Francis Szpiner

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Francis Szpiner
Illustration.
Francis Szpiner en 2020.
Fonctions
Sénateur français
En fonction depuis le
(6 mois et 22 jours)
Élection 24 septembre 2023
Circonscription Paris
Maire du 16e arrondissement de Paris

(3 ans, 3 mois et 27 jours)
Élection 11 juillet 2020
Prédécesseur Danièle Giazzi
Successeur Jérémy Redler
Conseiller métropolitain de la Métropole du Grand Paris
En fonction depuis le
(3 ans, 9 mois et 27 jours)
Élection
Conseiller de Paris
En fonction depuis le
(3 ans, 9 mois et 27 jours)
Élection 28 juin 2020
Biographie
Nom de naissance Francis Simon Szpiner
Date de naissance (70 ans)
Lieu de naissance Paris (Île-de-France, France)
Nationalité Française
Parti politique RPR (jusqu’en 2002)
UMP (2002-2015)
LR (depuis 2015)
Diplômé de Université Panthéon-Assas
Profession homme politique, avocat
Distinctions voir section

Francis Szpiner, né le à Paris, est un avocat et homme politique français. Associé fondateur du cabinet STAS & Associés, il a défendu plusieurs personnalités impliquées dans des affaires politico-financières.

Soutien de Rachida Dati, lors des élections municipales de 2020, il est élu maire du 16e arrondissement de Paris. Il est élu sénateur de Paris lors des élections sénatoriales de 2023.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

Francis Simon Szpiner est le fils de Jacques et Bella Szpiner, imprimeurs parisiens d’origine juive polonaise, et provient d'un milieu politique familial qu'il décrit lui-même « comme mendésiste et gaulliste »[1]. Adolescent, il milite au Front des étudiants juifs de France[2]. Il fait ses études de droit à l'université Panthéon-Assas et à l'Institut de criminologie de Paris.

Vie professionnelle[modifier | modifier le code]

Avocat au barreau de Paris depuis 1975, il est ancien deuxième secrétaire de la conférence du stage et ancien membre du Conseil de l'Ordre (1995-1997), ainsi que du Conseil national des barreaux.

En 1981, il est l'avocat de Pierre de Varga, accusé d’avoir commandité l'assassinat de Jean de Broglie. Dans les années suivantes, il défend la célèbre proxénète Madame Claude, l’ancien dictateur centrafricain Jean-Bedel Bokassa[3], l’ancien ministre socialiste Christian Nucci dans l’affaire du Carrefour du développement, le supergendarme de l'Élysée Christian Prouteau, le journaliste Patrick Poivre d'Arvor et l'homme d'affaires Bernard Tapie[4].

Affaires politiques et économiques[modifier | modifier le code]

Il a plaidé pour Pierre de Varga dans l'affaire de Broglie, pour les ravisseurs du baron Empain et du banquier Mallet. Il a défendu devant la cour d'assises de Bangui l'ancien empereur Bokassa, condamné à mort. Il a été l'avocat dans l'Affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris de l'ancien premier ministre Alain Juppé, qui est condamné le 30 janvier 2004, du président du CSA Dominique Baudis, de l'ancien ministre socialiste de la coopération Christian Nucci, du président de la Polynésie française Gaston Flosse[5] et du président de la République Jacques Chirac, dont il a été un proche conseiller.

Francis Szpiner est l'avocat de SOS Attentats et a connu à ce titre l'affaire du DC 10 d'UTA[6], les affaires Carlos, Action directe, des familles des religieuses françaises disparues en Argentine, de l'attentat contre le bateau City of Poros. Il était l'avocat dans les années 1990 de Madame Claude, du fondateur du GIGN Christian Prouteau dans l'affaire des écoutes de l'Élysée, de la république de Djibouti dans l'affaire Borrel et de Michel Tabachnik qu'il fit relaxer à deux reprises dans le procès de l'Ordre du Temple solaire.

Pendant les années 1995-2002, il participe à l'activité de la cellule juridique de l'Élysée (surnommée le « cabinet noir ») réunie autour de Dominique de Villepin, secrétaire général de la présidence de la République, chargée de suivre les affaires politico-financières en cours et d'entraver les procédures judiciaires lancées contre Jacques Chirac[2],[7]. Selon les dires des intéressés, cette cellule aurait fortement conseillé à Michel Roussin et Didier Schuller de fuir la France avant leur arrestation, ce qu'il a toujours contesté. Il obtient le dessaisissement du juge Halphen dans l'affaire dite des HLM de Paris. Il est intervenu pour Jean-François Copé dans le conflit pour la présidence de l'UMP.

Il est l'avocat de France 2 et de Charles Enderlin dans le procès intenté par eux contre Philippe Karsenty dans l'affaire Mohammed al-Dourah en 2008[8], et fut l'avocat de la Mosquée de Paris et de Dalil Boubakeur dans l'affaire des caricatures de Mahomet publiées par Charlie Hebdo[9].

En 2011, on le retrouve du côté du président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang, aux côtés de son collègue Olivier Pardo, et face au Comité catholique contre la faim et pour le développement (CCFD-Terre solidaire). En Afrique, il a été l'avocat des présidents du Sénégal Abdoulaye Wade et de Djibouti Ismaïl Omar Guelleh.

En 2013, il défend Jean-Marie Messier devant la cour d'appel de Paris et obtient une réduction de sa peine de trois ans d'emprisonnement avec sursis à dix mois d'emprisonnement avec sursis[10].

En 2015, Il est l'avocat du marchand d'art Yves Bouvier dans l'affaire l'opposant au milliardaire russe Dimitri Rybolovlev[11]. Il est également cette année là, avec Jean-Pierre Mignard, l'avocat du Qatar dans sa plainte en diffamation contre Florian Philippot[12].

En 2016, il plaide pour l'association La Voix de l'enfant contre l'animateur Jean-Marc Morandini impliqué dans une affaire de castings scabreux ayant pu mettre en scène des mineurs[13].

En 2017, il devient l'avocat du commissaire divisionnaire François Thierry, chef de l'Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants[14], ainsi que celui du président du Paris Saint-Germain, Nasser Al Khelaïfi[15].

En 2018, il défend l'État sénégalais face au maire de Dakar Khalifa Sall[16].

Affaires criminelles[modifier | modifier le code]

Il est avocat des parties civiles dans le procès dit de « l'affaire de l'Appât », ouvert en 1988 ; la sœur de Laurent Zarade, l'une des victimes, s'avère d'ailleurs être l'une de ses collaboratrices. Sa prestation a marqué les esprits lorsqu'il a mis en cause la responsabilité implicite de Valérie Subra dans le trio criminel, tandis qu'elle prétendait n'avoir qu'un rôle d'appât. Pour Me Szpiner, « unis tous les trois dans la préparation, unis tous les trois dans l'exécution, unis dans le partage, il [aurait été] choquant qu'ils ne le soient pas dans la condamnation » ; les jurés suivront son avis ainsi que les recommandations de l'avocat général.

Il est l'avocat de la famille de Sohane dans l'affaire Sohane Benziane.

Il représente la partie civile dans l'affaire Ilan Halimi. Après le verdict en première instance, il dénonce la « particulière indulgence » des juges[17]. Il tient des propos vifs à l'encontre de l'avocat général le qualifiant de « traître génétique »[18] et des avocats des accusés[19],[20], à la suite de quoi le parquet a demandé au bâtonnier de bien vouloir diligenter une enquête, le bâtonnier répondant qu'il en avait ordonné une spontanément avant même que la demande soit formée. Szpiner a été relaxé par le conseil de l'Ordre, relaxe confirmée par la cour d'appel de Paris[21]. Par arrêt du 4 mai 2012 la Cour de cassation casse l'arrêt de la cour d'appel de Paris et renvoie l'affaire devant la cour d'appel de Lyon qui, par arrêt du 18 avril 2013, a prononcé un « avertissement » à son encontre, décision qui fait l'objet d'un pourvoi en cassation[22].

Il défend également son confrère Karim Achoui, qu'il a fait acquitter dans l'affaire Ferrarra[23]. Il défend les sœurs de Suzanne Viguier dans l'affaire Suzanne Viguier. Il fut l'avocat du comédien Roland Giraud et de son épouse dans l'affaire de la disparition de leur fille (affaire Treiber) et le chanteur Pierre Perret contre le Nouvel Observateur. Me Szpiner représente les parties civiles dans le procès en appel des hormones de croissance. Il a été l'avocat de l'association La Voix de l'enfant et de la tante de Marina comme partie civile dans l'affaire Marina Sabatier. Il a défendu les intérêts de la famille de Mohamed Laidouni tué sur l'autoroute A 13[réf. souhaitée]et de la famille d'Agnès Marin.

Il est l'avocat d'Henda Ayari dans l'affaire Tariq Ramadan[24] et de Latifa Ibn Ziaten au cours du procès en appel d'Abdelkader Merah.

Il se constitue partie civile au nom du fils de Samuel Paty.

Dans le cadre de l'affaire Yuriy, il défend la victime du même nom[25].

En février 2022, il assiste les neveux du père Jacques Hamel en qualité de parties civiles devant la cour d'assises de Paris.

Vie politique[modifier | modifier le code]

En 1978, Francis Szpiner est candidat de la fédération de Paris du Mouvement des radicaux de gauche à l'élection partielle de la seizième circonscription de Paris, dans le 14e arrondissement. Il obtient 66 voix[26].

Entre 1990 et 1991, il est directeur du cabinet d'Alexandre Léontieff, président de la Polynésie française. De 2002 à 2008, il est vice-président de la Commission nationale consultative des droits de l'homme auprès du Premier ministre, où il cosigne une opinion minoritaire contre le mariage pour tous en 2013[27].

Aux élections législatives de 2002, il se présente sans succès sous l'étiquette RPR contre Arnaud Montebourg dans la sixième circonscription de Saône-et-Loire. Dans le livre Les Frères invisibles, les journalistes Renaud Lecadre et Ghislaine Ottenheimer affirment que Szpiner fut l'un des principaux associés maçonniques de Jacques Chirac, dont il fut un proche conseiller depuis 1994 et qui l'a promu en 2005 officier de la Légion d'honneur. Pour les élections législatives de 2012, Francis Szpiner est choisi, à la demande de Jacques Chirac, comme suppléant d'Éric Raoult dans la douzième circonscription de la Seine-Saint-Denis. Éric Raoult est battu[28].

Il est investi par Les Républicains comme candidat aux élections législatives de 2017 dans la 11e circonscription de Paris[29] mais il est battu par Marielle de Sarnez (MoDem).

Présent sur la liste des Républicains pour l'élection municipale dans le 16e arrondissement de Paris, menée par le député Claude Goasguen, Francis Szpiner devient de facto la tête de liste après le décès de ce dernier le 28 mai 2020[30]. Il fait face aux listes dissidentes de la sénatrice Céline Boulay-Espéronnier et de la maire sortante Danièle Giazzi, qui avait succédé à Claude Goasguen en juin 2017. Il arrive néanmoins en tête du premier tour avec 47,8 % des suffrages. Le 28 juin, il l'emporte avec plus de 76 % des voix, ce qui en fait la tête de liste la mieux élue de la capitale au second tour[31].

Son épouse, Alexandra Szpiner, est conseillère régionale d'Île-de-France lors du second mandat de Valérie Pécresse, réélue lors des élections régionales de 2021.

Lors des élections législatives de 2022, il est candidat dans la quatorzième circonscription de Paris. Il est battu au second tour, recueillant 46,77 % des suffrages, face à Benjamin Haddad le candidat d'Ensemble[32], ce qui marque la perte historique de cette circonscription ayant été jusque-là uniquement détenue par la droite depuis sa création en 1958.

En septembre 2023, il est élu sénateur de Paris sur la liste des Républicains.

En réaction à l'entrée de Rachida Dati au gouvernement d'Emmanuel Macron, il décide en mars 2024 de quitter le groupe Changer Paris, formé par les élus de droite au conseil municipal et dirigé par la nouvelle ministre. Il annonce la création d'un nouveau groupe avec une douzaine d'autres élus et envisage de se présenter à l’élection municipale de 2026, affirmant avoir le soutien d’Éric Ciotti, président de LR[33].

Autres activités[modifier | modifier le code]

Francis Szpiner est maître de conférences à Sciences Po et professeur à l'École des hautes études internationales.

Il est membre de l'Académie des sciences d'outre-mer depuis 2016[34].

Il est capitaine de vaisseau de réserve de la Marine nationale.

Controverses[modifier | modifier le code]

Affaire Arash Derambarsh[modifier | modifier le code]

En 2015, Francis Szpiner fait partie du jury de thèse d'Arash Derambarsh, qui n'a — contrairement aux habitudes — donné lieu à aucun rapport de soutenance. En 2020, la section disciplinaire du conseil académique de l’université de Paris I établit que la thèse a été plagiée aux trois quarts et que « la composition du jury n'est pas régulière ». Elle déplore en outre « le manque de proximité scientifique du jury avec le sujet de la thèse ». Francis Szpiner se défend sur ce dernier point en assurant être « tout à fait légitime pour juger une thèse sur [les fichiers de police] »[35].

Affaire Benabderrahmane[modifier | modifier le code]

En juin 2023, son cabinet est perquisitionné par l’Office central de lutte contre le crime organisé (OCLCO) dans le cadre d'une enquête sur des accusations d’enlèvement, séquestration et torture d’un lobbyiste franco-algérien[36].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Francis Szpiner, le pouvoir des coulisses, Christophe Lucet, revue-medias.com
  2. a et b « Le petit Maître de l'Elysée », sur lepoint.fr, .
  3. Gaspard Dhellemmes, « Le goût de l'indéfendable », Vanity Fair n°61, septembre 2018, p. 104-109 et 145.
  4. « Szpiner, Herzog, des avocats happés par la politique », sur mediapart.fr, .
  5. « Szpiner : le Little Big Man du Barreau » Fred Lonah, bakchich.info, 28 avril 2009
  6. « DC 10 de la Compagnie UTA (vol UT 772) au-dessus du Désert du Ténéré (Tchad) » SOS Attentats, 19 septembre 1989
  7. « Cabinets noirs, sombres histoires », sur liberation.fr, .
  8. « Charles Enderlin perd son procès en diffamation », Le Monde, 258 mai 2008
  9. Quand "Charlie Hebdo" était traîné en justice, Guy Konopnicki, marianne.net, 7 février 2015
  10. Le JDD, « Vivendi : Messier voit sa peine réduite en appel », sur lejdd.fr (consulté le ).
  11. Hervé Gattegno, « Oligarque contre marchand d'art : révélations sur l'affaire qui fait trembler Monaco et la Suisse », Vanity Fair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. Le cadeau du Qatar à Florian Philippot, liberation.fr, 1er juin 2015
  13. Affaire Morandini : Baroin sera l'avocat de La Voix de l'enfant, lefigaro.fr, 10 juillet 2016
  14. Emmanuel Leclère, « L'avocat de François Thierry, mis en examen pour complicité de trafic de stupéfiants, dénonce "une absurdité" », France Inter,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. « «Il n'y a pas d'affaire», selon l'avocat de Nasser Al-Khelaïfi », sur L'ÉQUIPE (consulté le ).
  16. Matteo Maillard, « Le maire de Dakar joue en appel sa candidature à la présidentielle de 2019 », lemonde.fr, 10 juillet 2018.
  17. Gilles Antonowicz, L'Affaire Halimi. Du crime crapuleux au meurtre antisémite. Histoire d'une dérive, Nicolas Eybalin, , 208 p. (ISBN 978-2-36665-051-8, lire en ligne), p. 108.
  18. Francis Szpiner et moi devons-nous être poursuivis disciplinairement ? maitre-eolas.fr, 1er août 2009.
  19. « Procès Fofana : le parquet général demande une enquête sur Me Szpiner », Le Monde, 27 juillet 2009
  20. Sarah Masson, « Gang des barbares : Me Szpiner se lâche sur Bilger et les avocats » Rue89, nouvelobs.com, 28 juillet 2009
  21. « Relaxe confirmée pour Me Szpiner » Europe 1, 24 mars 2011
  22. Szpiner / Bilger : Les limites de la liberté d’expression des avocats, lesactualitesdudroit, 15 mai 2012
  23. Ferrara condamné à douze ans en appel, Me Achoui acquitté, leparisien.fr, 23 octobre 2010
  24. « Affaire Tariq Ramadan: Francis Szpiner sera l'un des avocats d'Henda Ayari », sur nouvelobs.com, .
  25. Pour la première fois, l'avocat de Yuriy s'exprime: "C'est un miraculé, il ne comprend pas cette explosion de violence" sur rmc.bfmtv.com, le 15 février 2021
  26. « PARIS : la poussée socialiste au premier tour place M. de La Malène (R.P.R.) dans une posture difficile », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  27. CNCDH, Avis sur le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, https://www.cncdh.fr/sites/default/files/13_01_24_avis_mariage_des_couples_de_personnes_de_meme_sexe_0.pdf
  28. « Francis Szpiner, suppléant d’Eric Raoult », Le Parisien libéré, 16 mai 2012.
  29. « Législatives à Paris : l’avocat Francis Szpiner investi pour remplacer Lecoq dans la 11e circonscription », leparisien.fr, 19 mai 2017.
  30. « Pourquoi le défunt Claude Goasguen est toujours candidat aux municipales », Libération, 4 juin 2020.
  31. « Résultats des municipales à Paris : Francis Szpiner élu maire du 16ème arrondissement », sur actu.fr (consulté le )
  32. « Les résultats du second tour des élections législatives dans la 14e circonscription de Paris. », sur Le Monde, (consulté le )
  33. « Paris : le sénateur Francis Szpiner crée un nouveau groupe de droite anti-Dati », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  34. « Académiciens », sur Académie des sciences dʼoutre-mer (consulté le )
  35. « La thèse de l'avocat Arash Derambarsh annulée par l'université Paris 1 », sur SudOuest.fr, (consulté le )
  36. « Perquisition à la mairie du 7ᵉ arrondissement de Paris, dirigée par Rachida Dati, et dans plusieurs cabinets d’avocats », sur lemonde.fr.
  37. Décret du 22 avril 2011 portant promotion.
  38. Décret du 14 novembre 2000 portant promotion et nomination.
  39. « Francis Szpiner : Bokassa, Wade, Obiang et les autres - Jeune Afrique.com », sur JeuneAfrique.com (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]