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« Dysphorie de genre » : différence entre les versions

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La '''dysphorie de genre''' est un terme médical utilisé dans le manuel de l'[[Association américaine de psychiatrie]] (APA) pour décrire la détresse de la personne [[transgenre]] face à un sentiment d'inadéquation entre son [[Assignation sexuelle|genre assigné]] et son [[identité de genre]]. Au fur et à mesure des révisions de ce manuel, les expressions '''transsexualisme''', '''incongruence de genre''' puis '''dysphorie de genre''' ont été successivement utilisées. Depuis 2013, l'APA insiste sur le fait que {{Citation|la non-conformité de genre elle-même n'est pas un trouble mental. La dysphorie de genre est caractérisée par la présence associée d'une souffrance clinique significative.}}<ref name=":5">{{Lien web |langue=en |format=pdf |titre=Gender Dysphoria |url=https://www.psychiatry.org/File%20Library/Psychiatrists/Practice/DSM/APA_DSM-5-Gender-Dysphoria.pdf |site=www.psychiatry.org |année=2013 |extrait=DSM-5 aims to avoid stigma and ensure clinical care for individuals who see and feel themselves to be a different gender than their assigned gender. It replaces the diagnostic name “gender identity disorder” with “gender dysphoria,” as well as makes other important clarifications in the criteria. It is important to note that gender nonconformity is not in itself a mental disorder. The critical element of gender dysphoria is the presence of clinically significant distress associated with the condition.}}</ref>
La '''dysphorie de genre''' est un terme médical utilisé dans le manuel de l'[[Association américaine de psychiatrie]] (APA) pour décrire la détresse de la personne [[transgenre]] face à un sentiment d'inadéquation entre son [[Assignation sexuelle|sexe biologique]] et son [[identité de genre]]. Au fur et à mesure des révisions de ce manuel, les expressions '''transsexualisme''', '''incongruence de genre''' puis '''dysphorie de genre''' ont été successivement utilisées. Depuis 2013, l'APA insiste sur le fait que {{Citation|la non-conformité de genre elle-même n'est pas un trouble mental. La dysphorie de genre est caractérisée par la présence associée d'une souffrance clinique significative.}}<ref name=":5">{{Lien web |langue=en |format=pdf |titre=Gender Dysphoria |url=https://www.psychiatry.org/File%20Library/Psychiatrists/Practice/DSM/APA_DSM-5-Gender-Dysphoria.pdf |site=www.psychiatry.org |année=2013 |extrait=DSM-5 aims to avoid stigma and ensure clinical care for individuals who see and feel themselves to be a different gender than their assigned gender. It replaces the diagnostic name “gender identity disorder” with “gender dysphoria,” as well as makes other important clarifications in the criteria. It is important to note that gender nonconformity is not in itself a mental disorder. The critical element of gender dysphoria is the presence of clinically significant distress associated with the condition.}}</ref>


== Diagnostic ==
== Diagnostic ==
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Selon l'[[Association américaine de psychologie]], les enfants transgenres sont plus susceptibles d'être victimes de harcèlement et de violence à l'école, d'être placés, ou accueillis, en famille d'accueil, dans des centres pour sans-logis, et de faire face à, ou d'être reconnus par, la justice pour mineurs, que les autres enfants<ref>{{article |langue=en |nom1=Ansara |prénom1=Y. Gavriel |nom2=Hegarty |prénom2=Peter |titre=Cisgenderism in psychology: pathologising and misgendering children from 1999 to 2008 |journal={{lang|en|Psychology and Sexuality}} |volume=3 |numéro=2 |année=2012 |pages=137–60 |doi=10.1080/19419899.2011.576696 }}.</ref>.
Selon l'[[Association américaine de psychologie]], les enfants transgenres sont plus susceptibles d'être victimes de harcèlement et de violence à l'école, d'être placés, ou accueillis, en famille d'accueil, dans des centres pour sans-logis, et de faire face à, ou d'être reconnus par, la justice pour mineurs, que les autres enfants<ref>{{article |langue=en |nom1=Ansara |prénom1=Y. Gavriel |nom2=Hegarty |prénom2=Peter |titre=Cisgenderism in psychology: pathologising and misgendering children from 1999 to 2008 |journal={{lang|en|Psychology and Sexuality}} |volume=3 |numéro=2 |année=2012 |pages=137–60 |doi=10.1080/19419899.2011.576696 }}.</ref>.


Les adultes dysphoriques de genre sont exposés à un risque accru de stress, d'isolement, d'anxiété, de dépression, de mauvaise estime de soi et de suicide<ref name=":2" />. Il a également été constaté que les tentatives de suicide étaient moins fréquentes chez les personnes transgenres qui déclaraient que leurs liens familiaux étaient restés forts après leur {{lang|en|[[coming out]]}}, mais même les personnes transgenres à risque relativement faible étaient encore plus susceptibles d'avoir tenté de se suicider que la population générale<ref>{{Lien web|langue=en |nom1=Grant |nom2=Jaime |prénom2=M. |nom3=Mottet |prénom3=Lisa |nom4=Tanis |prénom4=Justin |nom5=Harrison |prénom5=Jack |nom6=Herman |prénom6=Jody |nom7=Keisling |prénom7=Mara |titre=Injustice at Every Turn: A Report of the National Transgender Discrimination Survey |année=2011 |éditeur={{lang|en|National Center for Transgender Equality and National Gay and Lesbian Task Force}} |lieu=Washington |url=https://www.thetaskforce.org/injustice-every-turn-report-national-transgender-discrimination-survey/ |consulté le=10 mai 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{article |langue=en |nom1=Reyes |prénom1=Emily |titre=Transgender study looks at 'exceptionally high' suicide-attempt rate |url=http://articles.latimes.com/2014/jan/28/local/la-me-ln-suicide-attempts-alarming-transgender-20140127 |consulté le=10 mai 2015 |périodique={{lang|en|Los Angeles Times}} |date=28 janvier 2014}}.</ref>.
Les adultes dysphoriques de genre sont exposés à un risque accru de stress, d'isolement, d'anxiété, de dépression, de mauvaise estime de soi et de suicide<ref name=":2" />. Il a également été constaté que les tentatives de suicide étaient moins fréquentes chez les personnes transgenres qui déclaraient que leurs liens familiaux étaient restés forts après leur {{lang|en|[[coming out]]}}, mais même les personnes transgenres à risque relativement faible étaient encore plus susceptibles d'avoir tenté de se suicider que la population générale<ref>{{Lien web|langue=en |nom1=Grant |nom2=Jaime |prénom2=M. |nom3=Mottet |prénom3=Lisa |nom4=Tanis |prénom4=Justin |nom5=Harrison |prénom5=Jack |nom6=Herman |prénom6=Jody |nom7=Keisling |prénom7=Mara |titre=Injustice at Every Turn: A Report of the National Transgender Discrimination Survey |année=2011 |éditeur={{lang|en|National Center for Transgender Equality and National Gay and Lesbian Task Force}} |lieu=Washington |url=https://www.thetaskforce.org/injustice-every-turn-report-national-transgender-discrimination-survey/ |consulté le=10 mai 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{article |langue=en |nom1=Reyes |prénom1=Emily |titre=Transgender study looks at 'exceptionally high' suicide-attempt rate |url=http://articles.latimes.com/2014/jan/28/local/la-me-ln-suicide-attempts-alarming-transgender-20140127 |consulté le=10 mai 2015 |périodique={{lang|en|Los Angeles Times}} |date=28 janvier 2014}}.</ref>. Certaines études médicales suggèrent plutôt que ce sont des problèmes de santé mentale préexistants qui causent à la fois les comportements suicidaires et la dysphorie de genre.<ref>{{Lien web |titre=Adolescents withGender Dysphoria: Reections onSome
Contemporary Clinical andResearch Issues |url=https://www.researchgate.net/publication/334552874_Adolescents_with_Gender_Dysphoria_Reflections_on_Some_Contemporary_Clinical_and_Research_Issues}}</ref>


Les personnes transgenres sont aussi exposées à un taux accru de [[trouble mental|troubles mentaux]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=CarolynAnne|nom1=O'Keefe|titre=Mentoring sexual orientation and gender identity minorities in a university setting|éditeur=ProQuest Dissertations & Theses (PQDT)|lieu=Californie|année=2007|page={{rom-min|xvi|16}}|isbn=978-0-542-91311-2}}.</ref> liés à leur condition de vie, tels que les [[Trouble du comportement alimentaire|troubles du comportement alimentaire]]<ref>{{article |langue=en |nom1=Diemer |prénom1=Elizabeth |nom2=Grant |prénom2=Julia |nom3=Munn-Chernoff |prénom3=Melissa |nom4=Patterson |prénom4=David |nom5=Duncan |prénom5=Alexis |titre=Gender Identity, Sexual Orientation, and Eating-Related Pathology in a National Sample of College Students |journal={{lang|en|Journal of Adolescent Health}} |date=28 avril 2015 |doi=10.1016/j.jadohealth.2015.03.003 |volume=57 |pages=144–149 |pmid=25937471 |pmc=4545276}}<!-- |accessdate=10 May 2015-->.</ref>{{,}}<ref>{{article |langue=en |nom1=Doyle |prénom1=Kathryn |titre=Sexual orientation, gender identity tied to eating disorder risk |url=https://www.reuters.com/article/2015/05/08/us-eating-disorder-gender-idUSKBN0NT2E020150508 |consulté le=10 mai 2015 |périodique=Reuters |date=8 mai 2015}}.</ref>.
Les personnes transgenres sont aussi exposées à un taux accru de [[trouble mental|troubles mentaux]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=CarolynAnne|nom1=O'Keefe|titre=Mentoring sexual orientation and gender identity minorities in a university setting|éditeur=ProQuest Dissertations & Theses (PQDT)|lieu=Californie|année=2007|page={{rom-min|xvi|16}}|isbn=978-0-542-91311-2}}.</ref> liés à leur condition de vie, tels que les [[Trouble du comportement alimentaire|troubles du comportement alimentaire]]<ref>{{article |langue=en |nom1=Diemer |prénom1=Elizabeth |nom2=Grant |prénom2=Julia |nom3=Munn-Chernoff |prénom3=Melissa |nom4=Patterson |prénom4=David |nom5=Duncan |prénom5=Alexis |titre=Gender Identity, Sexual Orientation, and Eating-Related Pathology in a National Sample of College Students |journal={{lang|en|Journal of Adolescent Health}} |date=28 avril 2015 |doi=10.1016/j.jadohealth.2015.03.003 |volume=57 |pages=144–149 |pmid=25937471 |pmc=4545276}}<!-- |accessdate=10 May 2015-->.</ref>{{,}}<ref>{{article |langue=en |nom1=Doyle |prénom1=Kathryn |titre=Sexual orientation, gender identity tied to eating disorder risk |url=https://www.reuters.com/article/2015/05/08/us-eating-disorder-gender-idUSKBN0NT2E020150508 |consulté le=10 mai 2015 |périodique=Reuters |date=8 mai 2015}}.</ref>.

Certains professionnels<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=How many transgender kids grow up to stay trans? |url=https://www.psypost.org/2017/12/many-transgender-kids-grow-stay-trans-50499 |site=PsyPost |date=2017-12-30 |consulté le=2021-07-06}}</ref> pensent que la dysphorie de genre disparait dans 60 à 90% des cas à l'âge adulte, et peut être causée en grande partie par l'autisme<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Autisme et (trans)genre : dysphorie, ambivalence, et fluidité de genre dans les TSA |url=https://femmesautistesfrancophones.com/2018/03/13/autisme-et-transgenre-dysphorie-ambivalence-et-fluidite-de-genre-dans-les-tsa/ |site=AFFA Association Francophone de femmes autistes |date=2018-03-13 |consulté le=2021-07-06}}</ref><ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Gender Issues for Autistic girls |url=https://bayswatersupport.org.uk/gender-issues-for-autistic-girls/ |site=Bayswater Support |date=2021-02-18 |consulté le=2021-07-06}}</ref> , la contagion sociale<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Lisa |nom1=Littman |titre=Parent reports of adolescents and young adults perceived to show signs of a rapid onset of gender dysphoria |périodique=PLOS ONE |volume=13 |numéro=8 |date=2018-08-16 |issn=1932-6203 |pmid=30114286 |pmcid=PMC6095578 |doi=10.1371/journal.pone.0202330 |lire en ligne=https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0202330 |consulté le=2021-07-06 |pages=e0202330 }}</ref> , voire des phénomènes sectaires<ref>{{Lien web |langue=en-gb |prénom=Jess |nom=Grant |titre=10 Ways Gender Ideology Resembles a Cult |url=https://uncommongroundmedia.com/10-ways-gender-ideology-resembles-a-cult/ |site=Uncommon Ground |date=2021-04-23 |consulté le=2021-07-06}}</ref> mais aussi en majorité l'homosexualité.


== Statistiques ==
== Statistiques ==
Les statistiques estimées des personnes transgenres s'échelonneraient de 1:{{formatnum:2000}} (environ 0,05 %) aux [[Pays-Bas]] et en [[Belgique]]<ref name="conway">{{Article|langue=nl |prénom=Femke |nom=Olyslager |prénom2=Lynn |nom2=Conway |titre=Transseksualiteit komt vaker voor dan u denkt. Een nieuwe kijk op de prevalentie van transseksualiteit in Nederland en Belgie | périodique ={{lang|en|[[Amsterdam University Press]]}} |journal={{lang|nl|Tijdschrift voor Genderstudies}} |volume=11 |numéro=2 |lieu=Amsterdam |année=2008 |url=http://rjh.ub.rug.nl/genderstudies/article/view/1904/1897 |consulté le=27 août 2013 |pages=39–51}} : {{citation étrangère bloc|langue=en|…it is safe to assume that the lower limit for the inherent prevalence of transsexualism in the Netherlands and Flanders is on order of 1:2000 to 1:1000 for transgender females and on the order of 1:4000 to 1:2000 for transgender males.}}</ref>, à 0,5 % pour les adultes au [[Massachusetts]]<ref name="AJPH">{{Article|langue=en |prénom=KJ |nom=Conron |prénom2=G |nom2=Scott |prénom3=GS |nom3=Stowell |prénom4=S |nom4=Landers |titre=Transgender Health in Massachusetts: Results from a Household Probability Sample of Adults |périodique={{lang|en|American Public Health Association}} |journal={{lang|en|American Journal of Public Health}} |volume=102 |numéro=1 |date=janvier 2012 |issn=1541-0048 |oclc=01642844 |pmc=3490554 |doi=10.2105/AJPH.2011.300315 |url=http://ajph.aphapublications.org/doi/pdf/10.2105/AJPH.2011.300315 |format=pdf |consulté le=28 août 2013 |pages=118–222 |extrait=Between 2007 and 2009, survey participants aged 18 to 64 years in the Massachusetts Behavioral Risk Factor Surveillance System (MA-BRFSS; N = 28 662) were asked: "Some people describe themselves as transgender when they experience a different gender identity from their sex at birth. For example, a person born into a male body, but who feels female or lives as a woman. Do you consider yourself to be transgender?" […] We restricted the analytic sample to 28176 participants who answered yes or no to the transgender question (excluding n=364, 1.0% weighted who declined to respond. […] Transgender respondents (n=131; 0.5%; 95% confidence interval [CI]=0.3%, 0.6%) were somewhat younger and more likely to be Hispanic than were nontransgender respondents.}}.</ref> et à 1,2 % chez les étudiants de [[Nouvelle-Zélande]]<ref>{{Article|langue=en |prénom1=Terryann C. |nom1=Clark |prénom2=Mathijs F.G. |nom2=Lucassen |prénom3=Pat |nom3=Bullen |prénom4=Simon J. |nom4=Denny |titre=The Health and Well-Being of Transgender High School Students: Results From the New Zealand Adolescent Health Survey (Youth'12) |journal={{lang|en|Journal of Adolescent Health}} |volume=55 |numéro=1 |année=2014 |pmid=24438852 |doi=10.1016/j.jadohealth.2013.11.008 |pages=93–99 |extrait=Whether a student was transgender was measured by the question, "Do you think you are transgender? This is a girl who feels like she should have been a boy, or a boy who feels like he should have been a girl (e.g., Trans, Queen, [[Fa'afafine|Fa’faffine]], Whakawahine, Tangata ira Tane, [[Genderqueer]])?" […] Over 8,000 students (n = 8,166) answered the question about whether they were transgender. Approximately 95% of students did not report being transgender (n=7,731; 94.7%), 96 students reported being transgender (1.2%), 202 reported not being sure (2.5%), and 137 did not understand the question (1.7%). |nom5=Fleming |prénom5=Theresa M. |nom6=Robinson |prénom6=Elizabeth M. |nom7=Rossen |prénom7=Fiona V.}}.</ref>.
Les statistiques estimées des personnes transgenres s'échelonneraient de 1:{{formatnum:2000}} (environ 0,05 %) aux [[Pays-Bas]] et en [[Belgique]]<ref name="conway">{{Article|langue=nl |prénom=Femke |nom=Olyslager |prénom2=Lynn |nom2=Conway |titre=Transseksualiteit komt vaker voor dan u denkt. Een nieuwe kijk op de prevalentie van transseksualiteit in Nederland en Belgie | périodique ={{lang|en|[[Amsterdam University Press]]}} |journal={{lang|nl|Tijdschrift voor Genderstudies}} |volume=11 |numéro=2 |lieu=Amsterdam |année=2008 |url=http://rjh.ub.rug.nl/genderstudies/article/view/1904/1897 |consulté le=27 août 2013 |pages=39–51}} : {{citation étrangère bloc|langue=en|…it is safe to assume that the lower limit for the inherent prevalence of transsexualism in the Netherlands and Flanders is on order of 1:2000 to 1:1000 for transgender females and on the order of 1:4000 to 1:2000 for transgender males.}}</ref>, à 0,5 % pour les adultes au [[Massachusetts]]<ref name="AJPH">{{Article|langue=en |prénom=KJ |nom=Conron |prénom2=G |nom2=Scott |prénom3=GS |nom3=Stowell |prénom4=S |nom4=Landers |titre=Transgender Health in Massachusetts: Results from a Household Probability Sample of Adults |périodique={{lang|en|American Public Health Association}} |journal={{lang|en|American Journal of Public Health}} |volume=102 |numéro=1 |date=janvier 2012 |issn=1541-0048 |oclc=01642844 |pmc=3490554 |doi=10.2105/AJPH.2011.300315 |url=http://ajph.aphapublications.org/doi/pdf/10.2105/AJPH.2011.300315 |format=pdf |consulté le=28 août 2013 |pages=118–222 |extrait=Between 2007 and 2009, survey participants aged 18 to 64 years in the Massachusetts Behavioral Risk Factor Surveillance System (MA-BRFSS; N = 28 662) were asked: "Some people describe themselves as transgender when they experience a different gender identity from their sex at birth. For example, a person born into a male body, but who feels female or lives as a woman. Do you consider yourself to be transgender?" […] We restricted the analytic sample to 28176 participants who answered yes or no to the transgender question (excluding n=364, 1.0% weighted who declined to respond. […] Transgender respondents (n=131; 0.5%; 95% confidence interval [CI]=0.3%, 0.6%) were somewhat younger and more likely to be Hispanic than were nontransgender respondents.}}.</ref> et à 1,2 % chez les étudiants de [[Nouvelle-Zélande]]<ref>{{Article|langue=en |prénom1=Terryann C. |nom1=Clark |prénom2=Mathijs F.G. |nom2=Lucassen |prénom3=Pat |nom3=Bullen |prénom4=Simon J. |nom4=Denny |titre=The Health and Well-Being of Transgender High School Students: Results From the New Zealand Adolescent Health Survey (Youth'12) |journal={{lang|en|Journal of Adolescent Health}} |volume=55 |numéro=1 |année=2014 |pmid=24438852 |doi=10.1016/j.jadohealth.2013.11.008 |pages=93–99 |extrait=Whether a student was transgender was measured by the question, "Do you think you are transgender? This is a girl who feels like she should have been a boy, or a boy who feels like he should have been a girl (e.g., Trans, Queen, [[Fa'afafine|Fa’faffine]], Whakawahine, Tangata ira Tane, [[Genderqueer]])?" […] Over 8,000 students (n = 8,166) answered the question about whether they were transgender. Approximately 95% of students did not report being transgender (n=7,731; 94.7%), 96 students reported being transgender (1.2%), 202 reported not being sure (2.5%), and 137 did not understand the question (1.7%). |nom5=Fleming |prénom5=Theresa M. |nom6=Robinson |prénom6=Elizabeth M. |nom7=Rossen |prénom7=Fiona V.}}.</ref>.

Dans la dernière décennie, la dysphorie de genre a progressé de manière spectaculaire (1500 à 3000% suivant les pays) chez les jeunes filles de plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Canada, Suède, Grande-Bretagne en particulier). Le documentaire "Dysphoric"<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Dysphoric: A Four-Part Documentary Series Part 01 |url=https://www.youtube.com/watch?v=w8taOdnXD6o |consulté le=2021-07-06}}</ref> parle de la féminité comme d'une maison en feu.


== Gestion de la dysphorie de genre ==
== Gestion de la dysphorie de genre ==
=== Chez les pré-adolescents ===
=== Chez les pré-adolescents ===
{{Article principal|Dysphorie de genre chez les enfants}}
{{Article principal|Dysphorie de genre chez les enfants}}
La question de savoir s'il est préférable de conseiller aux jeunes enfants d'être heureux avec leur genre d'origine, ou de les encourager à continuer à manifester des comportements qui ne lui correspondent pas {{incise|voire explorer une transition de genre}} est controversée. Certains cliniciens{{Qui}} rapportent qu'une proportion significative de jeunes enfants diagnostiqués avec dysphorie de genre ne présentent plus aucune dysphorie à l'âge adulte<ref name="NPR">{{Lien web|langue=en |nom=Spiegel |prénom=Alix |titre=Q&A: Therapists on Gender Identity Issues in Kids |éditeur=NPR |date=2008-05-08 |url=https://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=90229789 |consulté le=2008-09-16}}.</ref>.
La question de savoir s'il est préférable de conseiller aux jeunes enfants d'être heureux avec leur genre d'origine, ou de les encourager à continuer à manifester des comportements qui ne lui correspondent pas {{incise|voire explorer une transition de genre}} est controversée. Certains cliniciens<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=How many transgender kids grow up to stay trans? |url=https://www.psypost.org/2017/12/many-transgender-kids-grow-stay-trans-50499 |site=PsyPost |date=2017-12-30 |consulté le=2021-07-06}}</ref> rapportent qu'une proportion significative de jeunes enfants diagnostiqués avec dysphorie de genre ne présentent plus aucune dysphorie à l'âge adulte<ref name="NPR">{{Lien web|langue=en |nom=Spiegel |prénom=Alix |titre=Q&A: Therapists on Gender Identity Issues in Kids |éditeur=NPR |date=2008-05-08 |url=https://www.npr.org/templates/story/story.php?storyId=90229789 |consulté le=2008-09-16}}.</ref>.


Les professionnels qui traitent la dysphorie de genre chez les enfants ont commencé à prescrire des hormones, connues sous le nom de [[bloqueur de puberté]], pour retarder le début de la puberté jusqu'à ce qu'un enfant soit assez âgé pour prendre une décision éclairée sur un traitement hormonal.
Les professionnels qui traitent la dysphorie de genre chez les enfants ont commencé à prescrire des hormones, connues sous le nom de [[bloqueur de puberté]], pour retarder le début de la puberté jusqu'à ce qu'un enfant soit assez âgé pour prendre une décision éclairée sur un traitement hormonal.
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=== Traitements psychologiques ===
=== Traitements psychologiques ===
{{Article principal|Psychothérapie}}
{{Article principal|Psychothérapie}}
Jusque dans les {{nobr|années 1970}}, la [[psychothérapie]] était le traitement principal de la dysphorie de genre et visait généralement à aider la personne à s'adapter aux caractéristiques sexuelles physiques cohérentes au sexe de naissance. La psychothérapie est une interaction thérapeutique qui vise à traiter un problème psychologique. Bien que certains cliniciens utilisent encore seulement la psychothérapie pour traiter la dysphorie de genre, elle peut maintenant être utilisée en plus des interventions biologiques comme un accompagnement ou un soutien en parallèle de la transition physique<ref name="treatment review">{{Article|langue=en |nom=Gijs |prénom=L |nom2=Brawaeys |prénom2=A |titre=Surgical Treatment of Gender Dysphoria in Adults and Adolescents: Recent Developments, Effectiveness, and Challenges |journal={{lang|en|Annual Review of Sex Research}} |année=2007 |volume=18 |numéro=178–224}}.</ref>. Les traitements psychothérapeutiques de la dysphorie de genre impliquent d'aider le patient à s'adapter. Les tentatives de soigner la dysphorie de genre en changeant l'identité de genre du patient se sont révélées inefficaces<ref name="merck manual">{{Chapitre|langue=en|auteur=George R. Brown, MD|titre=Chapter 165 Sexuality and Sexual Disorders|titre ouvrage=The Merck Manual of Diagnosis and Therapy|lieu=Whitehouse Station, NJ, USA|éditeur=[[Merck & Co.]], Inc.|date=20 juillet 2011|numéro édition=19|pages=1567–1573|isbn=978-0-911910-19-3|editor1=Robert S. Porter, MD|display-editors=etal}}.</ref>.
Jusque dans les {{nobr|années 1970}}, la [[psychothérapie]] était le traitement principal de la dysphorie de genre et visait généralement à aider la personne à s'adapter aux caractéristiques sexuelles physiques cohérentes au sexe de naissance. La psychothérapie est une interaction thérapeutique qui vise à traiter un problème psychologique. Bien que certains cliniciens utilisent encore seulement la psychothérapie pour traiter la dysphorie de genre, elle peut maintenant être utilisée en plus des interventions biologiques comme un accompagnement ou un soutien en parallèle de la transition physique<ref name="treatment review">{{Article|langue=en |nom=Gijs |prénom=L |nom2=Brawaeys |prénom2=A |titre=Surgical Treatment of Gender Dysphoria in Adults and Adolescents: Recent Developments, Effectiveness, and Challenges |journal={{lang|en|Annual Review of Sex Research}} |année=2007 |volume=18 |numéro=178–224}}.</ref>. Les traitements psychothérapeutiques de la dysphorie de genre impliquent d'aider le patient à s'adapter. Certaines études affirment que les tentatives de soigner la dysphorie de genre en changeant l'identité de genre du patient se sont révélées inefficaces<ref name="merck manual">{{Chapitre|langue=en|auteur=George R. Brown, MD|titre=Chapter 165 Sexuality and Sexual Disorders|titre ouvrage=The Merck Manual of Diagnosis and Therapy|lieu=Whitehouse Station, NJ, USA|éditeur=[[Merck & Co.]], Inc.|date=20 juillet 2011|numéro édition=19|pages=1567–1573|isbn=978-0-911910-19-3|editor1=Robert S. Porter, MD|display-editors=etal}}.</ref>.

=== Traitements médicaux (hormonaux et chirurgicaux) chez les mineurs, controverses ===
Les traitements médicaux altèrent physiquement de manière irréversible les [[Caractère sexuel primaire|caractères sexuels primaires]] et [[Caractère sexuel secondaire|secondaires]] pour réduire, voire faire disparaître l'écart entre l'aspect corporel physique d'une personne et son [[identité de genre]]<ref name="care guidelines">{{Article|langue=en |périodique={{lang|en|[[International Journal of Transgenderism ]]}} |nom=Bockting |prénom=W |nom2=Knudson |prénom2=G |nom3=Goldberg |prénom3=J |titre=Counselling and Mental Health Care of Transgender Adults and Loved Ones |date=janvier 2006 |url=http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1300/J485v09n03_03 |doi=10.1300/J485v09n03_03}}.</ref>.

La thérapie de remplacement d'hormone, et la chirurgie de réattribution sexuelle ou de genre ensemble peuvent être efficaces pour traiter la dysphorie de genre. Le niveau global de satisfaction des patients vis-à-vis du traitement biologique est variable<ref name="treatment review" />, pouvant mener au regret<ref>[https://www.em-consulte.com/article/809852/une-demande-de-retour-au-sexe-de-naissance-apres-u Une demande de retour au sexe de naissance après une chirurgie de réassignation sexuelle] <!----mème article: [[Sexologie]] (2013): [https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1158136012001132 ''Une demande de retour au sexe de naissance après une chirurgie de réassignation sexuelle''] -----></ref>{{,}}<ref>juristespourlenfance.com (2020): [https://www.juristespourlenfance.com/2020/03/05/un-jeune-tansgenre-de-23-ans-attaque-en-justice-clinique-qui-a-opere-sa-transition-car-il-regrette-cette-decision-prise-pendant-son-adolescence/ Un transgenre de 23 ans regrette la décision prise pendant son adolescence]</ref>{{,}}<ref>medscape.com: [https://francais.medscape.com/voirarticle/3605607 Changement de sexe : attention à la dysphorie de genre épisodique] (3 février 2020, point de vue)</ref> et à des parcours de [[détransition]].

Le traitement hormonal et chirurgical chez les enfants et les jeunes adultes est de plus en plus controversé, du fait que la maturité psychique<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Les psychologues fixent l'âge adulte à 25 ans |url=https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/3727-Les-psychologues-fixent-l-age-adulte-a-25-ans |site=www.pourquoidocteur.fr |consulté le=2021-07-06}}</ref> du cerveau est atteinte autour de 25 ans en moyenne. De nombreux documentaires fleurissent, en Suède<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=The Trans Train - A Swedish Docu (English subtitles) |url=https://www.youtube.com/watch?v=sJGAoNbHYzk |consulté le=2021-07-06}}</ref>, où les professionnels commencent à parler de scandale sanitaire majeur, dans les pays anglo-saxons<ref>{{Ouvrage|langue=English|titre=Trans Kids: It's Time To Talk|date=2018-11-21|lire en ligne=http://archive.org/details/TransKidsItsTimeToTalk|consulté le=2021-07-06}}</ref> , aux Pays-Bas<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Transgender Regret - A Dutch Documentary |url=https://www.youtube.com/watch?v=1bV8AaeYKjQ |consulté le=2021-07-06}}</ref>, et ailleurs pour remettre en cause les expérimentations médicales sur les enfants.

Certain.es journalistes mettent en cause le lobbying pharmaceutique<ref>{{Lien web |langue=en-GB |titre=Puberty Blocker Firm Funded UK's Liberal Democrats • Technical Politics |url=https://www.technicalpolitics.com/articles/puberty-blocker-firm-funded-uks-liberal-democrats/ |site=Technical Politics |date=2019-12-11 |consulté le=2021-07-06}}</ref> et le business du marché des hormones et de la chirurgie<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Kat |nom=Karena |titre=The business model of youth transitioning |url=https://frayingthenet.com/2021/05/24/the-business-model-of-youth-transitioning/ |site=Fraying the Net |date=2021-05-24 |consulté le=2021-07-06}}</ref>.

De plus en plus de lesbiennes<ref>{{Lien web |langue=en-GB |titre=Home |url=https://lgballiance.org.uk/ |site=LGB Alliance |consulté le=2021-07-06}}</ref><ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Landmark Case in the Fight to Protect Nonconforming Youth |url=http://thevelvetchronicle.com/landmark-case-in-the-fight-to-protect-nonconforming-youth/ |site=The Velvet Chronicle |date=2020-11-30 |consulté le=2021-07-06}}</ref><ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Lesbians at ground zero — Researcher Angela Wild about the 'L/GBT' attack on lesbian sexual autonomy |url=https://www.youtube.com/watch?v=WZ6vDfwRZHE |consulté le=2021-07-06}}</ref> <ref>{{Lien web |titre=– Lesbian Not Queer – – Get The L Out UK |url=http://www.gettheloutuk.com/ |site=www.gettheloutuk.com |consulté le=2021-07-06}}</ref> remettent en cause les transitions biologiques chez les enfants, arguant que la dysphorie de genre peut souvent mener à une prise de conscience de l'homosexualité, et que l'on peut vivre comme lesbienne butch<ref>{{Lien web |langue=en-GB |titre=Lauren Black: "I am a butch lesbian. I live with gender dysphoria. I do not believe my deep discomfort with my female body means that I should take steps to change it." |url=https://lesbianandgaynews.com/2021/03/lauren-black-i-am-a-butch-lesbian-i-live-with-gender-dysphoria-i-do-not-believe-my-deep-discomfort-with-my-female-body-means-that-i-should-take-steps-to-change-it/ |site=Lesbian and Gay News |date=2021-03-26 |consulté le=2021-07-06}}</ref> avec une dysphorie de genre plutôt que d'aller vers une médicalisation lourde et irréversible.

Des associations<ref>{{Lien web |titre=Protéger nos enfants et nos adolescentes aux prises avec la dysphorie de genre |url=https://site.pdfquebec.org/files/Photos%20_conferenciers/M%c3%a9moire%20Projet%20Loi%2070%20_PDFQuebec.pdf |site=https://site.pdfquebec.org |date=Novembre 2020}}</ref> et mouvements féministes<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Il est temps de se mettre en colère : l’exploitation d’illusions sur le genre est en voie de transformer notre société |url=https://tradfem.wordpress.com/2021/07/03/il-est-temps-de-se-mettre-en-colere-lexploitation-dillusions-sur-le-genre-est-en-voie-de-transformer-notre-societe/ |site=TRADFEM |date=2021-07-03 |consulté le=2021-07-06}}</ref>, ou de défense des enfants s'alarment également de ces traitements précoces.


Des professionnels de santé comme la ''society for evidence based gender medicin''e <ref>{{Lien web |langue=en |titre=SEGM promotes safe, compassionate, ethical and evidence-informed healthcare for children, adolescents, and young adults with gender dysphoria. |url=https://segm.org/home |site=segm.org |consulté le=2021-07-06}}</ref>s'alarment également.
=== Traitements biologiques ===
Les traitements biologiques altèrent physiquement les [[Caractère sexuel primaire|caractères sexuels primaires]] et [[Caractère sexuel secondaire|secondaires]] pour réduire, voire faire disparaître l'écart entre l'aspect corporel physique d'une personne et son [[identité de genre]]<ref name="care guidelines">{{Article|langue=en |périodique={{lang|en|[[International Journal of Transgenderism ]]}} |nom=Bockting |prénom=W |nom2=Knudson |prénom2=G |nom3=Goldberg |prénom3=J |titre=Counselling and Mental Health Care of Transgender Adults and Loved Ones |date=janvier 2006 |url=http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1300/J485v09n03_03 |doi=10.1300/J485v09n03_03}}.</ref>.


Des voix de trans<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Home |url=https://www.trevoices.com/ |site=TReVoices |consulté le=2021-07-06}}</ref> ayant effectué une transition à l'âge adulte et connaissant les problèmes de santé liés à cette transition s'élèvent également contre la transition médicale trop précoce.
La thérapie de remplacement d'hormone, et la chirurgie de réattribution sexuelle ou de genre ensemble peuvent être efficaces pour traiter la dysphorie de genre. Le niveau global de satisfaction des patients vis-à-vis du traitement biologique est variable<ref name="treatment review" />, pouvant mener au regret<ref>[https://www.em-consulte.com/article/809852/une-demande-de-retour-au-sexe-de-naissance-apres-u Une demande de retour au sexe de naissance après une chirurgie de réassignation sexuelle] <!----mème article: [[Sexologie]] (2013): [https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1158136012001132 ''Une demande de retour au sexe de naissance après une chirurgie de réassignation sexuelle''] -----></ref>{{,}}<ref>juristespourlenfance.com (2020): [https://www.juristespourlenfance.com/2020/03/05/un-jeune-tansgenre-de-23-ans-attaque-en-justice-clinique-qui-a-opere-sa-transition-car-il-regrette-cette-decision-prise-pendant-son-adolescence/ Un transgenre de 23 ans regrette la décision prise pendant son adolescence]</ref>{{,}}<ref>medscape.com: [https://francais.medscape.com/voirarticle/3605607 Changement de sexe : attention à la dysphorie de genre épisodique] (3 février 2020, point de vue)</ref>


== Histoire et évolutions terminologiques ==
== Histoire et évolutions terminologiques ==

Version du 7 juillet 2021 à 01:14

La dysphorie de genre est un terme médical utilisé dans le manuel de l'Association américaine de psychiatrie (APA) pour décrire la détresse de la personne transgenre face à un sentiment d'inadéquation entre son sexe biologique et son identité de genre. Au fur et à mesure des révisions de ce manuel, les expressions transsexualisme, incongruence de genre puis dysphorie de genre ont été successivement utilisées. Depuis 2013, l'APA insiste sur le fait que « la non-conformité de genre elle-même n'est pas un trouble mental. La dysphorie de genre est caractérisée par la présence associée d'une souffrance clinique significative. »[1]

Diagnostic

Selon la 4e version du manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM IV), les symptômes incluent l'identification intense et persistante à l'autre genre, le sentiment persistant d'inconfort par rapport à son sexe ou sentiment d'inadéquation par rapport à l'identité de rôle correspondante. L'affection n'est pas concomitante d'une affection responsable d'un phénotype hermaphrodite (pour les aspects biologiques : syndrome de Klinefelter : XXY, syndrome de Turner : X0). L'affection est à l'origine d'une souffrance cliniquement significative ou d'une altération des fonctionnements sociaux, professionnels ou d'autres domaines importants. Ces troubles sont indépendants de l'orientation sexuelle.

L'Association américaine de psychiatrie permet un diagnostic de dysphorie de genre si les critères dans le DSM-5 sont rencontrés. Le DSM-5 a déplacé ce diagnostic de la catégorie des troubles sexuels vers une catégorie à part[2].

En suivant les recommandations internationales en vigueur, la Haute autorité de santé ainsi que les lignes directrices de l'Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres, la Société française d'études et de prise en charge de la transidentité demande une durée d'évaluation moyenne de 2 ans pour les personnes transidentitaires, afin d'écarter tout facteur pronostic négatif et cibler au mieux les points de fragilité psychologique et assurer un suivi adapté.

Le DSM-5 établit qu'au moins deux des critères pour la dysphorie de genre doivent être connus dans les 6 derniers mois chez l'adolescent ou l'adulte concerné pour obtenir ce diagnostic[3].

Le diagnostic initial de « trouble de l'identité de genre » a été renommé « dysphorie de genre » après les critiques faites concernant la stigmatisation inhérente au premier[4]. Le sous-typage par l'orientation sexuelle a été supprimé. Le diagnostic pour les enfants a été séparé de celui des adultes en dysphorie de genre chez les enfants. Les critères d'un diagnostic spécifique pour les enfants reflètent la moindre capacité des enfants à comprendre ce qu'ils vivent, ou la capacité de l'exprimer dans le cas où ils en ont un aperçu[5].

La Classification internationale des maladies liste trois critères diagnostiques pour le « transsexualisme » (F64.0)[6] : l'incertitude quant à l'identité sexuelle qui cause de l'anxiété ou du stress est diagnostiquée comme trouble de la maturation sexuelle, selon la CIM-10[7].

Signes et symptômes

Les symptômes de la dysphorie de genre chez les enfants peuvent inclure le dégoût de leurs parties génitales, l'isolement social des autres enfants, l'anxiété, la solitude, la dépression[8] voire des tentatives de suicide.

Selon l'Association américaine de psychologie, les enfants transgenres sont plus susceptibles d'être victimes de harcèlement et de violence à l'école, d'être placés, ou accueillis, en famille d'accueil, dans des centres pour sans-logis, et de faire face à, ou d'être reconnus par, la justice pour mineurs, que les autres enfants[9].

Les adultes dysphoriques de genre sont exposés à un risque accru de stress, d'isolement, d'anxiété, de dépression, de mauvaise estime de soi et de suicide[8]. Il a également été constaté que les tentatives de suicide étaient moins fréquentes chez les personnes transgenres qui déclaraient que leurs liens familiaux étaient restés forts après leur coming out, mais même les personnes transgenres à risque relativement faible étaient encore plus susceptibles d'avoir tenté de se suicider que la population générale[10],[11]. Certaines études médicales suggèrent plutôt que ce sont des problèmes de santé mentale préexistants qui causent à la fois les comportements suicidaires et la dysphorie de genre.[12]

Les personnes transgenres sont aussi exposées à un taux accru de troubles mentaux[13] liés à leur condition de vie, tels que les troubles du comportement alimentaire[14],[15].

Certains professionnels[16] pensent que la dysphorie de genre disparait dans 60 à 90% des cas à l'âge adulte, et peut être causée en grande partie par l'autisme[17][18] , la contagion sociale[19] , voire des phénomènes sectaires[20] mais aussi en majorité l'homosexualité.

Statistiques

Les statistiques estimées des personnes transgenres s'échelonneraient de 1:2 000 (environ 0,05 %) aux Pays-Bas et en Belgique[21], à 0,5 % pour les adultes au Massachusetts[22] et à 1,2 % chez les étudiants de Nouvelle-Zélande[23].

Dans la dernière décennie, la dysphorie de genre a progressé de manière spectaculaire (1500 à 3000% suivant les pays) chez les jeunes filles de plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Canada, Suède, Grande-Bretagne en particulier). Le documentaire "Dysphoric"[24] parle de la féminité comme d'une maison en feu.

Gestion de la dysphorie de genre

Chez les pré-adolescents

La question de savoir s'il est préférable de conseiller aux jeunes enfants d'être heureux avec leur genre d'origine, ou de les encourager à continuer à manifester des comportements qui ne lui correspondent pas — voire explorer une transition de genre — est controversée. Certains cliniciens[25] rapportent qu'une proportion significative de jeunes enfants diagnostiqués avec dysphorie de genre ne présentent plus aucune dysphorie à l'âge adulte[26].

Les professionnels qui traitent la dysphorie de genre chez les enfants ont commencé à prescrire des hormones, connues sous le nom de bloqueur de puberté, pour retarder le début de la puberté jusqu'à ce qu'un enfant soit assez âgé pour prendre une décision éclairée sur un traitement hormonal.

Traitements psychologiques

Jusque dans les années 1970, la psychothérapie était le traitement principal de la dysphorie de genre et visait généralement à aider la personne à s'adapter aux caractéristiques sexuelles physiques cohérentes au sexe de naissance. La psychothérapie est une interaction thérapeutique qui vise à traiter un problème psychologique. Bien que certains cliniciens utilisent encore seulement la psychothérapie pour traiter la dysphorie de genre, elle peut maintenant être utilisée en plus des interventions biologiques comme un accompagnement ou un soutien en parallèle de la transition physique[27]. Les traitements psychothérapeutiques de la dysphorie de genre impliquent d'aider le patient à s'adapter. Certaines études affirment que les tentatives de soigner la dysphorie de genre en changeant l'identité de genre du patient se sont révélées inefficaces[28].

Traitements médicaux (hormonaux et chirurgicaux) chez les mineurs, controverses

Les traitements médicaux altèrent physiquement de manière irréversible les caractères sexuels primaires et secondaires pour réduire, voire faire disparaître l'écart entre l'aspect corporel physique d'une personne et son identité de genre[29].

La thérapie de remplacement d'hormone, et la chirurgie de réattribution sexuelle ou de genre ensemble peuvent être efficaces pour traiter la dysphorie de genre. Le niveau global de satisfaction des patients vis-à-vis du traitement biologique est variable[27], pouvant mener au regret[30],[31],[32] et à des parcours de détransition.

Le traitement hormonal et chirurgical chez les enfants et les jeunes adultes est de plus en plus controversé, du fait que la maturité psychique[33] du cerveau est atteinte autour de 25 ans en moyenne. De nombreux documentaires fleurissent, en Suède[34], où les professionnels commencent à parler de scandale sanitaire majeur, dans les pays anglo-saxons[35] , aux Pays-Bas[36], et ailleurs pour remettre en cause les expérimentations médicales sur les enfants.

Certain.es journalistes mettent en cause le lobbying pharmaceutique[37] et le business du marché des hormones et de la chirurgie[38].

De plus en plus de lesbiennes[39][40][41] [42] remettent en cause les transitions biologiques chez les enfants, arguant que la dysphorie de genre peut souvent mener à une prise de conscience de l'homosexualité, et que l'on peut vivre comme lesbienne butch[43] avec une dysphorie de genre plutôt que d'aller vers une médicalisation lourde et irréversible.

Des associations[44] et mouvements féministes[45], ou de défense des enfants s'alarment également de ces traitements précoces.

Des professionnels de santé comme la society for evidence based gender medicine [46]s'alarment également.

Des voix de trans[47] ayant effectué une transition à l'âge adulte et connaissant les problèmes de santé liés à cette transition s'élèvent également contre la transition médicale trop précoce.

Histoire et évolutions terminologiques

La dysphorie de genre est classée comme un trouble sous travestisme bivalent dans la CIM 10 en 2017[48].

Le trouble de l'identité de genre a été renommé en dysphorie de genre par le DSM-5[49],[50]. Certaines personnes transidentitaires et chercheurs soutiennent la déclassification du trouble de l'identité de genre au motif que le diagnostic donne une connotation pathologique à la variance de genre, renforce le modèle binaire du genre[51], et peut avoir comme conséquence la stigmatisation des individus transgenres[49].

La reclassification officielle de la dysphorie de genre dans le DSM-5 peut aider à résoudre certains de ces problèmes, parce que le terme dysphorie de genre s'applique seulement à l'expérience du malaise résultant des problèmes d'identité de genre[49].

L'Association américaine de psychiatrie, éditrice du DSM-5, établit que « la non conformité de genre n'est pas en soi un trouble mental. L'élément primordial dans la dysphorie de genre est la présence de la détresse clinique significative associée à la condition »[52].

Les principales approches psychiatriques pour le traitement des personnes diagnostiquées dysphoriques de genre sont psychothérapeutiques lorsque celles-ci le souhaitent et celles soutenant le genre réel de la personne à travers le traitement hormonal, l'expression de genre ou de rôle, ou des recours chirurgicaux si nécessaire[6].

En France, la dysphorie de genre n'est plus classée dans la nomenclature de la Sécurité sociale dans le chapitre des troubles de la personnalité ouvrant droit à une prise en charge en Maladie de longue durée depuis . Une prise en charge à 100% des frais liés à une transition de genre est possible en utilisant le diagnostic "transidentité" dans la demande (ALD 31).

Recherches

En 2016, s'il existe des pistes d'explication (par exemple celles du développement cérébral et hormonal fœtal) les causes de la dysphorie de genre restent inconnues[53].

Une étude de jumeaux basée sur un échantillon de 314 enfants de 4 à 17 ans a suggéré que la présence de comportements pouvant évoquer un trouble de l'identité de genre, tels qu'évalués par les parents, avait une héritabilité de 62 %, indiquant la possibilité d'une influence génétique ou prénatale comme origine[54],[55].

Depuis les années 2000, plusieurs études ont établi une corrélation entre dysphorie de genre et troubles du spectre autistique malgré la difficulté à constituer des échantillons représentatifs et à mesurer précisément ces phénomènes[56]. En août 2020 est publiée la première étude à large échelle[57], mobilisant des données sur plus de 600 000 personnes, qui confirme une forte corrélation au-delà des échantillons cliniques précédemment étudiés : la prévalence des troubles autistiques chez les personnes transgenres est estimée 3 à 6 fois supérieure à la population générales. Si le lien semble clairement établi, sa nature et les causes sous-jacentes restent toutefois mal comprise[58].

Notes et références

  1. (en) « Gender Dysphoria » [PDF], sur www.psychiatry.org,  : « DSM-5 aims to avoid stigma and ensure clinical care for individuals who see and feel themselves to be a different gender than their assigned gender. It replaces the diagnostic name “gender identity disorder” with “gender dysphoria,” as well as makes other important clarifications in the criteria. It is important to note that gender nonconformity is not in itself a mental disorder. The critical element of gender dysphoria is the presence of clinically significant distress associated with the condition. »
  2. (en) « P 01 Gender Dysphoria in Adolescents or Adults », American Psychiatric Association (consulté le ).
  3. (en) « Gender Dysphoria », DSM-5, American Psychiatric Association (consulté le ).
  4. (en) « Gender Dysphoria in Children », American Psychiatric Association, (consulté le ).
  5. (en) « P 00 Gender Dysphoria in Children », American Psychiatric Association (consulté le ).
  6. a et b « Standards of Care for the Health of Transsexual, Transgender, and Gender-Nonconforming People, Version 7 » [archive du ] [PDF], Routledge Taylor & Francis Group, (DOI 10.1080/15532739.2011.700873, consulté le ), p. 165–232.
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  8. a et b (en) Michelle R. Davidson, A Nurse's Guide to Women's Mental Health, Springer Publishing Company, , 362 p. (ISBN 978-0-8261-7113-9 et 0-8261-7113-3, lire en ligne), p. 114.
  9. (en) Y. Gavriel Ansara et Peter Hegarty, « Cisgenderism in psychology: pathologising and misgendering children from 1999 to 2008 », Psychology and Sexuality, vol. 3, no 2,‎ , p. 137–60 (DOI 10.1080/19419899.2011.576696).
  10. (en) Grant, M. Jaime, Lisa Mottet, Justin Tanis, Jack Harrison, Jody Herman et Mara Keisling, « Injustice at Every Turn: A Report of the National Transgender Discrimination Survey », Washington, National Center for Transgender Equality and National Gay and Lesbian Task Force, (consulté le ).
  11. (en) Emily Reyes, « Transgender study looks at 'exceptionally high' suicide-attempt rate », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Adolescents withGender Dysphoria: Reections onSome Contemporary Clinical andResearch Issues »
  13. (en) CarolynAnne O'Keefe, Mentoring sexual orientation and gender identity minorities in a university setting, Californie, ProQuest Dissertations & Theses (PQDT), (ISBN 978-0-542-91311-2), xvi.
  14. (en) Elizabeth Diemer, Julia Grant, Melissa Munn-Chernoff, David Patterson et Alexis Duncan, « Gender Identity, Sexual Orientation, and Eating-Related Pathology in a National Sample of College Students », Journal of Adolescent Health, vol. 57,‎ , p. 144–149 (PMID 25937471, PMCID 4545276, DOI 10.1016/j.jadohealth.2015.03.003).
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  21. (nl) Femke Olyslager et Lynn Conway, « Transseksualiteit komt vaker voor dan u denkt. Een nieuwe kijk op de prevalentie van transseksualiteit in Nederland en Belgie », Amsterdam University Press, Amsterdam, vol. 11, no 2,‎ , p. 39–51 (lire en ligne, consulté le ) :

    « …it is safe to assume that the lower limit for the inherent prevalence of transsexualism in the Netherlands and Flanders is on order of 1:2000 to 1:1000 for transgender females and on the order of 1:4000 to 1:2000 for transgender males. »

  22. (en) KJ Conron, G Scott, GS Stowell et S Landers, « Transgender Health in Massachusetts: Results from a Household Probability Sample of Adults », American Public Health Association, vol. 102, no 1,‎ , p. 118–222 (ISSN 1541-0048, OCLC 01642844, PMCID 3490554, DOI 10.2105/AJPH.2011.300315, lire en ligne [PDF], consulté le ) :

    « Between 2007 and 2009, survey participants aged 18 to 64 years in the Massachusetts Behavioral Risk Factor Surveillance System (MA-BRFSS; N = 28 662) were asked: "Some people describe themselves as transgender when they experience a different gender identity from their sex at birth. For example, a person born into a male body, but who feels female or lives as a woman. Do you consider yourself to be transgender?" […] We restricted the analytic sample to 28176 participants who answered yes or no to the transgender question (excluding n=364, 1.0% weighted who declined to respond. […] Transgender respondents (n=131; 0.5%; 95% confidence interval [CI]=0.3%, 0.6%) were somewhat younger and more likely to be Hispanic than were nontransgender respondents. »

    .
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    « Whether a student was transgender was measured by the question, "Do you think you are transgender? This is a girl who feels like she should have been a boy, or a boy who feels like he should have been a girl (e.g., Trans, Queen, Fa’faffine, Whakawahine, Tangata ira Tane, Genderqueer)?" […] Over 8,000 students (n = 8,166) answered the question about whether they were transgender. Approximately 95% of students did not report being transgender (n=7,731; 94.7%), 96 students reported being transgender (1.2%), 202 reported not being sure (2.5%), and 137 did not understand the question (1.7%). »

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Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Vidéographie

Liens externes