Bonneville (Haute-Savoie)

Bonneville | |||||
![]() Fontaine et Hotel de ville. | |||||
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Bonneville (chef-lieu) | ||||
Canton | Bonneville (chef-lieu) | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Faucigny-Glières (siège) |
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Maire Mandat |
Stéphane Valli 2015-2020 |
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Code postal | 74130 | ||||
Code commune | 74042 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bonnevillois | ||||
Population municipale |
12 735 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 469 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 04′ 47″ nord, 6° 24′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 428 m Max. 1 877 m |
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Superficie | 27,15 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
Liens | |||||
Site web | bonneville.fr | ||||
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Bonneville est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'agglomération transfrontalière du Grand Genève.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
La commune est située dans le Faucigny, au confluent de l'Arve et du Borne, et aux pieds du Môle et de la Pointe d'Andey. Bonneville est située au cœur de la vallée de l'Arve.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Contamine-sur-Arve, Faucigny |
Saint-Jean-de-Tholome | ![]() | |
Arenthon, Saint-Pierre-en-Faucigny |
N | Ayze, Vougy | ||
O Bonneville E | ||||
S | ||||
Brizon, Le Petit-Bornand-les-Glières | Mont-Saxonnex |
Géologie et relief, hydrographie[modifier | modifier le code]
La superficie de la commune est de 2 715 hectares ; son altitude varie entre 428 et 1 877 mètres[1].
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat y est de type montagnard en raison de la présence du Massif alpin.
Ville | Ensoleillement | Pluie | Neige | Orage | Brouillard |
---|---|---|---|---|---|
Paris | 1 797 h/an | 642 mm/an | 15 j/an | 19 j/an | 13 j/an |
Nice | 2 694 h/an | 767 mm/an | 1 j/an | 31 j/an | 1 j/an |
Strasbourg | 1 637 h/an | 610 mm/an | 30 j/an | 29 j/an | 65 j/an |
Bonneville | … h/an | … mm/an | … j/an | … j/an | … j/an |
Moyenne nationale | 1 973 h/an | 770 mm/an | 14 j/an | 22 j/an | 40 j/an |
Voici un aperçu dans le tableau ci-dessous pour l'année 2012 :
Mois | J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D | Année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Températures (sous abri, normales) °C | 2 | 4 | 8 | 13 | 17 | 20 | 22 | 21 | 18 | 14 | 9 | 3 | 12.5 |
Précipitations (hauteur moyenne en mm) | … | … | … | … | … | … | … | … | … | … | … | … | … |
Source : Météo France et Météociel[2] |
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Voies routières[modifier | modifier le code]
- A40 (Sortie 16 - Bonneville Ouest / Sortie 17 - Bonneville Est)
- N 203 (Annecy - La Roche-sur-Foron - Bonneville)
- N 205 (Annemasse - Contamine-sur-Arve - Bonneville - Cluses - Sallanches - Les Houches - Italie (par Tunnel du Mont-Blanc))
Pistes cyclables[modifier | modifier le code]
Une piste cyclable relie Bonneville à Marignier, elle doit rallier Cluses par les bords d'Arve. Un nouveau tronçon existe le long des quais du parquet depuis novembre 2011.
Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]
La gare de Bonneville, située sur la ligne de La Roche-sur-Foron à Saint-Gervais-les-Bains-Le Fayet, est desservie par des trains SNCF TER Rhône-Alpes[3].
Transports en commun[modifier | modifier le code]
Le quai du Parquet est en cours d'aménagement pour recevoir une ligne de bus, d'ailleurs un abribus a été construit devant l'ancien cinéma Le Marignan qui a fermé depuis. Le réseau Proxim'iTi dessert la commune.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Logement[modifier | modifier le code]
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 5 235, alors qu'il était de 4 183 en 1999[I 1].
Parmi ces logements, 89,7 % étaient des résidences principales, 2,9 % des résidences secondaires et 7,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 38,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 60,5 % des appartements[I 2].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 45,7 %, en légère hausse par rapport à 1999 (43,2 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était en baisse : 21,7 % contre 26,6 % en 1999[I 3].
Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]
En 2012, la mairie prévoyait l'ouverture d'une piscine intercommunale en janvier 2013[4] :
- réaménagement complet de la place de l'Hôtel-de-Ville (début en juin 2012 pour une durée estimée de 15 mois),
- restructuration des rues du centre-ville,
- pistes cyclables,
- crématorium,
- extension et rénovation de l'école de Pontchy dont les travaux ont débuté en juin 2012,
- requalification du site de l'hôpital,
- doublement du pont de Borne avec le lancement des travaux à l'automne 2012,
- pôle multimodal à la gare ferroviaire.
- en cour de construction eco quartier des sires du Faucigny, ensemble composé de logements ,commerces ( magasin fresh biofrais), complexe cinema 3 salles avec brasserie.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Du francoprovencal bôna + vèla, « bon village ». En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Bonavèla (graphie de Conflans) ou Bônavela (ORB)[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
Le comte Pierre II de Savoie décide dans la première moitié du XIIIe siècle de construire une fortification sur la colline, la Bona Villa. En 1262, il fait construire la ville neuve de Tucinge ou Toisinge[6].
Sa fille Béatrice de Faucigny (1234-1310) en fait sa résidence et dote en 1262 le bourg adjacent de franchises et de privilèges. En 1283[7], elle donne à la ville neuve le nom de Bonneville. En 1289, elle lui attribue une nouvelle charte[8]. En 1296, elle devient le siège d'une chatellenie[9] et devient progressivement la capitale administrative de la baronnie du Faucigny en 1310, remplaçant la cité de Cluses. Ce changement politique et stratégique entraînera un conflit entre les deux cités, notamment avec une attaque de Cluses en 1355.
En 1401, le bourg de Bonneville est presque entièrement détruit par une inondation extraordinaire de l'Arve, ne subsiste alors que quelques maisons[10]. Quelques années plus tard, la ville médiévale est frappée par de violents incendies en 1442, en 1618 et le 17 juillet 1737[11]. Les deux tours subsistantes du château sont réédifiées en pierre et le château est transformée en prison au XVIIIe siècle. Sous la Révolution française, la commune s'appelait Mont-Molez ou Mont-Mole. Entre 1798 et 1813 elle était située dans le département du Léman.
Lors des débats sur l'avenir du duché de Savoie, en 1860, la population est sensible à l'idée d'une union de la partie nord du duché à la Suisse. Une pétition circule dans cette partie du pays (Chablais, Faucigny, Nord du Genevois) et réunit plus de 13 600 signatures[Note 1], dont 172 pour Bonneville, 114 pour La Côte-d'Hyot[14],[15]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[16].
Le 6 août 1961, la commune de Pontchy y est rattachée, puis la commune de La Côte-d'Hyot fusionne avec Bonneville le 16 décembre 1964.
Sur le territoire de la commune, on trouvait également la maison forte des Tours ; son mobilier nous est connu par l'inventaire qui est dressé en 1439 au décès du noble Robert de Montvuagnard[17].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Le maire de Bonneville, Stéphane Valli, succède à Martial Saddier depuis le 22 décembre 2015, celui-ci ayant remis sa démission, qui fut acceptée le mardi 15 décembre par le préfet du département.
Liste des syndics et maires[modifier | modifier le code]
Durant la période du duché de Savoie, entre le XVe siècle et 1792, la ville est dirigée par le syndic, élu pour un an par ses pairs. La charge disparaît en octobre 1792, après l'occupation puis l'annexion du duché par les troupes révolutionnaires françaises. La nouvelle organisation mise en place prévoit la création d’une assemblée générale de la municipalité avec un maire nommé.
En 1815, le duché de Savoie retourne au royaume de Sardaigne. Les syndics sont de nouveaux mis en place dans les communes. Ils sont nommés par le roi pour une durée de trois ans.
En juin 1860, le duché de Savoie est réuni à la France. Les maires sont nommés par l’Empereur, pour une durée de quatre ans. Après la chute du Second Empire, les maires sont, comme dans le reste du pays, élus par le conseil municipal, lui-même élu par les citoyens, sauf pendant la période du Régime de Vichy, entre 1940 et 1944, où ils sont nommés.
Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]
- Tribunal de Grande Instance. Le tribunal s'est temporairement délocalisé à l'Agora, salle des fêtes, pour juger l'affaire du tragique accident du tunnel du Mont-Blanc de mars 1999.
- Maison d'arrêt,
- Sous-préfecture,
- Conseil de Prud'hommes,
- École supérieure du professorat et de l'éducation (ESPE),
- Point d'accès au droit.
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
La ville possède un centre de valorisation des déchets (CCFG) situé rue du Busard-des-Roseaux.
De nombreuses actions sont menées chaque année dans le cadre de la semaine nationale du développement durable.
Installation de plusieurs hôtels à insectes sur le territoire de la commune.
La régie municipale gaz-électricité roule avec des véhicules au gaz naturel.
La ville s'est engagée avec de nombreux partenaires dans l'action Arve pure 2012 pour réduire l'impact des pollutions industrielles sur le milieu naturel.
Bonneville accueille également le siège du syndicat mixte d'aménagement de l'Arve et de ses abords (SM3A), dont le rôle est de préserver et développer la faune et la flore de l'Arve.
Jumelage et coopération[modifier | modifier le code]
La ville de Bonneville est jumelée avec :
Staufen im Breisgau (Allemagne) depuis le ;
Racconigi (Italie) depuis le .
Coopération décentralisée :
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[21],[Note 3].
En 2016, la commune comptait 12 735 habitants[Note 4], en augmentation de 4,38 % par rapport à 2011 (Haute-Savoie : +7,29 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Évolution de la pyramide des âges de la ville de Bonneville, comparaison entre l'année 1999 et 1982[24] :
Le nombre total de ménages à Bonneville est de 3 751. Ces ménages ne sont pas tous égaux en nombre d'individus. Certains de ces ménages comportent une personne, d'autres deux, trois, quatre, cinq voire plus de six personnes. Voici ci-dessous, les données en pourcentage de la répartition de ces ménages par rapport au nombre total de ménages.
Les Ménages
Ménages de : | 1 personne | 2 pers. | 3 pers. | 4 pers. | 5 pers. | 6 pers. ou + |
---|---|---|---|---|---|---|
Bonneville | 25,6 % | 27,8 % | 18,3 % | 15,8 % | 7,3 % | 5,2 % |
Moyenne Nationale | 31 % | 31,1 % | 16,2 % | 13,8 % | 5,5 % | 2,4 % |
Sources des données : INSEE[25] |
Enseignement[modifier | modifier le code]
Petite enfance :
- Maison de l'Enfant,
- Crèche,
- Halte-garderie.
Maternelles :
- Le Bouchet, Bois-Jolivet, Angèle et Jules Nicollet, Thuet, les Îles, Pontchy et Dessy
Primaire :
- Écoles élémentaires : Dessy, Pontchy, Angèle et Jules Nicollet, le Bois-Jolivet et du Bouchet.
- Écoles primaires : Thuet, Les Îles.
Collège :
- Collège Samivel.
Lycée :
- Lycée Guillaume-Fichet.
Enseignement professionnel :
- Lycée professionnel hôtelier François-Bise.
Enseignement supérieur :
- Écoles supérieures du professorat et de l'enseignement, antenne de Bonneville.
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Le Pleins feux festival a lieu chaque année au début de l'été.
- La foire de Bonneville se déroule le 11 novembre lors de la Saint-Martin.
- Deux brocantes-braderies se déroulent tous les troisièmes samedis de chaque mois de mars et de septembre dans le centre-ville.
- Bonneville s'est associée à La Roche-sur-Foron pour organiser depuis plusieurs années le festival de théâtre des pays de Savoie.
- Les saltimbanques prennent possession du centre-ville tous les ans en juin.
- Les Celtitudes marquent la Saint-Patrick avec de nombreux concerts en mars.
- Fête du commerce en fin d'année avec des soirées repas sur la place de l'Hôtel-de-Ville.
Santé[modifier | modifier le code]
Bonneville comptait un centre hospitalier. Aujourd'hui transféré à l'ouest de Contamine-sur-Arve, le Centre hospitalier Alpes Léman (CHAL) regroupe les hôpitaux de Bonneville et d'Ambilly.
Sur le territoire de Bonneville, on trouve également un centre de soins de suite, un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), une maison médicale et plusieurs laboratoires d'analyses médicales, centre de radiologie, kinésithérapeutes…
Sports[modifier | modifier le code]
Infrastructures :
- Complexe sportif Pierre-Fallion.
- Piste d'athlétisme,
- Dojo,
- Stade de football,
- Terrain de rugby,
- Terrains de tennis couverts,
- Gymnase Briffod,
- Boulodrome,
- Ecostades,
- Stand de tir,
- Stand de tir à l'arc,
- Carrière d'équitation,
- Skate-Parc,
- Pump-track,
- Piscine,
- lac de Motte-Longue.
Clubs et associations : Trente associations sportives vous accueillent toute l'année.
- RC Le Môle[26]
Médias[modifier | modifier le code]
Radios et télévisions[modifier | modifier le code]
La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS Radio… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement, l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Rhône-Alpes peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
Presse et magazines[modifier | modifier le code]
La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré, L'Essor savoyard, Le Messager - édition Faucigny, le Courrier savoyard, Le Faucigny.
Internet[modifier | modifier le code]
Bonneville a été plusieurs fois récompensée pour sa politique Internet par le label « Ville Internet » et a obtenu de 2010 à 2016 @@@[Note 5].
Économie[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 31 980 €, ce qui plaçait Bonneville au 12 425e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[28].
Emploi[modifier | modifier le code]
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 7 833 personnes, parmi lesquelles on comptait 75,4 % d'actifs dont 65,8 % ayant un emploi et 9,5 % de chômeurs[I 4].
On comptait 6 500 emplois dans la zone d'emploi, contre 5 879 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 5 195, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 6] est de 125,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre plus d'un emploi par habitant actif[I 5].
Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]
Au 31 décembre 2010, Bonneville comptait 885 établissements : 28 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 60 dans l'industrie, 65 dans la construction, 567 dans le commerce-transports-services divers et 165 étaient relatifs au secteur administratif[I 6].
Parmi les 885 établissements, on peut citer EMT 74 (découpage, emboutissage), SOMFY (entrepôts de distribution), BOSCH (hydraulique et pneumatique) et la SA Perrotton (décolletage).
En 2011, 79 entreprises ont été créées à Bonneville[I 7], dont 47 par des autoentrepreneurs[I 8].
Tourisme[modifier | modifier le code]
En 2014, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 1 173 lits touristiques répartis dans 176 structures[Note 7]. Les hébergements marchands se répartissent comme suit : 24 meublés ; 3 hôtels ; une structure d'hôtellerie de plein air et un refuge ou gîte d'étape[29].
En 2017, la commune est labellisée « Station verte »[30].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Période médiévale[modifier | modifier le code]
- Château de Bonneville ou de Toisinge(s)/Tucinge(s) du XIIIe siècle ; aménagé en prison jusqu'en 1934, il est devenu le centre culturel de la ville.
- Château de Pressy (attesté)
- Château des Roches (attesté)
- Le Château (indice)
- Château de Cormand (maison forte)[31],[32] du XVIe siècle : il est implanté à la Côte d'Hyot.
- Château des Tours, dominant la ville depuis Ayze[33],[34].
Période contemporaine[modifier | modifier le code]
- Le pont de l'Arve devenu pont de l'Europe.
- La « colonne de Charles-Félix » sur le pont de l'Europe (44 m), en hommage au roi Charles-Félix de Savoie qui fit endiguer la vallée de l'Arve, classée au registre des monuments historiques.
- Fontaine baroque de Bonneville, sur la place de l'Hôtel-de-Ville, classée au registre des monuments historiques.
Monuments religieux[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Martin de Pontchy, construite au XIVe siècle dans un style néogothique et remaniée au XIXe siècle[35],[36].
- L'église Sainte-Catherine est construite dans un style Renaissance italienne entre 1838 et 1842[37].
- L'ancienne église Saint-Étienne de Bonneville construite dans un style néogothique est aujourd'hui une propriété privée[36].
- Les chapelles de Thuet et de la Côte-d'Hyot.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]
En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[38].
Bonneville et la peinture[modifier | modifier le code]

Le peintre Turner (1775-1851) a réalisé en 1803 un tableau représentant une vue générale du village.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- René de Lucinge (v.1553-v. 1610), seigneur et un homme de lettres, né à Bonneville.
- Pierre Monod (1586-1644), jésuite savoyard, né à Bonneville.
- André de Passier (1702-1784), jésuite, enseignant, écrivain et intendant du duc de Savoie, né à Bonneville.
- Famille Bastian, notables (syndics, maires)
- Joseph Jacquier-Châtrier (1811-1876), avocat et homme politique savoyard, né à Bonneville.
- Nancy Martel (1858-1928), actrice française morte à Bonneville.
- Émile Favre (1869-1918), homme politique. Né à Bonneville, il en fut élu maire en 1908.
- Amédée Guy (1882-1957), médecin, un homme politique et un résistant français, né à Bonneville.
- Émile Delavenay (1905-2003), angliciste et un haut fonctionnaire international ; il fit ses études secondaires à Bonneville.
- Paul Guichonnet (1920), géographe et historien, né à Bonneville.
- Gabriel Cattand (1923-1997), acteur, natif de Bonneville.
- Annie Ernaux (1940), écrivaine, professeur de lettres ; a enseigné au lycée de Bonneville en 1967.
- Guy Parayre (1947), général, a commandé la compagnie de gendarmerie de Bonneville (1978-1982).
- Florent Pagny (1961), chanteur et acteur. A vécu à Bonneville (de 11 à 15 ans). Citoyen d'honneur de la commune le 27 octobre 2017[39].
- Grégoire Bonnet (1963), acteur, né à Bonneville.
- Florence Autret (1970), journaliste, née à Bonneville.
- Michaël Blanc (1973), emprisonné de 1999 à 2014 en Indonésie pour trafic de drogues, né à Bonneville.
- Vincent Lecœur (1974), acteur, né à Bonneville.
- Antoine Dénériaz (1976), skieur alpin, né à Bonneville.
- Karine Ruby (1978-2009), championne olympique et championne du monde de snowboard, née à Bonneville.
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Les armes de Bonneville se blasonnent ainsi : Écartelé au premier et au quatrième de gueules à une croix d'argent ; au deuxième et au troisième palé d'or et de gueules de six pièces.
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Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes : Le Faucigny, Roanne, Éditions Horvath, , 619 p. (ISBN 2-7171-0159-4), p. 33-50 « Bonneville », p.59 « La Côte-d'Hyot », p. 73 « Pontchy », p.74 « Saint-Éteinne »..
- Georges Chapier, Châteaux Savoyards : Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance. Collection L'amateur Averti, , 410 p. (ISBN 978-2-8426-5326-2), p. 152-154.
- Paul Guichonnet, Notre Bonneville d'hier à aujourd'hui, Éditions Le Tour, (ISBN 2-9519581-9-6).
- Lucien Guy, Bonneville et ses environs, Éditions Res Universis, coll. « Monographies des villes » (réimpr. 1992) (1re éd. 1922), 141 p. (ISBN 2-87760-752-6).
- Rémi Mogenet, De Bonneville au Mont-Blanc. Itinéraire littéraire (XVIIè –XIXè siècles), Éditions Le Tour, .
- Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie : Chablais, Faucigny, Genevois, Cabèdita, , 193 p. (ISBN 978-2-8829-5117-5), p. 81-83.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie) : 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenue par l’Angleterre[12],[13].
- Martial Saddier est élu conseiller régional le 14 décembre 2015 et en raison de la loi sur le cumul des mandats, il démissionne de son mandat de maire de Bonneville[19].
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
- Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour Bonneville [27] :
- 2007, 2008 « @@ » ;
- 2010 à 2016 « @@@ ».
- L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
- La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[29].
Références[modifier | modifier le code]
Insee[modifier | modifier le code]
- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
- LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
- EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
- EMP T5 - Emploi et activité.
- CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
- DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
Autres sources[modifier | modifier le code]
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Base de données météo et observations temps réelle par Méteociel et Météo France
- Site ter-sncf.com : Gare de Bonneville (consulté le 23 janvier 2014).
- Réalisation d'une piscine intercommunale
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 14Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
- [PDF] André Perret, Les institutions dans l'ancienne Savoie : Du onzième au seizième siècle, Chambéry, Conseil départemental d'animation culturelle, , 87 p. (ASIN B0007AXLD6, lire en ligne), p. 35.
- Christian Regat et François Aubert, Châteaux de Haute-Savoie - Chablais, Faucigny, Genevois, Cabédita, 1994 (ISBN 9782882951175), p. 37.
- Léon Ménabréa, Article « De la marche des études historiques en Savoie et en Piémont, depuis le XIVe siècle jusqu'à nos jours, et des développements dont ces études seraient encore susceptibles », Mémoires (n°1, IX), Académie de Savoie, , p. 354. Voir aussi Article de Ruth Mariotte-Löber « Ville et seigneurie : Les chartes de franchises des comtes de Savoie : fin XIIe siècle-1343 », Mémoires et Documents (Vol. 4), Académie florimontane - Librairie Droz, , xxx.
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