Sophia Chikirou

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Chikirou)

Sophia Chikirou
Illustration.
Fonctions
Députée française
En fonction depuis le
(1 an, 9 mois et 22 jours)
Élection 12 juin 2022
Circonscription 6e de Paris
Législature XVIe (Cinquième République)
Groupe politique NUPES-LFI
Prédécesseur Pierre Person
Conseillère régionale d'Île-de-France
En fonction depuis le
(2 ans, 9 mois et 11 jours)
Élection 27 juin 2021
Circonscription Essonne
Président Valérie Pécresse
Biographie
Date de naissance (44 ans)
Lieu de naissance Bonneville (France)
Nationalité Française
Parti politique PS (1997-2006)
LGM (2007-2008)
PG (depuis 2008[réf. nécessaire])
LFI (depuis 2016)
Diplômée de Université Panthéon-Sorbonne
IEP de Grenoble
IAE de Paris
Profession Conseillère en communication

Sophia Chikirou, née le à Bonneville (Haute-Savoie), est une conseillère en communication et femme politique française.

Militante socialiste de 1997 à 2006, elle rejoint en 2007 La Gauche moderne fondé par Jean-Marie Bockel et déclare ne pas adhérer au programme présidentiel de Nicolas Sarkozy, mais soutenir sa « volonté de réforme ». Après avoir créé le cabinet de communication Médiascop en 2011, elle prend part aux différentes campagnes électorales de Jean-Luc Mélenchon. Sophia Chikirou devient lors de cette période une de ses plus proches conseillères.

Elle participe en 2017 à la création du site d'actualité Le Média et en assure la direction jusqu'à son départ en , dans un contexte de crise sociale, éditoriale et financière. En 2021, elle est élue au conseil régional d'Île-de-France.

Candidate de la NUPES dans la 6e circonscription de Paris lors des élections législatives de juin 2022, elle est élue dès le premier tour. Au sein de l'Assemblée nationale, elle rejoint le groupe La France insoumise.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et formation[modifier | modifier le code]

Sophia Chikirou naît le [1] à Bonneville en Haute-Savoie[2] et grandit à Scionzier[3]. Ses parents sont des Kabyles algériens[4]. Son père, ouvrier, aujourd'hui retraité à Béjaïa[5] en petite Kabylie, est un ancien militant de la CGT[6].

Elle est diplômée de l'Institut d'études politiques de Grenoble[7], d'études supérieures spécialisées en communication politique et sociale (2002)[8] et titulaire d'un master 2 en ressources humaines et responsabilité sociale de l'entreprise à l'IAE Paris[9].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Parti socialiste[modifier | modifier le code]

À l'âge de 18 ans, en 1997, Sophia Chikirou adhère au Parti socialiste (PS)[2],[10]. Dans les années 2000, elle est proche de Caroline Fourest et signe dans ProChoix[11]. Elle défend des positions laïques et cible une « gauche repentante » prête à se compromettre avec les islamistes[4].

De 2002 à 2007[12], elle est assistante parlementaire du député du 20e arrondissement de Paris, Michel Charzat[13]. Elle est membre du conseil national du PS à partir de , porte-parole de Laurent Fabius dans le cadre de la campagne de ce dernier pour être investi par les militants socialistes pour l'élection présidentielle de 2007[14]. Elle fait alors la connaissance de Jean-Luc Mélenchon, un autre soutien de Laurent Fabius[13].

Soutenue par Michel Charzat, qui lui-même ne peut pas se représenter du fait des cumuls des mandats, elle est candidate à l'investiture des militants du Parti socialiste pour la 21e circonscription de Paris pour les élections législatives. Elle annonce le le maintien de sa candidature, malgré la désignation ce même jour de George Pau-Langevin, ancienne présidente du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP), justifiée par le Bureau national du Parti socialiste au nom de la représentation à l'Assemblée nationale des Antillais vivant en métropole[2]. Michel Charzat décide alors de se présenter lui-même en candidat dissident, Sophia Chikirou est sa suppléante. Après une campagne difficile, ils sont battus et exclus du Parti socialiste[15].

La Gauche moderne[modifier | modifier le code]

En , elle rejoint le mouvement La Gauche moderne[2], fondé par Jean-Marie Bockel, alors secrétaire d'État dans le deuxième gouvernement François Fillon, à la suite de l'ouverture à gauche voulue par Nicolas Sarkozy. Elle explique qu'elle « n'adhère pas au programme présidentiel mais soutient la volonté de réforme de Nicolas Sarkozy »[16] et qu'elle avait « compris qu'il [Nicolas Sarkozy] avait gagné le jour où il a parlé d'un ministère de l'Identité nationale. Cette question de l'identité est centrale, il fallait l'affronter[17]. »

Elle tente, sans succès, d'obtenir le soutien de l'UMP pour se présenter comme tête de liste de La Gauche moderne aux élections municipales de 2008[18].

Assistante parlementaire de Jean-Luc Mélenchon[modifier | modifier le code]

Selon L'Obs, Sophia Chikirou aurait été brièvement et à deux reprises l'assistante parlementaire de Jean-Luc Mélenchon fin 2010[19].

Conseillère en communication[modifier | modifier le code]

En 2013, Sophia Chikirou et l'agence Mediascop s'impliquent au titre d'action militante[20] dans la communication de l'ancien trader Jérôme Kerviel [20],[15].

En 2014, elle participe à des campagnes politiques en particulier en Équateur[13] où elle suit une campagne du gouvernement contre la compagnie pétrolière américaine Chevron accusée de pollution dans la forêt amazonienne. Jean-Luc Mélenchon se rend aussi en Équateur pour suivre cette campagne internationale[15].

Au printemps 2016, elle observe sur le terrain la campagne de Bernie Sanders pour les primaires présidentielles du Parti démocrate américain[21]. Elle en retient la stratégie de contournement des médias traditionnels en développant la communication sur les réseaux sociaux, thème repris lors de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon dont elle est directrice de la communication. Elle initie la création du site Internet du candidat, L'Avenir en commun[22],[23].

Selon Le Monde, ces déplacements à l'étranger (Équateur en 2013, États-Unis et Espagne en 2016, Mexique en 2018) sont financés avec un contrat de 14 000 euros signé entre Mediascop et le député européen Jean-Luc Mélenchon, payés sur son enveloppe parlementaire. De plus, deux virements pour un total de 12 900 euros sont versés sur les comptes de Sophia Chikirou et de Mediascop par l’association Politique à gauche qui a pour objectif « la promotion et diffusion par tous les moyens des idées (…) de Jean-Luc Mélenchon ». Le premier virement de 8 400 euros est demandé par Jean-Luc Mélenchon afin de pallier le retard du versement des fonds issus de son enveloppe parlementaire. En 2023, cette avance de trésorerie n'est pas remboursée. Le deuxième virement de 4 500 euros, sur le compte de madame Chikirou, devait permettre la rédaction d’un livre sur la campagne de Bernie Sanders aux États-Unis, le projet est abandonné mais sans remboursement de cette somme à la date de septembre 2023[18].

En , Sophia Chikirou quitte son poste de présidente de l'entreprise de presse et directrice de la publication du site d'actualité Le Média qu'elle a contribué à fonder à l'automne 2017 pour redevenir conseillère communication de Jean-Luc Mélenchon pendant la campagne des élections européennes de 2019, poste qu'elle occupait déjà lors de l'élection présidentielle de 2017[24]. Elle est chargée d'une mission de contact permanent avec le mouvement politique espagnol Podemos[25]. Sophia Chikirou reste alors néanmoins présidente de la société de production audiovisuelle du site Le Média[26].

Élections régionales de 2021 en Île-de-France[modifier | modifier le code]

Sophia Chikirou est tête de liste à Paris pour la liste menée par Clémentine Autain lors des élections régionales en juin 2021[27]. Sa liste obtient dans le département 11,74 % des suffrages exprimés, en cinquième position[28]. Lors du second tour, elle est candidate en troisième position en Essonne sur la liste d'union de la gauche menée par Julien Bayou[29], où la liste obtient 33,06 % et six élus au sein du conseil régional, dont Sophia Chikirou[30].

Élections législatives de 2022[modifier | modifier le code]

Sophia Chikirou se présente aux élections législatives 2022 dans la sixième circonscription de Paris investie par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES)[31]. Cette circonscription couvre une partie du 11e arrondissement et 20e arrondissement de Paris. Sophia Chikirou est élue députée dès le premier tour le 12 juin avec 53,74 % des suffrages exprimées[32],[33],[34]. Faisant partie des quinze candidats aux élections à avoir dépassé 50 % au 1er tour, elle a obtenu un des meilleurs scores de son parti.

Assemblée nationale[modifier | modifier le code]

À l'Assemblée nationale, Sophia Chikirou siège au sein de la Commission des Affaires économiques[35]. Avec le député Charles Rodwell (Renaissance), elle est désignée rapporteur d'une mission sur les dispositifs de soutien à l’export et l’attractivité économique[36].

Au sein du groupe La France Insoumise, Sophia Chikirou est considérée comme très influente[37],[38].

Carrière dans les médias[modifier | modifier le code]

Mediascop - L'Internationale[modifier | modifier le code]

Sophia Chikirou fonde en la société de conseil en communication Mediascop, associée avec Arnauld Champremier-Trigano et Alban Fischer. Devenue proche de Jean-Luc Mélenchon en 2008, elle participe à sa campagne présidentielle de 2012, la société Mediascop assurant l'ensemble de la communication de cette campagne.

En 2013, ses deux associés dans Mediascop cèdent leurs parts à Sophia Chikirou qui devient ainsi la seule propriétaire. En 2016, Mediascop est prestataire de services pour Jean-Luc Mélenchon alors député européen. Puis Sophia Chikirou est « directrice de la communication » de l'équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon lors de l'élection présidentielle de 2017.

Mediascop change de statut, en 2017, en devenant une société par actions simplifiée à associé unique (SASU) en remplacement de la société coopérative initiale. Le nouveau statut permet à Sophia Chikirou de recevoir une rémunération en dividende. Ainsi Sophia Chikirou s'octroie un salaire de 6 750 euros et se verse 64 000 euros de dividendes pour l’année 2016. Par ailleurs, ce changement de statut permet légalement à Mediascop de ne pas publier ses comptes pour 2017[23].

La société Mediascop est rebaptisée L’Internationale. En 2022, il est facturé 844 636 euros de prestations à l’association de financement de la campagne présidentielle du candidat Jean-Luc Mélenchon[39].

Le Média[modifier | modifier le code]

Sophia Chikirou fonde, avec Sébastien Vilgrain, Henri Poulain et Gérard Miller, Le Média[40], média en ligne dit « alternatif »[41], consistant notamment en la création et la diffusion d'un journal télévisé, lancé le . Après six mois de présidence, elle démissionne pour s'investir dans la campagne européenne du parti Podemos et garantir ainsi « l'indépendance » de la rédaction[42]. Pour Aude Lancelin, nouvelle responsable du Média depuis le , Sophia Chikirou « a été chassée par les salariés », qui ne supportaient plus son management brutal[43].

La présidence de Sophia Chikirou a fait l'objet de nombreuses critiques en interne au niveau de la gouvernance et de la gestion financière. Sophia Chikirou est favorable à un modèle économique avec une « diversification » des revenus notamment l'insertion de publicités d’annonceurs sélectionnés. Cette stratégie suscite des réticences de certains journalistes dont notamment Aude Lancelin[42].

Depuis son premier journal télévisé, Le Média a été marqué par plusieurs départs[44] notamment en raison de désaccords sur le traitement du conflit syrien[42].

BFM TV[modifier | modifier le code]

En , BFM TV annonce que Sophia Chikirou interviendra une fois par semaine dans l'émission 19H Ruth Elkrief pour débattre pendant 12 min au nom de La France Insoumise face à Alain Duhamel, comme d'autres personnalités telles qu'Aurélie Filippetti et Natacha Polony[45]. Contrairement à ce qui est annoncé par L'Obs[46], Marc-Olivier Fogiel, directeur de la chaîne d'info, précise qu'elle ne sera ni éditorialiste ni chroniqueuse. Elle ne sera pas salariée et aucune rémunération n'est prévue à ce stade[47].

Polémiques[modifier | modifier le code]

Syrie[modifier | modifier le code]

Le soutien de Sophia Chikirou au journaliste Claude El Khal et sa prise de position, refusant de montrer des images de la bataille de la Ghouta orientale en Syrie, lui valent diverses critiques[48] pour cette « ligne éditoriale que de nombreux journalistes ont jugée insultante pour les reporters de guerre qui risquent leur vie pour obtenir des clichés sourcés »[49], si bien que l'AFP a publié une tribune pour contredire l'affirmation selon laquelle les images ne pourraient pas être vérifiées[50]. Cette polémique permet à Antoine Hasday, journaliste de Slate, d'affirmer que même les sources des ONG ne semblent pas suffire à convaincre Sophia Chikirou et qu'il « y a une différence fondamentale entre un doute raisonnable et une logique hypercritique qui n’est qu'un sophisme permettant d'entretenir la confusion sur des faits avérés. Celui du Média sur la Syrie s'apparente à la seconde catégorie[51]. »

Harcèlement moral au sein du Parti de gauche[modifier | modifier le code]

En février 2017, la militante féministe Fatima Benomar publie un témoignage sur son blog[52] mettant en cause Sophia Chikirou dans une campagne de harcèlement moral interne au sein du Parti de gauche, dont elle réitère la dénonciation le 22 mai 2022 sur France Culture, dans l'émission Signes des temps[53] de Marc Weitzmann.

En septembre 2022, le magazine Marianne évoque l'affaire Benomar dans un article de Laurent Valdiguié :

« En témoigne l’épisode raconté dans un long article de blog par une militante féministe, Fatima Benomar. Lors de la campagne de 2012, brusquement et sans raison, celle-ci se retrouve exclue des actions militantes du parti. [...] En 2015, alors que Fatima Benomar écrit un long mail à l’équipe de campagne pour protester, Sophia Chikirou lui répond par un message cinglant : "Pauvre fille… ne t’avise plus de m’écrire. Servir d’objet sexuel ne te donne aucun droit"[54]. »

Méthodes managériales au sein du site Le Média[modifier | modifier le code]

En , la journaliste limogée Aude Rossigneux accuse Le Média d'une éviction et d'un management brutal[55],[56],[57].

En , un article de Mediapart décrit une situation de crise au Média, où une pétition se montait contre Sophia Chikirou, avant qu'elle démissionne, dénonçant ses méthodes managériales et son autoritarisme[58],[59].

Homophobie[modifier | modifier le code]

Un reportage du magazine Complément d'enquête du 5 octobre 2023[N 1] relate ses propos de 2018 contre des journalistes du Média, qu'elle avait traités de « tafioles de merde »[61]. Interrogée par Jean-Jacques Bourdin le 29 septembre, Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire LFI, juge que « tafiole est un mot homophobe », mais qu'« il n'y a jamais eu un propos homophobe de la part de madame Chikirou ou de n'importe qui ! Il n’y a pas d’homophobie dans mon groupe[62]. ». L'association SOS homophobie quant à elle, déclare à ce sujet le 3 octobre : « Si ces propos sont confirmés, ils doivent être condamnés avec clarté au plus haut niveau du parti politique de Sophia Chikirou et des sanctions fermes doivent être décidées »[63].

Journalistes agressés par des Gilets jaunes[modifier | modifier le code]

Le , Sophia Chikirou déclenche une polémique en publiant un post sur son compte Facebook à propos des journalistes agressés par des Gilets jaunes : « Je ne parviens pas à ressentir de compassion sincère pour ces journalistes. Leur niveau de corruption mentale, leurs mensonges et la désinformation qu'ils nous imposent, sont autant d'éléments qui justifient la colère. Et pour s'informer désormais, les réseaux sociaux sont plus sûrs. [...] Évitons de donner le prétexte aux journalistes de se victimiser. Ne les lynchez pas : ne leur parlez pas, ne les lisez pas et ne les regardez pas[64],[65] ».

Cumul des mandats[modifier | modifier le code]

Sophia Chikirou est élue à la fois à l’Assemblée nationale et au conseil régional d’Île-de-France, bien qu'ayant signé une charte en 2021 qui l'engage à ne pas cumuler ces deux mandats. Avec Paul Vannier, elle met en avant la nécessité de garder un groupe insoumis au conseil régional pour justifier ce cumul[66],[67].

Attaques personnelles à l’encontre de Fabien Roussel[modifier | modifier le code]

En septembre 2023, elle partage sur son compte Facebook un post du journaliste Daniel Schneidermann comparant la forme des discours de Fabien Roussel à ceux de Jacques Doriot ou Marcel Déat, des vichystes, déclenchant ainsi la consternation au sein de la Nupes, y compris à LFI[68]. Ce « concert de critiques » au sein de la gauche et des écologistes n’est pas freiné par le fait que Sophia Chikirou soit alors soutenue par Jean-Luc Mélenchon[69],[70].

Affaires judiciaires[modifier | modifier le code]

Le Média[modifier | modifier le code]

En 2018, juste avant son départ du Média, Sophia Chikirou a procédé à deux paiements, pour plus de 130 000 euros, à sa propre société, Médiascop, révèle Mediapart, information reprise dans un article du Point[71]. Le premier chèque de 64 119,61 euros a été honoré par la banque, mais le virement suivant a été bloqué[72]. Selon Mediapart : « Via sa société Mediascop, dont elle est l’unique actionnaire, la consultante Sophia Chikirou donnait des conseils à la présidente Sophia Chikirou »[73]. Des salariés anonymes du Média accusent Sophia Chikirou de facturer des « prestations sans réalité », et la nouvelle direction du Média, composée de Gérard Miller, Henri Poulain et Aude Lancelin, lui reproche de s’être rémunérée, alors qu’elle se présentait comme bénévole. Face aux accusations de malversation, Sophia Chikirou se défend en affirmant qu'elle était bénévole, en tant que présidente du Média, mais rémunérée comme conseil en stratégie. Elle affirme que les accusations contre elle sont de la « calomnie pure » et annonce porter l'affaire devant le tribunal de grande instance et demander un audit pour prouver sa bonne gestion[74],[75]. Selon Le Monde, un accord entre Le Média et Sophia Chikirou annule sa réclamation concernant le paiement de la deuxième facture, en échange de l’absence de contestation de la première[18].

Selon Mediapart et Radio France, la direction du Média a déposé le deux plaintes contre X pour vol de matériel et de documents administratifs et financiers au sein de ses locaux, à Montreuil. D'après Mediapart, « même s'il s’agit de deux plaintes contre X, les éléments du dossier visent Sophia Chikirou »[76],[77],[18].

Mediascop[modifier | modifier le code]

En 2017, la société Mediascop, dirigée par Sophia Chikirou est prestataire de services pour la communication de l'équipe de campagne de Jean-Luc Mélenchon. En 2016, le chiffre d'affaires de Mediascop est de 162 899 euros, avec un bénéfice net de 76 550 euros, soit 47% de marge. Au terme de la campagne, Mediascop reçoit une rémunération de 1 161 768 euros soit 11% du budget total du candidat Jean-Luc Mélenchon [78]. La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) mentionne que 54 600 euros auraient été indûment payés[79]. Bien que la CNCCFP ait validé les comptes de campagne du candidat Jean-Luc Mélenchon, elle fait le un signalement au parquet de Paris. Celui-ci ouvre une enquête préliminaire en avril[80]. En , François Molins, procureur de Paris, indique : « les surfacturations dénoncées tendent à faire sérieusement suspecter l'existence de manœuvres délibérées destinées à tromper l'organe de contrôle aux fins d'obtenir des remboursements sans cause »[81].

Le , dans le cadre de l'enquête préliminaire sur les comptes de campagne de 2017 du candidat Jean-Luc Mélenchon, une perquisition est menée par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, au domicile de Sophia Chikirou[82].

Le , une investigation de Radio France relève des « facturations étonnamment élevées » de la part de la société Mediascop pour ses prestations lors de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon. Alors que les salaires des membres du staff du candidat se situaient entre 1 500 et 3 000 euros mensuels, Sophia Chikirou facturait 10 000 euros mensuels, en tant que directrice de la communication de la campagne. En plus de ces honoraires, Radio France soutient qu'elle aurait facturé de nombreuses petites prestations à des tarifs plus élevés que la moyenne, portant, sur l'ensemble des huit mois de campagne, sa facturation mensuelle autour de 15 000 euros. Son avocat, David Marais, affirme que «toutes les accusations portées contre Mediascop et Madame Chikirou sont fausses»[83].

Le , elle est interrogée, dans le cadre d'une audition libre, par les enquêteurs[82], pour « escroquerie, abus de confiance, infraction à la législation des campagnes électorales et travail dissimulé »[84]. En réaction, Jean-Luc Mélenchon apporte une « confiance totale » à Sophia Chikirou. Il considère Mediascop comme une « petite boîte de communication, mais la plus talentueuse »[85] et indique : « Il n’y a aucun mystère dans les activités de Mme Chikirou à notre service. Nous avons choisi la personne la plus compétente, la plus brillante »[86].

Le , Sophia Chikirou se défend sur BFM-TV lors d'une interview :

« il n'y a pas eu de surfacturation, Mediascop n’a pas surfacturé, il n’y a pas d’enrichissement personnel, il n’y a pas eu de détournement de fonds publics »[87].

Cependant, la cellule investigation de Radio France maintient ses affirmations de surfacturation[23].

En , elle est convoquée en vue d’une possible mise en examen mais le rendez-vous est déplacé par la défense pour des raisons d’agenda[18].

Un rapport d’expertise rendu aux juges d’instruction conclut que la rentabilité de la société Mediascop a bénéficié de façon exagérée de la campagne présidentielle de 2017, en livrant des prestations de communication d’un montant total de 1 161 000  à l’association de financement de la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Sophia Chikirou s'est versée plus de 135 000  de salaires et dividendes. Bercy mentionne aussi que Sophia Chikirou a perçu 28 200  de Jean-Luc Mélenchon, et a déposé 17 850  en espèces sur son compte bancaire[88],[89],[90].

Vie privée[modifier | modifier le code]

En , Mediapart écrit que Jean-Luc Mélenchon entretiendrait « une relation extra-professionnelle » avec elle[91]. Elle se trouve en effet chez celui-ci, au moment d'une perquisition policière le à h. Celui-ci réagit en parlant « d'agression et d'ignominie » pour qualifier les révélations de Mediapart[92]. Il déclare également : « Elle n'est pas ma compagne[93]. » De son côté, Sophia Chikirou avait démenti des rumeurs d'une telle relation en [94]. Jean-Luc Mélenchon précise ensuite qu'elle n'est pas sa compagne, « au sens fiscal du terme ». Il déclare, en effet, un statut civil de « célibataire » aux impôts[95].

Le , Le Point indique que Jean-Luc Mélenchon l'aurait présentée comme sa compagne, lors d'un dîner avec des amis, dès 2011[96]. À la suite de la publication par Closer de sa liaison avec Sophia Chikirou, Jean-Luc Mélenchon demande en référé le versement de dommages et intérêts de la part de Mondadori, qui édite l’hebdomadaire. En , il est débouté de sa demande[N 2] et condamné à verser 2 500 euros pour frais de procédure[97].

En 2023, Le Figaro évoque « un couple politique et conjugal »[98].

Publication[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

  • Lawfare : le cas Mélenchon (documentaire), coréalisé avec Jean-Marie Vaude, 2019[99].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le magazine Complément d'enquête du 5 octobre 2023 est vu par 1 100 000 spectateurs avec 14,4% de part d'audience[60].
  2. Le juge indique dans l'ordonnance de référé du 28 août 2019 : « L’évocation par l’article et les clichés publiés d’une relation sentimentale réelle ou supposée entretenue dans ces circonstances d’actualité judiciaire […] est […] susceptible de contribuer à un débat d’intérêt général dont il est légitime d’informer le public »[97]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Sophia Chirikou », sur dirigeants.bfmtv.com (consulté le ).
  2. a b c et d Borrel 2007.
  3. Antoine Chandellier, « Sophia Chikirou : l'égérie de l'insoumis », sur Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
  4. a et b Remy Dodet, « "Insoumise", laïque, ex-sarkozyste... 10 choses à savoir sur Sophia Chikirou », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
    « La fille de parents algériens qu'elle est cible aussi une "gauche repentante" prête à se compromettre avec les islamistes. »
    .
  5. Rachid Laïreche, « Sophia Chikirou tient la distance », sur liberation.fr, (consulté le ).
    « Evoque son père, ouvrier à la retraite, qui passe du bon temps à Béjaïa, en Algérie. »
    .
  6. « Sophia Chikirou, l'atout caché de Jean-Luc Mélenchon », sur lejdd.fr, (consulté le ).
    « La vie de ses parents nés en Algérie, le syndicalisme de son père militant à la CGT, ses études à Sciences Po Grenoble puis la Sorbonne. »
    .
  7. Notice BnF.
  8. « Entre universalisme et identités ».
  9. « Changement organisationnel et responsabilité sociale de l'entreprise ».
  10. Le Guay 2012.
  11. Samama 2016.
  12. Ex-socialiste, fondatrice du Média... Qui est Sophia Chikirou, la conseillère communication de Mélenchon? 20 Minutes, 22 octobre 2018
  13. a b et c Qui est Sophia Chikirou, la directrice de campagne de Jean-Luc Mélenchon? Sud Ouest, 20 octobre 2018
  14. « Sophia Chikirou : Pourquoi j'ai rejoint Laurent Fabius », (version du sur Internet Archive)
  15. a b et c Sylvain Tronchet Sophia Chikirou : du Parti socialiste au Média en passant par l'Équateur, la trajectoire d'une insoumise France TV Info, 20 octobre 2018
  16. Remy Dodet, « "Insoumise", laïque, ex-sarkozyste... 10 choses à savoir sur Sophia Chikirou », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  17. Sophia Chikirou, l'insoumise patronne de média Marianne, 15 février 2018
  18. a b c d et e Laura Motet, « Pourquoi la justice enquête sur la députée LFI Sophia Chikirou », sur Le Monde, (consulté le ).
  19. Nouvel Obs 06/02/2019 Le passage éclair de Sophia Chikirou à Bruxelles qui intrigue les enquêteurs
  20. a et b « Jean-Luc Mélenchon soigne sa com' avec l'affaire Jérôme Kerviel », sur Europe1, (consulté le ).
  21. 6Medias 2016.
  22. Laurent Neumann, Les Dessous de la campagne 2017, Calmann-Lévy, , p. 127.
  23. a b et c Thomas Pontillon Campagne de Jean-Luc Mélenchon : certains documents contredisent les propos de Sophia Chikirou Francetvinfo, 25 octobre 2018
  24. « Sophia Chikirou quitte le Média pour la campagne des européennes », sur liberation.fr, .
  25. « Sophia Chikirou quitte la présidence du "Média" pour retravailler avec Jean-Luc Mélenchon », sur huffingtonpost.fr, .
  26. « Sophia Chikirou, ex-conseillère en communication de Jean-Luc Mélenchon, quitte la présidence du « Média » », sur Le Monde.fr (consulté le ).
  27. Agnès Vives, « Elections régionales en Ile-de-France : Insoumis et communistes fourbissent leurs armes », sur Le Parisien, (consulté le ).
  28. « Elections régionales et des assemblées de Corse, Guyane et Martinique 2021 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Elections régionales et des assemblées de Corse, Guyane et Martinique 2021 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  30. « Elections régionales et des assemblées de Corse, Guyane et Martinique 2021 », sur elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Législatives 2022 : Qui sont les candidates et candidats investis dans les circonscriptions de l’est parisien ? », sur Paris Light Up, (consulté le ).
  32. Par Le Parisien Le 13 juin 2022 à 07h00, « Législatives : Chikirou, Obono, Corbière... ils sont élus députés dès le premier tour », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  33. « Résultats élections législatives 2022: à Paris, Sophia Chikirou élue dès le premier tour dans la 6e circonscription », sur BFMTV (consulté le ).
  34. « Cinq députés élus dès le premier tour, dont quatre estampillés Nupes », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  35. « Commission des affaires économiques », sur Assemblée Nationale, .
  36. Raphaël Legendre, « Attractivité, export: quand les députés Sophia Chikirou (LFI) et Charles Rodwell (Renaissance) font (presque) cause commune », sur L'Opinion.fr, .
  37. Laura Motet, « Pourquoi la justice enquête sur la députée LFI Sophia Chikirou », sur Le Monde, .
  38. Alain Rebetez, « Sophia Chikirou, la «femme du chef» et ses méthodes violentes », sur Tribune de Genève, .
  39. Anne Michel, Manon Romain, Romain Imbach, Pierre Breteau et Maxime Vaudano, « Campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon : les prestations de Sophia Chikirou scrutées, mais validées », sur Le Monde, (consulté le ).
  40. « La dircom et "Le média" », sur Libération, (consulté le ).
  41. « 4 questions sur "Le Média", lancé par la France insoumise », RTL, (consulté le ).
  42. a b et c « « Le Média », en proie à des tensions, s’interroge sur son avenir », sur Le Monde, (consulté le ).
  43. Webtélé. Sombre climat mortifère au Média - L'Humanité, 18 août 2018
  44. « Le Média : jours de crise dans les couloirs de « Télé Mélenchon » », sur Le Figaro, (consulté le ).
  45. « Ce que fera Sophia Chikirou sur l'antenne de BFMTV », sur BFM TV, .
  46. « Sophia Chikirou devient chroniqueuse de BFMTV, cette chaîne qu'elle accusait de «corruption mentale» », sur L'Obs, .
  47. « Sophia Chikirou sur BFMTV: «Elle ne sera pas chroniqueuse», assure Marc-Olivier Fogiel », sur L'Express, .
  48. « Boycott des images de la guerre en Syrie: le choix très polémique de Le Média », L'Express, (consulté le ).
  49. « Le Média, embourbé dans les polémiques, tente de gérer sa crise », L'Express, (consulté le ).
  50. « Ghouta orientale : "toutes les photos que diffuse l’AFP sont vérifiées et authentifiées" », AFP, (consulté le ).
  51. « La désinformation d'une partie de la gauche sur la guerre en Syrie », Slate, (consulté le ).
  52. Fatima-Ezzahra Benomar, « "Tu as fait quelque chose de très grave, mais je ne peux pas te dire quoi" », sur fatimabenomar.wordpress.com, (consulté le ).
  53. « Comment être de gauche en France aujourd’hui ? », sur France Culture, (consulté le ).
  54. Laurent Valdiguié, « LFI et MeToo, affaire Quatennens… Mélenchon est-il vraiment féministe ? », sur marianne.net, 2022-09-29utc07:00:00+0200 (consulté le ).
  55. « Aude Rossigneux se dit virée avec "brutalité" de la rédaction en chef de Le Média : la guerre des versions », Marianne, (consulté le ).
  56. « Le Média : silence, on purge ! », Le Figaro, (consulté le ).
  57. « Aude Rossigneux évincée de la rédaction en chef du Média », ElectronLibre, (consulté le ).
  58. « Aude Lancelin remplace Sophia Chikirou à la tête du "Média" sur fond de crise », Le Figaro, (consulté le ).
  59. Justine Brabant, Manuel Jardinaud et Antton Rouget, « "Le Média" joue sa survie », Mediapart, (consulté le ).
  60. « Audiences : Quel score pour le numéro de "Complément d'enquête" sur Sophia Chikirou ? » (consulté le ).
  61. « "Méthodes contestées", enquête de la justice... la pression monte autour de la députée LFI Sophia Chikirou », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  62. Lucas Planavergne, « "Pas d’homophobie" à LFI : Mathilde Panot joue à l'équilibriste pour sauver le soldat Chikirou », sur Marianne, (consulté le ).
  63. « Sophia Chikirou, une députée insoumise dans la tourmente », sur tf1info.fr, (consulté le ).
  64. « Sophia Chikirou fait polémique avec un post sur les journalistes agressés par des gilets jaunes », sur huffingtonpost.fr, .
  65. Audrey Kucinskas, « Sophia Chikirou pas émue par les journalistes frappés », sur lexpress.fr, .
  66. Ilyes Ramdani, « Deux députés insoumis empêtrés dans le cumul des mandats », sur Mediapart (consulté le ).
  67. « Pris au piège du non-cumul qu'ils défendent, les Insoumis menacés de disparition au Conseil régional d'Île-de-France », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  68. Pierre Maurer , « Mélenchon-Roussel : l’attaque de Sophia Chikirou contre le communiste fait vaciller la Nupes », leparisien.fr, 22 septembre 2023.
  69. Sophie de Ravinel, « Gauche : Le clan Mélenchon isolé après sa violente attaque contre Roussel », lefigaro.fr, 22 septembre 2023.
  70. « Violences policières : Insoumis et communistes échangent les coups, leurs partenaires de la Nupes consternés », sudouest.fr, 21 septembre 2023.
  71. « Le Média : les très riches heures de Sophia Chikirou », Le Point, (consulté le ).
  72. Crise au "Média" : Sophia Chikirou lance un appel à l'aide, Gérard Miller répond aux attaques - PureMédias, 14 août 2018
  73. Le Média : litige autour de prétendues prestations de Sophia Chikirou - Le Parisien, 11 août 2018
  74. « « Le Média ». Accusée de malversations, Sophia Chikirou veut saisir la justice », sur Ouest-France, .
  75. « Le Média: Sophia Chikirou accusée de malversations », sur BFM TV (consulté le ).
  76. Laurent Mauduit et Antton Rouget, « Sophia Chikirou visée par deux plaintes pour vol », Mediapart,‎ (lire en ligne, consulté le )
  77. AFP, « « Le Média » dépose plainte contre X pour vol après le départ de Sophia Chikirou », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  78. Mediascop, la très rentable société de la dircom’ de Mélenchon - France Inter, 22 février 2018
  79. Une partie des comptes de campagne de Mélenchon épinglés - Le Figaro, 13 février 2018
  80. France-Des liens entre proches de Mélenchon et prestataires scrutés - Boursorama, 30 mai 2018
  81. Les étranges pratiques de Sophia Chikirou pendant la campagne de Jean-Luc Mélenchon - Les Inrocks, 19 octobre 2018
  82. a et b Pourquoi Sophia Chikirou, la conseillère de Mélenchon, est dans le viseur de la justice - Sébastian Compagnon, Le Parisien, 19 octobre 2018
  83. « Campagne Mélenchon : les chers services de Mediascop », France Inter, (consulté le ).
  84. Sophia Chikirou dans la tourmente - Libération, 19 octobre 2018
  85. Jean-Luc Mélenchon réitère sa confiance à Sophia Chikirou, directrice de Médiascop - BFM TV, 19 octobre 2018
  86. Sylvia Zappi Jean-Luc Mélenchon demande « l’annulation des perquisitions » ayant visé LFI - Le Monde, 19 octobre 2018
  87. « Sophia Chikirou : « Il n’y a pas eu surfacturation » dans la campagne de Jean-Luc Mélenchon », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  88. Fabrice Arfi, Antton Rouget, « Mélenchon 2017 : l’enquête de la justice se concentre sur la députée Sophia Chikirou », sur Mediapart (consulté le ).
  89. « Campagne de Mélenchon en 2017: la députée LFI Sophia Chikirou au centre de l’enquête », sur Libération, (consulté le ).
  90. « Comptes de campagne de Mélenchon en 2017 : le rapport qui accable Sophia Chikirou », sur Libération, (consulté le ).
  91. Fabrice Arfi, Michel Deléan et Antton Rouget, « Les premières découvertes des perquisitions Mélenchon », sur Mediapart.fr, (consulté le ).
  92. « "Agression" et "ignominie" : Mélenchon s'en prend à Mediapart, qui révèle sa "relation extra-professionnelle" avec sa conseillère Sophia Chikirou », sur Francetvinfo.fr, (consulté le ).
  93. Anthony Berthelier, « « Sophia Chikirou n'est pas ma compagne », clarifie Mélenchon en accusant Plenel », sur Le HuffPost.fr, (consulté le ).
  94. « Jean-Luc Mélenchon en couple avec sa directrice de campagne ? La rumeur enfle. Droit de réponse de Mme Chikirou », sur Non-Stop-People.fr, (consulté le ).
  95. « Émission C à Vous - 22/10/2018 - 7e minutes », sur youtube.com, France 5.
  96. « Sophia Chikirou, le talon d'Achille de Jean-Luc Mélenchon », sur Le Point, (consulté le ).
  97. a et b « Relation avec Chikirou : Mélenchon débouté face à « Closer » », sur L'Obs, (consulté le ).
  98. « «Personnage de roman balzacien»: Sophia Chikirou, stratège controversée des Insoumis », sur Le Figaro, (consulté le ).
  99. (en) Rachid Laïreche, « Sophia Chikirou se charge du «cas Mélenchon» », sur Libération (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • 6Medias, « Sophia Chikirou, l'atout com de Jean-Luc Mélenchon », sur Le Point,
  • Djaffar Benmesbah, « Sophia Chikirou : L’enfant terrible du 20e », Kabyles.net, (version du sur Internet Archive)
  • Anna Borrel, « Sophia Chikirou, élue PS passée de la diversité à la dissidence », Marianne,‎ (lire en ligne)
  • Martin Choteau, « Jean-Luc Mélenchon et Sophia Chikirou “en osmose” : comment la jeune femme a transformé le candidat à la présidentielle », Gala,‎ (lire en ligne)
  • Rachid Laïreche, « Sophia Chikirou, la franche insoumise », Libération,‎ (lire en ligne)
  • Émilie Lanez, « Sophia Chikirou : la métamorphose de Mélenchon, c'est elle ! », Le Point,‎ (lire en ligne)
  • Virginie Le Guay, « Mélenchon. Sophia Chikirou, la femme de l’ombre », Paris Match,‎ (lire en ligne)
  • Sylvie Lotiron, « Portrait Sophia Chikirou : qui est la bonne fée de Jean-Luc Mélenchon ? », VSD,‎ (lire en ligne)
  • Clément Parrot, « Cyberstratège, Sanders et brouille au PS : qui est Sophia Chikirou, la communicante qui souffle à l'oreille de Mélenchon ? », France Info,‎ (lire en ligne)
  • Caroline Petit, « Sophia Chikirou, l’atout com’ de Mélenchon », Paris Match,‎ (lire en ligne)
  • Sophie de Ravinel, « Sophia Chikirou, la muse de Jean-Luc Mélenchon », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  • Laurent-David Samama, « Sophia Chikirou, l'atout caché de Jean-Luc Mélenchon », Le Journal du dimanche,‎ (lire en ligne)
  • Sylvain Tronchet, « Sophia Chikirou : du Parti socialiste au Média en passant par l'Équateur, la trajectoire d'une insoumise », France Info,‎ (lire en ligne)
  • Sophie de Ravinel, « Le comportement de la députée Sophia Chikirou bouscule le mouvement des Insoumis », Le Figaro, 05/10/2023. (Lire en ligne)
  • Laura Motet , « Pourquoi la justice enquête sur la députée LFI Sophia Chikirou », Le Monde, 3 octobre 2023 (Lire en ligne)

Documentaire[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :