarcke à l'arrivée au vélodrome André-Pétrieux.
Damien Gaudin, Niki Terpstra et Greg Van Avermaet sur la piste du vélodrome.
Damien Gaudin, Niki Terpstra et Greg Van Avermaet à l'arrivée

Le Belge Tom Boonen (Omega Pharma-Quick Step), tenant du titre et quatre fois vainqueur de l'épreuve, est contraint de déclarer forfait[15] à la suite d'une côte fissurée[16] provoquée lors d'une chute sur le Tour des Flandres. Le Slovaque Peter Sagan (Cannondale) est lui aussi absent pour mieux préparer les classiques ardennaises[17],[18]. Le Suisse Fabian Cancellara (RadioShack-Leopard), récent vainqueur du Grand Prix E3[19] et du Tour des Flandres[20] devant Sagan, est le grand favori de cette édition[21],[22].

Les principaux adversaires de Cancellara tenteront de l'isoler pour éviter une nouvelle démonstration du Suisse[23],[24]. La première équipe concernée est la formation Omega Pharma-Quick Step même privée de Boonen mais avec des outsiders comme le Français Sylvain Chavanel[25],[26], le Néerlandais Niki Terpstra et le Tchèque Zdeněk Štybar[27]. L'Espagnol Juan Antonio Flecha (Vacansoleil-DCM)[28],[29] habitué aux places d'honneur sur cette course, le Norvégien Thor Hushovd et son coéquipier double vainqueur en espoirs l'Américain Taylor Phinney (BMC Racing), le Néerlandais Lars Boom (Blanco)[30] et le Français Matthieu Ladagnous (FDJ)[31],[32],[33] sont les autres favoris[21],[34].

Les autres outsiders sont le Norvégien Edvald Boasson Hagen[35] et ses deux coéquipiers les Britanniques Ian Stannard et Geraint Thomas (Sky)[36], les Français Yoann Offredo (FDJ)[37] et Sébastien Turgot (Europcar)[38],[39], les Belges Johan Vansummeren (Garmin-Sharp)[40] vainqueur en 2011, Jürgen Roelandts (Lotto-Belisol)[41] récent troisième sur le Tour des Flandres et Björn Leukemans (Vacansoleil-DCM)[42], l'Allemand John Degenkolb (Argos-Shimano)[43], les Italiens Filippo Pozzato (Lampre-Merida) et Luca Paolini (Katusha), vainqueur du dernier Circuit Het Nieuwsblad}[44], le coéquipier de ce dernier le Norvégien Alexander Kristoff[45] ainsi que le Néerlandais Sebastian Langeveld (Orica-GreenEDGE)[10].

Récit de la course[modifier | modifier le code]

25 équipes inscrivent 8 coureurs sauf les Kazakhs d'Astana et les Espagnols d'Euskaltel Euskadi qui n'en comptent que 7 chacun. 198 coureurs sont donc au départ de la course.

La course, disputée par temps sec, démarre avec l'habituelle échappée matinale constituée de treize coureurs sortis au kilomètre 18 à Noyon. Le groupe est composé des Belges Jens Debusschere (Lotto-Belisol), Gert Steegmans (Omega Pharma-Quick Step) et Frederik Veuchelen (Vacansoleil-DCM), du Luxembourgeois Bob Jungels (RadioShack-Leopard), de l'Allemand Björn Thurau (Europcar), du Letton Gatis Smukulis (Katusha), de l'Américain Jacob Rathe (Garmin-Sharp), du Danois Michael Mørkøv (Saxo-Tinkoff), du Lituanien Evaldas Šiškevičius (Sojasun), du Canadien Guillaume Boivin (Cannondale), de l'Espagnol Eloy Teruel (Movistar) et des Français Clément Koretzky et Benjamin Le Montagner tous les deux membres de l'équipe Bretagne-Séché Environnement. Sous l'impulsion des équipes Cofidis et NetApp-Endura, non représentées à l'avant, l'écart ne dépasse pas la minute. L'échappée se fera reprendre par le peloton au km 70 avant même les premiers secteurs pavés.

Après le troisième secteur pavé, le no 25 de Quiévy à Saint-Python, un groupe composé de quatre coureurs comprenant les Australiens Stuart O'Grady (Orica-GreenEDGE), vainqueur en 2007, et Mathew Hayman (Sky), Koretzky et Steegmans se forme. Derrière, la formation RadioShack-Leopard du Suisse Fabian Cancellara roule en tête. Les échappées possèdent environ min d'avance à la sortie du secteur no 20 de Maing à Monchaux-sur-Écaillon alors que plus tôt au km 123 le Français Yoann Offredo (FDJ) abandonne après avoir percuté un îlot directionnel dans la traversée de Quérénaing. Les coureurs approchent donc de la Trouée d'Arenberg, secteur pavé no 18, sans aucun changement de situation.

Les échappées abordent la célèbre Trouée d'Arenberg avec min 27 s d'avance sur le peloton puis à la sortie de celle-ci, les hommes de têtes n'ont plus que 40 s sur un groupe d'environ 80 unités. Le Suisse Michael Schär (BMC Racing) contre-attaque aussitôt en solitaire puis rattrape le duo Koretzky-O'Grady lâché par Hayman et Steegmans. Les trois hommes sont à 40 s de la tête pendant la traversée du secteur no 16 d'Hornaing à Wandignies-Hamage. Dans ce même secteur, au niveau du peloton, une chute intervient impliquant le Français Matthieu Ladagnous (FDJ), l'Italien Filippo Pozzato (Lampre-Merida), le Slovène Borut Božič (Astana) et le Britannique Geraint Thomas (Sky). Ladagnous abandonnera plus tard à la suite d'une seconde chute, tandis qu'un autre outsider, le Norvégien Thor Hushovd (BMC Racing) crève par trois fois.

Alors que la formation RadioShack-Leopard roule à min 13 s derrière les échappées à 65 km de l’arrivée, Schär désormais seul, pointe à 24 s. Il revient néanmoins sur le duo de tête au moment d'aborder le secteur pavé no 12 d'Orchies alors que le Français Damien Gaudin (Europcar) s'extirpe à son tour du peloton et ne possède que 29 s de retard sur la tête. Ce dernier rattrape les trois coureurs devant lui à l'abord du secteur pavé no 11 d'Auchy-lez-Orchies à Bersée. Derrière, dans ce même secteur, Cancellara accélère avec le Français Sylvain Chavanel (Omega Pharma-Quick Step) dans sa roue. Plusieurs groupes se créent.

Après un regroupement, un groupe emmené par l'équipe Omega Pharma-Quick Step, reprend les quatre fuyards à 48 km de Roubaix, un peu avant le secteur no 10 de Mons-en-Pévèle. À la sortie de celui-ci, 13 coureurs sont en tête mais les attaques se succèdent et, tandis que Chavanel change de vélo, quatre coureurs prennent le large. On y retrouve encore Gaudin mais aussi le Néerlandais Sebastian Langeveld (Orica-GreenEDGE) et les deux Belges Sep Vanmarcke (Blanco) et Stijn Vandenbergh (Omega Pharma-Quick Step). Ils sont rejoints quelques kilomètres plus tard par quatre autres coureurs que sont le Belge Greg Van Avermaet (BMC Racing), le Tchèque Zdeněk Štybar (Omega Pharma-Quick Step), l'Espagnol Juan Antonio Flecha (Vacansoleil-DCM) et l'Italien Luca Paolini (Katusha). Cancellara est piégé dans un second groupe tout comme l'Autrichien Bernhard Eisel (Sky) et les Néerlandais Lars Boom (Blanco) et Niki Terpstra (Omega Pharma-Quick Step). Le Français Sébastien Turgot (Europcar), victime d'une crevaison plus tôt et Chavanel sont repoussés en troisième rideau de la course.

Alors que Vanmarcke et Vandenbergh partent seuls à l’avant, Cancellara revient en solitaire sur le groupe des poursuivants. Terpstra imite le Suisse quelques kilomètres plus loin tandis qu'au même moment Vanmarcke et Vandenbergh possède 47 s d'avance 27 km de l’arrivée. 2 km plus loin, Cancellara attaque dans le secteur no 6-2 de Cysoing à Bourghelles pour rattraper les deux Belges. Seul Štybar parvient à le suivre sans pour autant le relayer. Le duo de tête devient un quatuor à 20 km du but peu avant l'entrée sur le secteur no 5 de Camphin-en-Pévèle. Ces quatre coureurs abordent ensemble le secteur no 4 du Carrefour de l'Arbre. À mi-chemin de celui-ci, Vandenbergh percute un spectateur et chute. Cancellara accélère mais Vanmarcke et Štybar suivent. Puis c'est au tour de Štybar d'imiter son coéquipier quelques hectomètres plus loin en accrochant une personne ce qui le fait déchausser. Il accuse 13 s de retard à la sortie du Carrefour de l'Arbre sur Vanmarcke et Cancellara.

Le duo de tête se relaye et possède min 15 s d'avance à 5 km du but sur un groupe qui a repris Štybar. Exceptée une tentative d'attaque de Cancellara 1 km plus tard, les deux coureurs se disputeront donc la victoire sur le vélodrome André-Pétrieux de Roubaix. Cancellara dépasse Vanmarcke vingt mètres avant la ligne, pour remporter son troisième Paris-Roubaix après 2006 et 2010 et ajouter un deuxième doublé Tour des Flandres-Paris-Roubaix. Terpstra complète le podium en devançant au sprint Van Avermaet et Gaudin[1],[46],[47], un bien maigre résultat pour la formation Omega Pharma-Quick Step[48].

Classement final[modifier | modifier le code]

Coureur Équipe Temps Points UCI
1 Fabian Cancellara (SUI) RadioShack-Leopard en 5 h 45 min 33 s 100
2 Sep Vanmarcke (BEL) Blanco + 0 s 80
3 Niki Terpstra (NED) Omega Pharma-Quick Step 31 s 70
4 Greg Van Avermaet (BEL) BMC Racing 31 s 60
5 Damien Gaudin (FRA) Europcar 31 s -
6 Zdeněk Štybar (CZE) Omega Pharma-Quick Step 39 s 40
7 Sebastian Langeveld (NED) Orica-GreenEDGE 39 s 30
8 Juan Antonio Flecha (ESP) Vacansoleil-DCM 39 s 20
9 Alexander Kristoff (NOR) Katusha 50 s 10
10 Sébastien Turgot (FRA) Europcar 50 s -

Liste des participants[modifier | modifier le code]

Légende
Num Dossard de départ porté par le coureur sur ce Paris-Roubaix Pos Position à l'arrivée de la course
   Indique un maillot de champion national ou mondial,
suivi de sa spécialité
NP Indique un coureur qui n'a pas pris le départ de la course
AB Indique un coureur qui n'a pas terminé la course HD Indique un coureur qui a terminé la course hors des délais
DSQ Indique un coureur qui a été disqualifié de la course
Omega Pharma-Quick Step
OPQ
Num Coureur Pos
1 Sylvain Chavanel (FRA) 19e
2 Iljo Keisse (BEL) 38e
3 Nikolas Maes (BEL) 74e
4 Gert Steegmans (BEL) 55e
5 Zdeněk Štybar (CZE) 6e
6 Niki Terpstra (NED) (Route) 3e
7 Guillaume Van Keirsbulck (BEL) AB
8 Stijn Vandenbergh (BEL) 20e
Europcar
EUC
Num Coureur Pos
11 Sébastien Turgot (FRA) 10e
12 Sébastien Chavanel (FRA) AB
13 Jérôme Cousin (FRA) AB
14 Damien Gaudin (FRA) 5e
15 Yohann Gène (FRA) 88e
16 Morgan Lamoisson (FRA) 117e
17 Björn Thurau (GER) 48e
18 David Veilleux (CAN) AB
RadioShack-Leopard
RLT
Num Coureur Pos
21 Fabian Cancellara (SUI) 1er
22 Stijn Devolder (BEL) 54e
23 Markel Irizar (ESP) AB
24 Bob Jungels (LUX) 84e
25 Yaroslav Popovych (UKR) 101e
26 Grégory Rast (SUI) 86e
27 Hayden Roulston (NZL) (Route) 53e
28 Jesse Sergent (NZL) 80e
BMC Racing
BMC
Num Coureur Pos
31 Thor Hushovd (NOR) 35e
32 Marcus Burghardt (GER) AB
33 Daniel Oss (ITA) AB
34 Taylor Phinney (USA) 23e
35 Manuel Quinziato (ITA) 71e
36 Michael Schär (SUI) 34e
37 Greg Van Avermaet (BEL) 4e
38 Danilo Wyss (SUI) AB
Sky
SKY
Num Coureur Pos
41 Edvald Boasson Hagen (NOR) (Route) 47e
42 Bernhard Eisel (AUT) 12e
43 Mathew Hayman (AUS) 52e
44 Salvatore Puccio (ITA) AB
45 Gabriel Rasch (NOR) 97e
46 Luke Rowe (GBR) 109e
47 Ian Stannard (GBR) (Route) 51e
48 Geraint Thomas (GBR) 79e
Blanco
BLA
Num Coureur Pos
51 Lars Boom (NED) 14e
52 Jetse Bol (NED) 114e
53 Rick Flens (NED) AB
54 Maarten Tjallingii (NED) 18e
55 Jos van Emden (NED) 66e
56 Sep Vanmarcke (BEL) 2e
57 Robert Wagner (GER) 30e
58 Maarten Wynants (BEL) 13e
Katusha
KAT
Num Coureur Pos
61 Alexander Kristoff (NOR) 9e
62 Vladimir Gusev (RUS) 49e
63 Marco Haller (AUT) AB
64 Vladimir Isaychev (RUS) AB
65 Viatcheslav Kouznetsov (RUS) 67e
66 Luca Paolini (ITA) 21e
67 Rüdiger Selig (GER) 64e
68 Gatis Smukulis (LAT) AB
Garmin-Sharp
GRS
Num Coureur Pos
71 Johan Vansummeren (BEL) 50e
72 Jack Bauer (NZL) 70e
73 Tyler Farrar (USA) 58e
74 Andreas Klier (GER) AB
75 Raymond Kreder (NED) AB
76 Martijn Maaskant (NED) 73e
77 Jacob Rathe (USA) AB
78 Sébastien Rosseler (BEL) AB
FDJ
FDJ
Num Coureur Pos
81 Matthieu Ladagnous (FRA) AB
82 William Bonnet (FRA) 72e
83 David Boucher (FRA) AB
84 Mickaël Delage (FRA) AB
85 Arnaud Démare (FRA) 90e
86 Murilo Fischer (BRA) AB
87 Johan Le Bon (FRA) 26e
88 Yoann Offredo (FRA) AB
Lotto-Belisol
LTB
Num Coureur Pos
91 Jürgen Roelandts (BEL) 43e
92 Lars Ytting Bak (DEN) AB
93 Kenny Dehaes (BEL) AB
94 Jens Debusschere (BEL) AB
95 André Greipel (GER) 68e
96 Gregory Henderson (NZL) AB
97 Vicente Reynés (ESP) AB
98 Marcel Sieberg (GER) 24e
Astana
AST
Num Coureur Pos
101 Borut Božič (SLO) (Route) AB
102 Andrea Guardini (ITA) 116e
103 Jacopo Guarnieri (ITA) 31e
104 Evan Huffman (USA) AB
105 Arman Kamyshev (KAZ) 113e
106 Dmitriy Muravyev (KAZ) 76e
107 Ruslan Tleubayev (KAZ) AB
108
Orica-GreenEDGE
OGE
Num Coureur Pos
111 Stuart O'Grady (AUS) 96e
112 Fumiyuki Beppu (JPN) AB
113 Baden Cooke (AUS) AB
114 Mitchell Docker (AUS) AB
115 Luke Durbridge (AUS) (Route) 110e
116 Jens Keukeleire (BEL) 46e
117 Sebastian Langeveld (NED) 7e
118 Jens Mouris (NED) AB
Vacansoleil-DCM
VCD
Num Coureur Pos
121 Juan Antonio Flecha (ESP) 8e
122 Kris Boeckmans (BEL) 57e
123 Wesley Kreder (NED) 91e
124 Björn Leukemans (BEL) 16e
125 Bert-Jan Lindeman (NED) AB
126 Mirko Selvaggi (ITA) AB
127 Boy van Poppel (NED) 81e
128 Frederik Veuchelen (BEL) AB
Lampre-Merida
LAM
Num Coureur Pos
131 Filippo Pozzato (ITA) 22e
132 Elia Favilli (ITA) AB
133 Massimo Graziato (ITA) AB
134 Andrea Palini (ITA) 89e
135 Alessandro Petacchi (ITA) AB
136 Maximiliano Richeze (ARG) AB
137 Davide Viganò (ITA) AB
138 Luca Wackermann (ITA) AB
Saxo-Tinkoff
TST
Num Coureur Pos
141 Matteo Tosatto (ITA) 87e
142 Matti Breschel (DEN) 15e
143 Jonathan Cantwell (AUS) 92e
144 Jonas Aaen Jørgensen (DEN) 94e
145 Christopher Juul Jensen (DEN) 118e
146 Marko Kump (SLO) 105e
147 Anders Lund (DEN) 98e
148 Michael Mørkøv (DEN) 103e
IAM
IAM
Num Coureur Pos
151 Heinrich Haussler (AUS) 11e
152 Marco Bandiera (ITA) 39e
153 Martin Elmiger (SUI) 41e
154 Kristof Goddaert (BEL) AB
155 Sébastien Hinault (FRA) 42e
156 Dominic Klemme (GER) 106e
157 Gustav Larsson (SWE) AB
158 Aleksejs Saramotins (LAT) (Route) AB
Argos-Shimano
ARG
Num Coureur Pos
161 John Degenkolb (GER) 28e
162 William Clarke (AUS) 112e
163 Roy Curvers (NED) 78e
164 Bert De Backer (BEL) 44e
165 Koen de Kort (NED) AB
166 Ramon Sinkeldam (NED) 25e
167 Tom Stamsnijder (NED) HD
168 Tom Veelers (NED) 36e
AG2R La Mondiale
ALM
Num Coureur Pos
171 Steve Chainel (FRA) 17e
172 Davide Appollonio (ITA) AB
173 Gediminas Bagdonas (LTU) (Route) 102e
174 Hugo Houle (CAN) AB
175 Yauheni Hutarovich (BLR) (Route) 61e
176 Valentin Iglinskiy (KAZ) AB
177 Sébastien Minard (FRA) 45e
178 Lloyd Mondory (FRA) 27e
Sojasun
SOJ
Num Coureur Pos
181 Jimmy Engoulvent (FRA) AB
182 Maxime Daniel (FRA) AB
183 Christophe Laborie (FRA) AB
184 Cyril Lemoine (FRA) 77e
185 Rony Martias (FRA) AB
186 Jean-Lou Paiani (FRA) AB
187 Evaldas Šiškevičius (LTU) AB
188 Yannick Talabardon (FRA) 100e
Cannondale
CAN
Num Coureur Pos
191 Maciej Bodnar (POL) 56e
192 Guillaume Boivin (CAN) AB
193 Mauro Da Dalto (ITA) AB
194 Lucas Sebastián Haedo (ARG) 104e
195 Ted King (USA) 111e
196 Kristjan Koren (SLO) 83e
197 Alan Marangoni (ITA) AB
198 Fabio Sabatini (ITA) 32e
Cofidis
COF
Num Coureur Pos
201 Adrien Petit (FRA) 29e
202 Florent Barle (FRA) 62e
203 Egoitz García (ESP) AB
204 Jan Ghyselinck (BEL) AB
205 Gert Jõeäär (EST) AB
206 Arnaud Labbe (FRA) 69e
207 Nico Sijmens (BEL) AB
208 Romain Zingle (BEL) AB
NetApp-Endura
TNE
Num Coureur Pos
211 Roger Kluge (GER) 33e
212 Jan Bárta (CZE) 95e
213 Zakkari Dempster (AUS) 108e
214 Russell Downing (GBR) 115e
215 Markus Eichler (GER) AB
216 Blaž Jarc (SLO) AB
217 Andreas Schillinger (GER) 107e
218 Alexander Wetterhall (SWE) AB
Movistar
MOV
Num Coureur Pos
221 José Joaquín Rojas (ESP) 59e
222 Alex Dowsett (GBR) AB
223 Imanol Erviti (ESP) 82e
224 José Iván Gutiérrez (ESP) 63e
225 Jesús Herrada (ESP) AB
226 Eloy Teruel (ESP) AB
227 Francisco Ventoso (ESP) (Route) 37e
228 Giovanni Visconti (ITA) DSQ
Bretagne-Séché Environnement
BSE
Num Coureur Pos
231 Jean-Luc Delpech (FRA) AB
233 Benoît Jarrier (FRA) 85e
234 Clément Koretzky (FRA) 75e
235 Vegard Stake Laengen (NOR) 93e
236 Gaël Malacarne (FRA) 40e
237 Pierre-Luc Périchon (FRA) 65e
238 Florian Vachon (FRA) AB
240 Benjamin Le Montagner (FRA) AB
Euskaltel Euskadi
EUS
Num Coureur Pos
241 Peio Bilbao (ESP) AB
242 Ricardo García Ambroa (ESP) 99e
243 Juan José Oroz (ESP) AB
244 Steffen Radochla (GER) AB
245 Adrián Sáez (ESP) AB
246 André Schulze (GER) AB
247
248 Ioánnis Tamourídis (GRE) 60e

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Fabian Cancellara mate Vanmarcke », sur cyclismactu.net,
  2. « Cancellara truste le haut du pavé », sur chroniqueduvelo.fr,
  3. « Douzième doublé de l'histoire », sur cyclismactu.net,
  4. « La preuve par trois », sur velochrono.fr,
  5. « Fabian Cancellara nouveau numéro 1 », sur cyclismactu.net,
  6. a et b « Paris-Roubaix 2013 », sur 21virages.free.fr,
  7. « Les portes de l’Enfer », sur velochrono.fr,
  8. « Le pont Gibus fera son retour en 2013 », sur cyclismactu.fr,
  9. « Paris-Roubaix revient sur les secteurs pavés entre Hornaing, Erre et Wandignies-Hamage », sur lavoixdunord.fr,
  10. a et b « Tout savoir sur le 111ème Paris-Roubaix », sur cyclismactu.net,
  11. « Le parcours de Paris-Roubaix », sur velochrono.fr,
  12. « Le parcours 2013 »
  13. « 52,6 kilomètres de pavés à couvrir », sur cyclismactu.net,
  14. « Les 25 équipes invitées par ASO », sur cyclismactu.net,
  15. « Tom Boonen contraint de renoncer », sur cyclismactu.net,
  16. « Une côte fissurée pour Tom Boonen », sur cyclismactu.net,
  17. « Peter Sagan : « L'objectif c'est l'Amstel ! » », sur cyclismactu.net,
  18. « Cyclisme (Paris-Roubaix) : Sagan aurait pu courir s'il avait gagné le Tour des Flandres », sur lavoixdunord.fr,
  19. « Une démonstration signée Fabian Cancellara », sur cyclismactu.net,
  20. « Cancellara, une fatalité », sur chroniqueduvelo.fr,
  21. a et b « Paris-Roubaix : Les favoris de la rédac », sur velochrono.fr,
  22. « Velochrono vous répond », sur velochrono.fr,
  23. « Prudhomme : "Fabian, seul contre..." », sur cyclismactu.net,
  24. « Paris-Roubaix: Battre Fabian Cancellara, la quadrature du cercle », sur eurosport.fr,
  25. « Chavanel, l’année du sacre ? », sur chroniqueduvelo.fr,
  26. « Syl. Chavanel : "Pas une revanche" », sur cyclismactu.net,
  27. « Lefévère : "Isoler Fabian Cancellara" », sur cyclismactu.net,
  28. « Flecha doit faire vite », sur chroniqueduvelo.fr,
  29. « Juan-Antonio Flecha : « Une accumulation de malchance » », sur cyclismactu.net,
  30. « Lars Boom : "Il va falloir anticiper" », sur cyclismactu.net,
  31. « Ladagnous : « Roubaix, mon objectif n°1 » », sur velochrono.fr,
  32. « Ladagnous : "Prêt physiquement" », sur cyclismactu.net,
  33. « Et si Ladagnous créait l’exploit ? », sur chroniqueduvelo.fr,
  34. « Aux portes de l’Enfer », sur chroniqueduvelo.fr,
  35. « EBH : "Cancellara est battable" », sur cyclismactu.net,
  36. « Thomas : "Rattraper le temps perdu" », sur cyclismactu.net,
  37. « Offredo : "Finir dans les 10 premiers" », sur cyclismactu.net,
  38. « Arnould : « Turgot est motivé comme jamais » », sur velochrono.fr,
  39. « Sébastien Turgot : « Il faut que je confirme » », sur cyclismactu.net,
  40. « Van Summeren : "Mon rendez-vous !" », sur cyclismactu.net,
  41. « Roelandts : "Une course à élimination" », sur cyclismactu.net,
  42. « Leukemans : "Ma course préférée" », sur cyclismactu.net,
  43. « John Degenkolb : "Viser un Top 10" », sur cyclismactu.net,
  44. « Paolini, au bon souvenir des années 2000 », sur chroniqueduvelo.fr,
  45. « A. Kristoff : "Rester au contact" », sur cyclismactu.net,
  46. « La timeline de Paris-Roubaix », sur velochrono.fr,
  47. « Paris-Roubaix : les temps forts de la course en vidéos », sur nord-pas-de-calais.france3.fr,
  48. « Bien plus qu’une fausse note… », sur chroniqueduvelo.fr,

Liens externes[modifier | modifier le code]

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