Saint-Martin-de-la-Place

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Saint-Martin-de-la-Place
Saint-Martin-de-la-Place
La gare.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Saumur
Commune Gennes-Val-de-Loire
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Patricia Cochet
2021-2026
Code postal 49160
Code commune 49304
Démographie
Gentilé Saint-Martinien
Population 1 149 hab. (2015 en diminution de 1,12 % par rapport à 2009)
Densité 77 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 18′ 58″ nord, 0° 08′ 53″ ouest
Altitude 25 m
Min. 20 m
Max. 29 m
Superficie 14,84 km2
Élections
Départementales Longué-Jumelles
Historique
Fusion 1er janvier 2018
Commune(s) d'intégration Gennes-Val-de-Loire
Localisation
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Saint-Martin-de-la-Place

Saint-Martin-de-la-Place est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire en région Pays de la Loire. Le , la commune forme avec Les Rosiers-sur-Loire et Gennes-Val de Loire la commune nouvelle de Gennes-Val-de-Loire[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Commune ligérienne de la vallée de l'Authion, Saint-Martin-de-la-Place se situe au sud de Saint-Clément-des-Levées, sur les routes D 952, Villebernier / Saint-Clément-des-Levées, et D 214, Longué-Jumelles[2].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Durant la Révolution, la commune porte le nom d'Unité-sur-Loire[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village primitif de Saint-Martin-de-la-Place, nommé Platea ou Sancti Martini de Platea, était probablement situé en partie dans l'actuel lit de la Loire, près de l'endroit où se trouvait la première église paroissiale Saint-Martin.

Entre le XIIIe et le XVe siècle, un bras de Loire s'étant créé au nord de celle-ci, un pont en bois, dont les vestiges ont été repérés en 1989, dut être construit pour relier cette île à la rive droite du fleuve. Dès la construction de la levée, au XIIe siècle, l'habitat tendit à s'y regrouper ainsi que sur le chemin perpendiculaire à celle-ci, reliant Saint-Martin à Blou et Longué. Après l'abandon de l'église primitive ruinée par la Loire, la chapelle Saint-Étienne bâtie au XVIe siècle, au centre du village sur la levée, la remplaça et, au XVIIe siècle, prit rang d'église paroissiale, sous le vocable de Saint-Martin. Le village conserve des maisons des XVe, XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.

La première mairie, construite en 1833, devenue trop petite, fut remplacée par une nouvelle, en 1858, élevée selon les plans de l'architecte Charles Joly-Leterme. Le presbytère fut reconstruit en 1865. Le cimetière, autrefois au pied de l'église, fut transféré sur la route de Longué en 1834 et agrandi en 1841 et 1979 : un monument aux morts de la guerre 1914-1918 y fut construit en 1929, par l'entreprise Delphin de Saumur. Le port fluvial, qui avait été refait en 1846, fut enseveli sous la levée de contournement du village construite en 1972.

Le 5 août 1944, le train de Langeais, un convoi de prisonniers politiques, se dirige vers Belfort. Ce jour-là, 18 prisonniers d'un wagon où se trouvaient des officiers américains et 3 correspondants de guerre français sautent du train en marche à Saint-Martin-de-la-Place. Parmi eux, Pierre Bourdan, journaliste, membre de l'équipe française de la BBC, qui avait été fait prisonnier dans la banlieue de Rennes[4].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Administration actuelle[modifier | modifier le code]

Depuis le , Saint-Martin-de-la-Place constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Gennes-Val-de-Loire, et dispose d'un maire délégué[1].

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2018 mai 2020 Isabelle Devaux[5]    
mai 2020 septembre 2021 Marie-Agnès Pihee[6]    
septembre 2021   Patricia Cochet[7],[8]    

Administration ancienne[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Claudette Vigneux    
mars 2008 décembre 2017 Isabelle Devaux[9],[10]    
Les données manquantes sont à compléter.

Ancienne situation administrative[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 2016 la commune est membre de la communauté de communes Loire Longué[11], elle-même membre du syndicat mixte Pays des Vallées d'Anjou, puis le de la communauté d'agglomération Saumur Val de Loire.

Population et société[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].

En 2015, la commune comptait 1 149 habitants[Note 1], en diminution de 1,12 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1121 1111 2111 2391 3071 2741 3041 3201 306
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1811 1541 1291 0821 0711 0321 023966918
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9229358918238148589319531 021
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 0771 1121 0111 0181 1291 1151 1301 1521 162
2014 2015 - - - - - - -
1 1461 149-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[3] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,7 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 50,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,8 %, 15 à 29 ans = 12,4 %, 30 à 44 ans = 22,4 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 21,1 %) ;
  • 49,3 % de femmes (0 à 14 ans = 21,1 %, 15 à 29 ans = 13,3 %, 30 à 44 ans = 22,5 %, 45 à 59 ans = 19,2 %, plus de 60 ans = 23,9 %).
Pyramide des âges à Saint-Martin-de-la-Place en 2008 en pourcentage[15]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90  ans ou +
1,0 
7,6 
75 à 89 ans
7,9 
13,3 
60 à 74 ans
15,0 
20,4 
45 à 59 ans
19,2 
22,4 
30 à 44 ans
22,5 
12,4 
15 à 29 ans
13,3 
23,8 
0 à 14 ans
21,1 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[16].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
6,3 
75 à 89 ans
9,5 
12,1 
60 à 74 ans
13,1 
20,0 
45 à 59 ans
19,4 
20,3 
30 à 44 ans
19,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
20,7 
0 à 14 ans
18,7 

Vie locale[modifier | modifier le code]

En mai 2012, un club de rugby voit le jour, le Rugby club de St Martin.

Économie[modifier | modifier le code]

Sur 90 établissements présents sur la commune à fin 2010, 27 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 4 % du secteur de l'industrie, 14 % du secteur de la construction, 46 % de celui du commerce et des services et 9 % du secteur de l'administration et de la santé[17].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château de Boumois, des XVe et XVIe siècles, classé aux Monuments historiques[18] ;
  • Le château de La Poupardière, des XVe au XXe siècle, sur l'Authion[19] ;
  • L'église Saint-Martin, du XVIIe siècle, inscrite aux Monuments historiques[20] ;
  • Le manoir de Villeneuve, des XVIe, XVIIIe et XIXe siècles[21] ;
  • Le prieuré de la Madeleine de Boumois, du XIIe siècle, inscrit aux Monuments historiques[22] ;
  • La statue d'Aristide Aubert du Petit-Thouars, monument illustrant la tragédie du Tonnant, dû au sculpteur Alfred Benon qui est inhumé dans le cimetière de la commune.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Arrêté portant la création de la commune nouvelle de Gennes-Val-de-Loire », sur maine-et-loire.gouv.fr (consulté le ).
  2. IGN et BRGM, Géoportail Saint-Martin-de-la-Place (49), consulté le 24 octobre 2012.
  3. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  4. Maxime Le Poulichet et Jean Paul Louvet, « Le dernier convoi de Rennes dit train de Langeais », sur Mémoire de guerre, .
  5. « Jean-Yves Fulneau, ancien maire de Gennes-Val de Loire, devient maire de Gennes-Val-de-Loire », sur saumur-kiosque.com (consulté le )
  6. « L'équipe municipale », sur Mairie de Gennes-Val-de-Loire, (consulté le ).
  7. « Gennes-Val-de-Loire. Le nouveau conseil municipal élit Nicole Moisy maire », sur Le Courrier de l'Ouest, .
  8. « L’équipe municipale », sur Mairie de Gennes-Val-de-Loire, (consulté le ).
  9. C. C. Loire Longué, St-Martin-de-la-Place, consulté le 24 octobre 2012
  10. Réélection 2014 : « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la Préfecture du département de Maine-et-Loire (consulté le ).
  11. Insee, Composition de l'EPCI de Loire-Longué (244900791), consulté le 15 août 2013.
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
  15. « Évolution et structure de la population à Saint-Martin-de-la-Place en 2008 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. « Résultats du recensement de la population de Maine-et-Loire en 2008 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
  17. Insee, Statistiques locales du territoire de Saint-Martin-de-la-Place (49), consultées le 20 mai 2013.
  18. « Château de Boumois », notice no IA49000558, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  19. « Château de la Poupardière (XV-XVIe) », sur Saint-Martin-de-la-Place (consulté le ).
  20. « Église », notice no PA00109277, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  21. « Manoir (Villeneuve) », notice no IA49000556, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  22. « Prieure de la Madeleine de Boumois », notice no PA00109278, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.