Jouy-en-Josas

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Jouy-en-Josas
Jouy-en-Josas
L'hôtel de ville.
Blason de Jouy-en-Josas
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Versailles
Intercommunalité CA Versailles Grand Parc
Maire
Mandat
Marie-Hélène Aubert
2020-2026
Code postal 78350
Code commune 78322
Démographie
Gentilé Jovaciens, Jovaciennes
Population
municipale
7 928 hab. (2021 en diminution de 4,62 % par rapport à 2015)
Densité 782 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 46′ 08″ nord, 2° 10′ 04″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 179 m
Superficie 10,14 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Versailles-2
Législatives 2e circonscription des Yvelines
Localisation
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Liens
Site web http://www.jouy-en-josas.fr

Jouy-en-Josas [ʒwi ɑ̃ ʒozas] Écouter est une commune française située dans le département des Yvelines, en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les « Jovaciens » et les « Jovaciennes ».

Géographie[modifier | modifier le code]

Jouy-en-Josas est située à quatre kilomètres au sud-est de Versailles et à 19 km au sud-ouest de Paris.

Près de la moitié du territoire, soit environ 500 hectares, est couvert de bois.

Les communes limitrophes sont Vélizy-Villacoublay au nord-est, Bièvres (Essonne) à l'est, Saclay (Essonne) au sud, Toussus-le-Noble à l'extrême sud-ouest, Les Loges-en-Josas à l'ouest, Buc au nord-ouest et Versailles au nord-nord-ouest.


Transports[modifier | modifier le code]

L'A86 borde le nord du territoire communal et par Paris avec la RN 118.

La ville est reliée à Versailles par le Transilien V (ex-branche C8 du RER C) grâce aux gares de Jouy-en-Josas, Vauboyen et Petit Jouy - Les Loges. Ces deux dernières ont la particularité d'être à cheval sur les communes de Jouy-en-Josas et de Bièvres ou des Loges-en-Josas. Ainsi pour la gare de Petit Jouy - Les loges, la maisonnette abritant le guichet est située sur la commune des Loges, les quais se situant sur la commune de Jouy.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Jouy est situé dans la vallée de la Bièvre.

À l’ouest, à son entrée sur le territoire communal, la rivière est divisée en deux bras.

  • Un bras naturel au nord qui parcourt le parc des Bas Près, longe l’avenue Jean-Jaurès en passant à proximité de la gare.
  • Un bras artificiel surélevé qui passe sous la voie ferrée puis sous le pont d’Austerlitz sous la route des Loges, puis longe la rue de la Libération de l’autre côté du domaine du château qui fait partie du campus d’HEC et passe sous la voie ferrée près du passage à niveau de la rue Oberkampf. Ce bras surélevé alimentait deux moulins, le moulin Saint-Martin et le Vieux Moulin rue Oberkampf. Ces deux moulins furent rachetés par l'industriel Oberkampf.

Les deux bras se rejoignent près de la Mairie. Le bras unique longe le côté nord de la rue Jean-Jaurès et pénètre dans le domaine de l’INRA où il se divise encore. La partie sud du territoire communal est parcourue par un affluent de la Bièvre, le ru Saint-Marc, qui prend sa source à Toussus-le-Noble au lieu-dit le Trou salé, traverse le golf de Saint-Marc, le campus HEC et jette dans la Bièvre par une petite chute à la limite du domaine du château (HEC)[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 696 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 4 km à vol d'oiseau[4], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records TOUSSUS LE NOBLE (78) - alt : 154m, lat : 48°45'02"N, lon : 2°06'48"E
Records établis sur la période du 01-01-1965 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,4 3,5 5,5 8,9 12,1 13,9 13,6 10,6 8 4,5 2,1 7,1
Température moyenne (°C) 4,2 4,7 7,8 10,6 14,1 17,4 19,6 19,4 15,8 11,9 7,4 4,6 11,5
Température maximale moyenne (°C) 6,7 8 12,1 15,8 19,3 22,8 25,2 25,2 21 15,9 10,4 7,1 15,8
Record de froid (°C)
date du record
−17,4
17.01.1985
−12,8
07.02.1991
−10,2
13.03.13
−5,1
12.04.1986
−2
03.05.1967
1,6
04.06.1991
4,9
09.07.1965
4,7
21.08.14
1,1
30.09.1995
−4,2
30.10.1985
−11,3
30.11.1969
−14
31.12.1970
−17,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,1
28.01.02
21,1
27.02.19
25,1
31.03.21
28,3
20.04.18
31,7
27.05.05
37,5
21.06.17
40,8
25.07.19
39,3
12.08.03
35,1
09.09.23
29,8
01.10.1985
20,7
01.11.14
16,7
07.12.00
40,8
2019
Précipitations (mm) 55,3 46,9 49,5 49,6 68,2 55,4 53,3 58,2 52,1 61,3 60,8 66,4 677
Source : « Fiche 78620001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Jouy-en-Josas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[11] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente l' occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 24,6 % 252
Aéroports 0,8 % 8
Équipements sportifs et de loisirs 16,3 % 167
Terres arables hors périmètres d'irrigation 12,3 % 126
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 3,3 % 34
Forêts de feuillus 42,7 % 437
Source : Corine Land Cover[16]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Jouy est attesté sous la forme latinisée de Gaugiaco au début du IXe siècle[17], Gaugiacum au XIe siècle, puis Joi au XIIIe siècle, Joe, Jouy en 1466 et Joiacum in vall Galliæ en 1498[18].

Il procède, comme la plupart des Jouy, Joué, Gouy, Gaugeac, etc., du type toponymique gallo-roman gaudiacu, basé sur le nom de personne chrétien Gaudius (latin gaudium, gaudia, joie), suivi du suffixe -acum[19], d'où le sens global de « propriété de Gaudius ».

Jouy était le nom d'un des deux vici portant ce déterminant de localisation Josas, dans l'ancien pays de Hurepoix[20].

Josas était le nom de l'archidiaconé de l'ancien diocèse de Paris, celui qui s'étendait au sud de la Seine, il s'est appelé, depuis le XIVe siècle, « archidiaconé de Josas »[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Josas était le nom d'un des deux vici composant l'ancien pays de Hurepoix, l'autre étant au nord-est le pays de Châtres (pagus Castrensis), nommé actuellement Arpajon. C'était une circonscription ecclésiastique, l'un des trois (archidiaconats) de l'évêché de Paris, attestée sous les formes latinisée Archidiaconus Josiacensis en 1352 et française Josays en 1525[20]. Les deux autres archidiacres étaient ceux de Paris et de Brie, ils occupaient les premiers rang du chapitre de la cathédrale, après le doyen et le grand chantre. L'archidiaconat de Josas comprenait lui-même deux doyennés, celui de Châteaufort et celui de Montlhéry.

Diverses découvertes attestent une présence gallo-romaine en divers lieux de la commune dont le nom est celui du possesseur romain d'un domaine à l'époque de Dioclétien : Gaudiacum*, domaine de Gaudius[17]. Le vocable de l'église qui est Saint-Martin pourrait être la trace d'une fondation ancienne. La première mention écrite de Gaugiaco remontent au début du IXe siècle[22], époque où cette terre dépendait de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés dont les moines ont procédé au défrichement des terres. Cette église avait un chapitre en 1784, date où il décide d'abattre une statue de saint Christophe.

Avec les guerres successives, la guerre de Cent Ans, puis la peste noire, la population fut progressivement anéantie et en 1466, la paroisse ne comptait plus que trois feux. À partir de cette date, Jouy devient une terre laïque dont la seigneurie sera donnée à diverses familles s'étant illustrées par leurs services rendus au roi.

  • Jean Poncher, général des finances du Languedoc, de Dauphiné, puis de Provence, bailli d'Étampes, trésorier des guerres, est seigneur de Jouy en 1534. Son fils Nicolas Poncher, secrétaire du roi, lui succède comme bailli d'Étampe, devient vice-président de la Chambre des comptes, et n'ayant pas d'enfant, cède la seigneurie de Jouy en 1542.
  • Jean d'Escoubleau, capitaine des châteaux royaux de Tombelaine en Normandie (le Mont Saint-Michel), et de Plessis-Parc-les-Tours, chevalier de l'ordre de Saint-Michel, était depuis 1533 maître de la garde-robe du roi François Ier, conseiller en ses conseils d'État et privé. En 1543, il habite le château qui a une forme de U avec trois galeries en terrasses le long de la cour. À sa mort en 1562, il est enterré dans un magnifique tombeau érigé pour lui, puis pour sa femme Antoinette de Brives, dame de Sourdis et de Jouy (1489-1580) dans l'église paroissiale et dont les statues sont conservés au Musée du Monument français. Son fils François d'Escoubleau (+1602), puis son petit-fils Charles d'Escoubleau (1588-1666) lui succèdent. Ils sont aussi seigneurs du Montcel. La terre de Jouy est érigée en comté en 1654 en sa faveur, et il le vend dix ans après.
Vue depuis le premier étage du château de Jouy sur le parterre de l'Orangerie, XVIIIe siècle.
  • Antoine d'Aquin (1629-1696), médecin personnel de Louis XIV, surintendant des eaux minérales de France, devient seigneur de Jouy de 1684 à 1701, date où il le revend à son gendre. Il n'est pas le premier médecin du roi possessionné à Jouy, puisque longtemps auparavant, dom Nicolas, médecin du roi, avait été prieur de Saint-Martin-en Josas[23]. Sa fille Marie-Angélique d'Aquin épouse en 1686 Louis-Roselin Rouillé (1655-1712), conseiller d'État, maître des requêtes, contrôleur général des postes du royaume qui fait reconstruire le château de Jouy par Robert de Cotte. Leur fils Antoine-Louis de Rouillé (1689-1761), est secrétaire d’État à la Marine (1751) et aux Affaires étrangères (1754-1757) de Louis XV. C'est dans son château de Jouy qu'est signé le , le traité de renversement des Alliances (appelé traité de Jouy puis traité de Versailles) qui unira la France à l’Autriche. Sa fille, Marie-Catherine de Rouillé, dame de Jouy, épouse en 1749 Anne-François d'Harcourt (1727-1797), duc de Beuvron, lieutenant-général des armées du roi pour la Normandie. Dernier seigneur de Jouy, c'est lui qui loue un moulin et des terres à Oberkampf pour y établir sa manufacture.
Buste d'Oberkampf dans le jardin de la mairie.

En 1759, Christophe-Philippe Oberkampf, entrepreneur d'origine allemande, s'installe à Jouy-en-Josas pour y implanter sa manufacture de toile de Jouy qui employa jusqu'à 1200 ouvriers[24]. Il en deviendra le premier maire en 1790. Le déclin de l'entreprise s'amorce en 1799 et surtout en 1815 avec la chute de Napoléon Ier puis la mort d'Oberkampf. La faillite sera consommée en 1843.

La devise d'Oberkampf était Recte et Vigilanter qui signifie « Avec droiture et vigilance ». Elle a été reprise par la commune qui la fait figurer sous son blason.

La fondation Cartier pour l'art contemporain s'est installée pendant un temps sur le territoire communal puis l'a quitté au profit de Paris.

La commune est aussi le siège de HEC Paris qui a implanté son campus en 1964 dans le château et dans son domaine, rachetés en 1955 à la famille Mallet par la chambre de commerce et d'industrie de Paris pour y installer son école et son campus.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

À l'entrée de la ville.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[25], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Versailles après un transfert administratif effectif au .

Après avoir été fugacement le chef-lieu d'un canton de Jouy de 1793 à 1801, la commune est intégrée cette année-là au canton de Versailles-Sud[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Versailles-2

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription des Yvelines.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Jouy-en-Josas est membre de la communauté d'agglomération Versailles Grand Parc, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2002.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1793 Christophe-Philippe Oberkampf   Industriel
1793 1820 Jacques Pétineau    
1820 1823 Baron Émile Oberkampf    
1823 1848 Jacques-Juste Barbet de Jouy    
1848 1855 Simon Loiseau    
1855 1868 Alphonse Mallet    
1868 1879 Baron Cabrol de Monté    
1879 1881 François Gillette    
1881 1896 Jules Plet    
1896 1897 François Gillette    
1897 1900 Jean Edmond    
1900 1901 Jules Moore    
1901 1911 Henri Bertsch    
1911 1919 Guy Raphaël Giberton Dubreuil    
1919 1925 Julien Pannetier    
1925 1929 Émile Vautier    
1929 1929 Gaston Lancelin    
1929 1944 Émile Mousseau    
1944 1945 Robert Allavoine    
Les données manquantes sont à compléter.
octobre 1947 mars 1959 Émile Mousseau    
mars 1959 1962 Mathieu Berger    
1962 1970 Pierre Jeanrenaud DVD-UDR  
1970 septembre 1985 Jacques Toutain DVD puis
UDF-Rad.
Inspecteur général des Finances
Sénateur des Yvelines (1985)
Conseiller général de Versailles-Sud (1973 → 1979)
Décédé en fonctions
septembre 1985 mars 2008 Monique Le Saint RPR puis UMP Secrétaire retraitée
Conseillère générale de Versailles-Sud (1998 → 2011)
mars 2008 mai 2020[27] Jacques Bellier DVD Cadre supérieur retraité
Vice-président de la CA Versailles Grand Parc (2016 → )
mai 2020[28],[29] En cours
(au 2 juin 2020)
Marie-Hélène Aubert DVD Diplômée d'une école de commerce et ancienne attachée de presse
Conseillère générale de Versailles-Sud (2011 → 2015)
Conseillère départementale de Versailles-2 (2015 →)
Vice-présidente du conseil départemental des Yvelines (2015 →)

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

En 2005, la commune a reçu le label « Ville Internet @ »[30] puis en 2008 et 2010 « Ville Internet @@@@ »[31],[32].

Le 6 décembre 2016, Ségolène Royal, alors ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, a signé, parmi d'autres, la convention de Territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV) de Jouy-en-Josas[33],[34] .

En 2022, la commune a reçu sa première fleur dans le cadre du label Villes et villages fleuris[35],[36].

Jumelages et coopération internationale[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38].

En 2021, la commune comptait 7 928 habitants[Note 3], en diminution de 4,62 % par rapport à 2015 (Yvelines : +2,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7161 6731 8331 3501 2441 3381 4151 1271 136
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2261 3841 3871 3221 4631 3161 3601 3581 485
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5131 4101 3871 5411 6692 0292 2462 5383 321
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
4 1435 4777 2217 6647 6877 9468 0558 1078 291
2018 2021 - - - - - - -
8 1247 928-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 44,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,1 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 047 hommes pour 4 077 femmes, soit un taux de 50,18 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,5 
7,2 
75-89 ans
8,7 
11,2 
60-74 ans
13,0 
18,1 
45-59 ans
19,8 
14,9 
30-44 ans
15,8 
32,7 
15-29 ans
26,1 
15,2 
0-14 ans
15,0 
Pyramide des âges du département des Yvelines en 2020 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,4 
5,8 
75-89 ans
7,8 
13,5 
60-74 ans
14,7 
20,7 
45-59 ans
20,2 
19,7 
30-44 ans
19,9 
18,4 
15-29 ans
16,9 
21,3 
0-14 ans
19,3 

Économie[modifier | modifier le code]

  • Jouy-en-Josas accueille sur son terrain des centres de recherche et de formation réputés comme HEC Paris, le CRC (Centre de recherche et d’études des chefs d’entreprise), L'ÉA Tecomah (École de l'environnement et du cadre de vie) et l'INRA (Institut national de la recherche agronomique).
  • Thales a également implanté un campus à Jouy-en-Josas pour aider à la transmission de savoirs et d'expériences entre les collaborateurs du groupe.
  • La ville accueille plusieurs commerces de proximité (boulangerie, banques, supérette, boucherie, etc.) ainsi que quelques entreprises artisanales. La zone d'activité du Petit Robinson attire des sociétés du tertiaire et des nouvelles technologies. De son côté, le domaine de la Cour Roland est devenu un centre artisanal et sportif, sous forme de relais nature et/ou de gîtes d'étapes pour ceux qui aiment les grandes randonnées.
  • D'après les données de 1999, le taux de chômage était de seulement 5,4 %, contre un taux national de 12,9 %.
  • En 2004, 41 entreprises ont été créées à Jouy (1191e rang national). La ville comptait 400 entreprises, majoritairement dans le commerce aux entreprises (41 %) puis dans le commerce (20 %), l'éducation, la santé et l'action sociale (10 %) suivi des services aux particuliers (8,3 %) et de la construction (7,5 %). Le reste s'éparpille dans les secteurs restants.
  • En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 54 099 , ce qui plaçait Jouy-en-Josas au 129e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[42].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Martin.
Statue de la Vierge « la Diège » de Notre-Dame de Viltain, à l'église Saint-Martin.
La vallée de Jouy-en-Josas d'Adolphe Viollet-le-Duc, 1874, musée d'Art et d'histoire de Dreux, Eure-et-Loir.
La vallée de Jouy-en-Josas d'Adolphe Viollet-le-Duc, 1874, musée d'Art et d'Histoire de Dreux, Eure-et-Loir.
  • L'église paroissiale Saint-Martin de Jouy est de style rustique et se remarque par sa tour-clocher. Elle a été reconstruite en 1545, mais l'arc triomphal et le clocher sont du XIIIe siècle. Elle possédait un chapitre. À l'intérieur, on peut admirer de très belles statues et sculptures, en particulier une grande Vierge et l'enfant en bois polychrome du XIIe siècle, mentionnée au XVIe siècle comme objet du pèlerinage de « la Diège », francisation populaire de l'abréviation Dié Ge des mots : Dei genitrix ; elle se trouvait dans la chapelle de la ferme de Viltain jusqu'à sa destruction vers 1780 ; haute de 1,42 mètre, elle est voilée, couronnée, assise sur un siège (restitué) avec Jésus debout entre ses jambes, les pieds portés par deux anges ; elle tient une rose à la main, tandis que l'enfant-Jésus bénit, selon la forme latine, le Monde dont il tient la boule dans la main gauche. elle a été restaurée par Viollet-le-Duc ; un groupe sculpté en pierre de Saint-Martin partageant son manteau. L'église conserve aussi un tableau du XIXe siècle : Le Christ soulageant les malheureux du peintre Félix Hullin de Boischevalier (1808-1889). L'orgue date du XIXe siècle et a été rénové en 2006.
  • La tombe de Christophe-Philippe Oberkampf.
  • Le château de l'Églantine, édifié par le maréchal Canrobert et devenu Musée de la toile de Jouy, au 54 de la rue Charles-de-Gaulle, expose certaines des toiles de Jouy, toiles imprimées sur coton, fabriquées jusqu'en 1977 dans la manufacture, aujourd'hui fermée, de la ville.
  • Le château de Jouy appartenait en 1543 à Jean d'Escoubleau. Il comportait un corps d'hôtel sans doute en U puisqu'il est question de "trois galeries couvertes en terrasse le long de la cour du château". Il a été acquis en 1719 par le marquis d'Asfeld, puis possédé par Antoine Louis Rouillé, fils aîné de Louis Rollin, conseiller, ministre de Louis XV, qui le légua à sa fille Marie Catherine, mariée au marquis de Beuvron. Il a alors connu une période faste jusqu'à la Révolution où il a été démoli, puis reconstruit au début des années 1800 par Armand Seguin, fournisseur aux armées, sur des plans de l'architecte Bienaimé. En 1841, il est acheté par le banquier James Mallet, époux de Laure Oberkampf, qui y meurt en 1868 et il est conservé dans la famille jusqu'à son acquisition en 1955 par la chambre de commerce de Paris pour y établir le campus d'HEC.
  • Le château du Petit-Jouy.
  • Le château de Vilvert fut construit pour le baron Cabrol de Mouté (1818-1883), époux de Louise Mallet (1820-1891), petite fille d'Oberkampf, et maire de Jouy de 1868 à 1879. Le château servit d'ambulance (c'est-à-dire de poste de secours) pendant la guerre de 1870. Il est propriété de l'INRA depuis 1946 et ne peut être visité.
  • Les Metz, plateau boisé culminant à 175 m au nord-ouest de la ville avec une vaste clairière prise sur la forêt domaniale de Versailles. On y trouve :
    • le quartier des Metz, anciennement de Mé, est un ancien hameau avec une chapelle disparue qui était située près de la maison de Léon Blum et qui est entouré par plusieurs lotissements, dont une partie a été aménagé sur l'ancien parc du château à partir de 1940.
    • le chalet des Metz, connu actuellement comme le château de Montebello. Il a été construit au XIXe siècle dans un style anglais par Alexandrine-Marthe Duboys d'Angers (1832-1875), alors mariée en secondes noces à Edmond de Vassart d'Hozier (1827-1889), ingénieur des Mines. Le domaine revient en 1898 à son fils d'un premier lit, le baron Maurice Delaire, comte de Cambacérès (1855-1906) qui le fait agrandir et le donne à sa fille, madame Stanislas Lannes de Montebello (1876-1966). Le domaine est racheté en 1940 par Jean-Clément Daninos (frère de Pierre Daninos) fondateur de la société immobilière de Metz qui habite le château et qui lotit le parc. Entre 1977 et 1990, le rez-de-chaussée du château est aménagé par la municipalité pour servir de cadre au musée de la toile de Jouy, déplacé depuis au château de l'Églantine.
    • La maison de Léon Blum et de sa cousine et troisième épouse, Jeanne, qui s'installèrent à Jouy après la Seconde Guerre mondiale. La maison, appelée « le Clos des Metz », est sise au 4 de la rue Léon-Blum, sur le plateau des Metz et peut être visitée. Le bureau et la bibliothèque ont été conservés à l'identique. Léon Blum y passa cinq années avant de décéder en 1950.
  • Le château du Bois-du-Rocher,
  • Le château de Vauboyen,
  • La Cour Roland, ancien château disparu dont le domaine a été aménagé en base de loisirs,
  • Le temple protestant, inauguré le  ;
  • Le golf de La Boulie,
  • Ferme de Viltain. Donnée par le roi Charles V aux Célestins de Paris, il s'y trouvait une chapelle d'où provient la statue de la Vierge exposée aujourd'hui à l'église paroissiale. La chapelle ayant été profanée et démolie en 1793, la fermière a caché la statue chez elle, puis donnée au curé.
  • Long Term Parking, œuvre monumentale d'art contemporain, édifiée en 1982, d'Arman : tour de près de 20 mètres de haut constituée d'un entassement d'automobiles scellées dans du béton ; domaine du Montcel, ex-siège de la Fondation Cartier.

Institutions culturelles[modifier | modifier le code]

  • Le syndicat intercommunal Jouy-Vélizy (SIAJV) soutient l'association loi de 1901 « Les Ateliers de la Cour Roland »[43]. Fondée il y a plus de trente ans[Quand ?], l'association a installé ses ateliers sur l'emplacement des ruines de l'ancien château. Elle dispense chaque année des formations et des stages dans une vingtaine de métiers d'arts à plus de 1 000 élèves de toute la région parisienne.

Jouy-en-Josas dans les arts et la littérature[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Personnalités historiques[modifier | modifier le code]

Personnalités contemporaines[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Jouy-en-Josas

Les armes de Jouy-en-Josas se blasonnent ainsi : d’azur à la colonne d’argent sommée d’un coq du même, crêté et barbé de gueules, au chef du même chargé de trois quintefeuilles d’or.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Patrick Fournier et Claire Gauge, La Bièvre La Haute vallée, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, , 128 p. (ISBN 2-84253-858-7), p. 45 et 112.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Jouy-en-Josas et Toussus-le-Noble », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Toussus Le Noble » (commune de Toussus-le-Noble) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Toussus Le Noble » (commune de Toussus-le-Noble) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. « Données statistiques sur les communes de Métropole; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  17. a et b Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 313a.
  18. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
  20. a et b Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, Préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), p. 240.
  21. Lucien Gallois, Paul Vidal de La Blache, Régions naturelles et noms de pays : étude sur la région parisienne, Comité des travaux historiques et scientifiques - CTHS, , p. 119.
  22. Albert Dauzat, Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France, Larousse, 1963.
  23. AD Yvelines, E378.
  24. Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des sciences morales, des lettres et des arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), Page 75
  25. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  26. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Laurent Mauron, « Jouy-en-Josas : Marie-Hélène Aubert candidate à la succession de Jacques Bellier : Adjointe depuis 2008 et vice-présidente du conseil départemental, elle mènera une liste dans la continuité de l’actuel maire SE de la commune », Le Parisien, édition des Yvelines,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La nouvelle est désormais officielle. Marie-Hélène Aubert est officiellement candidate à la succession de Jacques Bellier (78 ans), l'actuel maire SE de Jouy-en-Josas, qui ne se représente pas, mais la soutient ».
  28. Florie Cedolin, « Marie-Hélène Aubert loin devant à Jouy-en-Josas : Marie-Hélène Aubert l'emporte avec 65,85% des suffrages à Jouy-en-Josas (Yvelines) face à Grégoire Ekmekdje (34,14%) », 78 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. Florie Cedolin, « A Jouy-en-Josas, Marie-Hélène Aubert entre dans ses fonctions de maire : L'installation du conseil municipal élu le 15 mars à Jouy-en-Josas (Yvelines) a eu lieu hier mercredi 27 mai », 78 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C’est une transition en douceur qui s’est faite à Jouy-en-Josas (Yvelines) entre Jacques Bellier (maire sortant) et Marie-Hélène Aubert, élue le 15 mars dernier ».
  30. Palmarès 2005 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.
  31. Palmarès 2008 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 01/10/2009.
  32. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 17/12/2009.
  33. « Jouy-en-Josas : - fiche actualité », sur www.jouy-en-josas.fr (consulté le ).
  34. « Territoires à énergie positive pour la croissance verte », sur Ministères Écologie Énergie Territoires (consulté le ).
  35. « Les communes labellisées Site officiel du label Villes et Villages Fleuris », Se référer au document PDF "Liste des Territoires à énergie positive pour la Croissance Verte", sur www.villes-et-villages-fleuris.com (consulté le ).
  36. « Villes et Villages Fleuris : le palmarès 2022 », sur Yvelines Infos, (consulté le ).
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Jouy-en-Josas (78322) », (consulté le ).
  41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département des Yvelines (78) », (consulté le ).
  42. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 », sur insee.fr (consulté le ).
  43. Ateliers de la Cour Roland.
  44. Jouy-en-Josas, nos rues notre histoire, Mairie de Jouy-en-Josas, Groupe de Recherches Historiques de Jouy-en-Josas, , 208 p., p. 73.
  45. « Vincent Lagaf' : ses chiens sont de véritables… serial-killers ! », sur purepeople.com (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]