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Depuis l'enceinte du sanctuaire Futarasan Chūgushi, s'ouvre le chemin d'ascension de la face sud du mont Nantai. Cette voie d'accès au sommet du volcan, un chemin de pèlerinage sacré entretenu par les religieux du sanctuaire, est fermée de début novembre à fin avril<ref name="JTBC_1994_145" group="B">{{Harvsp|JTB Corp.|1994|p=145|id=JTB1994}}.</ref>.
Depuis l'enceinte du sanctuaire Futarasan Chūgushi, s'ouvre le chemin d'ascension de la face sud du mont Nantai. Cette voie d'accès au sommet du volcan, un chemin de pèlerinage sacré entretenu par les religieux du sanctuaire, est fermée de début novembre à fin avril<ref name="JTBC_1994_145" group="B">{{Harvsp|JTB Corp.|1994|p=145|id=JTB1994}}.</ref>.

=== Pêche ===
Au début des années 1870, l'activité de pêche se développe au lac Chūzenji, après l'introduction dans les eaux du lac {{incise|à l'origine un lac sans poissons}} de diverses espèces de poissons<ref name="NIES_2000_128" group="B" /> et, en [[1881]], à l'initiative du gouvernement de Meiji, l'ouverture, à Misawa<ref group="l">{{japonais|Misawa|深沢}}.</ref>, à l'est du lac, d'une [[écloserie]] [[|Pisciculture|piscicole]] dont les [[Rogue (anatomie)|œufs de poissons]] proviennent de [[Hokkaidō]] et du lac Biwa<ref name="CEHN3_1979_133_134" group="B">{{Harvsp|Comité éditorial de l'histoire de Nikkō|1979|p=133-134|id=NHI1979_3}}.</ref>{{,}}<ref name="Nikko_history" />. La ferme à poissons est déplacée neuf ans plus tard près de la plage Shōbu<ref name="CEHN3_1979_133_134" group="B" />{{,}}<ref>{{Lien web|langue=ja|auteur institutionnel={{langue|en|Japan Fisheries Research and Education Agency}}|url=https://www.fra.affrc.go.jp/nikko/|titre=さかなと森の観察園|traduction titre=Parc d'observation des poissons et de la forêt|mois=mars|année=2017|consulté le=6 juillet 2017}}.</ref>. Jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, l'exploitation des ressources du lac est placée sous la tutelle de la maison impériale auprès de laquelle une autorisation de pêche doit être obtenue<ref name="NipponFoundation_2002_008" />. Depuis 1963, une association coopérative locale de pêcheurs<ref group="l">{{japonais|Association coopérative des pêcheurs du lac Chūzenji|中禅寺湖漁業協同組合|Chūzenji gyogyōkyōdōkumiai}}.</ref>, équivalent japonais d'une [[association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques]], assure la gestion des ressources poissonnières du lac<ref name="NIES_2000_129" group="B">{{Harvsp|NIES|2000|p=129|id=NIES2000}}.</ref>. À partir de 1967, l'association met en place un système de régulation de la pêche : la partie ouest du lac, au-delà d'une ligne reliant les caps Matsu (rive sud) et Kishigafuchi (rive nord), devient une zone protégée interdite à la pêche et, dans la partie est du lac, l'acquittement d'un droit de pêche est obligatoire tout au long de la saison de pêche qui s'étale d'avril à septembre<ref name="NIES_2000_129" group="B" />{{,}}<ref>{{Lien web|langue=ja|auteur institutionnel=Association coopérative des pêcheurs du lac Chūzenji|url=http://www.chuzenjiko.or.jp/fishing_map.html|titre=フィッシングマップ|traduction titre=Carte des zones de pêche|mois=juin|année=2017|jour=26|consulté le=1 juillet 2017}}.</ref>. En 1967, {{unité|1309|pêcheurs}} acquièrent le droit de pratiquer la [[pêche sportive]] ([[pêche à la traîne]], [[pêche à la mouche]] ou encore la pêche au vairon ou ''minnowing''<ref group="n">Le {{japonais|''minnowing''|ミノーイング|minōingu}} consiste à capturer des petits poissons tels que le [[Vairon (poisson)|vairon]], utilisés comme [[appât]] naturel pour la pêche de plus gros poissons comme la truite.</ref>). L'association, qui fait commerce d'oeufs de poissons et pratique l'[[Réempoissonnement|alevinage]] du lac, enregistre {{unité|17375|pêcheurs}} en 1983, puis environ {{formatnum:20000}} en 1996<ref name="NIES_2000_129" group="B" />. Le lac Chuzenji, riche de plusieurs espèces de truites, devient {{citation|la terre sacrée de la pêche à la truite<ref group="l">{{japonais|Terre sacrée de la pêche à la truite|マス釣りの聖地|}}.</ref>.}}<ref name="SankeiShinbun_2017_170311">{{Lien web|langue=ja|auteur institutionnel=[[Sankei Shinbun]]|traduction titre=Lac Chūzenji : à partir du mois prochain, levée de l'interdiction d'emporter les saumons nerka pêchés|titre=【震災6年】ヒメマスは持ち帰り解禁 中禅寺湖、来月から|jour=11|mois=mars|année=2017|url=http://www.sankei.com/region/news/170311/rgn1703110031-n1.html|site=www.sankei.com|consulté le=12 juillet 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="YomiuriShinbun_2017_OYT1T50014">{{Lien web|langue=ja|auteur institutionnel=[[Yomiuri shinbun]]|url=http://www.yomiuri.co.jp/feature/TO000303/20170402-OYT1T50014.html|titre=ヒメマスに限り持ち帰り解禁…奥日光・中禅寺湖|traduction titre=Oku-Nikkō, lac Chūzenji : retour de la pêche au saumon nerka|mois=avril|année=2017|jour=2|consulté le=12 juillet 2017}}.</ref>. Début 2012, un taux de [[Césium 137|césium radioactif]] anormalement élevé{{note|Début 2012, un an après la [[Accident nucléaire de Fukushima|catastrophe nucléaire de Fukushima]], le gouvernement japonais décide d'abaisser de 500 à {{unité|100|[[becquerel]]s}} par kilogramme la teneur maximum en césium radioactif acceptable dans les aliments de consommation courante (viande, poisson, fruits et légumes). La nouvelle norme entre en vigueur le {{date-|1 avril 2012}}<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Astrid Gouzik|titre=Le Japon adopte des normes plus sévères de radioactivité des aliments|année=2012|mois=février|jour=24||url=http://www.usinenouvelle.com/article/le-japon-adopte-des-normes-plus-severes-de-radioactivite-des-aliments.N169470|éditeur=[[L'Usine nouvelle]]|site=usinenouvelle.com|consulté le=2 juillet 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur=Kentaka Aruga|traduction titre=Réaction des consommateurs et production alimentaire après la catastrophe de Fukushima|titre=Consumer reaction, food production and the Fukushima disaster|sous-titre=Assessing reputation damage due to potential radiation contamination|éditeur=[[Springer Science+Business Media|Springer Nature]]|lieu=[[Cham (Zoug)|Cham]]|année=2017|pages totales=170|passage=12-13|isbn=9783319598499|isbn2=331959849X|oclc=990299383}}.</ref>.|group="n"}} est détecté dans la chair de poissons prélevés dans la rivière Yu et le lac Chūzenji ; la [[Réseau trophique|chaîne alimentaire]] du plan d'eau subit les conséquences de l'[[accident nucléaire de Fukushima]] survenu le {{date-|11 mars 2011}}<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur institutionnel={{lien|langue=en|trad=NRC Research Press}}|traduction titre=Évaluation du processus de contamination des salmonidés après l'accident de Fukushima|titre={{langue|en|Assessment of radiocaesium accumulation by hatchery-reared salmonids after the Fukushima nuclear accident}}|description=résumé d'un article du journal canadien des sciences halieutiques et aquatiques (volume 71, numéro 12, décembre 2014) |année=2014|mois=septembre|jour=8|url=http://www.nrcresearchpress.com/doi/abs/10.1139/cjfas-2014-0170#.VGUH3_nF9qU|site=www.nrcresearchpress.com|consulté le=5 juillet 2017|doi=10.1139/cjfas-2014-0170}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Jim Bartel|titre=Fukushima|sous-titre=radiactive cesium contamination of Japan's food chain|année=2012|mois=août|jour=3|url=http://www.globalresearch.ca/fukushima-radiactive-cesium-contamination-of-japan-s-food-chain/32184|site=www.globalresearch.ca|éditeur=Centre de recherche sur la mondialisation|consulté le= 1 juillet 2017}}.</ref>{{,}}<ref name="ShimotsukeShimbun_2016_2">{{Lien web|langue=en+ja|auteur=Tomoaki Tasaki|éditeur=Shimotsuke Shimbun|url=http://www.shimotsuke.co.jp/special/glover/06|titre=Painful choice to defend the heritage|traduction titre=Un choix douloureux afin de préserver l'héritage|année=2017|mois=juillet|consulté le=1 juillet 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=ja|auteur institutionnel=[[Sankei Shinbun]]|traduction titre=Tochigi : l'interdiction d'emporter les truites et les saumons pêchés est maintenue au lac Chūzenji|titre=中禅寺湖、マス持ち帰り解禁されず トラウトから基準値超セシウム 栃木|jour=25|mois=avril|année=2014|url=http://www.sankei.com/region/news/140425/rgn1404250060-n1.html|site=www.sankei.com|consulté le=5 juillet 2017}}.</ref>. Au mois de mai de la même année, les [[truite]]s et les [[saumon]]s du lac étant déclarés impropres à la consommation par le gouvernement, l'association coopérative des pêcheurs impose la pratique du [[no-kill]] ou « catch and release » ; seuls les [[Osmeridae|éperlans]] capturés, tels que le ''wakasagi'', peuvent être emportés et consommés<ref name="ShimotsukeShimbun_2016_2" />{{,}}<ref>{{Lien web|langue=ja+en|auteur=Tomoaki Tasaki|éditeur=Shimotsuke Shimbun|url=http://www.shimotsuke.co.jp/special/glover/01|titre=Holy Land of Trout Fishing under Restriction|traduction titre=Prises interdites en terre sacrée de la pêche à la truite|année=2017|mois=juillet|consulté le=1 juillet 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Tomoaki Tasaki|langue=ja+en|éditeur=Shimotsuke Shimbun|url=http://www.shimotsuke.co.jp/special/glover/03|titre=The destined lake|traduction titre=Destin d'un lac|année=2017|mois=juillet|consulté le=1 juillet 2017}}.</ref>. Le nombre de [[permis de pêche]] délivrés, qui atteignait {{formatnum:25000}} dans les années 2000, chute à environ {{formatnum:5000}} en 2012<ref name="SankeiShinbun_2017_170311" />. Il remonte cependant les années suivantes et se stabilise autour de {{formatnum:15000}} en 2015<ref name="ShimotsukeShimbun_2016_2" />. L'année suivante, {{unité|15151|adeptes}} de la pêche sportive capturent environ {{unité|34000|truites}} dans le lac<ref name="TochigiPrefecture_2017_fishing">{{Lien web|langue=ja|auteur institutionnel=[[Préfecture de Tochigi]]|titre=平成28年度中禅寺湖マス類資源調査|traduction titre=Évaluation des ressources en truites du lac Chūzenji en 2016|année=2017|mois=juin|jour=30|url=http://www.pref.tochigi.lg.jp/g65/documents/170130h28tyoukamatome.pdf|format=pdf|site=www.pref.tochigi.lg.jp|passage=6|consulté le=6 juillet 2017}}.</ref>.

{| class="wikitable center" style="text-align:center; width:72%;"
|+ Nombre de prises de poissons (lac Chūzenji, estimations 2016)<ref name="TochigiPrefecture_2017_fishing" />
|-
!
! ''Honmasu''
! Truite grise
! Truite de lac
! Truite arc-en-ciel
! style="background-color: #d5eef0;" | Nombre de pêcheurs
|-
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| 783 (127)
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|-
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! scope="row" style="background-color: White;" | Total
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|- style="text-align:left; background-color: White; border: 0px;"
| colspan="6" | {{*}} Entre parenthèses, le nombre de prises réalisées depuis un bateau.
|}

La désaffection des pêcheurs pour la pêche au lac Chūzenji s'étend aussi au ''wakasagi'', bien qu'officiellement annoncé consommable par la préfecture de Tochigi en 2012. Le nombre de pêcheurs de cet éperlan autochtone des lacs du Japon, dont la taille ne dépasse pas {{unité|20|cm}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Christopher Lever|auteur2=Martin Camm|responsabilité2=illustration|traduction titre=|titre=Naturalized fishes of the world|éditeur=[[Academic Press]]|lieu=[[San Diego]]|année=1996|pages totales=408|passage=68|isbn=9780124447455|oclc=35848026}}.</ref>, a augmenté de 500 en 2003 à {{formatnum:4100}} en 2006. Il tombe sous les 2000 en 2012. Durant la saison halieutique 2014, {{unité|2114|pêcheurs}} de ''wakasagi'' et {{unité|486167|prises}} sont enregistrés<ref>{{Lien web|langue=ja|auteur institutionnel=[[Préfecture de Tochigi]]|titre=周辺環境が魚類の放射性セシウム蓄積に及ぼす影響の解明 (平成26年度)|sous-titre=中禅寺湖における遊漁によるワカサギ釣獲実態調査|traduction titre=Étude des conséquences de la contamination au césium radioactif sur la pêche des ''wakasagi'' du lac Chūzenji (2014)|année=2016|mois=mars|jour=23|url=http://www.pref.tochigi.lg.jp/g65/documents/59-07-seshi2.pdf|format=pdf|site=www.pref.tochigi.lg.jp|passage=21-22|consulté le=6 juillet 2017}}.</ref>. En avril 2017, l'interdiction de consommer les poissons du lac est partiellement levée : le saumon nerka est de nouveau autorisé à la consommation<ref name="SankeiShinbun_2017_170311" />{{,}}<ref name="YomiuriShinbun_2017_OYT1T50014" />{{,}}<ref>{{Lien web|langue=ja|auteur institutionnel=Shimotsuke Shimbun|url=http://www.shimotsuke.co.jp/news/tochigi/top/news/20170402/2647286/|titre=ヒメマス持ち出し6季ぶり解禁 中禅寺湖、釣りシーズン始まる|traduction titre=Lac Chūzenji : début de la saison de pêche|mois=avril|année=2017|jour=2|consulté le=1 juillet 2017}}.</ref>.


=== Nautisme ===
=== Nautisme ===

Version du 14 juillet 2017 à 18:29

Lac Chūzenji
(中禅寺湖)
Image illustrative de l’article Lac Chūzenji
Vue du lac et du volcan Nantai
Administration
Pays Japon
Préfecture Tochigi
Ville Nikkō
Statut Lieu de beauté pittoresque (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Coordonnées 36° 44′ 12″ N, 139° 27′ 33″ E
Type Lac de plateau
Origine Volcanique
Superficie 11,9 km2[1]
Longueur 6,8 kmVoir et modifier les données sur Wikidata
Largeur 3,6 kmVoir et modifier les données sur Wikidata
Périmètre 22 kmVoir et modifier les données sur Wikidata
Altitude 1 269 m[2]
Profondeur
 · Maximale
 · Moyenne

163 m[3]
94,6 m[3]
Volume 1,16 km3[B 1]
Hydrographie
Bassin versant 132,3 km2[B 1]
Alimentation Rivière Yu
Émissaire(s) Rivière Daiya
Durée de rétention 6,13 ans
Îles
Nombre d’îles 1
Île(s) principale(s) Kōzuke-jima
Géolocalisation sur la carte : Japon
(Voir situation sur carte : Japon)
Lac Chūzenji (中禅寺湖)
Géolocalisation sur la carte : préfecture de Tochigi
(Voir situation sur carte : préfecture de Tochigi)
Lac Chūzenji (中禅寺湖)

Le lac Chūzenji (中禅寺湖, Chūzenji-ko?) est un lac d'eau douce du Japon situé à Nikkō dans la préfecture de Tochigi, sur l'île Honshū, au nord de l'agglomération de Tokyo. Cette étendue d'eau, d'une superficie d'environ 11,9 km2, constitue la source de la rivière Daiya, un cours d'eau du bassin versant du fleuve Tone. Elle apparaît il y a 12 000 ans, au cours d'une brève période d'activité du mont Nantai, un volcan appartenant au complexe volcanique des monts Nikkō dans le parc national de Nikkō.

Depuis sa découverte, à la fin du VIIIe siècle, par le moine bouddhiste Shōdō Shōnin, le lac Chūzenji est un territoire sacré du bouddhisme et du shintoisme, resté interdit d'accès aux femmes jusqu'au début de l'ère Meiji (1868 - 1912).

Toponymie

En 784, après sa conquête du mont Nantai deux ans plus tôt, Shōdō Shōnin (735-817), un moine bouddhiste, construit, au pied du volcan, un jingū-ji, lieu de culte composé d'un temple bouddhique et d'un sanctuaire shinto. Le temple, baptisé Chūzen-ji (中禅寺?, lit. « temple zen du milieu »), est une annexe du Rinnō-ji, fondé en 766 à Nikkō. Il donne son nom au lac[4],[5].

Tokugawa Ieyasu, premier shogun de l'époque d'Edo (1603 - 1868) et père fondateur de la dynastie Tokugawa, lui donna le nom de lac Setsurō (雪浪湖, Setsurō-ko?, lit. « lac aux flots de neige »)[6],[7]. Au début de l'ère Meiji (1868-1912), le gouvernement de Meiji, issu de la révolution du même nom, instaure un shintoïsme d'État. Dès 1868, la promulgation d'une série d'ordonnances sur la ségrégation entre le shintō et le bouddhisme entraîne dans tout le pays le retour en force du mouvement Haibutsu kishaku, un courant de pensée qui prône l'expulsion du bouddhisme du pays[8]. Des lieux de culte bouddhique sont détruits et une grande partie du patrimoine religieux des temples est dispersée[9]. Dans la cité de Nikkō, le sanctuaire shinto intégré au temple Chūzen est mis en valeur comme annexe du Futarasan-jinja sous le nom de Futarasan Chūgūshi (二荒山中宮祠?, lit. « sanctuaire intermédiaire du Futarasan »), et l'étendue d'eau à laquelle le lieu saint bouddhique donne son nom devient le lac Chūgūshi (中宮祠湖, Chūgūshi-ko?)[10]. Lac Chūzenji demeure cependant le toponyme le plus usité[10].

En 1876, l'empereur Meiji, en visite officielle sur les rives du lac, récite un tanka intitulé « le lac de la félicité (幸の湖, Sachi no umi?) », un nom qui est resté[11],[12],[B 2].

Géographie

Situation

Mont Nantai
Lac Yu
Senjōgahara
Rivière
Yu

Lac Chūzenji
Rivière Daiya
Voir l’image vierge
Le lac Chūzenji à Nikkō.

Le lac Chūzenji est entièrement situé dans l'ouest de la ville de Nikkō (préfecture de Tochigi), sur l'île principale de l'archipel japonais : Honshū. Environ 120 km au nord de l'agglomération de Tokyo, il s'étend dans le parc national de Nikkō, au sud des monts Nikkō, un complexe volcanique de l'Ouest de Nikkō dominé par le mont Nikkō-Shirane, son point culminant à 2 578 m d'altitude[2]. Sa rive méridionale jouxte le nord-est des monts Ashio et sa rive nord le haut plateau marécageux Senjōgahara et le volcan Nantai. À vol d'oiseau, le lac se trouve à équidistance (environ 108 km) de Kashiwazaki, ville de la préfecture de Niigata au bord de la mer du Japon, et de Hitachi, municipalité de la préfecture d'Ibaraki, en bordure de l'océan Pacifique.

Le lac est accessible depuis le centre-ville de Nikkō par la route nationale 120, ouverte au trafic routier en 1954 et reliant Nikkō à Numata, une municipalité de la préfecture de Gunma voisine[13],[B 3].

Topographie

Le lac Chūzenji est bordé au sud et à l'est par la partie nord-est des monts Ashio[l 1] dont le plus haut sommet est le mont Sukai (2 144 m), au nord-est par le mont Nantai (2 486 m) et au nord-ouest par le mont Taka[l 2] (1 668 m)[2]. La plus grande étendu d'eau de la préfecture de Tochigi a une superficie de 11,9 km2[1] pour un périmètre de 25 km[14],[15]. Elle s'étend sur environ 6,8 km d'ouest en est et, dans sa plus grande largeur, 3,6 km du nord au sud, à une altitude de 1 269 m[2],[3]. Parmi les lacs naturels d'une superficie supérieure à 4 km2, le lac Chūzenji est le plus haut du Japon[15],[n 1]. Sa profondeur moyenne est de 94,6 m et sa profondeur maximale, mesurée prés du centre du quart sud-est du lac, est de 163 m[2],[3]. Du rivage jusqu'au fond de la cuvette lacustre, le sol plonge en pente abrupte dans la partie orientale du lac ; le dénivelé est beaucoup moins prononcé dans la partie occidentale[2],[3].

La ligne du rivage du lac, celle de la rive sud en particulier, se découpe en caps, comme les caps Dainichi[l 3] et Matsu[l 4], et en anses, telles que les anses Kuma[l 5] et Tochi[l 6], au nord-ouest, et l'anse Mujina[l 7] qui se prolonge à l'ouest, sur environ 535 m, par une péninsule : Hacchōdejima[l 8]. Certaines de ses sections sont des plages de sable (les plages Uta[l 9] à l'est, Senju[l 10] à l'ouest et, au nord-ouest, la plage Shōbu[l 11], delta de la rivière Yu[B 4]), d'autres des pointes formées d'amoncellements de gros rochers (Shiraiwa[l 12], Bonjiiwa[l 13], Tawaraishi[l 14]etc.). L'étendue lacustre comprend une unique île : l'île Kōzuke[l 15], au nord-ouest de la péninsule de Dejima. Cet îlot inhabité s'étend sur une superficie quasi circulaire d'environ 23 m de diamètre[18],[19].

Île Kōzuke

Photo couleur d'un îlot dans une étendue d'eau couleur bleu de cobalt. La rive boisée du lac en arrière-plan.
Vue lointaine de l'île Kōzuke.
Vue de l'île Kōzuke (août 2014).

Vers la fin de sa vie, ayant acquis le statut de saint bouddhique (shōnin), le moine Shōdō se consacre à l'exégèse et à l'enseignement des textes fondateurs du bouddhisme. Au milieu de l'ère Enryaku (782 - 806), il devient le principal lecteur en théologie de la province de Kōzuke (la préfecture de Gunma depuis 1871). L'empereur régnant ayant entendu parler de ses hauts faits l'ordonne officiellement à ce poste en 789[20],[B 2]. Après sa mort en 817, l'île du lac Chūzenji, appelée autrefois Nanshū[l 16], est rebaptisée Kōzuke-jima et aménagée pour accueillir, sous un hōkyōintō, une partie de sa dépouille, les autres parties étant enterrées derrière le kaisan-dō qui lui est dédié dans le centre-ville de Nikkō[n 2] et dans une caverne, au nord de la plage Shōbu, près des chutes Ryūzu[n 3]. Une autre pierre tombale renferme une partie des cendres de Jigen Daishi, moine bouddhiste de la secte Tendai et conseiller du shogun Tokugawa Ieyasu[B 4],[B 2]. Ce lieu de mémoire sacré, entretenu par les prêtres shintō du sanctuaire Futarasan, fait partie d'un site classé « lieu de beauté pittoresque » national, comprenant notamment les chutes de Kegon et la rive nord-est du lac Chūzenji[22],[23]. Chaque année, début août, dans le cadre des célébrations des bienfaits apportés par le lac[l 17], des hommages sont rendus au moine Shōdō. Le 2, des prêtres du sanctuaire Futarasan mettent le cap sur l'île ; là, par des offrandes aux divinités du shintō, ils honorent la mémoire du fondateur de Nikkō. Le 4, quelque 200 personnes, dont des adeptes du shugendō et des moines bouddhistes, effectuent un pèlerinage sur le lac[l 18], suivant les traces de Shōdō. Ils participent à des cérémonies de recueillements sur les lieux où, il y a plus de 1 200 ans, le saint bouddhiste pratiquait la prière et l'ascèse purificatrice. Il font en particulier escale sur la péninsule de Dejima, qui abrite les vestiges d'un ancien temple bouddhique bâti par Shōdō[n 4], et l'île Kōzuke[24],[25],[26].

Hydrographie

Selon l'Institut national d'études environnementales du Japon, un organisme public de recherche scientifique fondé en 1974, le cycle de renouvellement de l'eau du lac Chūzenji est d'environ 6,13 ans pour un volume d'eau de 1,16 km3[B 1] — en comparaison, le plus grand lac d'eau douce du Japon : le lac Biwa, situé au nord-est de Kyoto, renouvelle ses 27,5 km3 d'eau en 5 ans, en moyenne[27]. Le bassin versant du lac couvre une superficie de 132,3 km2 et est essentiellement constitué du relief de plaine délimité par les monts Nikkō, au nord et à l'est du plan d'eau[B 1],[28]. L'étendue lacustre est principalement alimentée par les rivières Toyamasawa[l 19] et Yanagizawa[l 20], au nord-ouest, et la rivière Yu qui prend sa source au lac Yu situé au nord du lac[2],[28]. Des ruisseaux prenant leur source dans les monts Ashio forment aussi des tributaires du lac, tels que le ruisseau Ōwada[l 21] dont les flots terminent leur parcours dans l'anse du même nom[2]. La rivière Daiya, un affluent de rive droite de la rivière Kinu dans le bassin de drainage du fleuve Tone, est un émissaire du lac. Son cours débute à la pointe est du lac, se développe sur environ 650 m avant de former les chutes de Kegon le long d'une dépression volcanique au pied du mont Nantai[2]. Du bassin de réception des eaux des chutes de Kegon, il trace sur environ 2 km une gorge : la gorge de Kegon[l 22],[29], du versant nord de laquelle jaillit la cascade Shirokumo[l 23], qui, haute de 42 m, constitue une résurgence en provenance du lac[2],[3],[30].

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Climat

Photo couleur d'une pointe montagneuse et boisée, avancée dans une étendue d'eau (de gauche à droite). Un volcan (à droite) sous un ciel nuageux, en arrière-plan.
Vue de la péninsule de Dejima en automne.

Le climat du lac Chūzenji correspond à celui d'Oku-Nikkō[l 24], la partie sud-ouest de la ville de Nikkō. Il est du type continental humide. La température annuelle moyenne est d'environ °C et les précipitations annuelles sont de 2 169 mm. L'hiver le mercure peut descendre jusqu'à −9 °C et grimper jusqu'à 23 °C en été. Au cœur de l'hiver, la surface du lac Chūzenji est recouverte par endroits d'une couche d'eau gelée[31],[32].

Chaque année, au cours des derniers jours du mois d'avril ou des premiers jours de mai, la fin de l'hiver est marquée, à Nikkō, par la floraison des cerisiers du Japon, alignés çà et là sur les rives du lac Chūzenji. L'événement, qui ouvre les célébrations traditionnelles de l'arrivée du printemps, est annoncé rituellement par les médias locaux[33],[34]. De même, une fois par an, depuis 1965, l'agence météorologique du Japon publie ses prévisions relatives aux meilleurs moments pour aller adminer les couleurs de l'automne sur les sites réputés de la région de Kantō[35]. La carte du dernier bulletin prévisionnel publié en 2007 par l'agence indique le dernier tiers du mois d'octobre aux environs du lac Chūzenji[36]. À partir de 2008, l'information est diffusée, entre autres, par l'association japonaise du voyage et du tourisme (ja), un organisme d'utilité publique fondé en 1931[37],[38].

Relevé météorologique d'Oku-Nikkō[n 5] (1981-2010)[n 6]
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −8,1 −8,8 −5,1 0,1 5,1 10,1 14,4 15,3 11,6 5,1 −0,2 −5 2,9
Température moyenne (°C) −4,1 −3,9 −0,7 5 9,9 13,7 17,7 18,7 14,9 9,1 4 −1 6,9
Température maximale moyenne (°C) −0,4 0 3,6 10 14,8 17,7 21,6 22,6 18,6 13,2 8,2 −2,9 10,3
Ensoleillement (h) 170,2 162,1 188,1 185,9 167,8 107 108,3 128,3 100,4 128,9 152,7 164,7 1 764,4
Précipitations (mm) 52,3 58,8 109,4 157,8 174,6 220,9 277 394,2 363,2 201,8 107,6 51,4 2 169
dont neige (cm) 114 124 113 23 0 0 0 0 0 1 12 62 449
Nombre de jours avec précipitations 15 15 19 16 16 20 23 20 22 15 11 10 202
Humidité relative (%) 65 65 66 68 75 85 87 87 87 80 71 66 75
Nombre de jours avec neige 25,1 21,8 29,9 6,8 0,8 0 0 0 0 0,6 6,5 20 101,5
Nombre de jours avec brouillard 2,8 4,8 5,8 9,4 12,9 14,7 17,6 15,3 14,9 11,4 6,6 4,3 120,3
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
−0,4
−8,1
52,3
 
 
 
0
−8,8
58,8
 
 
 
3,6
−5,1
109,4
 
 
 
10
0,1
157,8
 
 
 
14,8
5,1
174,6
 
 
 
17,7
10,1
220,9
 
 
 
21,6
14,4
277
 
 
 
22,6
15,3
394,2
 
 
 
18,6
11,6
363,2
 
 
 
13,2
5,1
201,8
 
 
 
8,2
−0,2
107,6
 
 
 
−2,9
−5
51,4
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Température de l'eau

Graphiques montrant quatre courbes de différentes couleurs sur fond blanc, des adtes en abscisse, des températures en ordonnées.
Évolution de la température de l'eau du lac de mi-avril à fin août 2016[n 7],[41].

Des mesures de variations saisonnières de la température en fonction de la profondeur effectuées dans le lac Chūzenji, au début des années 1960, révèlent l'existence d'une période de stratification thermique étalée de mi-mai à mi-décembre, ce qui classe ce point d'eau lentique parmi les lacs holomictiques — plus précisèment monomictiques, selon la classification de Lewis[42]. La température de la couche d'eau de surface se maintient entre 18 °C et 22,5 °C de mi-juillet à fin septembre (de juillet à fin septembre, en 2016), et sous les 10 °C de novembre à fin mai. Fin juillet elle atteint un maximun de 22,5 °C, avec une épaisseur d'épilimnion de 3 à 4 m (de novembre à mi-mai, en 2016). L'hypolimnion débute à environ 40 m de profondeur[43],[41].

Jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'eau gelée du lac était utilisée pour la conservation du poisson et de la viande. Avant-guerre, le plan d'eau faisait partie des possessions de la Maison impériale du Japon auprès de laquelle une autorisation devait être obtenue pour toute exploitation des ressources du lac, les poissons et la glace en particulier[44]. Des documents administratifs officiels datant de l'ère Taishō (1912 - 1926) rapportent que la récolte de la glace avait lieu de fin janvier à mi-mars. L'examen des données factuelles relatives à l'extraction de la glace (lieux, quantités, périodes d'extraction) a permis d'estimer l'épaisseur de la couche de glace recouvrant la masse d'eau lacustre à environ 60 cm par endroits[44]. Le réchauffement climatique d'environ °C, observé de 1944[n 8] à 2015 à Oku-Nikkō, a engendré la disparition de la couverture glacielle du lac. La dernière prise en glace complète a été enregistrée en 1984. Depuis, en période hivernale, le lac présente une surface parsemée de blocs de glace, ou totalement libre de glace, contrairement au lac Yu de son bassin d'alimentation qui gèle entièrement presque chaque année[34].

Faune et flore

Faune

La faune du lac Chūzenji est typique de celle d'Oku-Nikkō et plus largement du parc national de Nikkō. Elle abonde notamment en espèces d'oiseaux sauvages.

Mammifères
Photo couleur montrant, de face, deux caprins au pelage gris noir.
Le saro du Japon (Capricornis crispus).

Dans les environs du lac, le cerf Sika (Cervus nippon), le tanuki (Nyctereutes procyonoides), le blaireau du Japon (Meles anakuma), le sanglier (Sus scrofa), le lièvre du Japon (Lepus brachyurus), le macaque japonais (Macaca fuscata), l'écureuil volant géant du Japon (Petaurista leucogenys) et le renard peuvent être aperçus. Le saro du Japon (Capricornis crispus), l'ours noir d'Asie (Ursus thibetanus) et la martre du Japon (Martes melampus), des mammifères plus rares, se manifestent parfois sur un versant d'une montagne avoisinante[45].

Oiseaux

Le lac Chūzenji fait partie d'une zone importante pour la conservation des oiseaux : Oku-Nikkō, une zone naturelle protégée dont l'étendue correspond à celle du parc national de Nikkō[46].

Dans le ciel, il n'est pas rare de voir planer le pygargue empereur (Haliaeetus pelagicus), l'aigle barbu (Haliaeetus albicilla), la buse du Japon (Buteo japonicus), le milan noir (Milvus migrans), le faucon pèlerin (Falco peregrinus) ou encore le goéland argenté (Larus argentatus)[45]. Sur les flots du lac, ou sur ses berges, se pressent le harle piette (Mergellus albellus), le cygne siffleur (Cygnus columbianus), le pluvier à long bec (Charadrius placidus), le fuligule morillon (Aythya fuligula), des canards à bec tacheté (Anas poecilorhyncha), mandarins (Aix galericulata), siffleurs (Anas penelope) et chipeaux (Anas strepera), tandis que le grand Cormoran (Phalacrocorax carbo), les grèbes à cou noir (Podiceps nigricollis) et huppées (Podiceps cristatus), le martin-pêcheur d'Europe (Alcedo atthis), le foulque macroule (Fulica atra) et le Héron cendré (Ardea cinerea) se tiennent à l'affût au bord de l'eau[47],[45],[46]. Venus du nord, le phalarope à bec étroit (Phalaropus lobatus) et la mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus) sont de passage en hiver, en route pour des contrées australes au climat plus clément[46].

De nombreux passereaux, tels que le troglodyte mignon (Troglodytes troglodytes), le jaseur du Japon (Bombycilla japonica), le zostérops du Japon (Zosterops japonicus), la bergeronnette du Japon (Motacilla grandis), la mésange boréale (Poecile montanus), noire (Periparus ater) ou à longue queue (Aegithalos caudatus), le bouvreuil pivoine (Pyrrhula pyrrhula), le pouillot boréal (Phylloscopus borealis), l'accenteur du Japon (Prunella rubida), le gros-bec casse-noyaux (Coccothraustes coccothraustes) et le rougequeue aurore (Phoenicurus auroreus) peuplent les forêts entourant le lac[45].

Les étendues forestières autour du lac sont aussi l'habitat des pics épeiche (Dendrocopos major), kisuki (Dendrocopos kizuki) et awokéra (Picus awokera), du martinet de Sibérie (Apus pacificus) et du coucou de l'Himalaya (Cuculus saturatus)[45].

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Insectes

La flore du lac, qui fleurit au printemps et en été, attirent des papillons comme la vanesse du peuplier (Nymphalis l-album), la vanesse du saule (Nymphalis xanthomelas), l'échancré (Libythea celtis), Papilio maackii, le citrin (Colias erate), le grand bombyle (Bombylius major), le morio (Nymphalis antiopa). Et des insectes coléoptères du genre Dorcus, Meloe ou Lucanus, des libellules (Sympetrum frequens , Sympetrum infuscatum), des cigales, comme l'higurashi (Tanna japonensis), et l'espèce de punaise Pentatoma japonica prospèrent sur les rives du lac[45].

Reptiles et amphibiens
Photo couleur d'un serpent marron tacheté de noir, rampant sur un sol rocheux plat et blanc, parsemé de végétaux verts.
Le serpent ratier des forêts du Japon (Euprepiophis conspicillata).

Les roselières du bord du lac Chūzenji, les berges des rivières qui l'alimentent et les forêts des environs, typiques des zones tempérées, constituent un biotope favorable au développement de populations d'amphibiens tels que Glandirana rugosa, Rana ornativentris et tagoi, le crapaud commun du Japon (Bufo japonicus), Onychodactylus japonicus, le triton à ventre de feu (Cynops orientalis) et la salamandre noire du Japon (Hynobius nigrescens), découverte en 1907, dans la rivière Yu, par le zoologiste japonais Katsuya Tago (1877-1943)[48],[45]. Elles abritent aussi des reptiles comme les serpents non venimeux Elaphe climacophora et quadrivirgata, le serpent ratier des forêts du Japon (Euprepiophis conspicillata), le serpent de mer Laticauda semifasciata, le serpent venimeux Rhabdophis tigrinus et le saurien Takydromus tachydromoides[45].

Poissons

Le lac Chūzenji est à l'origine un lac sans poissons[49]. Toutes les espèces qui le peuplent ont été introduites par l'homme à partir de 1873, notamment pour permettre le développement de la pêche[B 5].

La famille des salmonidés représente une importante population des espèces acclimatées dans le lac. Des saumons du Japon (Oncorhynchus masou), des saumons nerka (Oncorhynchus nerka) et argentés (Oncorhynchus kisutch), des truites biwa (Oncorhynchus rhodurus), grises (Salvelinus namaycush) et arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss), des truites de lac (Salmo trutta) et des ombles de fontaine (Salvelinus fontinalis) habitent le plan d'eau[B 5]. L'un des poissons les plus populaires auprès des pêcheurs est le honmasu[l 26], un hybride autochtone du lac issu du croisement entre la truite biwa et le saumon du Japon, et dont la longueur peut dépasser le mètre[50],[51]. L'écosystème lacustre abrite aussi des carpes (Cyprinus carpio), des carassins (Carassius), des anguilles du Japon (Anguilla japonica), des goujons asiatiques (Pseudorasbora parva), des wakasagi (Hypomesus nipponensis), des loches baromètre (Misgurnus anguillicaudatus), des tribolodons de Hakone (Tribolodon hakonensis) et diverses espèces de gobies[B 5].

Chaque année, l'association coopérative des pêcheurs, qui assure la protection du milieu aquatique et la gestion des ressources piscicoles, déverse dans le lac des centaines de milliers d'alevins de diverses espèces.

Réempoissonnement annuel du lac Chūzenji (en milliers d'alevins déversés)[52],[53]
2012 2013 2014 2015
Saumon nerka 806 909 1 031,3 774,3
Honmasu 340 164 344 318
Truite arc-en-ciel 127,7 133 260,7 218,2
Truite de lac 31,5 71 104 68,5

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Flore

L'environnement naturel immédiat du lac Chūzenji est essentiellement constitué de forêts à flanc de montagne. Des bouleaux verruqueux (Betula pendula), des hêtres du Japon (Fagus crenata), des sapins de Nikko (Abies homolepis), des pruches du Japon (Tsuga diversifolia), des hêtres bleus du Japon (Fagus japonica) et des mélèzes du Japon (Larix kaempferi) se mêlent aux cerisiers (cerisiers des montagnes d'Ezo (Prunus sargentii), cerisiers alpins du Japon (Prunus nipponica) et cerisiers du Japon (Prunus serrulata)) et aux érables (érable du Japon (Acer japonicum), érable à peau de serpent (Acer rufinerve) et érable à feuilles de charme (Acer carpinifolium)) et forment une configuration végétale dont les couleurs d'automne attirent chaque année de nombreux visiteurs sur les rives du lac[45].

Au printemps, fleurissent la violette de Corée (Viola grypoceras), Erythronium japonicum, le cornouiller du Japon (Cornus kousa), le symplocarpe fétide (Symplocarpus foetidus), le fraisier du Japon (Fragaria nipponica), la gentiane de Zollinger (Gentiana zollingeri) et les azalées (Rhododendron wadanum, Rhododendron degronianum, Rhododendron quinquefolium et Rhododendron tschonoskii) ; dans les sous-bois, le long de la plage Senju, de larges colonies de primevères du Japon (Primula japonica)[54] s'épanouissent parmi les séneçons de Nikkō (Nemosenecio nikoensis), les arbres au caramel (Cercidiphyllum japonicum), les anémones à fleurs de narcisse (Anemone narcissiflora)[45]. En été, c'est au tour de l'immortelle d'argent (Anaphalis margaritacea), la balsamine des bois (Impatiens noli-tangere), Hydrangea paniculata, le tricyrtis à feuilles larges (Tricyrtis latifolia), la renouée bistorte (Bistorta officinalis), la ciguë aquatique (Cicuta virosa) et le monotrope sucepin (Monotropa hypopitys) de produire leur fleurs, suivis, en automne, par la renouée du Japon (Fallopia japonica)[45].

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Histoire

Formation

Photo noir et blanc d'un lac au pied d'un volcan, vu du ciel.
Vue aérienne du volcan Nantai et du lac Chūzenji (1977).

Il y a environ 23 000 ans, le volcan Nantai émerge du sol de l'arc volcanique Nord-Est de l'île de Honshū par accumulation de coulées pyroclastiques successives[55],[56]. Les rivières Yu et Daiya ne forment qu'un seul cours d'eau[l 27] qui s'oriente vers le nord-est aux environs de l'actuel emplacement des chutes de Kegon[58]. Cette première phase d'activité volcanique du mont Nantai se termine il y a 17 000 ans avec des éruptions particulièrement explosives dont les éjectas façonnent le relief environnant[55],[56],[59]. Au cours de cette brève période de formation et d'activité, les épanchements magmatiques du mont Nantai interrompent le cours de la rivière qui serpente au pied de sa face sud. L'eau qui s'accumule le long de ce barrage naturel forme les plateaux marécageux : Senjōgahara et Odashirogahara, et le lac Chūzenji qui, par débordement, à l'est, de la dépression basaltique qui le contient, donne naissance aux chutes de Kegon puis à la rivière Daiya[58],[60].

Histoire humaine

Découverte du lac

Photo couleur d'un statue en pied d'un homme sur un rocher sur fond de ciel bleu.
Statue de Shōdō Shōnin devant le Rinnō-ji.

En 782, Shōdō Shōnin réussit, en plus de deux jours, l'ascension du mont Nantai, après deux tentatives infructueuses[61],[B 6]. Kūkai (774-835), fondateur de l'école bouddhiste Shingon, rapporte, dans l'un de ses ouvrages (Shōryō-shū), que le moine Shōdō, partant de la rive gauche de la rivière Daiya, échoua à atteindre le sommet de la montagne en et [62]. Selon lui, la conquête du mont Nantai en a été réalisée à partir du lac Chūzenji. En 767, parti du temple Shihonryū[63] — l'actuel Rinnō-ji — qu'il vient de bâtir près du Shinkyō, un pont de bois au nord de la rivière Daiya, Shōdō grimpe successivement au sommet du mont Nyōhō, du mont Taishaku et du mont Komanago. La descente du versant occidental de ce dernier le conduit au pied du mont Tarō d'où il atteint, en traversant le plateau Senjō le long de la face ouest du mont Ōmanago, le contrebas de la face nord du mont Nantai. Mais la neige abondante et la configuration rocheuse de la montagne l'empêchent de parvenir à son sommet. Reprenant sa route sur le plateau Senjō, il contourne le volcan et découvre, au pied de son versant sud, le lac Chūzenji[64],[B 7].

Terre sacrée du bouddhisme et du shintoïsme

Photo couleur d'un hall au toit bleu vert à deux versants porté par des piliers rouges. Des arbres au feuillage vert en arrière-plan.
Hall du culte (Haiden) du Futarasan Chūgū-shi.

En 782, Shōdō fait construire près du sommet du volcan Nantai un sanctuaire auxiliaire du Futarasan-jinja et, en 784, un Jingū-ji sur la rive nord du lac, au pied du volcan[61],[B 6]. Par la suite, le Jingū-ji devient le sanctuaire Futarasan Chūgūshi dont une partie, le temple Chūzen, est déplacée, en 1913, sur la rive est du lac Chūzenji[B 8].

Le shintoïsme, tout comme le bouddhisme, impose des interdits en rapport avec tout ce qui touche au sang. Les femmes, par exemple, du fait de la menstruation, sont considérées comme impures. En conséquence, elles sont exclues des lieux saints des deux religions, en particulier des montagnes comme les monts Nikkō et, plus largement, la région d'Oku-Nikkō dont le lac Chūzenji fait partie[65],[66]. En , le gouvernement de Meiji lève par ordonnance l'interdiction dans tout le pays ; le lac et ses environs est depuis accessible aux femmes[11],[B 9].

Développement touristique

Au milieu de l'époque d'Edo, l'administration shogunale, aux ordres de Tokugawa Ienari, entame un projet de cartographie du pays. Une carte du Japon multicolore, représentant les villages, les villes, les routes, les cours d'eau, les montagnes, etc., est achevée en 1838[67]. Sur celle-ci, la province de Shimotsuke comprend le lac Chūzenji, relié à la rivière Daiya qui passe au sud du sanctuaire Tōshō.

Lac de barrage naturel d'altitude d'origine volcanique, le lac Chūzenji est originellement un lac sans poissons ; la configuration en chutes d'eau de son émissaire empêchant toute remontée de poissons[n 9]. De plus, jusqu'à la promulgation en 1872 de la loi gouvernementale réduisant l'influence du bouddhisme dans le pays[11], des interdits religieux régissent toute activité sur le territoire sacré des monts Nikkō, le lac et ses environs en particulier[B 5]. En 1873, 2 200 poissons, des espèces du genre Salvelinus, y sont introduits, pour la première fois, par un habitant du village de Hozō[l 28]. Cette initiative lance l'activité de pêche dans les eaux du lac[B 5]. L'année suivante, un prêtre shinto du sanctuaire Futarasan chūgūshi fait déverser dans le lac, entre autres espèces, 20 000 carpes, 2 000 carassins, 150 anguilles et des 500 loches[B 5]. Par la suite, la truite biwa, originaire du lac Biwa (préfecture de Shiga), est introduite en 1882, suivie en 1887 par la truite arc-en-ciel, importée de Californie, la truite mouchetée du Colorado en 1902 et, en 1906, le saumon rouge, natif du lac Shikotsu (préfecture de Hokkaidō)[B 5].

En 1876, l'empereur Meiji se rend à Nikkō, en visite officiel. Ses quelques pas autour du lac, bien foncier de la famille impériale[44], font connaître l'étendue d'eau dans tout le Japon et suscitent un afflux de touristes sur ses rives[68],[B 2].

Photo couleur d'une maison en bois à deux étages, entourée d'arbres au feuillage vert. La façade du rez-de-chaussée est presque entièrement fenêtrée.
Ancienne villa de l'ambassade d'Italie.

De la fin de l'ère Meiji jusqu'au début de l'ère Showa (1926-1989), de nombreux diplomates européens ont fait construire des villas de villégiature autour du lac, conférant aux environs du lac une atmosphère de station touristique internationale[69],[70],[B 9]. En 1896, par exemple, le diplomate britannique Ernest Mason Satow se fait construire une villa sur la rive est du lac. Lorsqu'il quitte le Japon au début du XXe siècle, sa résidence secondaire devient propriété de l'ambassade du Royaume-Uni. En 2010, deux ans après sa fermeture, la préfecture de Tochigi la reçoit en donation, et, après l'avoir rénovée, la transforme en un parc commémoratif qu'elle ouvre au public au cours de l'été 2016[71],[69]. De même, la villa de l'ambassade italienne, bâtie en 1928 suivant les plans de l'architecte tchèque Antonín Reimann, classée en 2001 bien culturel tangible enregistré par l'agence pour les Affaires culturelles[72] et léguée à la préfecture de Tochigi en 1997, a été restaurée et rendue accessible au public en 1999[73],[74],[69]. L'ambassade de France au Japon y a acquis, en 1906, la villa construite pour Aoki Shūzō, ancien ministre des Affaires étrangères. Lieu d'inspiration et de repos estival des années 1920 pour le poète et ambassadeur de France au Japon Paul Claudel, la « villa Claudel » a été rénovée en 2008[73],[68]. Jusqu'à ce que le monde entre en guerre en 1945, les diplomates russes et allemands avaient aussi leur pied-à-terre estival au lac Chūzenji[75].

Au début du XXe siècle, le botaniste japonais Manabu Miyoshi popularise, dans tout le Japon, l'idée d'une classification des plantes rares en monuments naturels, un concept qu'il avait découvert lors de son séjour d'études en Allemagne à la fin du siècle précédent[76]. Des mouvements de citoyens s'organisent pour promouvoir auprès de la population et de l'État la nécessité d'associer au développement économique des territoires des mesures de protection de l'environnement[77]. La mobilisation citoyenne aboutit, en , à la promulgation par le gouvernement de Hara Takashi d'une loi visant à la conservation des sites historiques, lieux célèbres et monuments naturels[l 29],[78]. Douze ans plus tard, l'agence pour les Affaires culturelles classe « lieu de beauté pittoresque » national une zone d'environ 166 ha formée par les chutes de Kegon, l'amont de la rivière Daiya et la rive nord-est du lac Chūzenji[23],[79].

En 1925, au bas du versant sud-est du mont Nantai, sur un versant de la colline Irohazaka, la construction d'une route formée de virages en lacet rend possible la circulation automobile jusqu'au lac[80].

Au début des années 1950, alors que l'occupation du Japon par les troupes américaines s'achève, l'aménagement de la route nationale 120 et l'ouverture de stations thermales favorisent le développement touristique du lac et de ses environs immédiats[81]. En 1996, 4,66 millions de touristes ont visité le lac Chūzenji pour s'adonner à diverses activités sportives ou de loisirs[82].

Activités humaines

De sa découverte par le moine Shōdō Shōnin, à la fin du VIIIe siècle, jusqu'au début de l'ère Meiji, le lac Chūzenji et ses environs restent une terre sacrée du bouddhisme et du shintoïsme[66]. La venue de l'empereur Meiji en 1876[68] et l'installation de diplomates étrangers dans les années 1870 lancent le développement du tourisme dans la région du lac. À l'aube des années 2000, des traditions religieuses plus que millénaires se perpétuent, et diverses activités touristiques et de loisir attirent de nombreux visiteurs en toute saison.

Randonnée

Un sentier de randonnée, d'environ 20 km de long, permet de faire le tour du lac. Il débute au port d'Ojiri à l'extrême nord-est du lac, se développe le long des rives orientale puis sud et mène au sanctuaire Futarasan Chūgushi au pied du volcan Nantai. Les plages Uta, Senju et Shōbu, accessibles depuis le chemin de randonnée, ponctuent le parcours de marche et offrent une aire de repos au bord du lac.

À partir de la plage Shōbu, un chemin de randonnée suit le cours de la rivière Yu jusqu'au lac Yu, en passant par le plateau Sanjō.

Au sud-est du lac, il est possible d'accéder au sommet du mont Hangetsu[l 30] (1 753 m) en empruntant un sentier de montagne qui se termine à la plateforme d'observation d'Akechidaira[l 31] près des chutes de Kegon.

Depuis l'enceinte du sanctuaire Futarasan Chūgushi, s'ouvre le chemin d'ascension de la face sud du mont Nantai. Cette voie d'accès au sommet du volcan, un chemin de pèlerinage sacré entretenu par les religieux du sanctuaire, est fermée de début novembre à fin avril[B 10].

Pêche

Au début des années 1870, l'activité de pêche se développe au lac Chūzenji, après l'introduction dans les eaux du lac — à l'origine un lac sans poissons — de diverses espèces de poissons[B 5] et, en 1881, à l'initiative du gouvernement de Meiji, l'ouverture, à Misawa[l 32], à l'est du lac, d'une écloserie [[|Pisciculture|piscicole]] dont les œufs de poissons proviennent de Hokkaidō et du lac Biwa[B 11],[11]. La ferme à poissons est déplacée neuf ans plus tard près de la plage Shōbu[B 11],[83]. Jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, l'exploitation des ressources du lac est placée sous la tutelle de la maison impériale auprès de laquelle une autorisation de pêche doit être obtenue[44]. Depuis 1963, une association coopérative locale de pêcheurs[l 33], équivalent japonais d'une association agréée de pêche et de protection des milieux aquatiques, assure la gestion des ressources poissonnières du lac[B 12]. À partir de 1967, l'association met en place un système de régulation de la pêche : la partie ouest du lac, au-delà d'une ligne reliant les caps Matsu (rive sud) et Kishigafuchi (rive nord), devient une zone protégée interdite à la pêche et, dans la partie est du lac, l'acquittement d'un droit de pêche est obligatoire tout au long de la saison de pêche qui s'étale d'avril à septembre[B 12],[84]. En 1967, 1 309 pêcheurs acquièrent le droit de pratiquer la pêche sportive (pêche à la traîne, pêche à la mouche ou encore la pêche au vairon ou minnowing[n 10]). L'association, qui fait commerce d'oeufs de poissons et pratique l'alevinage du lac, enregistre 17 375 pêcheurs en 1983, puis environ 20 000 en 1996[B 12]. Le lac Chuzenji, riche de plusieurs espèces de truites, devient « la terre sacrée de la pêche à la truite[l 34]. »[85],[86]. Début 2012, un taux de césium radioactif anormalement élevé[n 11] est détecté dans la chair de poissons prélevés dans la rivière Yu et le lac Chūzenji ; la chaîne alimentaire du plan d'eau subit les conséquences de l'accident nucléaire de Fukushima survenu le [89],[90],[91],[92]. Au mois de mai de la même année, les truites et les saumons du lac étant déclarés impropres à la consommation par le gouvernement, l'association coopérative des pêcheurs impose la pratique du no-kill ou « catch and release » ; seuls les éperlans capturés, tels que le wakasagi, peuvent être emportés et consommés[91],[93],[94]. Le nombre de permis de pêche délivrés, qui atteignait 25 000 dans les années 2000, chute à environ 5 000 en 2012[85]. Il remonte cependant les années suivantes et se stabilise autour de 15 000 en 2015[91]. L'année suivante, 15 151 adeptes de la pêche sportive capturent environ 34 000 truites dans le lac[95].

Nombre de prises de poissons (lac Chūzenji, estimations 2016)[95]
Honmasu Truite grise Truite de lac Truite arc-en-ciel Nombre de pêcheurs
Pêche à l'appât 783 (127) 5 792 (588) 1 955 (294) 608 (118) 7 252
Pêche à la mouche 2 432 (56) 2 924 (365) 2 676 (87) 1 656 (270) 6 293
Pêche à la traîne 12 360 1 993 538 179 1 606
Total 15 575 10 709 5 169 2 443 15 151
* Entre parenthèses, le nombre de prises réalisées depuis un bateau.

La désaffection des pêcheurs pour la pêche au lac Chūzenji s'étend aussi au wakasagi, bien qu'officiellement annoncé consommable par la préfecture de Tochigi en 2012. Le nombre de pêcheurs de cet éperlan autochtone des lacs du Japon, dont la taille ne dépasse pas 20 cm[96], a augmenté de 500 en 2003 à 4 100 en 2006. Il tombe sous les 2000 en 2012. Durant la saison halieutique 2014, 2 114 pêcheurs de wakasagi et 486 167 prises sont enregistrés[97]. En avril 2017, l'interdiction de consommer les poissons du lac est partiellement levée : le saumon nerka est de nouveau autorisé à la consommation[85],[86],[98].

Nautisme

Tout comme les stations de vacances estivales et l'alpinisme, la pratique du nautisme à la voile est introduite au Japon par des Occidentaux durant l'ère Meiji. Dans les années 1860, les premiers voiliers de type européen font leur apparition dans le port de Nagasaki, sur l'île de Kyushu[99]. Par la suite, le nautisme se développe dans tout le pays. À Nikkō, à partir de 1906, des diplomates étrangers, qui possèdent des villas d'été au bord du lac Chūzenji, créent des clubs de voile et organisent des compétitions[99]. En , une entreprise locale inaugure une service de navigation de plaisance sur le lac. L'activité de loisir est reprise en 2001 par le conglomérat industriel Tōbu[100]. De mi-avril à fin novembre, partant d'un embarcadère situé près de la route national 120, à environ 350 m de la pointe est de la rive nord du lac, les bateaux de croisière lacustre de la Tōbu sillonnent la surface du lac, et font des escales régulières sur les plages Uta, Senju et Shōbu[101],[102]. En 2015, environ 160 000 passagers ont embarqué pour une excursion de quelques minutes à près d'une heure, notamment pour admirer les cerisiers en fleurs au printemps, et, en fin de saison, les alentours boisés du lac parés des couleurs de l'automne[100],[103],[101].

Sur le lac Chūzenji, le tourisme nautique s'étend aussi à la pratique du canoë-kayak, et à la location de bateaux à moteur, de voiliers, ou de bateaux à pédales appelés « swan boats[l 35] » du fait de leur structure métallique en forme de cygne[B 13],[104]. En 1921, afin de rendre grâce au lac pour ses bienfaits et assurer une protection divine à la navigation lacustre, le culte de Suijin, divinité shintō de l'eau, est introduit au Futarasan Chūgūshi et une course de bateaux est organisée. Cette dernière est annulée au bout de quelques années, puis relancée en 2007, en lien avec les célébrations rituelles du sanctuaire Futarasan honorant Suijin (« Suijin matsuri[l 36] ») et le souvenir des régates de l'ère Taishō (1912 - 1926). La première édition de la compétition nautique a lieu le  ; des « swan boats » sont alignés sur la ligne de départ[105],[106],[107]. Depuis, chaque année, le 5 septembre, la compétition rassemble 200 participants et une centaine d'embarcations[108],[106].

Thermalisme

Photo couleur montrant un bain thermal à l'eau claire couleur émeraude et au toit en partie ouvert sur un ciel gris.
Rotenburo : bain extérieur d'un onsen près de la pointe nord-est du lac Chūzenji.

Les stations thermales du lac Chūzenji, toutes situées au pied du mont Nantai, au nord-est du lac, exploitent des sources chaudes d'origine volcanique. D'une température proche de 80 °C à son point d'origine, l'eau chargée en soufre, reconnue bénéfique dans le traitement de nombreuses affections de la peau, est transportée sur une distance d'environ 12 km depuis les sources d'Yumoto prés du lac Yu jusqu'aux onsen à travers des canalisations souterraines[81],[109].

Le quartier des onsen du lac Chūzenji a commencé son développement touristique en 1951, lorsque des travaux de voirie ont été réalisés pour l'ouverture de la route nationale 120, qui passe le long de la rive nord-est du lac, et l'acheminement d'eau des sources d'Yumoto[81].

Festival d'été

Chaque année, du au , se tient, au bord du lac Chūzenji et dans l'enceinte du sanctuaire Futarasan Chūgūshi, un festival traditionnel plus que millénaire : Nantaisan Tohai-sai (男体山登拝祭?, lit. « rituel d'ascension du mont Nantai »). Si l'ascenion nocturne du volcan Nantai demeure l'attraction principale du festival, bien d'autres activités festives sont proposées aux visiteurs[110].

Futarasan matsuri

Dès le premier jour du Futarasan Chūgūshi matsuri, des yatai, stands ambulants proposant des mets typiques de la cuisine japonaise (yakitori, takoyaki, kakigōrietc.) ou de jeux pour enfants comme kingyo-sukui, s'accumulent autour du sanctuaire et au bord du lac. Des cérémonies religieuses sont organisées, et une procession de jeunes gens portant un mikoshi à tour de rôle défile dans l'enceinte et aux abords du lieu saint. À la nuit tombée, une foule se rassemble pour s'adonner à une danse collective appelée miyama odori[l 37], une variante locale de bon odori, danse traditionnelle japonaise en l'honneur des morts. Plus tard dans la soirée, un feu d'artifice, dont les éclats lumineux se reflètent dans les eaux du lac, est tiré le long du rivage[111],

Ascension de nuit du mont Nantai

Chaque soir, après minuit, a lieu une ascension de nuit du mont Nantai conduite par des prêtres shintō et des yamabushi[B 10],[112]. Ce dernier événement du festival se perpétue depuis la fin du VIIIe siècle. De nuit, sur le sentier du versant sud qui mène tout en haut du volcan, éclairé par endroits par des torches ou des lanternes, des centaines de simples grimpeurs et de pèlerins[111] munis de lampes torches se pressent ; il s'agit d'arriver au sommet avant l'aurore pour pouvoir prononcer quelques vœux au moment où le soleil se lève au-dessus de l'horizon et rejoint la lune dans le ciel matinal. Chaque jour que dure le festival, dans l'enceinte du sanctuaire, le départ de l'ascension est donné à minuit au son des taiko et des horagai[111],[B 10].

Concours de tir à l'arc

Photo couleur d'une estampe en trois volets. Au centre, un homme, en armure de samouraï et à cheval dans une mer bleue verte, vise d'une flèche une cible en forme d'éventail ouvert placée au bout d'un mât d'un navire au loin. Au premier plan, sur le rivage, une armée de soldats et tout leur attirail militaire.
Nasu no Yoichi, à la bataille de Yashima (Enrōsai Shigemitsu, milieu du XIXe siècle).
Ōgi no mato kyūdō taikai (2016).

Selon « Le Dit des Heike », une épopée du Japon médiéval narrant la lutte pour le pouvoir de deux clans rivaux : les Genji et les Heike, à la bataille navale de Yashima en 1185, un archer de la province de Shimotsuke, Nasu no Yoichi relève victorieusement un défi. D'une seule flèche, le samouraï, qui s'est avancé dans la mer aux ordres de Minamoto no Yoshitsune, atteint au loin le centre d'un éventail attaché au mât d'une embarcation dans laquelle se tient debout une dame au service des Heike. Cet exploit fonde la légende du modeste guerrier du clan Genji, et les débris de la cible mouvante qui disparaissent dans les flots marins annoncent la chute de la famille Heike et la fin de l'époque de Heian (794 – 1185)[n 12],[114].

Chaque , sur la rive nord-est du lac Chūzenji, pas moins de 1 100 pratiquants de kyūdō, forme traditionnelle japonaise du tir à l'arc, font revivre, devant des centaines de spectateurs, la prouesse martiale de Nasu no Yoichi. Depuis 1962, au cours d'une compétition d'envergure nationale se déroulant sur plusieurs heures : ōgi no mato kyūdō taikai[l 38], des archers de tout âge, certains en costume d'époque, rivalisent d'adresse pour percer d'une flèche des éventails montés sur des mâts répartis sur quelques barques, à une dizaine de mètres du rivage[115],[116],[B 14].

Notes et références

Notes

  1. L'étendue d'eau la plus haute du Japon est un lac de cratère : le Ninoike (二ノ池?, lit. « étang no 2 ») (2 905 m), situé sur les hauteurs du mont Ontake, dans l'est de la préfecture de Nagano[16],[17].
  2. L'endroit, appelé Rifuisho (離怖畏所?), se trouve sur le chemin menant au sanctuaire Takinoo, au nord du Nikkō Tōshō-gū. La tombe est une pagode funéraire (廟塔, byō-tō?)[21] à cinq étages sous laquelle est inhumée une partie des cendres de Shōdō Shōnin[20].
  3. L'endroit est connu sous le nom de Jigokuzawa no rurigatsubo (地獄沢の瑠璃ヶ壺?), Jigokuzawa étant un ruisseau affluent de rive gauche de la rivière Yu[20].
  4. Il s'agit des vestiges d'un temple bouddhique constitué d'un seul bâtiment : le Yakushidō (薬師堂?), dédié à Yakushi Nyorai, le Bouddha de la médecine.
  5. La station météorologique d'Oku-Nikkō est située à 1 292 m d'altitude, dans le quartier Chūgūshi de Nikkō qui s'étend le long du bas du versant sud-est du volcan Nantai, au nord-est du lac Chūzenji[39].
  6. Le nombre de jours avec neige sont des données de l’agence météorologique du Japon établies de 1997 à 2010.
  7. Les mesure ont été effectuées dans la partie centrale du lac, près d'une ligne reliant les caps Matsu (rive sud) et Kishigafuchi[l 25] (rive nord).
  8. La témpérature moyenne la plus ancienne, enregistrée à Oku-Nikkō, remonte à 1944 : 5,7 °C[34].
  9. Le dénivelé de près de 100 m des chutes de Kegon empêche tout poisson de remonter la rivière Daiya jusqu'au lac.
  10. Le minnowing (ミノーイング, minōingu?) consiste à capturer des petits poissons tels que le vairon, utilisés comme appât naturel pour la pêche de plus gros poissons comme la truite.
  11. Début 2012, un an après la catastrophe nucléaire de Fukushima, le gouvernement japonais décide d'abaisser de 500 à 100 becquerels par kilogramme la teneur maximum en césium radioactif acceptable dans les aliments de consommation courante (viande, poisson, fruits et légumes). La nouvelle norme entre en vigueur le [87],[88].
  12. Ce haut fait militaire de la guerre de Genpei (1180 - 1185) est rapporté par l'écrivain Michaël Ferrier dans son livre Fukushima, récit d'un désastre[113].

Notes lexicales bilingues

  1. Les monts Ashio (足尾山地, Ashio-sanchi?).
  2. Le mont Taka (高山, Taka-yama?).
  3. Le cap Dainichi (大日崎, Dainichi-zaki?, lit. « cap Grand soleil »).
  4. Le cap Matsu (松ヶ崎, Matsu-ga-saki?, lit. « cap des pins »).
  5. L'anse Kuma (熊窪, Kuma-kubo?, lit. « anse des ours »).
  6. L'anse Tochi (栃窪, Tochi-kubo?, lit. « anse des marronniers du Japon »).
  7. L'anse Mujina (狸窪, Mujina-kubo?, lit. « anse tanuki »).
  8. L'Hacchōdejima (八丁出島?).
  9. La plage Uta (歌ヶ浜, Uta-ga-hama?, lit. « plage chanson »).
  10. La plage Senju (千手ヶ浜, Senju-ga-hama?, lit. « plage des mille bras »), une plage de sable s'étendant sur 2 km.
  11. La plage Shōbu (菖蒲ヶ浜, Shōbu-ga-hama?, lit. « plage des iris »).
  12. Shiraiwa (白岩?, lit. « rocher blanc »).
  13. Bonjiiwa (梵字岩?).
  14. Tawaraishi (俵石?).
  15. L'île Kōzuke (上野島, Kōzuke-jima?).
  16. Nanshū (南州?).
  17. Kojō matsuri (湖上祭?).
  18. Funazenjō (船禅頂?).
  19. La rivière Toyamasawa (柳沢川, Toyamasawa-gawa?).
  20. La rivière Yanagizawa (柳沢川, Yanagizawa-gawa?).
  21. Le ruisseau Ōwada (大和田沢, Ōwada-sawa?).
  22. La gorge de Kegon (華厳渓谷, Kegon keikoku?).
  23. La cascade Shirokumo (白雲の滝, Shirokumo no taki?, lit. « cascade du nuage blanc »).
  24. Oku-Nikkō (奥日光?, lit. « intérieur de Nikkō ») est la zone géographique de l'Ouest de Nikkō qui comprend les monts Nikkō, le lac Chūzenji et le haut plateau Senjō.
  25. Kishigafuchi (岸ヶ淵?).
  26. Honmasu (ホンマス?).
  27. La rivière Kodaiya (古大谷川, Kodaiya-gawa?)[57].
  28. Le village de Hozō (細尾村, Hozō-mura?), situé 1 km à l'est du lac Chūzenji et intégré en 1889 au bourg de Nikkō.
  29. La loi de Conservation des sites historiques, lieux célèbres et monuments naturels (史蹟名勝天然紀念物保存法, Shiseki meishō tennen kinenbutsu hozon-hō?).
  30. Le mont Hangetsu (半月山, Hangetsu-yama?).
  31. Le plateau Akechi (明智平, Akechi-daira?).
  32. Misawa (深沢?).
  33. Association coopérative des pêcheurs du lac Chūzenji (中禅寺湖漁業協同組合, Chūzenji gyogyōkyōdōkumiai?).
  34. Terre sacrée de la pêche à la truite (マス釣りの聖地?).
  35. « Swan boat » (« bateau cygne ») (スワンボート, suwanbōto?).
  36. Suijin matsuri (水神祭?).
  37. Miyama odori (深山踊り?, lit. « danse de la montagne lointaine »).
  38. 扇の的弓道大会 (Ōgi no mato kyūdō taikai?, lit. « tournoi de kyūdō avec des éventails pour cibles »).

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Voir aussi

Articles connexes

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Liens externes

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