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« Utilisateur:NaggoBot/TestInfoboxSport3 » : différence entre les versions

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m Test pour Standard de Liège : après
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{{Entête label|AdQ|BT}}
{{Confusion|texte=Ne pas confondre avec le [[Royal Football Club de Liège]], un autre club liégeois.}}
{{Infobox Club sportif
{{Homonyme|Standard}}
|Couleur cadre = 10A3D4
{{Infobox Club de football
|couleur cadre = FF0000
|Couleur écriture = FFFFFF
|couleur écriture = FFFFFF
|Personnage blanc = oui
|personnage blanc = oui
|Nom du club = Racing Club<br />Strasbourg Alsace
|nom = Standard de Liège
|Logo = Racing Club de Strasbourg Alsace.png
|logo = Royal Standard de Liege.svg
|Surnoms = Racing
|Noms precedents = FC Neudorf <small>(1906-1919)</small><br />RC Strasbourg <small>(1919-1940, 1944-1970, 1977-2012)</small><br />RC Straßburg <small>(1940-1944)</small><br />RP Strasbourg-Meinau <small>(1970-1976)</small>
|nom complet = Royal Standard de Liège
|Date de fondation = [[1906 en football|1906]]
|surnoms = Les Rouges<br />Les Rouches<br />Les Rôdjes<br />Les Standardmen<br />Le RSCL<br />Les Rouges et Blancs<br />Matricule 16
|Statut professionnel = 1933-1939 et 1945-2011
|noms précédents = Standard Football Club <small>(1898)</small> <br /> Standard FC Liègeois <small>(1899-1910)</small> <br /> Standard Club Liègeois <small>(1910-1923)</small> <br /> Royal Standard Club Liège <small>(1923-1952)</small> <br /> Royal Standard Club Liègeois <small>(1952-1972)</small>
|date de fondation = [[1898 en football|1898]]
|Couleurs = Bleu et blanc
|Stade = [[Stade de la Meinau]]
|date de disparition =
|Capacite = {{formatnum:29371}}
|statut professionnel = Professionnel (depuis 1974)
|couleurs = Rouge et Blanc
|Siege = 12, rue de l’Extenwoerth<br />67 021 [[Strasbourg]]
|Président = {{FRA-d}} [[Marc Keller]]
|équipement sportif = [[Stade de Sclessin|Stade Maurice Dufrasne]]
|capacité = {{formatnum:30023}}
|Entraîneur = {{FRA-d}} [[Jacky Duguépéroux]]
| Joueur le plus capé = {{FRA-d}} [[René Hauss]] (516)
|siège = Rue de la Centrale, 2<br />4000 [[Liège]]
|président = {{BEL-d}} [[Roland Duchâtelet]]
| Meilleur buteur = {{ALL-d}} [[Oskar Rohr]] (118)
|Championnat actuel = [[Championnat de France de football National|National]]
|entraîneur = {{BEL-d}} [[José Riga]]
|Site web = [http://www.rcstrasbourgalsace.fr/ rcstrasbourgalsace.fr]
|championnat actuel = [[Championnat de Belgique de football|Jupiler Pro League]]
|note(minuscule) = oui
|joueur le plus capé = {{BEL-d}} [[Henri Thellin]] (577)
|palmares national = [[Championnat de France de football|Championnat de France]] (1)<br />[[Championnat de France de football de Ligue 2|Championnat de D2]] (2)<br />[[Coupe de France de football|Coupe de France]] (3)<br />[[Coupe de la Ligue française de football|Coupe de la Ligue]] (2)
|meilleur buteur = {{BEL-d}} [[Jean Capelle (footballeur)|Jean Capelle]] (245)
|palmares international = [[Coupe Intertoto]] (1)
|Équipementier = [[Joma]]
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|site web = [http://www.standard.be/ www.standard.be]
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|note =
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|note (minuscule) =
| rightarm1=0000FF
|palmarès national = {{nobr|[[Championnat de Belgique de football|Championnat de Belgique]] ('''10''')}}<br />{{nobr|[[Coupe de Belgique de football|Coupe de Belgique]] ('''6''')}}<br />{{nobr|[[Supercoupe de Belgique de football|Supercoupe de Belgique]] ('''4''')}}<br />{{nobr|[[Coupe de la Ligue belge de football|Coupe de la Ligue Pro]] ('''1''')}}<br />{{nobr|[[Championnat de Belgique de football D2|Championnat de D2]] ('''2''')}}
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|palmarès international =
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|actualité = Saison 2014-2015 du Standard de Liège
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|News = Saison 2014-2015 du Racing Club Strasbourg Alsace
}}
}}
La '''section football du [[Standard de Liège (club omnisports)|Standard de Liège]]''' (dont le nom officiel est '''Royal Standard de Liège''') est un club de [[football]] [[Belgique|belge]] de la ville de [[Liège]], qui évolue en [[Championnat de Belgique de football|Jupiler Pro League]].


{{Début d'illustration|right}}
Fondé en [[1898 en football|1898]] comme club sportif du [[Collège Saint-Servais de Liège|collège Saint-Servais]], il est resté un des clubs les plus populaires de Belgique. Le club comprend également une section [[Rugby à XV|rugby]] fondée en [[1963 en rugby à XV|1963]], le [[Standard Rugby Club]], et une section football féminine, le [[Standard de Liège (féminines)]], dont les performances n'ont rien à envier à celles de son homologue masculine.
{{Début de carte}}[[Fichier:{{Géolocalisation/France|image}}|180px]]
{{G|France|48.56|7.755|Strasbourg|Ville|2|o}}
{{Fin de carte}}
{{Fin d'illustration|{{Géolocalisation/France|image}}|Le club est basé à [[Strasbourg]] en [[Alsace]].}}


Le '''Racing Club Strasbourg Alsace''', abrégé en ''Racing'' ou ''RCSA'', est un club de [[football]] [[Sport en France|français]] fondé en [[1906 en football|1906]] sous le nom de ''FC Neudorf'', du nom d'un quartier [[strasbourg]]eois. Il dispute ses premières compétitions officielles à partir de [[1909 en football|1909]] au sein de la [[Fédération allemande de football|fédération allemande]], avant de prendre le nom ''Racing Club de Strasbourg'' et de rejoindre les compétitions françaises en [[1919 en football|1919]]. Le club emménage en [[1914 en football|1914]] au jardin Haemmerlé, une longue prairie sur laquelle est construit l'actuel [[stade de la Meinau]] à partir de [[1921 en football|1921]].
Le club est, avec la [[Royale Union Saint-Gilloise]]<ref>La [[Royale Union Saint-Gilloise]] a gagné 11 titres en [[Championnat de Belgique de football|Championnat de Belgique]] contre 10 pour le Standard mais elle a remporté deux [[Coupe de Belgique de football|coupes de Belgique]] contre six pour le Standard.</ref>, le troisième du pays en matière de palmarès national (10 [[Championnat de Belgique de football|championnats]] et 6 [[Coupe de Belgique de football|coupes]]), derrière le [[Royal Sporting Club d'Anderlecht|Sporting d'Anderlecht]] et le [[FC Bruges]]. Présent en [[Championnat de Belgique de football|première division belge]] sans interruption depuis 1921, le Standard détient le record du nombre de participations consécutives. Juste après le [[FC Bruges]] (17), c'est aussi le club qui a participé au plus grand nombre de finales de la [[Coupe de Belgique de football|Coupe de Belgique]] (15).


Le club obtient le statut [[Sport professionnel|professionnel]] en [[1933 en football|1933]] et s’impose alors comme un des meilleurs clubs français. Après deux finales perdues en [[Coupe de France de football 1936-1937|1937]] et [[Coupe de France de football 1946-1947|1947]], le RC Strasbourg remporte une première [[Coupe de France de football|Coupe de France]] en [[Coupe de France de football 1950-1951|1951]]. Dans les [[années 1960]], il dispute ses premières [[Coupe des villes de foires|compétitions continentales]], où il élimine notamment l'[[Associazione Calcio Milan|AC Milan]] et le [[FC Barcelone (football)|FC Barcelone]]. Il gagne ensuite une deuxième Coupe de France en [[Coupe de France de football 1965-1966|1966]] avant d'obtenir le titre de champion de France en [[Championnat de France de football D1 1978-1979|1979]]. Depuis le milieu des [[années 1990]], le palmarès est complété par une [[Coupe Intertoto]] ([[Coupe Intertoto 1995|1995]]), deux [[Coupe de la Ligue française de football|Coupes de la Ligue]] ([[Coupe de la Ligue française de football 1996-1997|1997]] et [[Coupe de la Ligue française de football 2004-2005|2005]]) et une troisième Coupe de France ([[Coupe de France de football 2000-2001|2001]]).
Les joueurs du Standard, les Standardmen, sont surnommés « les Rouges » ou « les Rouches » (prononciation liégeoise) à cause de la couleur de leur maillot. « Les Rôdjes » (« rouges » en dialecte wallon) est un autre surnom des joueurs du Standard.


Les bons résultats du Racing, club marqué par une identité régionale forte, sont néanmoins entrecoupés par des relégations en [[Championnat de France de football de Ligue 2|deuxième division]] et des changements fréquents au sein de l'encadrement du club, ce qui l'empêche régulièrement de s'inscrire dans la durée. Des résultats sportifs insuffisants entraînent le Racing en 2010 pour la première fois en [[Championnat de France de football National|National]], championnat de troisième niveau. Un an plus tard, des problèmes financiers causent une rétrogradation administrative avec perte du statut professionnel et une [[liquidation judiciaire]]. Après deux montées consécutives, le club dispute à nouveau le championnat National depuis 2013.
Les matchs ont lieu au [[Stade de Sclessin|stade Maurice Dufrasne]] à [[Sclessin]] (agglomération [[Liège|liégeoise]]), au bord de la [[Meuse (fleuve)|Meuse]], face aux usines [[Arcelor Mittal]], situation qui contribue à l'atmosphère particulière de l'enceinte. On a coutume d'évoquer « l'Enfer de Sclessin » ou « le chaudron de Sclessin » tant les supporteurs du club sont renommés pour leur ferveur.


== Repères historiques ==
Le club est présidé par [[Roland Duchâtelet]] et l'équipe première est entraînée par [[José Riga]].
{{Article détaillé|Histoire du Racing Club de Strasbourg}}


=== Débuts du club (1906-1933) ===
== Histoire ==


[[Fichier:RC Strasbourg, 1919.png|thumb|left|upright=1.3|L'équipe première en 1919]]
=== Repères historiques ===


Le Racing Club de Strasbourg voit le jour en [[1906 en football|1906]] au moment où le football venu d'[[Angleterre]] prend son essor à [[Strasbourg]], à l'époque capitale de l'[[Alsace-Lorraine]] au sein de l'[[Empire allemand]]. Il s'agit d'une équipe créée par les jeunes de l'école de la rue d'Erstein dans le quartier populaire de [[Neudorf (Strasbourg)|Neudorf]]<ref name="als">coll., ''100 ans de football en Alsace'' (tome 2), Strasbourg, LAFA, 2002, p. 88 {{ISBN|2911219139}}</ref>. Ils disputent leur premier match amical à l'automne 1906 contre le FC Germania<ref name="als"/>. Baptisé ''FC Neudorf'' à sa fondation, le club est rebaptisé un temps ''FC Cäsar Neudorf''<ref name="als"/>. Équipe scolaire, le FC Neudorf se transforme en club libre en [[1909 en football|1909]]. Cette année-là, le FC Neudorf obtient son affiliation à la ligue de football d'Allemagne du Sud et y débute en bas de l'échelle dans le championnat de Division C<ref name="Histoire du club Offenbourg FV 1907">{{de}} {{Ouvrage |titre=Histoire du club Offenbourg FV 1907 |auteur=Offenburger FV 1907 e.V. |année=2007 |passage=2 |lire en ligne=http://ofv.avenit.de/files/upload/Vereinsgeschichte.pdf}}</ref>. Le club remporte ce championnat en [[1912 en football|1912]] et accède au deuxième échelon de la Division B<ref name="Histoire du club Offenbourg FV 1907"/>{{,}}<ref name="strasbourg.football.fr">{{Lien web|url=http://strasbourg.football.fr/2006/10/05/496-le-racing-100-ans-dhistoire|titre=Le Racing Club de Strasbourg : 100 ans d’histoire !|site=strasbourg.football.fr|date=5 octobre 2006|consulté le=30 janvier 2009}}</ref>, qu'il remporte deux ans plus tard<ref name="racingstub Automne 1906 - En 1914">{{Lien web|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=news&id=1966|titre=Automne 1906, rue d’Erstein - En 1914, le FC Neudorf déménage|site=racingstub.com|date=3 octobre 2006|consulté le=30 janvier 2009}}</ref>. En [[1914 en football|1914]] toujours, le club s'installe sur le terrain du jardin Haemmerlé, lieu du futur [[stade de la Meinau]]<ref name="Le jardin où tout a commencé">Claire-Marie Denis et Cédric Douzant, « Le jardin où tout a commencé », dans {{Harvsp|CUEJ|2006|p=14-15}}</ref>.
==== Débuts ====
[[Fichier:Royal Standard Club Liégois logo.gif|thumb|100px|Blason du Standard de Liège de 1923 à 1952.]]
Bien que, à la suite d'une erreur administrative, la date officiellement retenue soit [[1899 en football|1899]], c'est en [[1898 en football|1898]] que le Standard fut fondé, quand un groupe d'élèves du [[Collège Saint-Servais de Liège|Collège Saint-Servais]], déçus par le FC Liégeois, décidèrent de créer leur propre équipe qu'ils baptisèrent 'Standard Football Club Liégeois'. Pour leur première partie, ils portèrent des maillots rouges... prêtés par le Football Club Liégeois.


Après la [[Première Guerre mondiale]], le club rejoint les compétitions françaises. La [[francisation]] de la région est suivie par le club qui est renommé en [[1919 en football|1919]] ''RC Strasbourg-Neudorf'' puis peu après ''Racing Club de Strasbourg'', en référence au {{citation|plus prestigieux club français}}, le [[Racing Club de France Football|Racing Club de France]]<ref name="Le jardin où tout a commencé"/>. Le Racing enlève trois titres de [[Ligue d'Alsace de football|champion d'Alsace]] en [[1923 en football|1923]], [[1924 en football|1924]] et [[1927 en football|1927]]. En 1927 les Strasbourgeois participent également au [[Championnat de France amateur de football 1926-1927|championnat de France amateur]], une compétition éphémère réservée aux champions des [[Ligue régionale de football|ligues régionales]] et remportée par le [[Cercle athlétique de Paris]]<ref>{{en}} {{Lien web |url=http://www.rsssf.com/tablesf/fran27.html |site=rsssf.com |titre=France (Division d'Excellence) 1926/27 |auteur=Peter Kungler |date=4 avril 2004 |consulté le=14 octobre 2009}}</ref>{{,}}<ref>{{en}} {{Lien web |url=http://www.rsssf.com/tablesf/fran-regchamp.html#frc |site=rsssf.com |titre=France - List of Regional Champions 1919-1932 - France-Comté - Bourgogne |auteur=Peter Kungler |date=29 juin 2004 |consulté le=14 octobre 2009}}</ref>. Le Racing participe pour la première fois à la [[Coupe de France de football 1920-1921|Coupe de France en 1920-1921]]<ref>{{Harvsp|Descamps|2007|p=337}}</ref>. Il s'y distingue en [[Coupe de France de football 1925-1926|1925-1926]] en réalisant l'exploit<ref>{{Lien web
Ces étudiants, qui jouent alors au football sur la colline de [[Cointe]], organisent un vote pour déterminer le nom du club. Le « Standard » l'emporte, d'une seule voix, devant le « Skill ». Le nom du club naissant est inspiré de celui du [[Standard A.C.]], club parisien populaire à l'époque. Les joueurs choisissent pour couleurs le rouge et le blanc<ref name="StandHist2">{{Lien web |url=http://www.standard.be/fr/a_histoire2.php |titre=Le Royal Standard de Liège et son histoire |année=cop. 1996-2008 |site=Royal Standard de Liège (standard.be) |page=2 |consulté le=6 avril 2010 }}</ref>. Au début du {{s-|XX|e}}, le Standard, affilié à l’Union Belge des Sociétés de Sports Athlétiques, s’installe au vélodrome de la [[Parc de la Boverie|Boverie]], le long de la Meuse. L'éternel rival du Standard, le Football Club Liégeois, a également utilisé ce terrain à la fin du {{s-|XIX|e}}. En 1902-1903, le Standard participe à sa première saison officielle dans la catégorie juniors, qui accueille les équipes n'ayant jamais joué dans les deux divisions supérieures<ref name="StandHist2" />.
|url=http://www.fff.fr/cfra/histoire/histo_new/pages/hist1926_6.shtml
|site=fff.fr
|titre=Coupe de France 1925-1926, Trente-deuxièmes de finale
|auteur=
|date=
|consulté le=4 décembre 2009
}}</ref> d'éliminer au stade des trente-deuxièmes de finale le [[Red Star]]<ref>{{Harvsp|Descamps|2007|p=342}}</ref>, un des meilleurs clubs français de l'époque.


=== Professionnalisation du club (1933-1945) ===
À la suite de la construction du [[Musée d'Art moderne et d'Art contemporain (Liège)|Palais des Beaux-Arts]] du [[parc de la Boverie]] en vue de l'[[Exposition universelle de 1905]], le club est contraint de déménager le long de l'[[Ourthe (rivière)|Ourthe]] à [[Grivegnée]] en [[1904 en football|1904]]<ref name=StandHist2 />. En [[1909 en football|1909]], le propriétaire du terrain expulse les footballeurs. Ceux-ci trouvent un bout de prairie à [[Sclessin]], en bord de [[Meuse (fleuve)|Meuse]], qu'ils louent alors pour 300 [[francs belges]] par an. La même année, le club est promu en [[Championnat de Belgique de football|première division]]. Il connaît sa seule descente en [[Championnat de Belgique de football 1913-1914|1913-1914]]. Après l'interruption due à la [[Première Guerre mondiale]], le Standard passe les saisons [[Championnat de Belgique de football D2 1919-1920|1919-1920]] et [[Championnat de Belgique de football D2 1920-1921|1920-1921]] en Promotion (la division 2 de l'époque). Il devient champion de Promotion et remonte donc au terme de la saison, avec le [[KV Mechelen|Club Malinois]] et [[RSC Anderlecht|Anderlecht]]<ref>B. Dubois, Th. Evens, Ph. Leruth, ''1892-1992 : La jeunesse centenaire. Livre officiel du Centenaire du Royal Football Club Liégeois''. Bruxelles, Labor, 1992, {{p.|276}}.</ref>. Le Standard poursuit ensuite son histoire en première division, s'adjugeant plusieurs places d'honneur et frôlant parfois la relégation.


[[Fichier:RC Strasbourg - FC Sochaux, 1937 B.jpg|thumb|upright=1.3|Le RC Strasbourg (short blanc) s'incline 2-1 en finale de la [[Coupe de France de football 1936-1937|Coupe de France 1937]] contre le FC Sochaux.]]
==== Premiers titres ====
[[Fichier:Standard liege flag.jpg|thumb|300px|right|Drapeau du Standard flottant sur le [[stade de Sclessin]] en 2009.]]


Comme bon nombre de clubs de la moitié nord de la France, le RC Strasbourg refuse le professionnalisme à son introduction en [[1932 en football|1932]]<ref>Alfred Wahl, ''Les archives du football'', Paris, Gallimard, 1989, p. 256, {{ISBN|2070716031}}</ref>. Un an plus tard, le club se prononce à une large majorité pour le passage au professionnalisme<ref name="Gauthey1961 p.235">{{Harvsp|Gauthey|1961|p=235}}</ref> et participe ainsi au [[Championnat de France de football D2 1933-1934|championnat de Division 2 en 1933-1934]]. Le Racing accroche la quatrième place de la poule Nord et remporte les barrages de promotion en première division. Pour sa première saison au sein de l'élite en [[Championnat de France de football D1 1934-1935|1934-1935]], le Racing est champion d'automne<ref name="Gauthey1961 p.235"/> et termine vice-champion à un point du [[FC Sochaux]]<ref name="Gauthey1961 p.235"/>. Les saisons suivantes sont tout aussi honorables, le Racing finissant successivement 3{{e}}, 6{{e}}, 5{{e}} et 10{{e}} d'un championnat à seize clubs. Le club atteint également pour la première fois la finale de la Coupe de France en [[Coupe de France de football 1936-1937|1937]]<ref name="Descamps2007 p353">{{Harvsp|Descamps|2007|p=353}}</ref>. Une victoire 3-1 en demi-finale contre le [[FC Rouen]] grâce à un triplé d'[[Oskar Rohr]]<ref>{{Lien web
Peu de temps après la Seconde Guerre mondiale, [[Roger Petit]], ancien joueur et capitaine de l'équipe, est devenu secrétaire général du club. En vertu de son sentiment visionnaire pour le football et les entreprises, Petit a travaillé main dans la main avec le président [[Paul Henrard]], faisant du Standard un club professionnel qu'il portera au sommet du football belge.
|url=http://www.fff.fr/cfra/histoire/histo_new/pages/hist1937_2.shtml
|site=fff.fr
|titre=Coupe de France 1936-1937, Demi-finale
|consulté le=4 décembre 2009
}}</ref> lui permet d'aller défier le FC Sochaux en finale au [[stade olympique Yves-du-Manoir]] de [[Colombes]]. Les Sochaliens sont favoris et l'emportent 2-1<ref name="fff coupe 1937">{{Lien web
|url=http://www.fff.fr/cfra/histoire/histo_new/pages/hist1937_1.shtml
|site=fff.fr
|titre=Coupe de France 1936-1937, Finale
|consulté le=4 décembre 2009
}}</ref>.


Au début de la [[Seconde Guerre mondiale]] en septembre 1939, les habitants de la ville de Strasbourg sont évacués dans le sud de la France. Le club est ainsi reformé l'espace d'une saison à [[Périgueux]] sous statut amateur, et y remporte le titre de champion de [[Dordogne (département)|Dordogne]]<ref name="Descamps2007 p129">{{Harvsp|Descamps|2007|p=129}}</ref>. En [[1940 en sport|1940]], l'Alsace est annexée au [[Troisième Reich]] et le club évolue dans la compétition allemande de la [[Gauliga Elsass]]<ref name="Descamps2007 p129"/> sous le nom germanisé de ''Rasensportclub Straßburg'' (« Club des sports sur pelouse »). Durant ces années les [[Derby (sport)|derbys]] contre le rival du [[Red Star Strasbourg]], passé sous le contrôle de la ''[[Schutzstaffel]]'' (SS) et renommé ''Sportgemeinschaft der SS'', prennent des allures de combat patriotique<ref name="Bitzer2003 p156-157"/>.
C'est en [[1954 en football|1954]] que les Standardmen remportent leur premier trophée - une coupe de Belgique - bientôt suivi d'un premier titre national en [[Championnat de Belgique de football 1957-1958|1957-1958]]. Les années 1960 et le début des années 1970 seront riches en succès : entre [[1958 en football|1958]] et [[1975 en football|1975]], le Standard remporte six titres de [[Championnat de Belgique de football|Champion de Belgique]], deux [[Coupe de Belgique de football|Coupes de Belgique]] (en cinq finales) et une [[Coupe de la Ligue belge de football|Coupe de la Ligue Pro]].


=== Premiers titres nationaux et premières compétitions européennes (1945-1970) ===
Au niveau européen, durant les années 1960, le club jouera les demi-finales de la [[Ligue des champions de l'UEFA|Coupe des clubs champions]] en [[1962 en football|1962]], et de la [[Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football|Coupe des coupes]] durant l'année [[1967 en football|1967]].
En 1945, le club reprend son nom de ''Racing Club de Strasbourg'' et participe à nouveau au championnat de France professionnel. Bien que meurtri par le conflit, le club se classe troisième du [[Championnat de France de football D1 1946-1947|championnat 1946-1947]] et atteint la finale de la [[Coupe de France de football 1946-1947|Coupe de France]] cette même année<ref>{{Harvsp|Descamps|2007|p=363}}</ref>. Les Strasbourgeois échouent contre le tenant du titre, le [[LOSC Lille|Lille OSC]]. Quatre ans après, le Racing décroche son premier titre national en venant à bout de l'[[Valenciennes Football Club|US Valenciennes-Anzin]] en finale de la [[Coupe de France de football 1950-1951|Coupe de France 1951]] sur le score de 3-0. À leur retour en [[Alsace]], les joueurs sont fêtés par une foule en liesse<ref>{{Harvsp|Descamps|2007|p=367}}</ref> de {{formatnum:50000}} à {{formatnum:100000}} personnes selon les sources<ref name="Gauthey1961 p.240">{{Harvsp|Gauthey|1961|p=240}}</ref>.


Entre trois descentes en Division 2 en dix ans, le RC Strasbourg réalise une brillante [[Championnat de France de football D1 1954-1955|saison 1954-1955]] en D1 grâce notamment au prodige<ref name="Descamps2007 p129"/> [[Autriche|autrichien]] [[Ernst Stojaspal]], luttant longtemps pour le titre et finissant à la quatrième place. En Division 1 le club se bat à nouveau pour le titre de champion lors de la [[Championnat de France de football D1 1964-1965|saison 1964-1965]] : deuxième à un point du [[FC Nantes]] à quatre journées de la fin, le RCS finit cinquième<ref name="ref-1">{{Harvsp|Collectif|1991|p=87}}</ref>. La première grande épopée européenne du Racing date de la [[Coupe des villes de foires 1964-1965]]. Opposé en 32{{e}} de finale au prestigieux [[Milan AC]], le Racing s'impose 2-0 à la [[Stade de la Meinau|Meinau]] pour ne succomber que par 1-0 au retour à [[stade San Siro|San Siro]]. Contre le [[FC Barcelone (football)|FC Barcelone]], le RCS obtient un match nul à la [[Stade de la Meinau|Meinau]] (0-0) puis se fait rejoindre au score en fin du match au [[Camp Nou]] (2-2)<ref>{{Lien web
==== Années 1980 : apogée et déclin ====
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=match&id=1957
|site=racingstub.com
|titre=FC Barcelone - RCS 2-2, 2-2ap - 10 février 1965
|auteur=
|date=
|consulté le=6 décembre 2009
}}</ref>. Le match d'appui se solde par un match nul (0-0) au [[Camp Nou]] et le Racing se qualifie au tirage au sort. En quart de finale, les Alsaciens s'inclinent nettement contre [[Manchester United]] (0-5 puis 0-0 à [[Old Trafford]])<ref>{{Lien web
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=match&id=1960
|site=racingstub.com
|titre=Manchester United - RCS 0-0 - 19 mai 1965
|auteur=
|date=
|consulté le=6 décembre 2009
}}</ref>{{,}}<ref>{{en}} {{Lien web
|url=http://www.rsssf.com/ec/ec196465.html#icfc
|site=rsssf.com
|titre=Inter-Cities Fairs Cup 1964-65
|auteur=James M. Ross
|date=27 juin 2007
|consulté le=6 décembre 2009
}}</ref>.


Dans l'édition [[Coupe des villes de foires 1965-1966|1965-1966 de la Coupe des villes de foires]], le RCS retrouve le Milan AC. Après une victoire de chaque équipe<ref>{{Lien web
Entraîné par l'Autrichien [[Ernst Happel]], le Standard remporte une nouvelle Coupe de Belgique en [[Coupe de Belgique de football 1980-1981|1981]]. L'année suivante, [[Raymond Goethals]] prend les commandes de l'équipe. Il aidera le Standard à écrire les pages à la fois les meilleures et les pires de son histoire.
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=match&id=2104
|site=racingstub.com
|titre=RCS - Milan AC 2-1 - 27 octobre 1965
|auteur=
|date=
|consulté le=6 décembre 2009
}}</ref> et un score de 1-1 en match d'appui, les deux clubs sont départagés par un tirage au sort qui est défavorable au RC Strasbourg<ref>{{en}} {{Lien web
|url=http://www.rsssf.com/ec/ec196566.html#icfc
|site=rsssf.com
|titre=Inter-Cities Fairs Cup 1965-66
|auteur=James M. Ross
|date=9 janvier 2008
|consulté le=6 décembre 2009
}}</ref>. Le Racing accède en 1966 pour la quatrième fois à la finale de la [[Coupe de France de football 1965-1966|Coupe de France]]. Opposé au tout nouveau champion de France, le FC Nantes, le Racing déjoue les pronostics en emportant son second trophée sur le score de 1-0<ref>{{Harvsp|Collectif|1991|p=91}}</ref>. L'année suivante en [[Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football 1966-1967|Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe]], le club élimine le [[FC Steaua Bucarest]] avant de s'incliner contre le [[PFC Slavia Sofia|Slavia Sofia]] en huitième de finale.


=== Heures de gloire puis années de crise (1970-1992) ===
Sous la houlette de « Raymond la Science », le club est deux fois champion de Belgique, deux fois vainqueur de la Supercoupe de Belgique (en trois participations), et surtout finaliste de la [[Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes]]. La finale se dispute à [[Barcelone]], contre le [[FC Barcelone (football)|FC Barcelone]], en mai [[1982 en football|1982]]. La rencontre se termine sur le score de 2 à 1 en faveur des Espagnols.


Le RC Strasbourg fusionne en 1970 avec les [[Association sportive Pierrots Vauban de Strasbourg|Pierrots de Strasbourg]], double champions de France amateurs, pour devenir le ''Racing Pierrots Strasbourg-Meinau'' (RPSM)<ref name="Collectif1991 p99">{{Harvsp|Collectif|1991|p=99}}</ref>. Certains membres des Pierrots, insatisfaits par la fusion, recréent un club amateur<ref name="Collectif1991 p99"/>, alors que le RPSM vit deux descentes en Division 2 en [[Championnat de France de football D1 1970-1971|1971]] et [[Championnat de France de football D1 1975-1976|1976]]. En 1977, le club retrouve son nom de ''Racing Club de Strasbourg'' et remporte son premier titre de [[Championnat de France de football D2 1976-1977|champion de Division 2]]<ref name="Collectif1991 p121">{{Harvsp|Collectif|1991|p=121}}</ref>. Nouvellement promu en Division 1, le Racing emmené par son nouvel entraîneur [[Gilbert Gress]] finit à une étonnante troisième place du [[Championnat de France de football D1 1977-1978|championnat 1977-1978]] tandis que l'[[Association sportive de Monaco Football Club|AS Monaco]], autre promu, obtient le titre.
En [[1984 en football|1984]], ces exploits seront entachés par la révélation de l'[[affaire Standard-Waterschei]] : à quelques jours du match contre Barcelone, pour garantir le titre de champion de Belgique et se prémunir contre les blessures de dernière minute, le Standard avait approché le capitaine de la faible équipe de [[Koninklijke Racing Club Genk|Thor Waterschei]], [[Roland Janssen]], afin de s'assurer que leurs adversaires lèvent le pied lors du dernier match de championnat. Ce scandale implique plusieurs joueurs dont [[Eric Gerets]] ainsi que l'entraîneur, [[Raymond Goethals]], qui émigre au Portugal pour échapper à une suspension. À la suite de cette affaire, le Standard est privé de la plupart de ses joueurs, suspendus. Le club mettra plusieurs années à s'en relever.


[[Fichier:Gilbert Gress, 1980.jpg|thumb|upright|[[Gilbert Gress]], l'entraîneur des champions de France 1979]]
==== Vingt-cinq longues années avant un renouveau ====


{{Article détaillé|Saison 1978-1979 du Racing Club de Strasbourg}}
En [[Coupe de Belgique de football 1992-1993|1993]], le Standard remporte tout de même une coupe de Belgique et finit deuxième du championnat, place qu'il occupe à nouveau à l'issue de la saison [[Championnat de Belgique de football 1994-1995|1995]]. En [[1996 en football|1996]], il fusionne avec le [[RFC Sérésien (17)|RFC Seraing]] (matricule 17). Un nouveau titre de champion de Belgique se fait toujours attendre.


La saison suivante, le Racing prend la tête du championnat après la cinquième journée et s'y maintient malgré la poussée des grands du championnat de l'époque, le [[Football Club de Nantes|FC Nantes]] et l'[[Association sportive de Saint-Étienne Loire|AS Saint-Étienne]]. Lors de la dernière journée de championnat, Les Strasbourgeois n'ont besoin que d'un match nul à l'[[Olympique lyonnais]] pour assurer le titre. Le Racing l'emporte 3-0 et devient [[Championnat de France de football D1 1978-1979|champion de France 1979]], avec une équipe très régionale : en deuxième mi-temps du match de Lyon, le Racing compte dans ses rangs pas moins de sept natifs de l'[[Alsace]], en plus de l'entraîneur.
Le club atteint néanmoins la finale de la [[Coupe Intertoto]] en [[Coupe Intertoto 1996|1996]] face au [[Karlsruher SC]] mais il est battu 3 buts à 2 en match aller - retour.


Le Racing arrive à tenir son rang lors de la saison suivante, finissant à la cinquième place du championnat sans toutefois peser dans la lutte pour la victoire finale. Le titre de [[1979 en sport|1979]] permet au RC Strasbourg de se qualifier pour la [[Coupe des clubs champions européens 1979-1980]]. Après avoir éliminé les Norvégiens de l'[[IK Start]] (victoires 2-1 et 4-0), le RCS s'incline 1-0 en match aller du deuxième tour sur le terrain du [[Championnat de Tchécoslovaquie de football|champion de Tchécoslovaquie]], le [[FC Marila Příbram|Dukla Prague]]. Au match retour, Strasbourg s'impose 1-0 lors du temps réglementaire et se qualifie en marquant un deuxième but pendant la [[prolongation]]. Opposé au prestigieux club de l'[[Ajax Amsterdam]] en quart de finale, le Racing obtient le nul à la Meinau (0-0)<ref>{{Lien web
En [[1998 en football|1998]], le Standard est sauvé de la faillite grâce à [[Lucien D'Onofrio]] et à son ami personnel, l'homme d'affaires [[Robert Louis-Dreyfus]] qu'il parvient à convaincre d'investir dans le club liégeois. Un an après leur arrivée, le club échouera deux fois consécutivement en finale de la [[Coupe de Belgique de football|coupe de Belgique]], en [[Coupe de Belgique de football 1998-1999|1999]] et en [[Coupe de Belgique de football 1999-2000|2000]].
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=match&id=1154
|site=racingstub.com
|titre=RCS - Ajax Amsterdam 0-0 - 5 mars 1980
|consulté le=9 décembre 2009
}}</ref> avant de perdre au retour (4-0)<ref>{{Lien web
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=match&id=1155
|site=racingstub.com
|titre=Ajax Amsterdam - RCS 4-0 - 19 mars 1980
|consulté le=9 décembre 2009
}}</ref> et de quitter la compétition.


En 1980, de profonds désaccords opposent [[Gilbert Gress]] au nouveau président [[André Bord]] et la décision est prise de limoger l'entraîneur après la réception du champion en titre, le FC Nantes, le 23 septembre [[1980 en football|1980]]<ref>{{Harvsp|Collectif|1991|p=135}}</ref>. Durant tout le match des slogans hostiles au président sont lancés et la défaite 2-1 provoque des émeutes inédites à la [[Stade de la Meinau|Meinau]] : le stade est mis à sac et Gilbert Gress est porté par la foule<ref name="Gilbert Gress, toujours indomptable"/>{{,}}<ref name="racingstub, Les années 80">{{Lien web
Six ans plus tard, le club n'a toujours ajouté aucun trophée à son palmarès.
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoireClub7
En [[Championnat de Belgique de football 2005-2006|2005-2006]], le Standard passe pourtant tout près du titre mais échoue, deuxième à cinq points d'[[Royal Sporting Club Anderlecht|Anderlecht]]. L'entraîneur [[Dominique D'Onofrio]] est vivement critiqué par certains supporteurs alors que, paradoxalement, il a mené le club à son meilleur niveau depuis dix ans.
|site=racingstub.com
|titre=Les années 80 : une décennie pleine de difficultés
|consulté le=7 décembre 2009
}}</ref>. Les résultats sportifs se dégradent ensuite peu à peu et le RCS descend en division inférieure en [[Championnat de France de football D1 1985-1986|1986]]. Après un second titre de champion de France de D2 en [[Championnat de France de football D2 1987-1988|1988]], le Racing connaît à nouveau la relégation la saison suivante. Il termine alors trois fois de suite à la deuxième place du championnat et après deux échecs en barrages d'accession, retrouve la Division 1 en [[Championnat de France de football D2 1991-1992|1992]] en battant le [[Stade rennais]] en barrages 0-0 puis 4-1 à domicile devant près de {{formatnum:40000}} spectateurs<ref name="racingstub, De 1990 à 1997">{{Lien web
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoireClub8
|site=racingstub.com
|titre=De 1990 à 1997 : le Racing a retrouvé un certain rang
|consulté le=7 décembre 2009
}}</ref>.


=== Victoires en coupes et participations régulières en coupes d'Europe (1992-2007) ===
Cette deuxième place ouvre au club les portes du troisième tour préliminaire de la [[Ligue des champions de l'UEFA 2006-2007#Troisième tour préliminaire|Ligue des champions]] et ce pour la première fois de son histoire. Ce tour se solde par une élimination contre le [[Steaua Bucarest]].


[[Fichier:A-Mostovoi.jpg|thumb|left|[[Aleksandr Mostovoï]] dirige le jeu du RCS de 1994 à 1996.]]
En [[Championnat de Belgique de football 2006-2007|2006-2007]], le club démarre très mal avec 2 points sur 12 après 4 matches. L'entraineur [[Johan Boskamp]] est remercié et remplacé par [[Michel Preud'homme]]. Le Standard finit {{3e}} du championnat derrière [[Royal Sporting Club Anderlecht|Anderlecht]] et [[KRC Genk|Genk]]. Il se qualifie pour la finale de la [[Coupe de Belgique de football 2006-2007|Coupe de Belgique]] mais perd face au [[FC Bruges]]. En [[Coupe UEFA 2007-2008#Premier tour|Coupe UEFA]], le Standard est éliminé au premier tour par le [[Zénith Saint-Pétersbourg]], futur vainqueur.


À l'été 1994, l'effectif comprenant les futurs internationaux [[Frank Lebœuf]] et [[Marc Keller]] est renforcé par les arrivées notamment de [[Franck Sauzée]], d'[[Alexander Vencel]] et d'[[Aleksandr Mostovoï]] surnommé le tsar<ref name="Collectif1995 p10">{{Harvsp|Collectif|1995|p=10}}</ref>. Le Racing atteint cette saison-là la finale de la [[Coupe de France de football 1994-1995|Coupe de France 1995]], où [[Paul Le Guen]] donne la victoire au [[Paris Saint-Germain Football Club|Paris Saint-Germain]] 1-0<ref>{{Harvsp|Collectif|1995|p=18-20}}</ref>. Au début de la saison 1995-1996, le Racing remporte la [[Coupe Intertoto 1995|Coupe Intertoto]] et se qualifie ainsi pour la [[Coupe UEFA 1995-1996|Coupe UEFA]]. L'aventure s'achève en seizième de finale face à l'[[Associazione Calcio Milan|AC Milan]] de [[Paolo Maldini]], [[George Weah]] et [[Roberto Baggio]] après deux défaites 1-0 et 2-1. En mai [[1996 en football|1996]], Frank Lebœuf fait ses adieux à la Meinau après six ans à Strasbourg. Lors de la saison 1996-1997, le Racing remporte son premier titre national depuis 1979 en ramenant à Strasbourg la [[Coupe de la Ligue française de football 1996-1997|Coupe de la Ligue]] après une victoire face aux [[Girondins de Bordeaux]] aux tirs au but<ref name="racingstub, De 1990 à 1997"/>.
==== {{9e}} et {{10e}} titres ====


En 1997, la municipalité de Strasbourg cède les 49 % qu'elle détient dans le capital du club au groupe de management sportif [[International Management Group]] (IMG) et [[Patrick Proisy]] devient le nouveau président du club<ref name="CUEJ p8-9">{{Harvsp|CUEJ|2006|p=8-9}}</ref>. Lors de la première saison 1997-1998, le RC Strasbourg réalise un beau parcours en [[Coupe UEFA 1997-1998|Coupe UEFA]], avec des qualifications face aux [[Glasgow Rangers]] et au [[Liverpool Football Club]]<ref>{{Lien web
[[Fichier:Standard Liège logo étoile.svg|vignette|100px|Blason surmonté d'une étoile représentant les dix titres (sur les maillots).]]
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=match&id=374
Lors de la [[Championnat de Belgique de football 2007-2008|saison 2007-2008]], le Standard remporte son neuvième titre de champion de Belgique, après 25 ans de vaches maigres. Il est mathématiquement champion le {{date sport|20|04|2008|en football}} en battant [[Royal Sporting Club Anderlecht|Anderlecht]] à domicile sur le score de 2-0. Au terme de cette saison, le {{date sport|26|05|2008|en football}}, l'entraîneur [[Michel Preud'homme]] annonce qu'il quitte le club pour [[KAA La Gantoise|La Gantoise]], suivi par ses adjoints [[Manu Ferrera]] et Stan Van den Buijs.
|site=racingstub.com
|titre=RCS - Liverpool 3-0 - 21 octobre 1997
|consulté le=10 décembre 2009
}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=match&id=375
|site=racingstub.com
|titre=Liverpool - RCS 2-0 - 4 novembre 1997
|consulté le=10 décembre 2009
}}</ref>. En huitième de finale, le Racing bat 2-0 l'[[Inter Milan]] de [[Ronaldo Luis Nazário de Lima|Ronaldo]] et [[Youri Djorkaeff]] au [[stade de la Meinau]] mais est éliminé de la compétition après une défaite 3-0 au match retour. En 2001 et après deux saisons moyennes en championnat, les Strasbourgeois parviennent à remporter la [[Coupe de France de football 2000-2001|Coupe de France]]<ref>{{Lien web
|url=http://www.fff.fr/cfra/histoire/histo_new/pages/hist2001_1.shtml
|site=fff.fr
|titre=Coupe de France 2000-2001, Finale
|auteur=
|date=
|consulté le=6 décembre 2009
}}</ref> mais [[Championnat de France de football D1 2000-2001|descendent en Division 2]]. Les relations entre le propriétaire du club et les supporters sont de plus en plus compliquées<ref name="CUEJ p8-9"/> et le club doit renoncer un temps à l'appellation « Racing club de Strasbourg » à la suite d'un conflit avec le [[Racing Club de Strasbourg omnisports|Racing omnisports]], titulaire du numéro d'accréditation de la [[Fédération française de football|fédération]]<ref name="Saga judiciaire">{{Lien web |url=http://mcsinfo.u-strasbg.fr/article.php?article_id=1526 |titre=Saga judiciaire |site=mcsinfo.u-strasbg.fr |date=24 octobre 2002 |consulté le=7 février 2009}}</ref>. Après une remontée en Division 1 en [[Championnat de France de football D2 2001-2002|2002]], IMG clôt l'aventure strasbourgeoise et revend le club à des investisseurs locaux en 2003<ref name="Racing : un investissement à perte"/>{{,}}<ref name="racingstub, les années Proisy">{{Lien web |url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoireClub9 |titre=De 1997 à 2003 : les années Proisy |site=racingstub.com |consulté le=7 février 2009}}</ref>.


Sous la direction de [[Jacky Duguépéroux]] et du trio offensif [[Alexander Farnerud]] - [[Mamadou Niang]] - [[Mickaël Pagis]], le club remporte un nouveau titre avec la [[Coupe de la Ligue française de football 2004-2005|Coupe de la Ligue 2005]] en battant en finale le [[Stade Malherbe de Caen]]<ref>{{Lien web
Pour la [[Championnat de Belgique de football 2008-2009|saison 2008-2009]], le [[Roumanie|Roumain]] [[László Bölöni]] est le nouvel entraîneur du club. Il débute en remportant la [[Supercoupe de Belgique de football 2008|Supercoupe de Belgique]] face à Anderlecht, puis mène le club à un deuxième titre consécutif, le dixième de l'histoire du club, au détriment de son grand rival, le [[Royal Sporting Club Anderlecht|Sporting d'Anderlecht]]. Anderlecht et le Standard étant à égalité de points et de victoires à l'issue du championnat, les deux clubs disputent deux test matchs les [[21 mai|21]] et {{date|24|mai|2009|en football}} pour se départager. C'est le Standard de Liège qui en sort vainqueur, sur le score cumulé de 2 buts à 1.
|url=http://www.lfp.fr/coupeLigue/historique/resultat_detail.asp?TYPE_AFFICH=SAISON&saison=2004/2005
|site=lfp.fr
|titre=Coupe de la Ligue 2004-2005
|consulté le=6 décembre 2009
}}</ref>. Après le départ de Niang à l'été 2005, l'équipe évolue toute la saison en zone de relégation et [[Championnat de France de football de Ligue 1 2005-2006|descend en deuxième division]]<ref name="racingstub, De 2003 à 2006">{{Lien web
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoireClub10
|site=racingstub.com
|titre=De 2003 à 2006 : l'espoir encore déçu
|consulté le=6 décembre 2009
}}</ref>. Paradoxalement, le Racing effectue un bon parcours en [[Coupe UEFA 2005-2006|Coupe UEFA]] et se hisse jusqu’en huitièmes de finale après avoir terminé premier en phase de groupe avec notamment un match nul 1-1 sur le terrain de l'[[AS Rome]]. Le Racing parvient à obtenir une remontée immédiate dès la [[Championnat de France de football D2 2006-2007|saison suivante]].


=== Chute sportive et retour au statut amateur (depuis 2007) ===
En parallèle, le Standard débute sa saison européenne par une rencontre à domicile face à [[Liverpool Football Club|Liverpool]] au troisième tour préliminaire de la [[Ligue des champions de l'UEFA 2008-2009#Troisième tour préliminaire|Ligue des champions]] (0-0) mais est éliminé au match retour à [[Anfield]], à la {{119e}} minutes de la [[prolongation]] sur un but de [[Dirk Kuijt]] (1-0). Les Liégeois sont reversés au premier tour de la [[Coupe UEFA 2008-2009|Coupe UEFA]] face à [[Everton Football Club|Everton]]. Après un nul 2-2 en [[Goodison Park|Angleterre]], le Standard l'emporte 2-1 à Sclessin grâce à des buts d'[[Axel Witsel]] et de [[Milan Jovanović (footballeur)|Milan Jovanović]] et se qualifie pour la phase de groupes. Le Standard, grâce à ses victoires 1-0 face au [[FC Séville]], 0-1 en [[Serbie]] contre le [[FK Partizan Belgrade|Partizan Belgrade]] et 3-0 face à la [[UC Sampdoria|Sampdoria de Gênes]], finit premier de son groupe malgré une défaite 3-0 à [[VfB Stuttgart|Stuttgart]]. Pour la première fois depuis sa finale en [[Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football 1981-1982|Coupe des coupes 1982]], le club liégeois passe l'hiver européen. Au tour suivant, en seizièmes de finale, le Standard est éliminé par le [[Sporting Clube de Braga|Sporting Braga]], 3-0 au [[Stade municipal de Braga|Portugal]] et 1-1 à [[Stade de Sclessin|Sclessin]].


[[Fichier:Racing Club de Strasbourg Alsace réception Hôtel de Ville 3 juin 2013 01.jpg|thumb|upright=1.3|Réception des joueurs et dirigeants à l'[[Hôtel de Hanau|hôtel de ville]], le {{date|3|juin|2013}}, après la remontée en National]]
==== Crise en championnat mais un beau parcours européen ====


Lors du [[Championnat de France de football 2007-2008|championnat de France 2007-2008]] les résultats du club sont tout d'abord encourageants avec une place en milieu de classement aux deux tiers du championnat. Mais une succession de onze défaites condamnent le club à un retour en Ligue 2<ref name="Strasbourg égale le record de Lens">{{Lien web |url=http://www.lequipe.fr/Football/20080504_002141_strasbourg-egale-le-record-de-lens_Dev.html |site=lequipe.fr |titre=Strasbourg égale le record de Lens |auteur=E.T. |date=4 mai 2008 |consulté le=20 octobre 2009}}</ref>. L'objectif de la saison suivante est alors de retrouver sans tarder la Ligue 1. Le RC Strasbourg, en tête du championnat une bonne partie de la saison et encore deuxième à une journée de la fin, termine à la quatrième place à la suite d'une défaite sur le terrain du [[Montpellier HSC]] lors de la dernière rencontre. L'objectif de remontée immédiate est manqué pour un point. La [[saison 2009-2010 du RC Strasbourg|saison 2009-2010]] est marquée par une instabilité extra-sportive matérialisée par des changements de présidents et d'entraîneurs. Les performances sportives sont médiocres et l'équipe, relégable une bonne partie de la saison, descend en [[Championnat de France de football National|championnat National]], soit en troisième division<ref>{{Lien web
En [[Ligue des champions de l'UEFA 2009-2010|2009-2010]], le Standard participe pour la première fois à la phase de groupes de la [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des champions]] de l'UEFA grâce à un deuxième titre consécutif et à une réforme du système de qualifications élaborée par le président de l'UEFA [[Michel Platini]]. Un parcours en demi-teinte pour la première participation des Liégeois : après une défaite à domicile contre Arsenal (2-3), un nul face à l'[[AZ Alkmaar]], une défaite dans les arrêts de jeu (2-1) à l'[[Olympiakos (football)|Olympiakos]], le Standard signe une première victoire historique sur les Grecs grâce à des buts de [[Dieumerci Mbokani]] et [[Milan Jovanović (footballeur)|Milan Jovanović]]. Le match suivant constitue une rencontre de gala pour les Liégeois qui se déplacent à [[Arsenal Football Club|Arsenal]], mais seront défaits 2-0. Avant le dernier match, tout reste possible. Contre les Hollandais de l'[[AZ Alkmaar]], les Liégeois entament bien la partie, mais ce sont leurs adversaires qui mènent 0-1 à la mi-temps. La deuxième mi-temps est plus mauvaise, mais à la dernière minute, un coup franc est accordé aux Liégeois. Le gardien [[Sinan Bolat]] monte et inscrit de la tête un but qui qualifie les Liégeois pour la [[Ligue Europa]].
|url=http://www.lequipe.fr/Football/breves2010/20100514_224931_strasbourg-plonge-dans-le-coma.html |site=lequipe.fr
|titre=Strasbourg plonge dans le coma |auteur=
|date=14 mai 2010 |consulté le=14 mai 2010
}}</ref>, échappant de peu à une relégation supplémentaire d'ordre administrative pour raisons financières<ref>{{Article
|nom1= |titre=Officiel: Le Racing en National! |périodique=[[Dernières Nouvelles d'Alsace]]
|jour=22 |mois=7 |année=2010 |pages= |consulté le=22 juillet 2010
}}</ref>.


En National, la [[Saison 2010-2011 du Racing Club de Strasbourg|saison 2010-2011]] commence de manière catastrophique : le club, mal préparé, est relégable après cinq journées. Le Racing se reprend après ce {{citation|départ poussif}}<ref name="Autopsie d’un gâchis">{{Article
Dans le même temps, à la suite des mauvais résultats du club en championnat, [[László Bölöni]] et la direction du club décident d'un commun accord de résilier le contrat de l'entraîneur. Son adjoint démissionne à son tour. Dans les jours qui suivent, [[Dominique D'Onofrio]] reprend le poste d'entraîneur pour la troisième fois et [[Jean-François de Sart]], entraîneur de l'[[Équipe de Belgique espoirs de football|équipe de Belgique espoirs]], est nommé adjoint, devenant pour la première fois de sa carrière entraîneur au sein d'un club. Malgré ce changement, le Standard termine à la huitième place du championnat, manquant ainsi les play-offs 1 de la nouvelle formule du championnat de Belgique. Le club est versé dans le groupe B des play-offs 2 qui permettent encore une éventuelle qualification européenne.
|nom1=Barbara Schuster |titre=Autopsie d’un gâchis |périodique=Dernières Nouvelles d'Alsace
|jour=30 |mois=5 |année=2011 |pages=Sports
|url texte=http://www.dna.fr/fr/football/info/5172035-Football-Le-bilan-sportif-au-Racing-Autopsie-d-un-gachis
|consulté le=30 mai 2011
}}</ref> mais, malgré une {{citation|improbable remontée}}<ref name="Autopsie d’un gâchis"/>, échoue finalement au pied du podium et d'une promotion dans le championnat supérieur. Parallèlement, les problèmes extra-sportifs s'accumulent à l'été 2011. Le Racing est d'abord relégué administrativement pour raisons financières en [[Championnat de France amateur de football|CFA]], championnat de quatrième niveau, et perd ainsi son statut professionnel. Le club est ensuite placé en [[redressement judiciaire]] par le [[Tribunal de grande instance de Strasbourg]] et la [[liquidation]] est prononcée le {{date|22|août|2011}}<ref>{{Article
|nom1=Fr.N. |titre=Le Racing liquidé |périodique=Dernières Nouvelles d'Alsace
|jour=22 |mois=8 |année=2011 |pages=Sports
|url texte=http://www.dna.fr/fr/a-la-une-web/info/5579146-Football-Le-Racing-liquide |consulté le=17 septembre 2011
}}</ref>. Le règlement sportif prévoit une relégation supplémentaire en cas de liquidation en fin de saison, ce qui conduit le club à demander volontairement sa rétrogradation immédiate pour participer au championnat de [[Championnat de France amateur 2 de football 2011-2012|CFA 2 2011-2012]]<ref>{{Article
|nom1=Stéphane Godin |titre=Au cinquième sous-sol |périodique=L'Alsace
|jour=20 |mois=8 |année=2011 |pages=Sports
|url texte=http://www.lalsace.fr/sport/2011/08/20/au-cinquieme-sous-sol |consulté le=17 septembre 2011
}}</ref>, demande acceptée par la fédération<ref>{{Article
|nom1=F.R. (avec S.G.) |titre=Le Racing confirmé en CFA 2, Aupic signe un an |périodique=L'Alsace
|jour=24 |mois=8 |année=2011 |pages=Sports
|url texte=http://www.lalsace.fr/actualite/2011/08/24/le-racing-confirme-en-cfa-2-aupic-signe-un-an |consulté le=17 septembre 2011
}}</ref>.


Inscrite dans le groupe C de [[Championnat de France amateur 2 de football|CFA 2]] pour la [[Championnat de France amateur 2 de football 2011-2012|saison 2011-2012]], l'équipe obtient sa promotion en CFA dès la première saison. L'affluence au cours de la saison a été de {{unité|6412}} spectateurs en moyenne, dont un record à {{unité|10880}} spectateurs contre Schiltigheim<ref>{{Lien web | url =http://www.eurosport.fr/football/strasbourg-remonte-en-cfa_sto3268931/story.shtml | titre = Strasbourg remonte en CFA | date = 12 mai 2012 | consulté le = 12 mai 2012}}</ref>. Se trouvant dans une position financière délicate, le club est racheté par un groupe d'investisseurs mené par [[Marc Keller]] (dont font partie [[Sébastien Loeb]], Thierry Herrmann, [[Egon Gindorf]] et [[Ivan Hasek]]), pour un euro symbolique<ref>{{Lien web | url = http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Keller-reprend-strasbourg-pour-1-euro/293210 | titre = Keller reprend Strasbourg pour 1 euro | site = lequipe.fr | consulté le = 23 juin 2012}}</ref>.
En parallèle à ce [[Championnat de Belgique de football 2009-2010|championnat raté]], le Standard enchaîne les succès en [[Ligue Europa 2009-2010]]. Il affronte les Autrichiens du [[Red Bull Salzburg]]. Lors du match aller à Sclessin, les Salzbourgeois mènent 0-2 à la mi-temps. Les joueurs du Standard reviennent au score et finissent par s'imposer 3-2. Ils réussissent à se qualifier pour les {{8e}} de finale grâce à un 0-0 au match retour. Au tour suivant, le Standard retourne à Athènes, cette fois pour affronter le [[Panathinaïkos (football)|Panathinaikos]], et signe une victoire 1-3 avec des buts de [[Axel Witsel|Witsel]], [[Milan Jovanović (footballeur)|Jovanović]] et [[Igor de Camargo|de Camargo]]. Au match retour, le Standard s'impose 1-0 (but de [[Dieumerci Mbokani|Mbokani]]). En quart de finale les Liégeois défient [[Hambourg SV|Hambourg]]. Le match aller en Allemagne perdu 2-1 permet d'espérer mais le match retour à Sclessin se termine sur le score de 1-3, mettant fin au beau parcours européen du Standard, salué par la presse et les supporteurs.


Au début de la saison 2012-2013, le club change de nom et devient le Racing Club de Strasbourg Alsace<ref>{{Lien web | url = http://lafa.fff.fr/common/ligue/bib_res/ressources/2030000/1500/120703121642_17-cd_-_pv_du_26.06.2012.pdf | titre = PV du Comité Directeur du 26 juin 2012 à Strasbourg | site = lafa.fff.fr | date = 26 juin 2012 | consulté le = 4 juillet 2012 | auteur = Ligue d'Alsace de Football Association}}</ref>. Le club gagne 2-3 le dernier match de la saison contre l'[[Union sportive raonnaise]], leader du championnat depuis la {{20e}} journée<ref>{{Lien web|url=http://foot-national.com/104-club-statistique-saison-2012-2013-Union-Sportive-Raon-L-Etape.html |titre=Évolution du classement de l'union sportive raonnaise pendant la saison 2012-2013 |site= foot-national |consulté le= 5 juin 2013 }}</ref>. À égalité de points, mais suivant la règle du goal-average particulier<ref group="note">En France, c'est une spécificité des championnats amateurs alors que les championnats professionnels utilisent le goal-average général, cf. {{ouvrage|langue=française|titre=Règlement respectif de chacun de ces championnats |éditeur=Fédération française de football}}</ref>, le Racing remporte donc le titre en ayant été premier uniquement pendant les 48 dernières minutes de la saison<ref>{{Lien web|url=http://foot-national.com/77-club-statistique-saison-2012-2013-Racing-Club-de-Strasbourg.html |titre=Évolution du classement du racing club de Strasbourg pendant la saison 2012-2013 |site= foot-national |consulté le= 5 juin 2013 }}</ref>. Ainsi le RCSA effectue sa deuxième montée consécutive et accède au [[Championnat de France de football National 2013-2014|National]], où il ne parvient pas à se maintenir<ref>http://www.foot-national.com/foot-strasbourg-relegue-en-cfa-57796.html</ref> sportivement, mais sera finalement repêché in extremis<ref>{{lien web | url = http://www.ouest-france.fr/foot-le-racing-club-de-strasbourg-repeche-en-national-2700973 | titre = Foot. Le Racing Club de Strasbourg repêché en National | date = 15 juillet 2014 | consulté le = 16 juillet 2014 | site = ouest-france.fr}}</ref>.
==== Dernier trophée de l'ère D'Onofrio ====
{{clr}}
En 2010-2011, sans Ligue Europa, le Standard débute très mal le [[Championnat de Belgique de football 2010-2011|championnat]] dans sa phase classique mais arrive tout de même à se qualifier pour les play-offs 1 en terminant {{6e}} à 15 et 16 points des premiers, [[KRC Genk|Genk]] et [[RSC Anderlecht|Anderlecht]]. Lors de ces [[Championnat de Belgique de football 2010-2011#Play-offs 1|play-offs]], le Standard termine {{2e}} derrière le [[KRC Genk]] à égalité de points mais Genk bénéficie d'un demi-point à la division des points par deux à la fin de la phase classique. Il se qualifie également pour la finale de la [[Coupe de Belgique de football 2010-2011|coupe de Belgique]] qu'il remporte pour la sixième fois de son histoire face au [[KVC Westerlo]] sur le score de 2-0. C'est le dernier trophée de l'ère [[Lucien D'Onofrio|d'Onofrio]], car le {{date|23|juin|2011|en football}}, le Standard est, un peu à la surprise générale, racheté par [[Roland Duchâtelet]] qui acquiert 100 % des parts du club dont il devient ainsi le nouvel homme fort.


==== Les années Duchâtelet ====
== Palmarès et records ==


[[Fichier:Finale Coupe de la Ligue 2005.jpg|thumb|Finale victorieuse de la [[Coupe de la Ligue française de football 2004-2005|Coupe de la Ligue 2005]]]]
[[Roland Duchâtelet]] s'attend à une année de transition au Standard. La direction rouche s'attache les services de [[Yoni Buyens]], [[William Vainqueur]], [[Geoffrey Mujangi Bia]] et [[Nacho González]].


=== Palmarès ===
Le début de saison est en demi-teinte : le Standard est éliminé de la [[Ligue des champions de l'UEFA 2011-2012|Ligue des champions]] dès son entrée au {{3e}} tour de qualification par le [[FC Zurich]]. Mais il est repêché en [[Ligue Europa 2011-2012|Ligue Europa]] où il réalise un bon parcours en terminant premier de son groupe devant [[Hanovre 96]], le [[FC Copenhague]] et le [[Vorskla Poltava]]. Par contre, en [[Championnat de Belgique de football 2011-2012|Jupiler Pro League]], le Standard est très loin de son niveau européen et réalise des matchs nuls et des défaites plus qu'évitables.


Le Racing Club de Strasbourg a remporté un titre de [[Championnat de France de football|champion de France]], trois [[Coupe de France de football|Coupes de France]] et trois [[Coupe de la Ligue française de football|Coupes de la Ligue]], dont deux dans l'ère moderne de la Coupe de la Ligue depuis 1995<ref group="note">Les deux premières éditions de la [[Coupe de la Ligue française de football|Coupe de la Ligue]] réunissant les clubs professionnels ont lieu dans les années 1960 en 1963-1964 et en 1964-1965. {{en}} {{Lien web|url=http://www.rsssf.com/tablesf/franleagcup64.html|titre=Coupe de la Ligue 1963-1964|auteur=Erik Garin|site=rsssf.com|date=2 janvier 2009|consulté le=3 février 2009}}.</ref>. Le dernier titre des Strasbourgeois est la [[Coupe de la Ligue française de football 2004-2005|Coupe de la Ligue 2005]]. En excluant la [[Coupe de la Ligue française de football 1963-1964|Coupe de la Ligue 1964]], le RCS est chronologiquement le deuxième club à avoir réussi à remporter les trois trophées majeurs français après le [[Paris Saint-Germain]].
C'est donc en manque de confiance et avec un énorme déficit en attaque que la direction rouche aborde le mercato hivernal. [[Rami Gershon]], [[Birkir Bjarnason]] et [[Serge Gakpé]] sont recrutés en vue d'apporter du punch au club qui en manque cruellement.


Le tableau suivant liste le palmarès du Racing Club de Strasbourg actualisé à l'issue de la saison 2009-2010 dans les différentes compétitions officielles au niveau national, international, régional ainsi que le palmarès des équipes de jeunes et de l'équipe réserve. Le Racing a également remporté divers tournois amicaux saisonniers, comme la Coupe Kaiserstuhl en 2002<ref>{{Lien web|url=http://francefoot.canalblog.com/archives/2007/02/04/3904368.html|titre=Palmarès du RC Strasbourg|site=francefoot.canalblog.com|consulté le=3 février 2009}}</ref>, le Trophée Philippe Schuth en 2002<ref name="tournois français"/>, le Tournoi de Strasbourg en 1980<ref name="tournois français">{{Lien web|url=http://francefoot.canalblog.com/archives/tournois_internationaux_francais/index.html#5913484|titre=Palmarès de tournois français|site=francefoot.canalblog.com|consulté le=3 février 2009}}</ref> et le Tournoi des As en 1980.
Lors des huitièmes de finales de la Ligue Europa, le Standard s'incline face à [[Hanovre 96]] qu'il avait pourtant vaincu lors de la phase de groupes. En Jupiler Pro League, c'est in extremis que les Rouches se qualifient pour les play-offs lors desquels ils ne réalisent pas de gros résultats face aux équipes du top belge. Ils terminent la saison {{5e}}, sans ticket européen pour l'année suivante.


{| class="wikitable centre" style="font-size:95%;"
Lors du dernier match de la saison, l'entraîneur [[José Riga]] surprend tous les supporteurs en annonçant son départ. Il s'en va au Qatar préparer les jeunes joueurs locaux pour la [[Coupe du monde de football 2022|Coupe du monde 2022]]. Dès lors, les noms les plus étonnants circulent à Sclessin : [[Eric Gerets]], [[Hein Vanhaezebrouck]] et même [[Ariel Jacobs]], l'ancien entraîneur du [[RSC Anderlecht]], qui a annoncé son départ du club mauve le même jour que Riga. C'est finalement l'entraîneur néerlandais [[Ron Jans]] qui est nommé à la tête de l'équipe.
|+Palmarès de l'équipe première du RC Strasbourg en compétitions officielles
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! scope=col width=50% style="color:#ffffff; background:#009cdc;" | Compétitions nationales
! scope=col width=50% style="color:#ffffff; background:#009cdc;" | Compétitions internationales


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Le 17 juillet 2012, le Standard de Liège, le [[K Lierse SK]] et [[Eiji Kawashima]] trouvent un accord<ref>[http://www.rtbf.be/sport/football/belgique/jupilerproleague/detail_kawashima-officiellement-au-standard?id=7806246 Kawashima officiellement au Standard], www.rtbf.be</ref>. Le gardien japonais, qui compte 28 sélections en [[équipe du Japon de football|équipe nationale]] et plus de 250 matchs au compteur, signe un contrat portant sur trois saisons pour un montant qui avoisine les {{unité|600.000|euros}}. En signant au Standard, il devient le premier joueur japonais à jouer pour les Rouches. Bien qu'il ne soit pas considéré comme un des meilleurs gardiens du championnat belge, son arrivée procure un peu de publicité au club, le président Duchâtelet voulant s'attaquer au marché asiatique. Outre [[Eiji Kawashima]], le Standard achète de nombreux joueurs tels que [[Frédéric Bulot]]<ref>[http://www.rtbf.be/sport/football/belgique/jupilerproleague/detail_bulot-un-grand-espoir-au-standard?id=7796518 Bulot, un grand espoir au Standard], www.rtbf.be</ref> (joueur révélé en Ligue 1 française dans le club de Caen), [[Astrit Ajdarević]] (espoir suédois)<ref>[http://www.rtbf.be/sport/football/belgique/jupilerproleague/detail_ajdarevic-5e-renfort-des-rouches?id=7798603 Ajdarevic, 5e renfort des Rouches], www.rtbf.be</ref>, [[Marvin Ogunjimi]] (ancien attaquant de [[KRC Genk|Genk]]), [[Dudu Biton]] (attaquant appartenant au [[Sporting de Charleroi]])<ref>[http://www.rtbf.be/sport/football/belgique/jupilerproleague/detail_dudu-biton-debarque-a-sclessin?id=7785146 Dudu Biton débarque à Sclessin], www.rtbf.be</ref> et le défenseur [[Yohan Tavares]]<ref>[http://www.rtbf.be/sport/football/belgique/jupilerproleague/detail_yohan-tavares-au-standard?id=7806593 Yohan Tavares au Standard], www.rtbf.be</ref>. Dans le même temps, plusieurs joueurs cadres quittent le club pour la concurrence. C'est le cas de [[Gohi Bi Cyriac]] <ref>[http://www.rtbf.be/sport/football/belgique/jupilerproleague/detail_cyriac-aurait-signe-a-anderlecht?id=7798113 Cyriac a signé à Anderlecht], www.rtbf.be</ref> et de [[Mémé Tchité]] <ref>[http://www.rtbf.be/sport/football/detail_meme-tchite-a-bruges-pour-trois-ans?id=7791085 Tchité à Bruges pour trois ans], www.rtbf.be</ref>.
|valign="top" rowspan=3|<!-- Compétitions nationales -->


* [[Championnat de France de football|Championnat de France]] (1)
Après une entame de championnat correcte, le Standard s'effondre et perd quatre fois consécutivement, face au [[FC Bruges]], au [[K Beerschot Antwerpen Club|Beerschot]], à [[La Gantoise]] et à [[KV Courtrai|Courtrai]]. Le club arrache ensuite une victoire inespérée à domicile face à [[Royal Sporting Club Anderlecht|Anderlecht]].
** Champion en [[Championnat de France de football D1 1978-1979|1979]].
À l'issue du derby wallon face au [[RAEC Mons]] (victoire 3-1 des Dragons), le Standard sombre de nouveau et plonge dans le crise. Avec un bilan de 13/33 points et une inhabituelle {{12e}} place au classement général, le Standard de Liège et [[Ron Jans]] se séparent de commun accord le 22 octobre 2012. Tandis que la direction choisit son nouvel entraîneur, le Standard, sous la conduite de l'intérimaire [[Peter Balette]], décroche une pénible victoire à domicile contre la lanterne rouge, le [[Cercle Bruges KSV|Cercle Bruges]]. Après avoir pris contact avec Mazzu et Vercauteren, Roland Duchâtelet s'est renseigné auprès de Vandereycken et c'est finalement le 27 octobre 2012 que [[Mircea Rednic]] est annoncé comme nouvel entraîneur. Ancien de la maison, il contribue à deux victoires importantes : la première lors d'un déplacement à [[KRC Genk|Genk]] et la seconde à Sclessin contre la meilleure attaque du championnat ([[Oud-Heverlee Louvain|OHL]]). Par la suite, malgré une défaite sur le score de 2-1 à [[Lokeren]] ({{4e}} du championnat) et un match nul vierge à [[SV Zulte-Waregem|Zulte-Waregem]] ({{2e}} du championnat), le Standard remonte au classement avec des victoires face au [[Lierse SK|K Lierse SK]], à [[Waasland-Beveren]], au [[Sporting de Charleroi]] et face au [[FC Malines]].
** Vice-champion en [[Championnat de France de football D1 1934-1935|1935]].
Peu de temps après, le Standard rencontre le [[FC Bruges]] à domicile dans un stade enfin comble. Ce match au sommet tourne à l'avantage d'un Bruges efficace, et ce, malgré un bon Standard qui n'a pas été aidé par l'arbitrage. La dernière rencontre avant la trêve hivernale se conclut par une victoire facile du Standard face au [[K Beerschot Antwerpen Club|Beerschot]], déforcé et faiblard. Certes avantagé par un calendrier facile, depuis l'arrivée de [[Mircea Rednic]], le Standard est la deuxième équipe à avoir engrangé le plus de points derrière le ténor du championnat, [[Royal Sporting Club Anderlecht|Anderlecht]].


* [[Championnat de France de football de Ligue 2|Championnat de France de Division 2/Ligue 2]] (2)
On prédit alors beaucoup de mouvements au Standard pendant la trêve, en particulier des départs. Or le mercato hivernal débute de manière étonnement calme : peu de départs, presque aucune rumeur d'arrivées, et une direction qui ne semble pas vouloir faire bouger les choses. L'inquiétude s'installe dans le clan des supporteurs et dans le staff technique qui demande des renforts. Les arrivées de joueurs nippons tels que [[Kensuke Nagai]] et [[Yuji Ono]] sont enregistrées, mais elles ne semblent pas correspondre aux demandes de l'entraîneur [[Mircea Rednic]]. La colère au sein des supporteurs monte encore d'un cran après l’officialisation du départ de deux joueurs importants au sein de l'effectif du Standard, [[Réginal Goreux]] et [[Sébastien Pocognoli]]. À la fin de la saison, le Standard entame de manière presque parfaite les play-offs 1, pour finalement s'écrouler lors des matchs retour à la {{4e}} place. Le Standard affronte Gand pour la dernière place qualificative en Ligue Europa. Battus 1 à 0 à l'aller, les Liégeois s'imposent 7 à 0 au retour et gagnent ainsi leur ticket européen pour le deuxième tour préliminaire de la Ligue Europa. Au lendemain du match contre [[La Gantoise|Gand]] la direction annonce la non-reconduction de [[Mircea Rednic]] et la nomination comme T1 de [[Guy Luzon]], entraîneur des jeunes en [[Équipe d'Israël espoirs de football|Israël]], qui a la lourde tâche de faire oublier aux supporteurs passablement énervés la décision du Président.
** Champion en [[Championnat de France de football D2 1976-1977|1977]] et [[Championnat de France de football D2 1987-1988|1988]].
** Vice-champion en [[Championnat de France de football D2 1971-1972|1972]] et [[Championnat de France de football D2 2001-2002|2002]].


* [[Coupe de France de football|Coupe de France]] (3)
A son arrivée, Guy Luzon ne fait pas l'unanimité auprès des supporters liégeois. Pour débuter cette nouvelle saison, le Standard a transféré de nouveaux joueurs comme Ronnie Stam, Yohan Thuram et a réussi à rapatrier un ancien prodige de la maison, à savoir Medhi Carcela. Le Standard enchaîne 9 victoires consécutives en championnat avant de tomber à Zulte-Waregem lors de la dixième joute de la [[saison]]. Participant également à la Ligue Europa, Guy Luzon procède à une rotation de son effectif. Dans cette compétition, ils sont opposé au Red Bull Salzbourg, au IF Elfsborg et au Esbjerg fB. Cependant, le Standard enchaîne les prestations en demi-teinte dans cette compétition et se retrouve déjà éliminé après 4 journées. Accessoirement en Coupe de Belgique, le Standard est éliminé en huitième de finale par le Cercle de Bruges sur le score de 1-0. En championnat, tout au long de la saison, les victoires s'enchaînent et cette compétition s'assimile à un parcours de santé pour les Rouches. Au moment de débuter les Play-Off 1, le titre semble promis aux Liégeois. Cependant, le club liégeois s'effondre durant ce parcours et voit le titre lui échapper. Le titre rejoindra le vieux rival anderlechtois. Le Standard remettra en cause quelques décisions arbitrales litigieuses, mais cela n'y changera rien. Le Standard finira deuxième du championnat et Guy Luzon, au vu de la formidable saison du club, sera reconduit par la direction.
** Vainqueur en [[Coupe de France de football 1950-1951|1951]], [[Coupe de France de football 1965-1966|1966]] et [[Coupe de France de football 2000-2001|2001]].
** Finaliste en [[Coupe de France de football 1936-1937|1937]], [[Coupe de France de football 1946-1947|1947]] et [[Coupe de France de football 1994-1995|1995]].


* [[Coupe de la Ligue française de football|Coupe de la Ligue]] (2)
Le mercato estival est agité du côté de Sclessin, plusieurs cadres de l'équipe quittent le club. [[Michy Batshuayi]] rejoint l[[Olympique de Marseille|'Olympique de Marseille]], [[William Vainqueur]] le Dynamo Moscou et Imoh Ezekiel au Qatar dans le club d'Al-Arabi Sports Club. Dans l'autre sens, de nombreux joueurs rejoignent les Rouches, comme [[Jeff Louis]], [[Adrien Trebel]], Jorge Texeira ou Araujo Vinicius. Le Standard participe au 4e tour qualificatif de la Ligue des Champions et élimine les Grecs du Panathinakois; au 3e tour le club est sorti par les Russes du Zenith Saint-Petersbourgh. Le Standard se reverser dans les groupes de la Ligue Europa avec le Feyenoord Rotterdam, le Fc Séville et Rieka. Cependant l'équipe sera éliminée dès la phase de groupe en terminant à une décevant quatrième place.
** Vainqueur en [[Coupe de la Ligue française de football 1996-1997|1997]] et [[Coupe de la Ligue française de football 2004-2005|2005]].


* [[Trophée des champions (football)|Trophée des champions]]
En championnat, les résultats ne suivent pas, les transferts n'apportent pas ce qu'on attend d'eux. Le 19 octobre 2014, l'équipe est battue par le [[SV Zulte Waregem]] (1-2) et quelques supporters liégeois agitent le match. Au lendemain de cette énième défaite, Guy Luzon est remercié et est remplacé par son entraineur adjoint, Ivan Vukomanovic. Avec lui, l"équipe joue mieux et les résultats positifs s'enchaînent, malgré une élimination précoce en Coupe de Belgique face au Sporting Lokeren (1-4). Parallèlement, le club subit une révolution dans l'organisation interne du club. Le Président Duchâtelet nomme un vice-Président, un homme d'affaires liégeois, Bruno Venanzi et un conseiller sportif, [[Axel Lawarée]]. Au mercato hivernal, [[Laurent Ciman]] quitte le club et rejoint l'Impact Montréal, pour raisons familiales. Lors de son dernier match face au [[RSC Anderlecht]], il inscrit un but et il est ovationné par tout le stade.
** Finaliste en [[Trophée des champions 2001|2001]].


;Championnats amateur
==Anciens noms==


* [[Championnat de France amateur de football|CFA]] (1)
1898 : ''Standard Football Club''<ref>[http://users.skynet.be/pluto/Textbelgium/Teams.html Matricules et noms des clubs belges]</ref>
** Vainqueur du groupe B en [[Championnat de France amateur de football 2012-2013|2013]]


* [[Championnat de France amateur 2 de football|CFA 2]] (1)
1899 : ''Standard FC Liégeois''
** Vainqueur du groupe C en [[Championnat de France amateur 2 de football 2011-2012|2012]]<ref>{{Lien web |url=http://www.cieletblanc.com/cieletblanc/modules/news/article.php?storyid=19388 |titre=Le Racing Champion |site=cieletblanc.com |date=19 mai 2012 |consulté le=20 mai 2012 |auteur=Strasespoir}}</ref>.


;Anciennes compétitions
1910 : ''Standard Club Liégeois'' (changement, à la suite de la montée dans la plus haute division, afin d'éviter la confusion avec le « [[RFC Liège|FC Liégeois]] »)


* [[Coupe de la Ligue française de football|Coupe de la Ligue]] ancienne version (1)
1923 : ''Royal Standard Club Liège'' (R. Standard CL)
** Vainqueur en [[Coupe de la Ligue française de football 1963-1964|1964]].


* [[Coupe Charles Drago]]
1952 : ''Royal Standard Club Liégeois''
** Finaliste en [[Coupe Charles Drago 1961|1961]]<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.rsssf.com/tablesf/fran-dragocupfull.html|titre=France - Coupe Charles Drago|auteur=Erik Garin|site=rsssf.com|date=21 mars 2007|consulté le=3 février 2009}}</ref>.


| valign="top" |<!-- Compétitions internationales -->
1972 : ''Royal Standard de Liège'' (reste longtemps le ''R. Standard CL'' dans les esprits et le langage courant, l'appellation pourtant officielle de "Standard de Liège" ne se généralise qu'à partir de la fin des années 1980).


* [[Ligue des champions de l'UEFA|Coupe d'Europe des clubs champions]]
== Classements séries nationales ==
** Quart de finaliste en [[Coupe des clubs champions européens 1979-1980|1980]].
''Statistiques mises à jour le 15 juin 2014''


;Anciennes compétitions
=== Bilan ===
{{Bilan club belge|sd1=96|td1=10|ud1=3|sd2=2|td2=2}}


* [[Coupe Intertoto]] (1)
=== Palmarès ===
** Vainqueur en [[Coupe Intertoto 1995|1995]].
{{Article détaillé|Bilan saison par saison du Standard de Liège}}


* [[Coupe des villes de foires]]
Le Standard de Liège est le {{4e}} club de l'histoire du football belge en nombre de titres de champion (10 titres) derrière le [[Royal Sporting Club d'Anderlecht|RSC Anderlecht]] (33), le [[FC Bruges]] (13), la [[Royale Union Saint-Gilloise]] (11), et devant le [[RFC Liège]] (5).
** Quart de finaliste en [[Coupe des villes de foires 1964-1965|1965]].
Il a également remporté 6 [[Coupe de Belgique de football|Coupes de Belgique]] et se classe comme {{3e}} club de l'histoire de la compétition (derrière le FC Bruges (10) et le RSC Anderlecht (9)).
Le Standard n'a jamais remporté de trophée européen. Il a cependant disputé et perdu (2 buts à 1) la finale de la [[Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes]] en 1982 face au [[FC Barcelone (football)|FC Barcelone]].

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'''Palmarès du Standard de Liège'''
</center>

{| border="0" cellpadding="3" cellspacing="1" class="wikitable centre" style="font-size:95%; text-align:center; border:solid 1px #DD0000; border-collapse:collapse; margin-bottom:12px;" width="50%"
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|valign="top" align=center style="color:#ffffff; background:#DD0000; border:solid 1px #DD0000;" |&nbsp;&nbsp;'''Compétitions nationales'''
! scope=col width=50% style="color:#ffffff; background:#009cdc;" | Compétitions régionales
|-
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| valign="top" |<!-- Compétitions régionales -->


* [[Ligue d'Alsace de football|Championnat d'Alsace]] (3)
|valign="top" |
** Champion en 1923, 1924 et 1927.


* [[Coupe d'Alsace de football|Coupe d'Alsace]] (7)<ref group="note" name="palmares amateur">Depuis les années 2000, la Coupe d'Alsace est exclusivement disputée par l'équipe réserve amateurs, aucun joueur professionnel ou semi-professionnel n'étant autorisé à y participer. {{Ouvrage |auteur=Ligue d'Alsace de football association |titre=Ligue d’Alsace de Football, Annuaire 2010/2011 - Règlement de la Coupe d’Alsace - Article 3 |année=2010 |lire en ligne=http://lafa.fff.fr/common/ressources/543059.pdf |passage=40}}</ref>{{,}}<ref name="palmares Coupe d'Alsace">{{Ouvrage |auteur=Ligue d'Alsace de football association |titre=Ligue d’Alsace de Football, Annuaire 2010/2011 - Règlement de la Coupe d’Alsace - Palmarès de l'épreuve |année=2010 |lire en ligne=http://lafa.fff.fr/common/ressources/543059.pdf |passage=41}}</ref>
; '''[[Championnat de Belgique de football|Championnat de Belgique]]''' ('''10''') :
** Vainqueur en 1952, 1955, 1958, 1960, 1961, 1980 et 1993.
* Champion : [[Championnat de Belgique de football 1957-1958|1958]], [[Championnat de Belgique de football 1960-1961|1961]], [[Championnat de Belgique de football 1962-1963|1963]], [[Championnat de Belgique de football 1968-1969|1969]], [[Championnat de Belgique de football 1969-1970|1970]], [[Championnat de Belgique de football 1970-1971|1971]], [[Championnat de Belgique de football 1981-1982|1982]], [[Championnat de Belgique de football 1982-1983|1983]], [[Championnat de Belgique de football 2007-08|2008]] et [[Championnat de Belgique de football 2008-09|2009]].
** Finaliste en 1954, 1956, 1969, 1970 et 1978.
* Vice-champion (12) : [[Championnat de Belgique de football 1925-1926|1926]], [[Championnat de Belgique de football 1927-1928|1928]], [[Championnat de Belgique de football 1935-1936|1936]], [[Championnat de Belgique de football 1961-1962|1962]], [[Championnat de Belgique de football 1964-1965|1965]], [[Championnat de Belgique de football 1972-1973|1973]], [[Championnat de Belgique de football 1979-1980|1980]], [[Championnat de Belgique de football 1992-1993|1993]], [[Championnat de Belgique de football 1994-1995|1995]], [[Championnat de Belgique de football 2005-2006|2006,]] [[Championnat de Belgique de football 2010-2011|2011]] et [[Championnat de Belgique de football 2013-2014|2014]]


* Championnat de [[Dordogne (département)|Dordogne]] (1)
; '''[[Coupe de Belgique de football|Coupe de Belgique]]''' ('''6''')
** Champion en 1940<ref group="note">Le Championnat de Dordogne 1939-1940 est remporté par le RC Strasbourg-Périgueux, créé par des joueurs alsaciens évacués en [[Dordogne (département)|Dordogne]] à cause de la [[Seconde Guerre mondiale]].</ref>.
* Vainqueur : [[Coupe de Belgique de football 1953-1954|1954]], [[Coupe de Belgique de football 1965-1966|1966]], [[Coupe de Belgique de football 1966-1967|1967]], [[Coupe de Belgique de football 1980-1981|1981]], [[Coupe de Belgique de football 1992-1993|1993]] et [[Coupe de Belgique de football 2010-2011|2011]]
* Finaliste (9) : [[Coupe de Belgique de football 1964-1965|1965]], [[Coupe de Belgique de football 1971-1972|1972]], [[Coupe de Belgique de football 1972-1973|1973]], [[Coupe de Belgique de football 1983-1984|1984]], [[Coupe de Belgique de football 1987-1988|1988]], [[Coupe de Belgique de football 1988-1989|1989]], [[Coupe de Belgique de football 1998-1999|1999]], [[Coupe de Belgique de football 1999-2000|2000]] et [[Coupe de Belgique de football 2006-2007|2007]].


;Anciennes compétitions
; '''[[Supercoupe de Belgique de football|Supercoupe de Belgique]]''' ('''4''')
* Vainqueur : [[Supercoupe de Belgique de football 1981|1981]], [[Supercoupe de Belgique de football 1983|1983]], [[Supercoupe de Belgique 2008|2008]] et [[Supercoupe de Belgique 2009|2009]].
* Finaliste (3) : [[Supercoupe de Belgique de football 1982|1982]], [[Supercoupe de Belgique de football 1993|1993]] et [[Supercoupe de Belgique de football 2011|2011]].


* [[Gauliga Elsass]]
; '''[[Coupe de la Ligue belge de football|Coupe de la Ligue Pro]]''' ('''1''')
** Vice-champion en 1941, 1942 et 1943<ref group="note" name="f-archiv">Les titres de vice-champion d'Alsace entre 1941 et 1943 ont été obtenus en évoluant au sein de la [[Gauliga Elsass]], compétition régionale disputée pendant l'occupation allemande. {{de}} {{Lien web|url=http://www.f-archiv.de/gauligen/elsass/el4041.htm|titre=Gauliga Elsaß 1940/41}}, {{Lien web|url=http://www.f-archiv.de/gauligen/elsass/el4142.htm|titre=1941/42}} et {{Lien web|url=http://www.f-archiv.de/gauligen/elsass/el4243.htm|titre=1942/43|site=f-archiv.de|date=14 mai 2001|consulté le=3 février 2009}}.</ref>.
* Vainqueur : [[1975 en football|1975]].
|}


{| class="wikitable centre" style="font-size:95%;"
; '''[[Championnat de Belgique de football D2|Championnat de Belgique de D2]]''' ('''2''')
|+Palmarès de l'équipe réserve et des équipes de jeunes
* Champion : [[Championnat de Belgique de football 1908-1909#.C2.AB Division 1 .C2.BB|1909]] et [[Championnat de Belgique de football D2 1920-1921|1921]].
|-
|-
|valign="top" align=center style="color:#ffffff; background:#DD0000; border:solid 1px #DD0000;" | '''Compétitions internationales'''
! scope=col width=50% style="color:#ffffff; background:#009cdc;" | Équipe réserve
! scope=col width=50% style="color:#ffffff; background:#009cdc;" | Équipes de jeunes

|-
|-
| valign="top" |<!-- Équipe réserve -->


* [[Championnat de France de football de Division 3 (1970-1993)|Division 3]] (1)
|valign="top" |
** Vainqueur du groupe Est en 1980<ref>{{Lien web|url=http://www.footballenfrance.fr/ligue416.php?niveau=Division%203&poule=Est&annee=1980 |titre=Division 3 Gr. Est 1980 |site=footballenfrance.fr |date= |consulté le=28 avril 2011}}</ref>.


* [[Championnat de France de football de Division 4|Division 4]] (2)
; '''[[Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes]]'''
** Vainqueur du groupe C en 1986<ref>{{Lien web|url=http://www.footballenfrance.fr/ligue514.php?niveau=Division%204&poule=C&annee=1986 |titre=Division 4 Gr. C 1986 |site=footballenfrance.fr |date= |consulté le=28 avril 2011}}</ref> et 1988<ref>{{Lien web|url=http://www.footballenfrance.fr/ligue514.php?niveau=Division%204&poule=C&annee=1988 |titre=Division 4 Gr. C 1988 |site=footballenfrance.fr |date= |consulté le=28 avril 2011}}</ref>.
* Finaliste : [[Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football 1981-1982#Finale|1982]]


* [[Championnat de France amateur 2 de football|CFA 2]] (1)
; '''[[Coupe Intertoto]]'''
** Vainqueur du groupe C en 2011<ref>{{Lien web|url=http://www.footballenfrance.fr/ligue516.php?niveau=CFA%202&poule=C&annee=2011 |titre=CFA 2 Gr. C 2011 |site=footballenfrance.fr |date= |consulté le=25 décembre 2011}}</ref>.
* Finaliste : [[Coupe Intertoto 1996#Finales|1996]]


* [[Coupe d'Alsace de football|Coupe d'Alsace]] (3)<ref group="note" name="palmares amateur"/>{{,}}<ref name="palmares Coupe d'Alsace"/>
|-
** Vainqueur en 2006, 2008 et 2010.
|valign="top" align=center style="color:#ffffff; background:#DD0000; border:solid 1px #DD0000;" | '''Trophées amicaux'''
** Finaliste en 2007.
|-
|valign="top" |


| valign="top" |<!-- Équipes de jeunes -->
; '''[[Coupe Mohamed V]]''' ('''1''')
* Vainqueur : [[Coupe Mohamed V 1986|1986]]


* [[Coupe Gambardella]] (2)
;'''Philips Stayen Cup''' ('''1''')
** Vainqueur en 1965<ref name="rsssf Gambardella">{{en}} {{Lien web
* Vainqueur : 2014
|url=http://www.rsssf.com/tablesf/fran-var-champ.html#cnj
|site=rsssf.com
|titre=Coupe Nationale des Juniors
|auteur=Erik Garin
|date=21 février 2007
|consulté le=5 février 2010
}}</ref> et [[Coupe Gambardella 2005-2006|2006]].
** Finaliste en 2003<ref name="rsssf Gambardella"/>.


* Championnat de France des moins de 18 ans (1)
;'''[[Tournoi de Paris de football|Tournoi de Paris]]'''
** Champion en 1992<ref>{{Lien web|url=http://www.fff.fr/palmares/2132.shtml|titre=Championnat National U19, ancien 18 ans jusqu'en 2008-2009 et 17 ans jusqu'en 2001-02|site=fff.fr|date=30 mai 2005|consulté le=25 mai 2011}}</ref>{{,}}<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.rsssf.com/tablesf/fran-var-champ.html#cn17|titre=Championnat National (U-17/U-18)|auteur=Erik Garin|site=rsssf.com|date=21 février 2007|consulté le=3 février 2009}}</ref>.
* Finaliste : 1980


;'''[[Tournoi de Bruxelles de football|Tournoi de Bruxelles]]'''
* Tournoi de Quevilly (16 ans) (1)
** Vainqueur en 2008<ref>{{Lien web|url=http://www.stade-rennais-online.com/+2162-Jeunes-les-resultats-du-week+.html |titre=Jeunes : les résultats du week-end - 16 ans Nationaux - Tournoi de Quevilly) |auteur= |site=stade-rennais-online.com |date=24 août 2008 |consulté le=25 août 2008}}</ref>.
* Deuxième : 2011
|}


* Championnat de France des cadets (1)
=== Classement UEFA ===
** Champion en 1976<ref>{{Lien web|url=http://www.fff.fr/palmares/2134.shtml|titre=Palmarès du Championnat national des cadets|site=fff.fr|date=1{{er}} février 2001|consulté le=3 février 2009}}</ref>.
{{Article détaillé|Historique du parcours européen du Standard de Liège}}
** Finaliste en 1975<ref>{{en}} {{Lien web
Le Standard de Liège est classé à la {{82e}} place des clubs européens, selon l'[[indice UEFA]] au {{1er}} juillet 2014 <ref>[http://fr.uefa.com/memberassociations/uefarankings/club/index.html Coefficients des clubs 2014/15]</ref>. Son meilleur classement est une {{3e}} place ex-æquo avec [[Liverpool FC]] en 1983<ref>[http://kassiesa.home.xs4all.nl/bert/uefa/data/method1/trank1983.html UEFA Team Ranking 1983]</ref>.
|url=http://www.rsssf.com/tablesf/fran-var-champ.html#cc16
|site=rsssf.com
|titre=Coupe des Cadets (U-16)
|auteur=Erik Garin
|date=21 février 2007
|consulté le=5 février 2010
}}</ref>.


* Coupe nationale des benjamins
À l'issue de la saison 2013-2014, le Standard de liège a participé 35 fois à une compétition européenne avec un bilan de 192 matchs pour 88 victoires, 64 défaites et 40 nuls (299 buts pour, 242 buts contre). Depuis sa fondation en [[1898 en football|1898]], le Standard de Liège a participé :
** Finaliste en 2004<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.rsssf.com/tablesf/fran-var-champ.html#cnb|titre=Coupe Nationale des Benjamins (U-12)|auteur=Erik Garin|site=rsssf.com|date=21 février 2007|consulté le=3 février 2009}}</ref>.
|}


=== Records et distinctions ===
* 8 fois à la [[Ligue des champions de l'UEFA|Coupe des clubs champions]] (1 demi-finale, 1 quart de finale, 5 huitièmes de finale),
* 4 fois à la [[Ligue des champions de l'UEFA|Ligue des champions]] (1 phase de groupes, 3 tours préliminaires),
* 6 fois à la [[Coupe d'Europe des vainqueurs de Coupe]] (1 finale, 1 demi-finale, 1 quart de finale),
* 0 fois à la [[Supercoupe de l'UEFA]]
* 3 fois à la [[Ligue Europa]] (1 quart de finale, 1 huitième de finale),
* 14 fois à la [[Coupe UEFA]] (1 quart de finale, 4 huitièmes de finales, 3 seizièmes de finale),
* 1 fois à la [[Coupe des villes de foires]] (1 premier tour),
* 3 fois à la [[Coupe Intertoto]] (1 finale, 1 demi-finale).


=== Trophées individuels ===
==== Joueurs et entraîneurs ====
[[Fichier:Stéphane Cassard (cropped).jpg|thumb|left|upright=0.9|[[Stéphane Cassard]], Étoile d'or du meilleur gardien de la saison 2004-2005 de Ligue 1]]


{| align=right
|-
|
<center>
<center>
'''Nombre de matchs en championnat'''<ref name="racingstub matchs joués">{{Lien web
'''Trophées individuels des joueurs du Standard de Liège'''
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoireJoueurs&which=matches
|site=racingstub.com
|titre=Anciens joueurs - Matchs joués et buts marqués
|consulté le=10 décembre 2009
}}</ref>
</center>
</center>
{| cellpadding="3" style="font-size:95%; background-color:#F9F9F9; text-align:center; border:solid 1px #74BEEB; border-collapse:collapse; margin-bottom:12px;" cellspacing="1" border="0" align=right

|- style="color:#ffffff; background:#10A3D4;"
{| border="0" cellpadding="3" cellspacing="1" class="wikitable centre" style="font-size:95%; text-align:center; border:solid 1px #DD0000; border-collapse:collapse; margin-bottom:12px;" width="50%"
!width=150 |Joueur
|- style="color:#ffffff; background:#DD0000;"
!width=70 style="border-left:solid 1px #74BEEB" |Matchs
!Période
|-
|[[René Hauss]] ||style="border-left:solid 1px #74BEEB" |516 ||1949-1968
|- bgcolor=#EFEFEF
|[[Dominique Dropsy]] ||style="border-left:solid 1px #74BEEB" |406 ||1973-1984
|-
|[[Léonard Specht]] ||style="border-left:solid 1px #74BEEB" |387 ||1972-1982 <br />1987-1989
|- bgcolor=#EFEFEF
|[[René Deutschmann]] ||style="border-left:solid 1px #74BEEB" |334 ||1969-1984
|-
|[[Edmond Haan]] ||style="border-left:solid 1px #74BEEB" |307 ||1947-1961
|}


|-
|-
|
|valign="top" align=left style="color:#ffffff; background:#DD0000; border:solid 1px #DD0000;" | '''<font style="color:white;">[[Soulier d'or belge]]</font>''' ('''9''')
<center>
|valign="top" align=left style="color:#ffffff; background:#DD0000; border:solid 1px #DD0000;" | '''<font style="color:white;">[[Footballeur Pro de l'année|Trophées du footballeur pro]]</font>'''
'''Meilleurs buteurs en championnat'''<ref name="racingstub meilleurs buteurs">{{Lien web
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoireJoueurs&which=buteurs
|site=racingstub.com
|titre=Anciens joueurs - Les meilleurs buteurs
|consulté le=10 décembre 2009
}}</ref>
</center>
{| cellpadding="3" style="font-size:95%; background-color:#F9F9F9; text-align:center; border:solid 1px #74BEEB; border-collapse:collapse; margin-bottom:12px;" cellspacing="1" border="0" align=right
|- style="color:#ffffff; background:#10A3D4;"
!width=150 |Joueur
!width=70 style="border-left:solid 1px #74BEEB" |Buts
!Période
|-
|-
|[[Oskar Rohr]] ||style="border-left:solid 1px #74BEEB" |118 ||1934-1939
|- bgcolor=#EFEFEF
|[[Albert Gemmrich]] ||style="border-left:solid 1px #74BEEB" |94 ||1973-1979 <br />1983-1984
|-
|[[Casimir Koza]] ||style="border-left:solid 1px #74BEEB" |83 ||1959-1964
|- bgcolor=#EFEFEF
|[[Marc Molitor]] ||style="border-left:solid 1px #74BEEB" |83 ||1969-1973
|-
|[[Gérard Hausser]] ||style="border-left:solid 1px #74BEEB" |78 ||1960-1967 <br />1971-1974
|}
|}


Le joueur ayant disputé le plus grand nombre de matchs de championnat sous le maillot du RC Strasbourg est le défenseur [[René Hauss]] : il joue 516 matchs (pour 13 buts marqués) de 1949 à 1968, dont 424 matchs de Division 1. Vient ensuite le gardien de but [[Dominique Dropsy]] avec 406 rencontres entre 1973 et 1984, dont 372 en Division 1. Dans les années 2000, [[Guillaume Lacour]] et [[Stéphane Cassard]] totalisent le plus de matchs de championnat sous le maillot du Racing, avec respectivement 243 et 204 matchs<ref name="racingstub matchs joués"/>.
|valign="top" style="text-align:left;"|


Le buteur le plus prolifique du club est l'[[Allemagne|Allemand]] [[Oskar Rohr]], qui inscrit 118 buts en l'espace de cinq saisons et 150 matchs de 1934 à 1939. Le deuxième est le champion de France 1979 [[Albert Gemmrich]] avec 94 buts marqués en sept saisons de 1973 à 1979 puis en 1983-1984<ref name="racingstub meilleurs buteurs"/>.
* 1963 {{BEL-d}} [[Jean Nicolay]]
* 1969 {{BEL-d}} [[Wilfried Van Moer]]
* 1970 {{BEL-d}} [[Wilfried Van Moer]]
* 1972 {{BEL-d}} [[Christian Piot]]
* 1982 {{BEL-d}} [[Eric Gerets]]
* 2005 {{POR-d}} [[Sérgio Conceição]]
* [[Soulier d'or belge 2007|2007]] {{BEL-d}} [[Steven Defour]]
* [[Soulier d'or belge 2008|2008]] {{BEL-d}} [[Axel Witsel]]
* [[Soulier d'or belge 2009|2009]] {{SRB-d}} [[Milan Jovanović (footballeur)|Milan Jovanović]]


En 1978, [[Gilbert Gress]] est désigné [[France Football#Entraîneur français de l'année|entraîneur français de l'année]] par le magazine [[France Football]], et [[Léonard Specht]] meilleur jeune joueur. En 1990, l'attaquant [[Didier Monczuk]] est nommé meilleur joueur de deuxième division. Le gardien [[Dominique Dropsy]] obtient l'[[France Football#Étoile d'or|Étoile d'or]] du footballeur le plus performant et régulier de la saisonen 1980-1981 de Division 1. [[Alexander Vencel]] obtient l'Étoile d'or du meilleur gardien du championnat de Division 1 1998-1999. [[Stéphane Cassard]] reçoit lui l'Étoile d'or du meilleur gardien de Ligue 1 2004-2005, puis le [[Trophées UNFP du football|Trophées UNFP]] du meilleur gardien de Ligue 2 en 2007<ref>{{en}} {{Lien web
|rowspan="5" valign="top" style="text-align:left;"|
|url=http://www.rsssf.com/miscellaneous/franpoy.html
|site=rsssf.com
|titre=France - Footballer of the Year
|auteur=Erik Garin et José Luis Pierrend
|date=21 décembre 2009
|consulté le=26 janvier 2010
}}</ref>.


==== Championnat et coupes d'Europe de l'UEFA ====
'''[[Footballeur pro de l'année]]''' ('''1''')
La plus large victoire en championnat de Division 1 est acquise à domicile contre l'[[Valenciennes Football Club|US Valenciennes-Anzin]] lors de la saison 1937-1938 sur le score de 10-0. À l'extérieur, la plus grande victoire date de la saison 1936-1937 : 9-1 sur le terrain du [[FC Mulhouse]]. Les défaites les plus larges sont encaissées à domicile contre le [[LOSC Lille|Lille OSC]] (0-6 en 1948-1949) et à l'extérieur contre le [[Limoges Football Club|Limoges FC]] (0-8 en 1959-1960)<ref name="ref-2">{{Lien web
|url=http://www.lfp.fr/club/historique.asp?no_affil_fff=500191
|site=lfp.fr
|titre=Historique du Racing Club de Strasbourg
|consulté le=13 décembre 2009
}}</ref>. Lors de la [[Saison 2007-2008 du RC Strasbourg|saison 2007-2008]], le RC Strasbourg subit onze défaites consécutives sur les onze dernières journées de la saison. Le record absolu en championnat de première division est partagé par le [[Cercle athlétique de Paris]] avec douze défaites consécutives en [[Championnat de France de football D1 1933-1934|1933-1934]]<ref name="Strasbourg égale le record de Lens"/>, et par le [[Grenoble Foot 38]] qui démarre le championnat 2009-2010 par [[Saison 2009-2010 du Grenoble Foot 38#Ligue 1|douze défaites lors des douze premières journées]].


Dans les compétitions de l'UEFA, les plus larges victoires sont remportées en [[Coupe Intertoto 1995]] (RC Strasbourg-[[FC Wacker Innsbruck (fondé 1915)|FC Wacker Innsbruck]] 6-1) et en [[Coupe UEFA 2005-2006]] (RC Strasbourg-[[Grazer AK]] 5-0). Les plus larges défaites du Racing ont lieu en [[Coupe UEFA 1978-1979]] ([[MSV Duisbourg]]-RC Strasbourg 4-0) et en [[Coupe des clubs champions européens 1979-1980]] ([[Ajax Amsterdam]]-RC Strasbourg 4-0).
* [[Championnat de Belgique de football 2007-2008|2007-2008]] {{SRB-d}} [[Milan Jovanović (footballeur)|Milan Jovanović]]


==== Transferts, affluence et classement IFFHS ====
Le recrutement le plus coûteux est celui de [[Mario Haas]]. Il vient en 1999 au Racing en provenance du [[Sturm Graz]] pour 35 millions de francs (équivalent à 5,3 millions d'euros)<ref>{{Article |titre=Les deux visages du sorcier blanc |périodique=[[L'Équipe Magazine]] |année=9 décembre 2006 |numéro=1276 |pages=106 |consulté le=14 mai 2009}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |nom1=Régis Schneider |titre=McCormack se foot-il de Strasbourg ? |périodique=[[L'Humanité]] |année=29 novembre 1999 |url texte=http://www.humanite.fr/1999-11-29_Sports_-McCormack-se-foot-il-de-Strasbourg |consulté le=14 mai 2009}}</ref>. Au niveau des départs, le plus gros transfert est la vente en 2001 de [[Peguy Luyindula]]. Il part pour 8,8 millions d’euros pour l'[[Olympique lyonnais]]<ref>{{Article |nom1=Renaud Lecadre |titre=Dérives au RC de Strasbourg |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |année=21 février 2007 |consulté le=14 mai 2009}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://mcsinfo.u-strasbg.fr/article.php?article_id=1526 |site=mcsinfo.u-strasbg.fr |titre=Saga judiciaire |auteur=Matthieu Gorisse |consulté le=14 mai 2009}}</ref>.


La plus grosse affluence à domicile est de {{formatnum:39033}} spectateurs le {{date|20|novembre|1992|en sport}} lors d'une rencontre de [[Championnat de France de football 1992-1993|Division 1]] contre l'[[Olympique de Marseille]], meilleure équipe française du moment et quadruple championne nationale en titre, laquelle rencontre se termine sur un match nul 2-2. La deuxième meilleure affluence est réalisée le {{date|12|avril|1995}} pour la réception du [[Football Club de Metz]] en demi-finale de la [[Coupe de France de football 1994-1995|Coupe de France]]. Ce sont alors {{formatnum:36229}} spectateurs qui assistent à la victoire 1-0 du Racing sur un but d'[[Yvon Pouliquen]]<ref name="Le Racing, un club, un public"/>.
'''[[Footballeur Pro de l'année|Jeune pro de l'année]]''' ('''2''')


En 2012-2013, en CFA, le Racing bat le record d'affluence de cette division lors du derby face au [[FC Mulhouse]], ou {{formatnum:20044}} spectateurs étaient présents à la Meinau. En outre, l'affluence au cours de la saison a été de {{unité|8532}} spectateurs en moyenne. À noter que lors de leur dernier déplacement à [[Raon-l'Étape]] pour le compte de la {{34e}} journée, {{formatnum:2800}} places ont été autorisés à la vente pour les [[Strasbourg]]eois, ces places se sont écoulés en moins de {{unité|9|h}} <ref>http://www.foot-national.com/foot-raon-strasbourg-plus-de-billets-pour-strasbourg-46021.html</ref>.
* [[Championnat de Belgique de football 1992-1993|1992-1993]] {{BEL-d}} [[Michaël Goossens]]
* [[Championnat de Belgique de football 2007-2008|2007-2008]] {{BEL-d}} [[Axel Witsel]]


Le 13 février 2015 le match de championnat de National (3ème Division) 2014-2015 comptant pour la 21ème journée : RC Strasbourg - SR Colmar (3-1) à la Meinau est suivi par 25.096 spectateurs constituant ainsi le record d'affluence pour un match de cette division.


Le RC Strasbourg est classé une fois dans le top 25 mondial des clubs établi par l'[[IFFHS]] : le club est 17{{e}} au classement mondial des clubs de l'année 1995<ref>{{Lien web |url=http://www.iffhs.de/?eedbca388d8569d817285fdcdc3bfcdc0aec7cd316 |site=iffhs.de |titre=Classement Mondial des Clubs 1995 (Top 25) |consulté le=27 avril 2009}}</ref>. Au classement mondial perpétuel des clubs établi sur la période allant de 1991 à 2008, le Racing est classé 10{{e}} club français et 115{{e}} club mondial<ref>{{Lien web |url=http://www.iffhs.de/?fd4d443d0b803e8b40384c00205fdcdc3bfcdc0aec7cdeedbe06 |site=iffhs.de |titre=Classement Mondial perpétuel des Clubs (1.1.1991-31.12.2008) |date=31 décembre 2008 |consulté le=27 avril 2009}}</ref>.
'''[[Footballeur Pro de l'année|Gardien de but de l'année]]''' ('''7''')


=== Bilan ===
* [[Championnat de Belgique de football 1984-1985|1984-1985]] {{BEL-d}} [[Gilbert Bodart]]
{{Article détaillé|Bilan par saison du Racing Club de Strasbourg{{!}}Bilan par saison}}
* [[Championnat de Belgique de football 1985-1986|1985-1986]] {{BEL-d}} [[Gilbert Bodart]]
* [[Championnat de Belgique de football 1991-1992|1991-1992]] {{BEL-d}} [[Gilbert Bodart]]
* [[Championnat de Belgique de football 1994-1995|1994-1995]] {{BEL-d}} [[Gilbert Bodart]]
* [[Championnat de Belgique de football 1998-1999|1998-1999]] {{CRO-d}} [[Vedran Runje]]
* [[Championnat de Belgique de football 2000-2001|2000-2001]] {{CRO-d}} [[Vedran Runje]]
* [[Championnat de Belgique de football 2005-2006|2005-2006]] {{CRO-d}} [[Vedran Runje]]


Le Racing Club de Strasbourg participe au championnat national professionnel à partir de 1933 et évolue pour la première fois en [[Championnat de France de football|première division]] lors de la saison [[Championnat de France de football D1 1934-1935|1934-1935]]. Depuis, il a participé à 56 saisons au plus haut niveau. Il est le cinquième club français à atteindre la barre des {{formatnum:2000}} matchs au sein de l'élite<ref>{{Lien web|url=http://lfp.fr/ligue1/historique/bilanClubFrancais.asp|titre=Bilan des clubs de Ligue 1|site=lfp.fr|date=2008|consulté le=6 février 2009}}</ref>. Les succés du club sont régulièrement entrecoupés par des relégations en deuxième division. Après 2010, des problèmes sportifs et financiers causent une chute du club jusqu'en cinquième division nationale.


<div align="center"><timeline>
'''[[Footballeur Pro de l'année|Entraîneur de l'année]]''' ('''3''')
ImageSize = width:1040 height:130
PlotArea = width:930 height:40 left:95 bottom:40
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Period = from:1933 till:2010
* [[Championnat de Belgique de football 1994-1995|1994-1995]] {{BEL-d}} [[Robert Waseige]]
TimeAxis = orientation:horizontal
* [[Championnat de Belgique de football 2007-2008|2007-2008]] {{BEL-d}} [[Michel Preud'homme]]
ScaleMajor = unit:year increment:5 start:1935
* [[Championnat de Belgique de football 2008-2009|2008-2009]] {{ROU-d}} [[László Bölöni]]
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Colors =
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'''[[Footballeur Pro de l'année|Trophée du {{12e}} homme]]''' ('''1''')
pos:(350,100) fontsize:12 text:RC Strasbourg en championnat de 1933 à 2010


BarData =
* [[Championnat de Belgique de football 2007-2008|2007-2008]] {{BEL-d}} [[Steven Defour]]
bar:une text:Division 1/Ligue 1
bar:deux text:Division 2/Ligue 2


PlotData=
|-
align:center textcolor:black fontsize:8 mark:(line,grau) width:20 shift:(1,-5)
|valign="top" align=left style="color:#ffffff; background:#DD0000; border:solid 1px #DD0000;" | '''<font style="color:white;">[[Soulier d'ébène belge]]</font>''' ('''2''')
|-


bar:une color:vert
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from:1937 till:1938 text:5
from:1938 till:1939 text:10


from:1945 till:1946 text:12
* 2007 {{BEL-d}} [[Marouane Fellaini]]
from:1946 till:1947 text:3
* 2014 {{BEL-d}} [[Michy Batshuayi]]
from:1947 till:1948 text:6
|-
from:1948 till:1949 text:17
|valign="top" align=left style="color:#ffffff; background:#DD0000; border:solid 1px #DD0000;" | '''[[Liste des meilleurs buteurs du championnat de Belgique de football|<font style="color:white;">Meilleur buteur du championnat</font>]]''' ('''7''')
from:1949 till:1950 text:13
|-
from:1950 till:1951 text:9
from:1951 till:1952 text:18


from:1953 till:1954 text:6
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from:1955 till:1956 text:14
from:1956 till:1957 text:17


from:1958 till:1959 text:11
* [[Championnat de Belgique de football 1926-1927|1926-1927]] {{BEL-d}} [[Lucien Fabry]]
from:1959 till:1960 text:19
* [[Championnat de Belgique de football 1955-1956|1955-1956]] {{BEL-d}} [[Jean Mathonet]]
* [[Championnat de Belgique de football 1967-1968|1967-1968]] {{BEL-d}} [[Roger Claessen]]
* [[Championnat de Belgique de football 1968-1969|1968-1969]] {{HUN-d}} [[Antal Nagy (football, 1944)|Antal Nagy]]
* [[Championnat de Belgique de football 1970-1971|1970-1971]] {{GER-d}} [[Erwin Kostedde]]
* [[Championnat de Belgique de football 1977-1978|1977-1978]] {{GER-d}} [[Harald Nickel]]
* [[Championnat de Belgique de football 1994-1995|1994-1995]] {{AUS-d}} [[Aurelio Vidmar]]
|}


from:1961 till:1962 text:15
== Personnalités historiques du club ==
from:1962 till:1963 text:14
En plus de 100 ans d'histoire, le Standard de Liège a vu se succéder 15 présidents. Le premier président fut [[Joseph Débatty]].
from:1963 till:1964 text:9
from:1964 till:1965 text:5
from:1965 till:1966 text:8
from:1966 till:1967 text:12
from:1967 till:1968 text:16
from:1968 till:1969 text:13
from:1969 till:1970 text:5
from:1970 till:1971 text:18


from:1972 till:1973 text:16
Le plus long exercice de président dans l'histoire du club a été accompli par [[Paul Henrard]], qu'il a occupé pendant vingt-cinq ans, de 1952 à 1977. Au cours de son mandat, le Standard a remporté , six titres de champion, trois coupes de Belgique et une Coupe de la Ligue.
from:1973 till:1974 text:8
from:1974 till:1975 text:9
from:1975 till:1976 text:19


from:1977 till:1978 text:3
Tous les président du club ont la particularité d'être tous belge, sauf exception de [[Reto Stiffler]] qui est [[Suisse|suisse]], il fut le président du Standard de [[2000 en football|2000]] à [[2011 en football|2011]], soit la mort du dirigeant franco-suisse [[Robert Louis-Dreyfus]].
from:1978 till:1979 text:1
from:1979 till:1980 text:5
from:1980 till:1981 text:7
from:1981 till:1982 text:10
from:1982 till:1983 text:13
from:1983 till:1984 text:8
from:1984 till:1985 text:16
from:1985 till:1986 text:19


from:1988 till:1989 text:18
Le club est alors a vendre et c'est l'homme d'affaire belge, [[Roland Duchâtelet]] qui rachète le matricule 016 pour une somme d'environ 40 million d'euros, et est depuis son arrivé beaucoup critiqué par les supporters.


from:1992 till:1993 text:8
=== Présidents ===
from:1993 till:1994 text:13
Au cours de son histoire, le club a été dirigé par quinze présidents différents.
from:1994 till:1995 text:10
from:1995 till:1996 text:9
from:1996 till:1997 text:9
from:1997 till:1998 text:13
from:1998 till:1999 text:12
from:1999 till:2000 text:9
from:2000 till:2001 text:18


from:2002 till:2003 text:13
{| cellpadding="3" cellspacing="1" border="1" style="text-align:center; font-size:90%; border: solid 1px #AAAAAA; border-collapse: collapse; margin-left:1em;"
from:2003 till:2004 text:13
|- bgcolor="#FF0000"
from:2004 till:2005 text:11
| '''{{blanc|Période}}'''
from:2005 till:2006 text:19
| '''{{blanc|Président}}'''

from:2007 till:2008 text:19

bar:deux color:jaune
from:1933 till:1934 text:4
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from:1986 till:1987 text:9
from:1987 till:1988 text:1
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from:2001 till:2002 text:2
from:2006 till:2007 text:3
from:2008 till:2009 text:4
from:2009 till:2010 text:19
</timeline></div>

Le récapitulatif des matchs disputés par le RC Strasbourg dans les différentes compétitions professionnelles et amateurs, à l'issue de la saison 2011-2012, s'établit comme suit. Pour les matchs de coupe, ni les [[tirs au but]] ni les tirages au sort ne sont pris en compte. La Coupe de la Ligue est comptabilisée à partir de l'édition 1994-1995.

<center>
'''Bilan du RC Strasbourg en championnat et coupes (mai 2014)<ref>{{en}} {{Lien web
|url=http://www.footballdatabase.eu/palmares.php?club=33
|site=footballdatabase.eu
|titre=Racing Club de Strasbourg - Titles
|consulté le=15 mai 2011
}}</ref>{{,}}<ref name="ref-2"/>{{,}}<ref group="note">Ce bilan ne tient pas compte des saisons de guerre, de 1939-1940 à 1944-1945.</ref>'''
</center>
{| cellpadding="3" style="font-size:95%; background-color:#F9F9F9; text-align:center; border:solid 1px #74BEEB; border-collapse:collapse; margin-bottom:6px;" cellspacing="1" border="0" align=center
|- style="color:#ffffff; background:#10A3D4;"
!Championnat
!style="border-left:solid 1px #74BEEB" |Saisons ||Titres
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!style="border-left:solid 1px #74BEEB" |Bp ||Bc ||Diff
|-
|-
|align=left|[[Championnat de France de football|Division 1 / Ligue 1]]
| 1898-1902 || {{BEL-d}} [[Joseph Débatty]]
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |56|| 1
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |2016||690||544||782
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |2795||2969||-174
|- bgcolor=#EFEFEF
|align=left|[[Championnat de France de football de Ligue 2|Division 2 / Ligue 2]]
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|- bgcolor=#EFEFEF
|align=left|[[Championnat de France de football National|National]]<ref group="note">Le [[Championnat de France de football National 2010-2011]], qui joue le rôle de compétition ''open'' regroupant clubs professionnels et clubs amateurs, est disputé par le RCS avec le statut professionnel.</ref>
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|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |74||28||28||18
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|- bgcolor=#EFEFEF
|align=left|[[Championnat de France amateur 2 de football|CFA]]<ref group="note" name="cf4_5">Les titres en CFA et CFA 2 correspondent à des titres de vainqueur de groupe et non à des titres de champions.</ref>
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|- bgcolor=#EFEFEF
|align=left|[[Championnat de France amateur 2 de football|CFA 2]]<ref group="note" name="cf4_5" />
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|- style="color:#ffffff; background:#10A3D4;"
!Coupes nationales
!style="border-left:solid 1px #74BEEB" |Saisons ||Titres
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|-
|-
|align=left|[[Coupe de France de football|Coupe de France]]
| 1902-1903 || {{BEL-d}} [[Gaston Jacquet (Belge)|Gaston Jacquet]]
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |86|| 3
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |281||167||31||83
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|- bgcolor=#EFEFEF
|align=left|[[Coupe de la Ligue française de football|Coupe de la Ligue]]
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |15|| 2
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|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |45||39||+6

|- style="color:#ffffff; background:#10A3D4;"
!Coupes d'Europe de l'UEFA
!style="border-left:solid 1px #74BEEB" |Saisons ||Titres
!style="border-left:solid 1px #74BEEB" |J ||G ||N ||P
!style="border-left:solid 1px #74BEEB" |Bp ||Bc ||Diff
|-
|-
|align=left|[[Ligue des champions de l'UEFA|Coupe des clubs champions]]
| 1903-1906 || {{BEL-d}} [[Joseph Nollet]]
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|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |6|| 3|| 1|| 2
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |8|| 6|| +2
|- bgcolor=#EFEFEF
|align=left|[[Ligue Europa|Coupe UEFA]]
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |5|| 0
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |28||13|| 6|| 9
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |41||29||+12
|-
|-
|align=left|[[Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football|Coupe des vainqueurs de coupe]]
| 1906-1909 || {{BEL-d}} [[Léon Herzet]]
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |1|| 0
|-
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |4|| 2|| 1|| 1
| 1909-1931 || {{BEL-d}} [[Maurice Dufrasne]]
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |3|| 3|| 0
|- bgcolor=#EFEFEF
|align=left|[[Coupe Intertoto]] (1995-2008)
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |2|| 1
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |12|| 7|| 5|| 0
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |29|| 5||+24
|- style="background:#DDDDDD;"
!Total
!style="border-left:solid 1px #74BEEB" |9|| 1
!style="border-left:solid 1px #74BEEB" |50||25||13||12
!style="border-left:solid 1px #74BEEB" |81||43||+38

|- style="color:#ffffff; background:#10A3D4;"
!Coupes d'Europe hors-UEFA
!style="border-left:solid 1px #74BEEB" |Saisons ||Titres
!style="border-left:solid 1px #74BEEB" |J ||G ||N ||P
!style="border-left:solid 1px #74BEEB" |Bp ||Bc ||Diff
|-
|-
|align=left|[[Coupe des villes de foires]]
| 1931-1935 || {{BEL-d}} [[Joseph Fernand Herzet]]
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |3|| 0
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |14|| 4|| 5|| 5
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |16||26||-10
|- bgcolor=#EFEFEF
|align=left|[[International football cup]]
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |1|| 0
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|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |9||20||-11
|-
|-
|align=left|[[Coupe Intertoto]] (1967-1994)
| 1935-1938 || {{BEL-d}} [[Hubert Delacolette]]
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |1|| 0
|-
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |6|| 1|| 2|| 3
| 1938-1952 || {{BEL-d}} [[Léon Rassart]]
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |6||11||-5
|-
|- style="background:#DDDDDD;"
| 1952-1977 || {{BEL-d}} [[Paul Henrard]]
!Total
|-
!style="border-left:solid 1px #74BEEB" |5|| 0
| 1977-1986 || {{BEL-d}} [[Charles Huriaux]]
!style="border-left:solid 1px #74BEEB" |26|| 6|| 7||13
|-
!style="border-left:solid 1px #74BEEB" |31||57||-26
| 1986-1988 || {{BEL-d}} [[Charles Heusghem]]
|-
| 1988-1998 || {{BEL-d}} {{Lien|fr=Jean Wauters|lang=nl|trad=Jean Wauters|texte=Jean Wauters}}
|-
| 1998-2000 || {{BEL-d}} [[André Duchène]]
|-
| 2000-2011 || {{SUI-d}} {{Lien|fr=Reto Stiffler|lang=nl|trad=Reto Stiffler|texte=Reto Stiffler}}
|-
| 2011-... || {{BEL-d}} [[Roland Duchâtelet]]
|}
|}


<center>{{Petit|1=Légende : '''J''' = joués, '''G''' = gagnés, '''N''' = nuls, '''P''' = perdus, '''Bp''' = buts pour, '''Bc''' = buts contre, '''Diff''' = différence de buts.}}</center>
=== Hommes forts du Standard de Liège ===

== Personnalités du club ==

=== Présidents ===
{{Article détaillé|Direction du Racing Club de Strasbourg}}
[[Fichier:Marc et François Keller par Claude Truong-Ngoc juin 2013.jpg|thumb|Marc et François Keller en juin 2013.]]

[[Fichier:Charles Belling - 1922-1923.png|thumb|left|Charles Belling, ici lors de la saison 1922-1923, est président de 1919 à 1933.]]

Le premier président du club, Zuhlke, est nommé en 1909. De 1909 à 1933, le club est amateur et le président dirige toutes les sections sportives dont le football. [[Charles Belling]], le quatrième à ce poste, est président de la section amateur de football jusqu'en 1933 et reste à la direction du club omnisports jusqu'en 1959<ref>{{Lien web |url=http://www.racingstub.com/page.php?page=forumThread&id=5510 |site=racingstub.com |titre=Nouveauté : historique des présidents |consulté le=21 avril 2009}}</ref>. [[Joseph Heintz (football)|Joseph Heintz]] est le premier président de la section professionnelle de football en 1933<ref>{{Lien web |url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoire_presidents |site=racingstub.com |titre=Présidents du Racing |consulté le=21 avril 2009}}</ref>. Après la [[Liquidation judiciaire en droit français|liquidation judiciaire]] du club en août 2011, Patrick Spielmann, le président de l'association support RCS, devient de fait le 27{{e}} et nouveau président du club<ref name="Devant une page blanche">{{Article
|nom1=S.G. |titre=Devant une page blanche |périodique=L'Alsace
|jour=27 |mois=8 |année=2011 |pages=Sport
|url texte=http://www.lalsace.fr/sport/2011/08/27/devant-une-page-blanche |consulté le=27 août 2011
}}</ref>. Le repreneur du club [[Frédéric Sitterlé]] occupe ensuite le poste pendant deux mois<ref>{{Lien web |titre=Frédéric Sitterlé s'installe |url=http://www.ami-hebdo.fr/actualite/viewArticle.php?idArticle=1629 |date=7 octobre 2011 |site=ami-hebdo.fr |consulté le=23 octobre 2011}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://racingclubdestrasbourg.blogspot.com/2011/10/frederic-sitterle-elu-president-de.html |titre=Frédéric Sitterlé élu président de l'association Racing Club de Strasbourg |site=racingclubdestrasbourg.blogspot.com |date=8 octobre 2011 |consulté le=23 octobre 2011}}</ref> avant de laisser à nouveau la place Patrick Spielmann en décembre 2011<ref>{{Article
|nom1=Stéphane Godin |titre=Un peu de lumière ? |périodique=L'Alsace
|jour=20 |mois=1 |année=2012 |pages=Sport
|url texte=http://www.lalsace.fr/sport/2012/01/19/un-peu-de-lumiere |consulté le=23 janvier 2012
}}</ref>.


Trois présidents occupent la fonction à deux reprises sur deux périodes distinctes, [[Joseph Heintz (football)|Joseph Heintz]] des années 1930 aux années 1960, [[Philippe Ginestet]] dans les années 2000 et Patrick Spielmann au début des années 2010. Joseph Heintz est aussi celui qui est le plus longtemps à la présidence du club à savoir pendant 25 ans. À l'autre extrémité, sept présidents se succèdent à la direction du club en l'espace de deux ans entre 2009 et 2010.
* [[1945 en football|1945]]-[[1984 en football|1984]] {{BEL-d}} [[Roger Petit]] (secrétaire général)
* [[1998 en football|1998]]-[[2009 en football|2009]] {{FRA-d}}/{{SUI-d}} [[Robert Louis-Dreyfus]] (administrateur et actionnaire majoritaire)
* [[1998 en football|1998]]-[[2011 en football|2011]] {{ITA-d}}/{{BEL-d}} [[Luciano D'Onofrio]] (vice-président et actionnaire minoritaire)
* [[2011 en football|2011]]-… {{BEL-d}} [[Roland Duchâtelet]] (président)


=== Entraîneurs ===
=== Entraîneurs ===
{{Article détaillé|Encadrement technique du Racing Club de Strasbourg}}


[[Fichier:Pascal Janin et Gilbert Gress.jpg|thumb|[[Gilbert Gress]], ici à droite en compagnie de [[Pascal Janin]] en 2009, est l'entraîneur emblématique<ref name="Gilbert Gress, toujours indomptable"/> du club alsacien.]]
{{article détaillé|Liste des entraîneurs du Standard de Liège}}
De [[1912 en football|1912]] à [[2013 en football|2013]], le Standard de Liège a été entraîné par quarante-neuf [[entraîneur]]s différents. Ils étaient de douze nationalités distinctes : vingt-trois [[Belgique|Belges]], cinq [[France|Français]], cinq [[Pays-Bas|Néerlandais]], trois [[Angleterre|Anglais]], trois [[Yougoslavie|Yougoslaves]], trois [[Croatie|Croates]], deux [[Roumanie|Roumains]], un [[Allemagne|Allemand]], un [[Autriche|Autrichien]], un [[Luxembourg (pays)|Luxembourgeois]], un [[Hongrie|Hongrois]] et un [[Israël|Israélien]] (voir tableau triable ci-dessous).


D'[[Oscar Bongard]] en 1928-1929 à [[Laurent Fournier]] au cours de la [[Saison 2010-2011 du RC Strasbourg|saison 2010-2011]], 60 entraîneurs dont 51 différents se succèdent à la tête du RC Strasbourg<ref name="unecatef">{{Lien web |url=http://www.unecatef.fr/entraineurs%20Strasbourg.htm |site=unecatef.fr |titre=Strasbourg - Les entraîneurs du club |date=30 décembre 2007 |consulté le=21 avril 2009}}</ref>{{,}}<ref>{{en}} {{Lien web |url=http://www.rsssf.com/players/trainers-fran-clubs.html#s |site=rsssf.com |titre=France - Trainers of First and Second Division Clubs |auteur=Erik Garin |date=12 juillet 2007 |consulté le=10 avril 2009}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoire_entraineurs |site=racingstub.com |titre=Entraîneurs du Racing |consulté le=21 avril 2009}}</ref>. Durant cette période l'entraîneur reste en place en moyenne pendant un an et quatre mois, soit à peine plus qu'une saison de championnat. L'instabilité à ce poste est particulièrement forte pendant les années 1980 puisque 13 entraîneurs occupent le poste durant cette décennie marquée par deux descentes en [[Championnat de France de football de Ligue 2|deuxième division]] en [[Championnat de France de football D1 1985-1986|1986]] et [[Championnat de France de football D1 1988-1989|1989]]<ref>{{Article |nom1= |titre=De 1980 à 1990: 4 présidents et 13 entraîneurs |périodique=[[Dernières Nouvelles d'Alsace]] |jour=5 |mois=10 |année=2006 |url texte=http://w3.dna.fr/dossiers/2006/racing-100-ans/20061005_DNA008218.php |consulté le=10 août 2010}}</ref>{{,}}<ref name="unecatef"/>. Le RC Strasbourg est parfois surnommé l'« [[Olympique de Marseille|OM]] de l'Est » en raison des changements fréquents dans l'encadrement du club et en référence à l'instabilité du club marseillais<ref>{{Article |nom1=Guy Thomann |titre=RC Strasbourg, une société anonyme de footballeurs |périodique=[[L'Humanité]] |année=8 octobre 1997 |url texte=http://www.humanite.fr/1997-10-08_Articles_-RC-Strasbourg-une-societe-anonyme-de-footballeurs |consulté le=13 mai 2009}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |nom1=Sylvie Marchal |titre=Foot - Avec Gress, la sauce ne prend pas |périodique=[[France-Soir]] |jour=11 |mois=8 |année=2009 |pages=sport |url texte=http://www.francesoir.fr/sport/2009/08/11/greiss-strasbourg.html |consulté le=21 septembre 2009}}</ref>.
Sept entraîneurs ont mené le club au titre de champion de Belgique au moins une fois : [[André Riou]] ([[Championnat de Belgique de football 1957-1958|1958]]), [[René Hauss]] ([[Championnat de Belgique de football 1968-1969|1969]], [[Championnat de Belgique de football 1969-1970|1970]], [[Championnat de Belgique de football 1970-1971|1971]]), [[Géza Kalocsay]] ([[Championnat de Belgique de football 1960-1961|1961]]), [[Gusti Jordan]] ([[Championnat de Belgique de football 1962-1963|1963]]), [[Raymond Goethals]] ([[Championnat de Belgique de football 1981-1982|1982]], [[Championnat de Belgique de football 1982-1983|1983]]), [[Michel Preud'homme]] ([[Championnat de Belgique de football 2007-2008|2008]]) et [[Laszlo Bölöni]] ([[Championnat de Belgique de football 2008-2009|2009]]). On remarquera que [[Michel Preud'homme]] est le seul à avoir remporté ce titre avec le Standard à la fois en tant que joueur ([[Championnat de Belgique de football 1981-1982|1982]], [[Championnat de Belgique de football 1982-1983|1983]]) et en tant qu'[[entraîneur]].


[[Jacky Duguépéroux]] est l'entraîneur le plus titré avec le Racing Club de Strasbourg puisqu'il remporte la Coupe Intertoto [[Coupe Intertoto 1995|1995]] et les Coupes de la Ligue [[Coupe de la Ligue française de football 1996-1997|1997]] et [[Coupe de la Ligue française de football 2004-2005|2005]]. L'entraîneur emblématique du club alsacien est pourtant [[Gilbert Gress]]<ref name="Gilbert Gress, toujours indomptable">Perrine Bonnet, « Gilbert Gress, toujours indomptable », dans {{Harvsp|CUEJ|2006|p=10-11}}</ref> qui, à la tête de l'équipe, obtient le titre de champion de France en [[Championnat de France de football D1 1978-1979|1979]] ainsi qu'une remontée en Division 1 en [[Championnat de France de football D2 1991-1992|1992]]. En 2000, les supporters élisent Gilbert Gress comme entraîneur du siècle en Alsace<ref name="Genetet2005 p">{{Harvsp|Genetet|2005|p=présentation}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.racingstub.com/page.php?id=14&page=legende |site=racingstub.com |titre=Gilbert Gress - La légende |auteur=filipe |consulté le=21 avril 2009}}</ref>. D'autres entraîneurs apportent des titres au club : le Racing remporte ainsi la Coupe de France sous les ordres de [[Charles Nicolas]], [[Paul Frantz (footballeur)|Paul Frantz]] et [[Yvon Pouliquen]] en [[Coupe de France de football 1950-1951|1951]], [[Coupe de France de football 1965-1966|1966]] et [[Coupe de France de football 2000-2001|2001]] respectivement. [[Robert Jonquet]] permet quant à lui au club de gagner l'ancienne version de la Coupe de la Ligue en [[Coupe de la Ligue française de football 1963-1964|1964]].
Cinq entraîneurs se partagent les six victoires finales en [[Coupe de Belgique de football|Coupe de Belgique]] : [[André Riou]] ([[Coupe de Belgique de football 1953-1954|1954]]), [[Michel Pavic]] ([[Coupe de Belgique de football 1965-1966|1966]], [[Coupe de Belgique de football 1966-1967|1967]]), [[Ernst Happel]] ([[Coupe de Belgique de football 1980-1981|1981]]), [[Arie Haan]] ([[Coupe de Belgique de football 1992-1993|1993]]) et [[Dominique D'Onofrio]] ([[Coupe de Belgique de football 2010-2011|2011]]). Alors que la [[Coupe de la Ligue belge de football|Coupe de la Ligue Pro]] n'a été remportée que par [[Cor Van Der Hart]] ([[1975 en football|1975]]).


Gilbert Gress est l'entraîneur ayant dirigé le RC Strasbourg sur la période consécutive la plus longue, pendant trois ans et quatre mois de juin 1977 à septembre 1980. Seuls sept autres entraîneurs dirigent l'équipe pendant plus de deux ans de suite. Il s'agit de l'[[Autriche|Autrichien]] [[Josef Blum]] dans les années 1930, l'[[Allemagne|Allemand]] [[Karl Bostelaar]] pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], Charles Nicolas, Robert Jonquet, Paul Frantz et [[Casimir Nowotarski]] jusqu'aux années 1970, et plus récemment Jacky Duguépéroux dans les années 1990. Gilbert Gress est aussi celui qui est au total le plus longtemps à la tête de l'équipe : il dirige l'équipe pendant 6 ans et 6 mois sur trois périodes distinctes. Il devance en termes de longévité Paul Frantz (5 ans et 5 mois répartis sur quatre périodes), Jacky Duguépéroux (4 ans et 7 mois sur deux périodes), [[Émile Veinante]] (4 ans et 7 mois sur trois périodes) et [[Pépi Humpal]] (4 ans sur deux périodes).
Seul [[André Riou]] a donc remporté le Championnat et la Coupe, mais pas la même année.


Parmi les entraîneurs du RCS, on compte 18 techniciens étrangers dont six Autrichiens, qui étaient notamment présents dans les années 1930 à l'époque de la grande équipe nationale autrichienne, la ''[[Équipe d'Autriche de football|Wunderteam]]''. De 1981 à 1983 l'entraîneur se nomme [[Roger Lemerre]] qui, après avoir dirigé le Racing, remporte notamment l'Euro [[Championnat d'Europe de football 2000|2000]] et la Coupe des confédérations [[Coupe des confédérations 2001|2001]] avec l'[[Équipe de France de football|équipe de France]]<ref>{{Lien web |url=http://www.fff.fr/servfff/historique/selectionneur_new.php?id=LEMERRE |site=fff.fr |titre=Fiche de Roger Lemerre |consulté le=9 avril 2009}}</ref>. [[Jean-Marc Furlan]] est le seul entraîneur du Racing qui est maintenu à son poste malgré une relégation en division inférieure, celle de [[Championnat de France de football L1 2007-2008|2008]] en Ligue 2 : lors des neuf autres descentes en deuxième division ou lors de la descente en troisième division en 2010, l'entraîneur responsable de l'équipe est en effet toujours écarté soit en cours de saison soit juste après la descente<ref name="unecatef"/>.
La [[Supercoupe de Belgique de football|Supercoupe de Belgique]] a été remportée à quatre reprises par le Standard avec deux entraîneurs différents : [[Raymond Goethals]] (1981, 1983) et [[Laszlo Bölöni]] (2008 et 2009).
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=== Joueurs ===
Au niveau européen, c'est [[Raymond Goethals]] qui a mené l'équipe le plus loin avec la finale en [[Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football 1981-1982|Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe 1982]].
{{Article détaillé|Joueurs du Racing Club de Strasbourg}}


{{Début d'illustration|1=right}}
=== Capitaines ===
{{Image label début|image=Soccer.Field Transparant.png|width=200}}
Voici la liste des capitaines du Standard de Liège depuis 1939.
{{Image label|x=0.43|y=1.20|scale=200|text='''[[Dominique Dropsy|Dropsy]]'''}}
{{Image label|x=0.08|y=0.88|scale=200|text='''[[Raymond Domenech|Domenech]]'''}}
{{Image label|x=0.32|y=1.00|scale=200|text='''[[Léonard Specht|Specht]]'''}}
{{Image label|x=0.59|y=1.00|scale=200|text='''[[Jacques Novi|Novi]]'''}}
{{Image label|x=0.80|y=0.88|scale=200|text='''[[Jean-Jacques Marx|Marx]]'''}}
{{Image label|x=0.13|y=0.64|scale=200|text='''[[René Deutschmann|Deutschmann]]'''}}
{{Image label|x=0.62|y=0.64|scale=200|text='''[[Yves Ehrlacher|Ehrlacher]]'''}}
{{Image label|x=0.12|y=0.72|scale=200|text='''([[Jacky Duguépéroux|Duguépéroux]])'''}}
{{Image label|x=0.65|y=0.72|scale=200|text='''([[Roger Jouve|Jouve]])'''}}
{{Image label|x=0.40|y=0.50|scale=200|text='''[[Francis Piasecki|Piasecki]]'''}}
{{Image label|x=0.10|y=0.32|scale=200|text='''[[Albert Gemmrich|Gemmrich]]'''}}
{{Image label|x=0.44|y=0.19|scale=200|text='''[[Joël Tanter|Tanter]]'''}}
{{Image label|x=0.68|y=0.32|scale=200|text='''[[Roland Wagner|Wagner]]'''}}
{{Image label fin}}
{{Fin d'illustration|1=Soccer.Field Transparant.png|2=Équipe-type de la saison 1978-1979}}


==== Champions de France 1979 ====
* [[Fichier:Flag of Belgium.svg|20px]] [[Roger Petit]] : 1939-1943<ref name=StandardArets >{{ouvrage |langue=français
[[Fichier:Léonard Specht (cropped).jpg|thumb|left|[[Léonard Specht]], ici en 2009, champion de France 1979]]
|prénom1=Raymond |nom1=Arets |titre=Standard |sous-titre=le grand défi |éditeur=éd. Arts et voyages |lieu=Bruxelles |année=impr. 1970 |pages totales=125 |passage=114}}</ref>
* {{BEL-d}} [[Fernand Massay]] : 1943-1953<ref name=StandardArets />
* {{BEL-d}} [[Fernand Blaise]] : 1953-1954<ref name=StandardArets />
* {{BEL-d}} [[Jean Mathonet]] : 1954-1959<ref name=StandardArets /> (1 titre)
* {{BEL-d}} [[Henri Thellin]] : 1959-1963<ref name=StandardArets /> (2 titres)
* {{BEL-d}} [[Marcel Paeschen]] : 1963-1964<ref name=StandardArets />
* {{BEL-d}} [[Jean Nicolay]] : 1964-1965<ref name=StandardArets />
* {{BEL-d}} [[Lucien Spronck]] : 1965-1966<ref name=StandardArets />
* {{BEL-d}} [[Léon Semmeling]] : 1966-1972<ref name=StandardArets /> (3 titres)
* {{BEL-d}} [[Jean Thissen]] : 1972-1974
* {{BEL-d}} [[Wilfried Van Moer]] : 1974-1976
* {{BEL-d}} [[Eric Gerets]] : 1980-1983 (2 titres)
* {{BEL-d}} [[Guy Vandersmissen]] : 1988-89
* {{BEL-d}} [[Gilbert Bodart]] : 1992-1996
* {{LUX-d}} [[Guy Hellers]] : 1996-1999
* {{BEL-d}} [[Didier Ernst]] : 1999-2002
* {{SRB-d}} [[Ivica Dragutinović]] : 2002-2004
* {{BEL-d}} [[Eric Deflandre]] : 2004-2005
* {{POR-d}} [[Sérgio Conceição]] : 2005-2007
* {{BEL-d}} [[Steven Defour]] : 2007-2011 (2 titres)
* {{BEL-d}} [[Jelle Van Damme]] : 2011-....


L'équipe championne de France en 1979 a marqué l'histoire du club. Elle est entraînée par [[Gilbert Gress]], lui-même ancien joueur strasbourgeois. Il la fait évoluer en [[Dispositifs tactiques en football#4-3-3|4-3-3]] avec deux ailiers et un avant-centre. Le gardien titulaire est [[Dominique Dropsy]]. Dans l'équipe-type des joueurs ayant disputé le plus de rencontres au cours de cette saison<ref>{{Lien web |titre=Saison 1978-1979 - Statistiques |url=http://www.racingstub.com/page.php?page=saison&saison=1978-1979&tab=stats |site=racingstub.com |date= |consulté le=7 février 2009}}</ref>, la défense se compose des latéraux [[Raymond Domenech]] et [[Jean-Jacques Marx]] ainsi que des défenseurs centraux [[Léonard Specht]] et le capitaine [[Jacques Novi]]. Au milieu de terrain, [[René Deutschmann]] et [[Yves Ehrlacher]] sont en soutien du milieu offensif [[Francis Piasecki]]. En attaque, [[Albert Gemmrich]] et [[Joël Tanter]] peuvent prendre les postes d'ailier ou d'avant-centre, tandis que [[Roland Wagner]] est un pur ailier droit. C'est notamment dans cette configuration que Strasbourg domine le favori au titre le [[FC Nantes]] au cours de la 3{{e}} journée<ref>{{Lien web |auteur=filipe |titre=Une saison inoubliable, épisode 1 |url=http://www.racingstub.com/page.php?page=news&id=2987 |site=racingstub.com |date=18 juillet 2008 |consulté le=7 février 2009}}</ref> puis le tenant du titre l'[[AS Monaco]] au cours de la 4{{e}} journée du championnat<ref>{{Lien web |auteur=filipe |titre=Une saison inoubliable, épisode 2 |url=http://www.racingstub.com/page.php?page=news&id=3130 |site=racingstub.com |date=26 août 2008 |consulté le=7 février 2009}}</ref>. [[Jacky Duguépéroux]] et [[Roger Jouve]] sont deux autres piliers de l'équipe 1979<ref>{{Lien web |url=http://www.racingstub.com/page.php?page=saison_matches&saison=1978-1979&equipe=20&compet_type=1 |site=racingstub.com |titre=Saison 1978-1979 - Matchs joués |auteur= |date= |consulté le=7 mai 2009}}</ref>. Le premier, qui porte le brassard de capitaine lorsqu'il est titulaire, joue en défense ou à un poste de milieu défensif. Le second, blessé une partie de la saison, évolue au milieu de terrain.
=== Légendes et joueurs emblématiques ===


{{Début d'illustration|1=right}}
{{loupe|Liste des joueurs du Standard de Liège}}
{{Image label début|image=Soccer.Field Transparant.png|width=200}}
Certains de ces joueurs sont tirés d'une liste de "légendes" établie par le club lui-même<ref name="legendes">http://www.standard.be/fr/a_joueurs.php Royale Standard de Liège. ''Les joueurs du Standard de Liège. Légendes''</ref>. D'autres joueurs font partie de cette liste en raison de titres, récompenses ou performances (meilleur buteur, etc.) ou en raison de l'influence qu'ils ont eu sur le club (capitaines emblématiques, durée de leur carrière au Standard, etc.).
{{Image label|x=0.40|y=1.20|scale=200|text='''[[François Remetter|Remetter]]'''}}
{{Image label|x=0.08|y=0.88|scale=200|text='''[[Léonard Specht|Specht]]'''}}
{{Image label|x=0.29|y=1.00|scale=200|text='''[[Frank Lebœuf|Lebœuf]]'''}}
{{Image label|x=0.58|y=1.00|scale=200|text='''[[Raymond Kaelbel|Kaelbel]]'''}}
{{Image label|x=0.80|y=0.88|scale=200|text='''[[René Hauss|Hauss]]'''}}
{{Image label|x=0.16|y=0.64|scale=200|text='''[[Francis Piasecki|Piasecki]]'''}}
{{Image label|x=0.65|y=0.64|scale=200|text='''[[Aleksandr Mostovoï|Mostovoï]]'''}}
{{Image label|x=0.46|y=0.50|scale=200|text='''[[Ivica Osim|Osim]]'''}}
{{Image label|x=0.10|y=0.32|scale=200|text='''[[Albert Gemmrich|Gemmrich]]'''}}
{{Image label|x=0.46|y=0.19|scale=200|text='''[[Oskar Rohr|Rohr]]'''}}
{{Image label|x=0.68|y=0.32|scale=200|text='''[[Oscar Heisserer|Heisserer]]'''}}
{{Image label fin}}
{{Fin d'illustration|1=Soccer.Field Transparant.png|2=Équipe-type du {{s-|XX|e}}}}


==== Équipe-type du {{s-|XX|e}} ====
<!-- SI VOUS AJOUTEZ UN JOUEUR DANS CETTE LISTE, MERCI DE L'AJOUTER SUR BASES DE CRITERES OBJECTIFS (TITRES, RECOMPENSES, BUTS, CAPS, DUREE DE LA CARRIERE AU STANDARD, ETC;) ET PAS SUR SIMPLE IMPRESSION
En 1999, les supporters du Racing Club de Strasbourg élisent la composition d'une équipe-type du {{s-|XX|e}}. Le gardien de but de ce onze idéal est [[François Remetter]], titulaire en [[Équipe de France de football|équipe de France]] lors des Coupes du monde [[Coupe du monde de football de 1954|1954]]<ref>{{Lien web |url=http://fr.fifa.com/worldcup/archive/edition=9/results/matches/match=1276/report.html |site=fifa.com |titre=Rapport du match Yougoslavie - France, Coupe du monde de la FIFA, Suisse 1954 |consulté le=8 mai 2009}}</ref> et [[Coupe du monde de football de 1958|1958]]<ref>{{Lien web |url=http://fr.fifa.com/worldcup/archive/edition=15/results/matches/match=1386/report.html |site=fifa.com |titre=Rapport du match France - Paraguay, Coupe du monde de la FIFA, Suède 1958 |consulté le=8 mai 2009}}</ref>. La défense est composée de [[Léonard Specht]] champion de France 1979, [[Frank Lebœuf]] qui a été libéro du RCS de 1990 à 1996, et de [[Raymond Kaelbel]] et [[René Hauss]] qui ont tous deux évolué à Strasbourg dans les années 1950 et 1960. Les trois milieux de terrain élus sont [[Ivica Osim]] meneur de jeu du Racing dans les années 1970, le champion de France 1979 [[Francis Piasecki]], et le Russe [[Aleksandr Mostovoï]], au club de 1994 à 1996. L'attaque comprend [[Oscar Heisserer]], auteur de 64 buts pour Strasbourg entre 1934 et 1949<ref>{{Lien web |url=http://www.racingstub.com/page.php?page=joueur&id=84 |site=racingstub.com |titre=Fiche d'Oscar Heisserer |consulté le=8 mai 2009}}</ref>, l'Allemand [[Oskar Rohr]], qui a marqué à 118 reprises de 1934 jusqu'en 1939 en 150 matchs de championnat<ref>{{Lien web |url=http://www.racingstub.com/page.php?page=joueur&id=59
MERCI AUSSI D'INDIQUER A LA SUITE DU NOM EN QUOI CE JOUEUR EST EMBLEMATIQUE-->
|site=racingstub.com |titre=Fiche d'Oskar Rohr |consulté le=8 mai 2009}}</ref>, et enfin le [[Haguenau]]vien [[Albert Gemmrich]], champion de France 1979 et auteur dans les années 1970 de 90 buts en 213 matchs pour Strasbourg<ref>{{Lien web
==== Gardiens ====
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=joueur&id=13 |site=racingstub.com |titre=Fiche d'Albert Gemmrich |consulté le=8 mai 2009}}</ref>.


==== Équipe de France ====
* {{BEL-d}} [[Joseph Paty]]<ref name="legendes" /> (1919-1930) : 11 ans et 251 matchs officiels, international belge.
Vingt-et-un joueurs ont disputé au moins un match sous le maillot de l'[[Équipe de France de football|équipe de France]] alors qu'ils jouaient au Racing Club de Strasbourg<ref>{{Lien web |url=http://www.fff.fr/servfff/historique/accueil_new.php |site=fff.fr
* {{BEL-d}} [[Jean Nicolay]]<ref name="legendes" /> (1953-1969) : 19 ans et 501 matchs officiels, [[soulier d'or belge]] 1967, international belge.
|titre=Les joueurs de l'équipe de France |consulté le=9 avril 2009}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://archifoot.free.fr/france/selections.txt |site=archifoot |titre=Les sélections en équipe de France |date=21 novembre 2007 |consulté le=9 avril 2009}}</ref> pour un total de 126 sélections. Le premier d'entre eux est l'attaquant [[Fritz Keller]] en 1934 qui marque trois buts en huit sélections et dispute la [[Coupe du monde de football de 1934|Coupe du monde 1934]]<ref>{{Lien web |url=http://www.fff.fr/servfff/historique/historique_new.php?id=KELLER%20Fritz |site=fff.fr |titre=Fiche de Fritz Keller |consulté le=9 avril 2009}}</ref>. Le joueur totalisant le plus de sélections en étant au Racing est le milieu de terrain [[Oscar Heisserer]] avec 18 sélections, dont six en tant que capitaine, pour quatre buts marqués dont un lors de la [[Coupe du monde de football de 1938|Coupe du monde 1938]] en quart de finale contre l'Italie<ref>{{Lien web |url=http://www.fff.fr/servfff/historique/historique_new.php?cherche_joueur=Heisserer |site=fff.fr |titre=Fiche d'Oscar Heisserer |consulté le=9 avril 2009}}</ref>. Après Heisserer suivent dans ce classement le gardien de but [[Dominique Dropsy]] et le défenseur [[Léonard Specht]] avec respectivement 17 et 16 sélections entre 1978 et 1982<ref>{{Lien web |url=http://www.fff.fr/servfff/historique/historique_new.php?cherche_joueur=Dropsy |site=fff.fr |titre=Fiche de Dominique Dropsy |consulté le=9 avril 2009}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.fff.fr/servfff/historique/historique_new.php?cherche_joueur=Specht |site=fff.fr |titre=Fiche de Léonard Specht |consulté le=9 avril 2009}}</ref>.
* {{BEL-d}} [[Christian Piot]]<ref name="legendes" /> (1963-1978) : 15 ans et 305 matchs officiels, [[soulier d'or belge]] en 1972, international belge.
* {{BEL-d}} [[Michel Preud'homme]]<ref name="legendes" /> (1977-1986) : [[Meilleur gardien de football de l'année (IFFHS)|meilleur gardien du monde]] '94, [[Prix Lev Yachine]] '94, 2 fois [[soulier d'or belge]] et 4 fois [[Footballeur Pro de l'année#Gardien de l'année|gardien belge de l'année]] (avec FC Malines), international belge.
* {{BEL-d}} [[Gilbert Bodart]]<ref name="legendes" />(1981-1996; 1997-1998) : 17 ans et 470 matchs officiels, [[Footballeur Pro de l'année#Gardien de l'année|gardien belge de l'année]] ('85, '86, '92, '95), entraîneur des gardiens, international belge.
* {{CRO-d}} [[Vedran Runje]] (1998-2001; 2004-2006) : [[Footballeur Pro de l'année#Gardien de l'année|gardien belge de l'année]] ('99, '01, '06), international croate.
* {{TUR-d}} [[Sinan Bolat]] (2009-2013) : international turc, 1 titre de champion.
* {{JAP-d}} [[Eiji Kawashima]] (2012-....) : international japonais.


Dans les années 1950, [[Raymond Kaelbel]], joueur du RCS de 1950 à 1956 et de 1964 à 1969, participe à la [[Coupe du monde de football de 1954|Coupe du monde 1954]] et à la troisième place acquise au [[Coupe du monde de football de 1958|Mondial 1958]]<ref>{{Lien web |url=http://www.fff.fr/servfff/historique/historique_new.php?cherche_joueur=Kaelbel |site=fff.fr |titre=Fiche de Raymond Kaelbel |consulté le=17 avril 2009}}</ref>. [[Gérard Hausser]], joueur du Racing de 1959 à 1967 et de 1972 à 1974, est international à 14 reprises et participe lui à la [[Coupe du monde de football de 1966|Coupe du monde 1966]]<ref>{{Lien web |url=http://www.fff.fr/servfff/historique/historique_new.php?cherche_joueur=hausser |site=fff.fr |titre=Fiche de Gérard Hausser |consulté le=17 avril 2009}}</ref>. Outre Dominique Dropsy, cinq autres joueurs de l'[[Saison 1978-1979 du Racing Club de Strasbourg|équipe championne de France 1979]] sont appelés en équipe de France cette saison-là. Il s'agit de [[Raymond Domenech]], [[Albert Gemmrich]], [[Roger Jouve]], [[Francis Piasecki]] et [[Roland Wagner]]. Les derniers joueurs à avoir été appelés en équipe de France alors qu'ils portaient le maillot du RCS sont [[Marc Keller]] et [[Frank Lebœuf]] dans les années 1990<ref>{{Lien web |url=http://www.fff.fr/servfff/historique/historique_new.php?id=KELLER%20Marc |site=fff.fr |titre=Fiche de Marc Keller |consulté le=9 avril 2009}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.fff.fr/servfff/historique/historique_new.php?cherche_joueur=Leboeuf |site=fff.fr |titre=Fiche de Frank Lebœuf |consulté le=9 avril 2009}}</ref>.
==== Défenseurs ====
* {{BEL-d}} [[Jacky Beurlet]] (1961-1974) : 13 ans et 348 matchs, international belge.
* {{BEL-d}} [[Nicolas Dewalque|Nico Dewalque]]<ref name="legendes" /> (1963-1976) : 13 ans et 376 matchs, international belge.
* {{BEL-d}} [[Léon Jeck]] (1963-1974) : 11 ans et 236 matchs, international belge.
* {{BEL-d}} [[Jean Thissen]]<ref name="legendes" /> : (1965-1974) : défenseur emblématique, international belge.
* {{BEL-d}} [[Eric Gerets]]<ref name="legendes" /> (1971-1983) : 12 ans et 397 matchs, [[soulier d'or belge]] 1982, international belge.
* {{BEL-d}} [[Michel Renquin]]<ref name="legendes" /> (1974-1981; 1985-1988) : 10 ans et 337 matchs, international belge.
* {{BRA-d}} [[André Cruz]]<ref name="legendes" /> (1990-1994; 1999) : défenseur emblématique, international brésilien.
* {{BEL-d}} [[Régis Genaux]] (1990-1996; 2001-2002) : international belge.
* {{ROU-d}} [[Mircea Rednic]] (1991-1996) : international roumain.
* {{BEL-d}} [[Philippe Léonard]] (1992-1996; 2004-2006) : international belge.
* {{BEL-d}} [[Sébastien Pocognoli]] (1997-2003; 2010-2013) : international belge.
* {{SRB-d}} [[Ivica Dragutinović]] (2000-2005) : international serbe.
* {{BEL-d}} [[Éric Deflandre]] (2004-2007) : international belge.
* {{USA-d}} [[Oguchi Onyewu]] (2004-2009) : international et meilleur joueur américain de football 2006<ref>Voir aussi :[[:en:U.S. Soccer Athlete of the Year]]</ref>.
* {{POR-d}} [[Jorge Costa]] (2005-2006) : international portugais.
* {{SEN-d}} [[Mohamed Sarr]] (2005-2010) : international sénégalais.
* {{BRA-d}} [[Dante Bonfim Costa Santos|Dante]] (2007-2009) : international brésilien.
* {{FRA-d}} [[Eliaquim Mangala]] (2007-2011) : international français.
* {{HAI-d}} [[Réginal Goreux]] (2008-2013) : international haïtien.
* {{BEL-d}} [[Laurent Ciman]] (2010-2015) : international belge.
* {{BRA-d}} [[Antonio Eduardo Pereira Dos Santos|Kanu]] (2011-2014)
* {{BEL-d}} [[Jelle Van Damme]] (2011-…) : international belge.


==== Milieux ====
==== Politique de recrutement ====
[[Fichier:RC Strasbourg, 1936-1937.jpg|thumb|left|upright=1.3|L'effectif 1936-1937 avec [[Oskar Rohr|Rohr]] (debout, 2{{e}} à gauche), [[Josef Blum|Blum]] (debout à droite), [[Alexander Schwartz|Schwartz]] (accroupis à gauche) et [[Oscar Heisserer|Heisserer]] (accroupis à droite)]]
* {{BEL-d}} [[Denis Houf]]<ref name="legendes" /> (1948-1964) : international belge.
* {{BEL-d}} [[Henri Thellin]]<ref name="legendes" /> (1949-1965) : international belge.
* {{LUX-d}} [[Louis Pilot]]<ref name="legendes" /> (1961-1972) : international luxembourgeois.
* {{BEL-d}} [[Roger Henrotay]] (1968-1975) : international belge.
* {{BEL-d}} [[Wilfried Van Moer]]<ref name="legendes" /> (1968-1976) : [[soulier d'or belge]] ('66, '69, '70), international belge.
* {{BEL-d}} [[Guy Vandersmissen]]<ref name="legendes" /> (1972-1977; 1978-1991) : international belge.
* {{ISL-d}} [[Asgeir Sigurvinsson]]<ref name="legendes" /> (1973-1981) : international islandais.
* {{BEL-d}} [[Jos Daerden]] (1980-1984) : international belge.
* {{NED-d}} [[Simon Tahamata]]<ref name="legendes" /> (1980-1984) : international néerlendais.
* {{LUX-d}} [[Guy Hellers]]<ref name="legendes" /> (1983-2000) : international luxembourgeois.
* {{BEL-d}} [[Roberto Bisconti]] (1991-1995; 1996-1997; 1998-2000; 2003-2004) : international belge.
* {{BEL-d}} [[Didier Ernst]] (1991-2002) : international belge.
* {{POR-d}} [[Sérgio Conceição]]<ref name="legendes" /> (2004-2007) : [[soulier d'or belge]] 2005, international portugais.
* {{BEL-d}} [[Steven Defour]] (2006-2011) : [[soulier d'or belge]] 2007, [[Footballeur Pro de l'année|Trophée du {{12e}} homme]] 2008, international belge.
* {{BEL-d}} [[Marouane Fellaini]] (2006-2008) : [[soulier d'ébène belge]] 2008, international belge.
* {{BEL-d}} [[Axel Witsel]] (2006-2011) : [[soulier d'or belge]] 2008, international belge.
* {{MAR-d}} [[Mehdi Carcela-Gonzalez]] (2008-2011; 2013-...): international marocain.
* {{FRA-d}} [[William Vainqueur]] (2011-2014) : international français des espoirs


L'équipe des [[années 1930]] qui remporte les premiers succès nationaux du club comporte régulièrement des joueurs d'Europe centrale et orientale, comme l'attaquant [[Allemagne|allemand]] [[Oskar Rohr]] et le [[Roumanie|roumain]] [[Alexander Schwartz]]<ref name="Descamps2007 p353"/>. [[Josef Blum]], un ancien de l'équipe nationale autrichienne de la [[Équipe d'Autriche de football|Wunderteam]], fait partie des quelques entraîneurs autrichiens qui se succèdent à la tête du club à cette période.
==== Attaquants ====
* {{BEL-d}} [[Jean Capelle (footballeur)|Jean Capelle]]<ref name="legendes" /> (1929-1944) : international belge.
* {{BEL-d}} [[Jean Jadot (footballeur)|Jean Jadot]]<ref name="legendes" /> (1948-1960) : international belge.
* {{BEL-d}} [[André Piters]] dit Popèye (1951-1961) : international belge.
* {{BEL-d}} [[Roger Claessen]]<ref name="legendes" /> (1956-1968) : international belge.
* {{BEL-d}} [[Léon Semmeling]]<ref name="legendes" /> (1959-1974) : international belge.
* {{SRB-d}} [[Milan Galić]]<ref name="legendes" /> (1966-1970) : international yougoslave.
* {{GER-d}} [[Erwin Kostedde]]<ref name="legendes" /> (1968-1971; 1978-1979) : international allemand.
* {{HUN-d}} [[Antal Nagy (football, 1944)|Antal Nagy]]<ref name="legendes" /> (1968-1969) : international hongrois.
* {{YUG-d}} [[Silvester Takač]]<ref name="legendes" /> (1969-1974) : international yougoslave.
* {{AUT-d}} [[Alfred Riedl]]<ref name="legendes" /> (1976-1980) : international autrichien.
* {{SWE-d}} [[Ralf Edström]]<ref name="legendes" /> (1979-1981) : international suédois.
* {{NED-d}} [[Simon Tahamata]]<ref name="legendes" /> (1980-1984) : international néerlandais.
* {{GER-d}} [[Horst Hrubesch]]<ref name="legendes" /> (1983-1985) : international allemand.
* {{BEL-d}} [[Michael Goossens]]<ref name="legendes" /> (1990-1996; 2000-2003) : 13 ans et 266 matchs, [[Footballeur Pro de l'année#Jeune Pro de l'année|jeune pro de l'année]] 1993, international belge.
* {{BEL-d}} [[Marc Wilmots]]<ref name="legendes" /> (1991-1996) : international belge.
* {{BEL-d}} [[Émile Mpenza]]<ref name="legendes" /> (1997-2000; 2003-2004) : international belge.
* {{NOR-d}} [[Ole Martin Årst]] (2001-2003) : international norvégien.
* {{RWA-d}} [[Mohammed Tchité]] (2002-2006; 2010-2012) : international burundais des -20 ans.
* {{BEL-d}} [[Christian Benteke]] (2004-2007; 2009; 2011) international belge.
* {{BEL-d}} [[Igor de Camargo]] (2006-2010; 2013-...) : international belge.
* {{SRB-d}} [[Milan Jovanović (footballeur)|Milan Jovanović]] (2006-2010) : international serbe.
* {{RDC-d}} [[Dieumerci Mbokani]] (2007-2010) : international congolais.
* {{BEL-d}} [[Michy Batshuayi]] (2011-2014) : [[soulier d'ébène belge]] 2014, international belge espoir.
* {{NGA-d}} [[Imoh Ezekiel]] (2011-2014; 2015-...) : international nigérian.


Quand en 1945 le RC Strasbourg retrouve le professionnalisme, l'équipe première doit être reconstruite. Le recrutement d'alors, local et axé sur les jeunes joueurs<ref name="Gauthey1961 p.236">{{Harvsp|Gauthey|1961|p=236}}</ref>, est symbolisé tout d'abord par [[Oscar Heisserer]]<ref>{{Harvsp|Gauthey|1961|p=238}}</ref> lors de la finale de [[Coupe de France de football 1946-1947|Coupe de France 1947]] puis par [[René Hauss]], [[Raymond Kaelbel]] ou [[Lucien Schaeffer]]<ref name="Gauthey1961 p.239"/> lors de la saison 1950-1951 synonyme de victoire en [[Coupe de France de football 1950-1951|coupe]]. Pendant les saisons suivantes, quelques grands noms du football endossent le maillot strasbourgeois dont l'international autrichien de la [[Équipe d'Autriche de football|Wunderteam]] [[Ernst Stojaspal]]<ref name="Gauthey1961 p.240"/>. Malgré cela, les [[années 1950]] sont un échec avec trois descentes en Division 2.
== Saison en cours ==
{{Article détaillé|Saison 2014-2015 du Standard de Liège}}


En 1960, la direction décide de renouveler l'effectif en mettant l'accent sur les jeunes joueurs et sur les joueurs régionaux comme en 1945<ref name="Gauthey1961 p.241-242">{{Harvsp|Gauthey|1961|p=241-242}}</ref>. L'équipe est alors construite autour de la {{citation|vieille garde alsacienne}} qui inclut [[Edmond Haan]], René Hauss et [[Louis Schweitzer (footballeur)|Louis Schweitzer]], auxquels sont ajoutés six juniors dont [[Gilbert Gress]] et [[Gérard Hausser]]<ref name="Collectif1991 p85">{{Harvsp|Collectif|1991|p=85}}</ref>. L'effectif est aussi complété par des alsaciens expérimentés comme le [[gardien de but (football)|gardien de but]] [[François Remetter]]<ref name="Gauthey1961 p.241-242"/> ou Raymond Kaelbel<ref name="Collectif1991 p85"/>, qui retourne à Strasbourg en 1964. C'est ainsi une équipe composée de {{citation|joueurs jeunes et une majorité d'Alsaciens}}<ref name="ref-1"/> qui remporte la [[Coupe de France de football 1965-1966|Coupe de France 1966]] et les premiers succès européens du club.
=== Effectif professionnel actuel ===

<center>
Après une nouvelle traversée du désert, une nouvelle génération de jeunes joueurs régionaux arrive à maturité à la fin des [[années 1970]] sous la houlette de Gilbert Gress. Il s'agit de [[René Deutschmann]], [[Yves Ehrlacher]], [[Albert Gemmrich]], [[Jean-Jacques Marx]], [[Léonard Specht]], [[Joël Tanter]] et [[Roland Wagner]]<ref name="ref-3">{{Harvsp|Collectif|1995|p=7}}</ref>. Entourés de {{citation|non-vedettes}}<ref name="ref-3" /> comme [[Dominique Dropsy]], [[Raymond Domenech]] ou [[Francis Piasecki]], ils deviennent champions de France en [[Championnat de France de football D1 1978-1979|1979]].
<!-- Pour ne pas surcharger cette page, LES TRANSFERTS NE SE METTENT PAS ICI!!!!!!! Mais sur la page consacrée à la saison en cours ainsi que dans l'historique des transferts. -->

<!-- Seuls les joueurs appartenant OFFICIELLEMENT au Standard doivent s'y retrouver, donc svp pas de rumeurs-->
À la fin des [[années 1980]], le club engage des joueurs allemands dont [[Peter Reichert]], qui marque 40 buts en 94 matchs, ou [[Thomas Allofs]]. Le RCS compte aussi dans ses rangs l'international argentin et [[Libéro (football)|libéro]] [[Juan Simón]]. Le départ de celui-ci en 1988 affaiblit la défense strasbourgeoise et est considéré par [[Daniel Hechter]] comme la {{citation|plus lourde}}<ref name="Collectif1991 p140">{{Harvsp|Collectif|1991|p=140}}</ref> des erreurs de sa présidence. En 1988 l'international brésilien [[Edivaldo Pita]] est recruté pour la somme record de 10 millions de francs<ref>{{Lien web
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=joueur&id=253
|site=racingstub.com
|titre=Edivaldo Pita
|consulté le=13 décembre 2009
}}</ref>. Ce transfert est un échec<ref name="ref-4">{{Harvsp|Collectif|1991|p=141}}</ref> et Pita retourne au Brésil un an plus tard. En 1989, le Racing recrute le jeune talent et futur champion du monde [[Youri Djorkaeff]]<ref name="Collectif1991 p140"/>. Les recrutements de cette période contribuent à creuser la dette du club à près de 90 millions de francs<ref name="racingstub Un club à vendre"/>.

Dans les [[années 1990]], l'effectif est renforcé par des joueurs reconnus comme les Tchécoslovaques [[Ivan Hašek]] et [[Alexander Vencel]], les internationaux Français [[Franck Sauzée]], [[Xavier Gravelaine]] ou le [[Russie|Russe]] [[Aleksandr Mostovoï]]<ref name="Collectif1995 p10"/>. En 1997, le nouveau propriétaire [[International Management Group|IMG McCormack]] annonce vouloir recruter des stars du football<ref name="CUEJ p8-9"/> comme [[Roberto Baggio]], [[Dejan Savićević]], [[Jürgen Klinsmann]] ou [[Christophe Dugarry]]<ref group="note">{{citation|J'ai cité Baggio, Savicevic, Klinsmann, Dugarry parce qu'ils correspondent à des profils de joueurs susceptibles de nous intéresser. On pourrait même rajouter Stoichkov. C'est-à-dire des grands footballeurs de classe internationale évoluant dans de grands clubs, mais peu ou pas utilisés. Il s'agit là d'idées à creuser, de pistes à explorer.}} <br />{{0}}{{0}}{{0}}— Patrick Proisy, ''Les Dernières Nouvelles d'Alsace'', 29 mars 1997.</ref> et recrute finalement début 1998 le milieu offensif français [[Corentin Martins]] en provenance du [[Deportivo La Corogne]], le danois [[Morten Nielsen (football, 1971)|Morten Nielsen]] et le sud-coréen [[Seo Jung-won]]<ref>{{Article
|nom1=Guy Thomann
|titre=A Strasbourg la greffe McCormack a du mal à prendre
|périodique=l'Humanité
|jour=22
|mois=1
|année=1998
|pages=sports
|url texte=http://www.humanite.fr/popup_imprimer.html?id_article=408162
|consulté le=13 décembre 2009
}}</ref>. Les saisons suivantes, une somme estimée à 80 millions de francs<ref name="CUEJ p8-9"/> est dépensée pour acquérir l'Autrichien [[Mario Haas]] et les Argentins [[Diego Hector Garay]] et [[Gonzalo Belloso]]. Les passages de ces trois joueurs au Racing sont autant d'échecs<ref name="CUEJ p8-9"/>. Le président [[Patrick Proisy]] recrute enfin en 2000 le gardien international paraguayen [[José Luis Chilavert]] en surpoids de {{unité|10|kg}}<ref name="CUEJ p8-9"/>.

Les trois relégations en Division 2 pendant les [[années 2000]] imposent autant de réductions du budget du club. Le RC Strasbourg s'appuie de plus en plus sur son centre de formation, qui inscrit d'ailleurs la [[Coupe Gambardella 2005-2006]] à son palmarès. De jeunes talents issus du centre comme [[Kevin Gameiro]], [[Morgan Schneiderlin]], [[Habib Bellaïd]] et [[Éric Mouloungui]] sont alors progressivement intégrés à l'effectif professionnel<ref>{{Article |nom1=Séb.K. |titre=Le Racing a 100 ans |sous-titre=La classe bleue |périodique=[[Dernières Nouvelles d'Alsace]] |jour=9 |mois=10 |année=2006 |url texte=http://w3.dna.fr/dossiers/2006/racing-100-ans/20061009_DNA003690.php |consulté le=10 août 2010}}</ref>.


=== Effectif actuel ===
{{Feff début
{{Feff début
|contrat=oui
|titre=Effectif de la saison 2014-2015 au 19 février 2015<ref> {{Lien web
|titre=Effectif de la saison 2014-2015 du RC Strasbourg<ref>{{Lien web
|url=http://standard.sudpresse.be/saison/l-equipe/noyau-a-12.htm?lng=fr
|url=http://www.rcstrasbourgalsace.fr/equipe/
|site=standard.be
|site=rcstrasbourgalsace.fr
|titre=Standard de Liège 2014/15
|titre=Effectif professionnel actuel
|consulté le={{1er}} septembre 2014}}</ref>
|consulté le=25 novembre 2014
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}}</ref>
|fond=#DD0000
| texte=#FFFFFF | fond=#10A3D4
|texte2=#DD0000
| ancien club=oui
|fond2=#DCDCDC
|ancien club=oui}}
| note(minuscule)=oui}}

{{Feff joueur|num='''1'''|bless=no|pos=G|prénom=Eiji|nom=Kawashima|jour=20|mois=3|an=1983|nat=Japon|sel=[[Équipe du Japon de football|Japon]]|club précédent=[[SK Lierse]]}}
!colspan=9 style="background: #FFFFFF" align=center| Gardiens
{{Feff joueur|num='''16'''|bless=no|pos=G|prénom=Yohann|nom=Thuram|jour=31|mois=10|an=1988|nat=France|sel=[[Équipe de France espoirs de football|France espoirs]]|club précédent=[[ESTAC Troyes]]}}
{{Feff joueur|num='''29'''|bless=no|pos=G|prénom=Lucas|nom=Pirard|nolink=oui|jour=10|mois=3|an=1995|nat=Belgique|sel=[[Équipe de Belgique de football des moins de 19 ans|Belgique -19 ans]]|club précédent=Formé au club}}
{{Feff joueur |num=1 |prénom=Guillaume|nom=Gauclin|pos=G|jour=17|mois=6|an=1981|nat=France|ancien club=[[Vannes OC]]|contrat=2013-2016}}
{{Feff joueur |num='''-'''|bless=yes|prénom=Guillaume|nom=Hubert|nolink=oui|pos=Gardien|jour=11|mois=1|an=1994|nat=Belgique|sel=[[Équipe de Belgique de football des moins de 20 ans|Belgique -20 ans]]|club précédent=Formé au club}}
{{Feff joueur |num=16 |nolink=oui|prénom=Alexander|nom=Vencel Jr.|pos=G|jour=13|mois=4|an=1996|nat=France|ancien club= Formé au club}}
{{Feff joueur|num='''5'''|bless=yes|pos=D|prénom=Jorge|nom=Teixeira|jour=27|mois=8|an=1986|nat=Portugal|club précédent=[[FC Zurich]]}}
{{Feff joueur |num=30 |nolink=oui|prénom=Alexandre|nom=Oukidja|pos=G|jour=19|mois=7|an=1988|nat=France|ancien club=[[Royal Mouscron-Péruwelz]]|contrat=2014-2016}}
{{Feff joueur|num='''8'''|bless=yes|pos=D|prénom=Ron|nom=Stam|jour=18|mois=6|an=1984|nat=Pays-Bas|club précédent=[[Wigan Athletic]]}}
{{Feff joueur |num= |nolink=oui|prénom=Corentin|nom=Schmittheissler|pos=G|jour=22|mois=4|an=1997|nat=France|ancien club=Formé au club}}
!colspan=9 style="background: #FFFFFF" align=center| Défenseurs
{{Feff joueur|num='''13'''|bless=no|pos=D|prénom=Alexander|nom=Scholz|jour=24|mois=11|an=1992|nat=Danemark|sel=[[Équipe du Danemark espoirs de football|Danemark espoirs]]|club précédent=[[KSC Lokeren]]}}
{{Feff joueur|num='''19'''|bless=no|pos=D|prénom=Damien|nom=Dussaut|nolink=oui|jour=8|mois=11|an=1994|nat=France|sel=[[Équipe de France de football des moins de 20 ans|France -20 ans]]|club précédent=[[Valenciennes FC]]}}
{{Feff joueur |num=2 |nolink=oui|prénom=Marc|nom=Fachan|pos=D|jour=25|mois=1|an=1989|nat=France|ancien club=[[Union sportive Jeanne d'Arc Carquefou|USJA Carquefou]]|contrat=2014-2015}}
{{Feff joueur|num='''24'''|bless=no|pos=D|prénom=Corentin|nom=Fiore|nolink=oui|jour=24|mois=3|an=1995|nat=Belgique|sel=[[Équipe de Belgique de football des moins de 19 ans|Belgique -19 ans]]|club précédent=Formé au club}}
{{Feff joueur |num=3 |nolink=oui|prénom=Abdallah|nom=N'Dour|pos=D|jour=20|mois=12|an=1993|nat=Sénégal|ancien club=[[Football Club de Metz|FC Metz]]|contrat=2014-2015}}
{{Feff joueur|num='''27'''|bless=no|pos=D|pret=entrant|prénom=Darwin|nom=Andrade|jour=11|mois=2|an=1991|nat=Colombie|sel=|club précédent=[[Újpest FC]]}}
{{Feff joueur |num=5 |nolink=oui|prénom=Francisco|nom=Donzelot|pos=D|jour=19|mois=5|an=1986|nat=Colombie|ancien club=[[Paris Football Club|Paris FC]]}}
{{Feff joueur|num='''35'''|bless=no|pos=D|prénom=Achraf|nom=Achaoui|nolink=oui|jour=10|mois=12|an=1996|nat=Maroc|sel=[[Équipe du Maroc de football des moins de 17 ans|Maroc -17 ans]]|club précédent=Formé au club}}
{{Feff joueur |num=21 |nolink=oui |prénom=Yoann|nom=Salmier|pos=D|jour=21|mois=11|an=1992|nat=France|ancien club=Saint-Brice FC|contrat=2014-2015}}
{{Feff joueur|num='''36'''|bless=no|pos=D|prénom=Dino|nom=Arslanagić|jour=24|mois=4|an=1993|nat=Belgique|sel=[[Équipe de Belgique espoirs de football|Belgique espoirs]]|club précédent=[[Lille OSC]]}}
{{Feff joueur |num=22 |nolink=oui|prénom=Ernest|nom=Seka|pos=D|jour=22|mois=6|an=1987|nat=France|ancien club=[[Amiens Sporting Club Football|Amiens SC]]}}
{{Feff joueur|num='''37'''|bless=no|pos=D|prénom=Jelle|nom=Van Damme||capitaine=oui|jour=10|mois=10|an=1983|nat=Belgique|sel=[[Équipe de Belgique de football|Belgique]]|club précédent=[[Wolverhampton Wanderers]]}}
{{Feff joueur |num=25 |prénom=Milovan|nom=Sikimić|pos=D|jour=25|mois=10|an=1980|nat=Serbie|ancien club=[[Apollon Limassol Football Club|Apollon Limassol]]}}
{{Feff joueur|num='''55'''|bless=no|pos=D|prénom=Benjamin|nom=Van den Ackerveken|nolink=oui|jour=29|mois=6|an=1995|nat=Belgique|sel=Belgique -18 ans|club précédent=Formé au club}}
{{Feff joueur |num=26 |prénom=Jean-Philippe|nom=Sabo|pos=D|jour=26|mois=2|an=1987|nat=France|ancien club=[[Olympique de Marseille]]}}
{{Feff joueur|num='''66'''|bless=no|pos=D|prénom=Martin|nom=Milec|jour=20|mois=9|an=1991|nat=Slovénie|sel=[[Équipe de Slovénie de football|Slovénie]]|club précédent=[[NK Maribor]]}}
{{Feff joueur |num= |nolink=oui|prénom=Mamadou|nom=Camara|pos=D|jour=6|mois=4|an=1988|nat=France|ancien club=[[Cercle athlétique bastiais|CA Bastia]]|contrat=2014-2015}}
{{Feff joueur|num='''4'''|bless=no|pos=M|prénom=Ricardo|nom=Faty|jour=04|mois=08|an=1986|nat=Sénégal|sel=[[Équipe du Sénégal de football|Sénégal]]|club précédent=[[AC Ajaccio]]}}
{{Feff joueur |num=28 |nolink=|prénom=Michaël|nom=Chrétien|pos=D|jour=10|mois=7|an=1984|nat=Maroc|sel=[[Équipe du Maroc de football|Maroc]]|ancien club=[[Bursaspor Kulübü Derneği|Bursaspor]]|contrat=2015-2015}}
!colspan=9 style="background: #FFFFFF" align=center| Milieux de terrain
{{Feff joueur |num='''11'''|prénom=Jiloan|nom=Hamad|pos=Milieu|pret=entrant|jour=6|mois=11|an=1990|nat=Suède|sel=[[Équipe de Suède de football|Suède]]|ancien club=[[TSG 1899 Hoffenheim]]}}
{{Feff joueur|num='''14'''|bless=no|pos=M|prénom=Yuji|nom=Ono|complet=Yuji Ono (football)|jour=22|mois=12|an=1992|nat=Japon|club précédent=[[Yokohama F. Marinos]]}}
{{Feff joueur |num=6 |nolink=oui|prénom=Jérémy|nom=Grimm|pos=M|jour=27|mois=3|an=1987|nat=France|ancien club=[[Sports réunis Colmar|SR Colmar]]|contrat=2013-2016}}
{{Feff joueur|num='''15'''|bless=no|pos=M|prénom=Julien|nom=De Sart|jour=23|mois=12|an=1994|nat=Belgique|sel=[[Équipe de Belgique espoirs de football|Belgique espoirs]]|club précédent=Formé au club}}
{{Feff joueur |num=8 |prénom=Stanislas|nom=Oliveira|pos=M|jour=27|mois=3|an=1988|nat=Portugal|ancien club=[[Union sportive Boulogne Côte d'Opale|US Boulogne CO]]}}
{{Feff joueur|num='''17'''|bless=no|pos=M|prénom=Deni|nom=Milošević|nolink=oui|jour=9|mois=3|an=1995|nat=Belgique|sel=[[Équipe de Belgique de football des moins de 19 ans|Belgique -19 ans]]|club précédent=Formé au club}}
{{Feff joueur |num=10 |nolink=oui|prénom=Abdelhak|nom=Belahmeur|pos=M|jour=26|mois=7|an=1991|nat=France|ancien club=[[Sporting Club Schiltigheim|SC Schiltigheim]]}}
{{Feff joueur|num='''18'''|bless=no|pos=M|prénom=Reda|nom=Jaadi|nolink=oui|jour=14|mois=02|an=1995|nat=Belgique|sel=[[Équipe de Belgique de football des moins de 19 ans|Belgique -19 ans]]|club précédent=Formé au club}}
{{Feff joueur |num=12 |nolink=oui|prénom=Brian|nom=Amofa|pos=M|jour=7|mois=9|an=1992|nat=France|ancien club=[[Football club de Sion|FC Sion]]{{équipe réserve}}|contrat=2012-2015}}
{{Feff joueur|num='''21'''|bless=no|pos=M|prénom=Eyong|nom=Enoh|jour=23|mois=03|an=1986|nat=Cameroun|sel=[[Équipe du Cameroun de football|Cameroun]]|club précédent=[[Ajax Amsterdam]]}}
{{Feff joueur |num=14 |nolink=oui|prénom=Corentin|nom=Munch|pos=M|jour=9|mois=5|an=1996|nat=France|ancien club=Formé au club|contrat=2014-2016}}
{{Feff joueur|num='''23'''|bless=no|pos=M|prénom=Adrien|nom=Trebel|jour=3|mois=3|an=1991|nat=France|sel=[[Équipe de France de football des moins de 20 ans|France -20 ans]]|club précédent=[[FC Nantes]]}}
{{Feff joueur |num=15 |nolink=oui|prénom=Ali|nom=Karasahin|pos=M|jour=13|mois=6|an=1994|nat=France|ancien club=Formé au club}}
{{Feff joueur|num='''30'''|bless=no|pos=M|prénom=Jonathan|nom=Legear|jour=13|mois=04|an=1987|nat=Belgique|sel=[[Équipe de Belgique de football|Belgique]]|club précédent=[[Blackpool Football Club|Blackpool FC]]}}
{{Feff joueur |num=20 |nolink=oui|prénom=Loris|nom=Ieraci|pos=M|jour=16|mois=3|an=1995|nat=France|ancien club=Formé au club}}
{{Feff joueur |num='''33'''|bless=no|prénom=Mehdi|nom=Carcela-Gonzalez|pos=Milieu|jour=1|mois=07|an=1989|nat=Maroc|sel=[[Équipe du Maroc de football|Maroc]]|ancien club=[[FK Anji Makhatchkala]]}}
{{Feff joueur |num= |nolink=oui|prénom=Yannick|nom=Aguemon|pos=M|jour=11|mois=2|an=1992|nat=Bénin|ancien club=[[Vannes Olympique Club|Vannes OC]]|contrat=2014-2016}}
{{Feff joueur|num='''63'''|bless=no|pos=M|prénom=Geoffrey|nom=Mujangi Bia|jour=12|mois=08|an=1989|nat=Belgique|sel=[[Équipe de Belgique de football|Belgique]]|club précédent=[[Royal Charleroi Sporting Club|Sporting Charleroi]]}}
{{Feff joueur |num= |nolink=oui|prénom=Mayoro|nom=N'Doye|pret=entrant|pos=M|jour=18|mois=12|an=1991|nat=Sénégal|ancien club=[[Football Club de Metz|FC Metz]]|contrat=2014-2015}}
!colspan=9 style="background: #FFFFFF" align=center| Attaquants
{{Feff joueur|num='''67'''|bless=no|pos=M|prénom=Tortol|nom=Lumanza|jour=13|mois=04|an=1994|nat=Belgique|sel=[[Équipe de Belgique de football des moins de 19 ans|Belgique -19 ans]]|club précédent=Formé au club}}

{{Feff joueur|num='''-'''|bless=no|pos=Milieu|prénom=Nebojša|nom=Kosović|jour=24|mois=2|an=1995|nat=Monténégro|sel=[[Équipe du Monténégro espoirs de football|Monténégro espoirs]]|club précédent=[[FK Vojvodina Novi Sad|Vojvodina Novi Sad]]}}
{{Feff joueur |num='''9'''|prénom=Vinícius|nom=Araújo|pos=A|pret=entrant|jour=22|mois=2|an=1993|nat=Brésil|sel=[[Équipe du Brésil de football des moins de 20 ans|Brésil -20 ans]]|ancien club=[[Valence Club de Fútbol|Valence CF]]}}
{{Feff joueur |num=11 |nolink=oui|prénom=Dimitri|nom=Liénard|pos=A|jour=13|mois=2|an=1988|nat=France|ancien club=[[FC Mulhouse]]|contrat=2013-2016}}
{{Feff joueur|num='''10'''|bless=no|pos=A|prénom=Igor|nom=de Camargo|jour=12|mois=05|an=1983|nat=Belgique|sel=[[Équipe de Belgique de football|Belgique]]|club précédent=[[TSG 1899 Hoffenheim]]}}
{{Feff joueur |num=19 |prénom=Stéphane|nom=Bahoken|pos=A|jour=28|mois=5|an=1992|nat=France|ancien club=[[Olympique Gymnaste Club Nice Côte d'Azur|OGC Nice]]|contrat=2014-2016}}
{{Feff joueur|num='''25'''|bless=no|pos=A|prénom=Jeff|nom=Louis|jour=8|mois=08|an=1992|nat=Haïti|sel=[[Équipe d'Haïti de football|Haïti]]|ancien club=[[AS Nancy-Lorraine]]}}
{{Feff joueur |num=23 |nolink=oui|prénom=Robin|nom=Binder|pos=A|jour=6|mois=5|an=1994|nat=France|ancien club=Formé au club|contrat=2011-2015}}
{{Feff joueur |num='''39'''|prénom=Imoh|nom=Ezekiel|pos=A|pret=entrant|jour=24|mois=10|an=1993|nat=Nigéria|sel=[[Équipe du Nigeria de football|Nigéria]]|ancien club=[[Al-Arabi Sports Club]]}}
{{Feff joueur |num=29 |pret=entrant|prénom=Alassane|nom=N'Diaye|dab=football, 1991|pos=A|jour=14|mois=6|an=1991|nat=France|ancien club=[[Athlétic Club Arles-Avignon|AC Arles-Avignon]]|contrat=2014-2015}}
{{Feff joueur |num= |nolink=oui|prénom=Gaëtan|nom=Weissbeck|pos=A|jour=17|mois=1|an=1997|nat=France|ancien club=Formé au club}}
{{Feff joueur |num= |nolink=oui|prénom=Caniggia|nom=Elva|pret=entrant|pos=A|jour=14|mois=7|an=1996|nat=Sainte-Lucie|ancien club=[[VfB Stuttgart]]|contrat=2015-2015}}


{{Feff fin
{{Feff fin
|entraineur=
|entraineur= * {{Feff staff|FRA|[[Jacky Duguépéroux]]}}
* {{Feff staff|BEL|[[José Riga]]|}}
|adj= * {{Feff staff|FRA|Sébastien Roi}}
|medecin= * {{Feff staff|FRA|François Pietra}}
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* {{Feff staff|BEL|Carlos Rodriguez|}}
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* {{Feff staff|BEL|Jos Beckx|}}
|kiné=
* {{Feff staff|BEL|Ludovic Depreter|}}
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* {{Feff staff|BEL|Jérôme Tubez|}}
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* {{Feff staff|BEL|Jean Vervier|contrat=}}
|url effectif=http://www.standard.be/saison/saison-details/noyau-a-12.htm?lng=fr&target=13
}}
}}


<br />
<!-- Seuls les joueurs appartenant OFFICIELLEMENT au Standard doivent s'y retrouver, donc svp pas de rumeurs-->
{| class="toccolours" style="font-size: 95%; border:1px solid #AAA;"
<!-- LES TRANSFERTS NE SE METTENT PAS ICI!! Mais sur la page consacrée à la saison en cours ainsi que dans l'historique
|- style="background-color:#005096; color:#FFFFFF; text-align: center;"
des transferts. -->
! '''Joueurs prêtés'''
| bgcolor="#F9F9F9" width="0px"|
|-
| valign="top" |
{| class="sortable" style="background:transparent; margin:0px; width:100%; font-size: 90%;"
|- style="background-color:; color:black; text-align: center;"
! N° !! {{info|P.|Poste}} !! Nat. !! Nom !! Date de naissance !! Sélection !!Club en prêt
| bgcolor="#F9F9F9" width="1px" class="unsortable" |
|-align=center
{{Feff joueur |num=9 |prénom=Frédéric|nom=Marques|pos=A|jour=5|mois=6|an=1985|nat=France|ancien club=[[Paris Football Club|Paris FC]]}}


|}
</center>
|}
== Structures du club ==
=== Structures sportives ===
==== Stades ====
{{Article détaillé|Stade de la Meinau}}


[[Fichier:Hämmerle's Garten.png|thumb|upright=1.2|Carte postale du jardin Haemmerlé]]
== Couleurs ==


À la création du club en 1906, les joueurs se contentent de jouer au football dans les rues du quartier de [[Neudorf (Strasbourg)|Neudorf]] à Strasbourg. Ne disposant pas encore de son terrain propre, l'équipe dispute ses premiers matchs amicaux à l'extérieur. À partir de 1909 et notamment à l'occasion de son premier championnat officiel en 1909-1910, le club joue sur le terrain du Polygone à Neudorf. Pour chaque rencontre à domicile, il est néanmoins obligé de monter puis démonter les buts et de tracer les lignes de terrain à la craie<ref name="racingstub Automne 1906 - En 1914"/>. Pour accompagner ces premiers succès sportifs, le club se lance à la recherche d'un nouveau terrain sous l'impulsion du futur président Charles Belling<ref name="racingstub Automne 1906 - En 1914"/>. En contrepartie d’un loyer mensuel de 300 [[Goldmark|marks]] le club, alors dénommé FC Neudorf, signe en [[1914 en sport|1914]]<ref name="dna Le stade de la Meinau">{{Article |nom= |titre=Le stade de la Meinau |périodique=[[Les Dernières Nouvelles d'Alsace]] |jour=27 |mois=novembre |année=2007 |pages=région |url texte=http://www.dna.fr/articles/200711/27/le-stade-de-la-meinau,region,000014466.php |consulté le=7 février 2009}}</ref> un [[Contrat de bail|bail]] de longue durée pour disposer du jardin Haemmerlé, longue prairie entourée de jardins ouvriers et lieu de l'actuel [[stade de la Meinau]]. Le jardin étant connu de tous les habitants, ce déménagement permet au club d'accroître sa notoriété locale<ref name="Le jardin où tout a commencé"/>.
Les couleurs principales du Standard de Liège sont le rouge et le blanc. Les maillots "domicile" arborent ces couleurs principales, les maillots "extérieur" et "{{3e}} maillot" arborent, quant à eux, souvent le blanc ou le noir.


[[Fichier:Stade de la Meinau fassade2 (cropped).JPG|thumb|left|Vue extérieure de la Meinau]]
=== Équipementier ===
À la suite de la faillite de l'équipementier [[Diadora]], et après l'échec des négociations avec d'autres marques, le Standard décide de devenir son propre équipementier à partir de la saison 2010-2011. Le club sera équipé par la ligne de maillots ''[[Planète Rouge (équipementier sportif)|Planète Rouge]]'' (du nom de la boutique des supporteurs du club)<ref>[http://www.lalibre.be/toutelinfo/belga/127896/football-le-standard-sera-son-propre-equipementier-la-saison-prochaine.html LaLibre.be ''Football - Le Standard sera son propre équipementier la saison prochaine''. 12/02/2010. Consulté le 12/02/2010.]</ref>. Depuis la saison 2011-2012, l'équipementier du Standard est la société [[Joma]].


En 1921<ref name="Gauthey1961 p.239">{{Harvsp|Gauthey|1961|p=239}}</ref>, une première tribune en bois avec places assises est construite autour du jardin Haemmerlé. C'est à cette époque que le jardin prend le nom de stade de la Meinau. Une deuxième tribune en bois est ajouté en 1930, la capacité étant de {{formatnum:18000}} spectateurs<ref>{{Lien web
*....-1987 : [[Le coq sportif]]
|url=http://www.fff.fr/presentationfff/actualite/17257.shtml
*1987-2003 : [[Adidas]]
|site=fff.fr
*2004-2008 : [[Umbro]]
|titre=Le stade de La Meinau
*2008-2010 : [[Diadora]]
|consulté le=10 février 2010
*2010-2011 : [[Planète Rouge (équipementier sportif)|Planète Rouge]]
}}</ref>. L'enceinte est rénové une première fois en 1951 pour faire passer la capacité à {{formatnum:30000}} spectateurs. Une nouvelle tribune d'honneur couverte en béton armé de {{formatnum:2500}} places est construite, ainsi que des nouveaux gradins semi-circulaires derrière les buts<ref name="Zuchner1977 p">{{Harvsp|Zuchner|1977|p=106-107}}</ref>. Une reconstruction du stade de la Meinau est mise en œuvre pour le [[Championnat d'Europe de football 1984]]. À la suite de cette reconstruction, la plus grosse affluence du RC Strasbourg à domicile est atteinte le 20 novembre 1992 quand {{formatnum:39033}} spectateurs assistent à un match nul 2-2 contre l'[[Olympique de Marseille]]. Le stade est rénové en 2001 pour répondre aux normes de sécurité et augmenter le confort. La capacité est alors réduite à {{formatnum:29000}} spectateurs<ref>{{Lien web |url=http://www.rcstrasbourg.fr/club3.php |site=rcstrasbourg.fr |titre=Stade de la Meinau |consulté le=27 juillet 2009}}</ref>.
*2011-.... : [[Joma]]


En 2008, le club présente un projet de construction d'un nouveau stade, dénommé Eurostadium, devant être mis en service en 2014. Il est prévu que le stade soit financé par des fonds privés et que le RC Strasbourg en soit le concessionnaire exploitant<ref name="L'eurostadium">{{Article |nom1=M. J. |titre=L'eurostadium |périodique=[[Le Point]] |jour=23 |mois=avril |année=2009 |numéro=1910 |url texte=http://www.lepoint.fr/actualites-region/2009-04-23/l-eurostadium/1556/0/337485 |consulté le=12 mai 2009}}</ref>. Doté d'une capacité de {{formatnum:42700}} places, cette enceinte fait partie de la candidature initiale de la [[Fédération française de football]] pour l'organisation du [[Championnat d'Europe de football 2016|Championnat d'Europe 2016]]<ref>{{Article |nom1=Patrick Schwertz |titre=A Strasbourg, on va tomber dans le panneau |périodique=[[Les Dernières Nouvelles d'Alsace]] |année=2 juin 2008 |url texte=http://blogfoot.dna.fr/?A-Strasbourg-on-va-tomber-dans-le |consulté le=12 mai 2009}}</ref>. À la suite de problèmes de financement, il est décidé en 2009 de ne pas construire l'Eurostadium mais de rénover le stade de la Meinau<ref>{{Article |nom1=Samy Sadkaoui |titre=Ce sera sans Eurostadium |périodique=Le Figaro |jour=3 |mois=juillet |année=2009 |url texte=http://www.lefigaro.fr/football/2009/07/03/02003-20090703ARTSPO00437-ce-sera-sans-eurostadium.php |consulté le=7 juillet 2009}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.20minutes.fr/article/337128/Sport-Les-atouts-insoupconnes-de-la-Meinau.php |site=20minutes.fr |titre=Les atouts insoupçonnés de la Meinau |auteur=Floréal Hernandez |date=6 juillet 2009 |consulté le=7 juillet 2009}}</ref>. Doté de {{formatnum:36153}} places assises grâce à l'ajout d'un niveau supplémentaire sur les tribunes existantes, ce projet de Meinau rénovée est finalement retiré par la municipalité en 2010 en raison du coût élevé à la charge de la [[communauté urbaine de Strasbourg]]<ref>{{Article
== Finances ==
|nom1=Fabien Rouschop |titre=Euro 2016 - Strasbourg déclare forfait |périodique=[[L'Alsace]]
=== Budget ===
|jour=30 |mois=7 |année=2010 |pages=sports
Le budget du club est estimé à plus ou moins 30 millions d'euros pour la saison 2012-2013, un peu moins que le [[Club de Bruges]] et que le [[RSC Anderlecht]].
}}</ref>{{,}}<ref>{{Article
C'est le {{3e}} plus gros budget en Division 1 belge.
|nom1=Pierre Chatelus |titre=Gemmrich - « Je ne comprends pas » |périodique=[[L'Alsace]]
|jour=30 |mois=7 |année=2010 |pages=sports
}}</ref>.


{{clr}}
=== Liste des sponsors principaux ===


==== Centre de formation ====
* Sponsor Principal de l'équipe première et de l'équipe espoir : [[Base (entreprise)|Base]]
{{Article détaillé|Centre de formation du RC Strasbourg}}
* Sponsor sur la scène Européenne : [[Base (entreprise)|Base]]
[[Fichier:Arsene Wenger.JPG|thumb|upright=0.9|[[Arsène Wenger]] dirige le centre de formation de 1981 à 1983.]]
* Sponsor Principal des équipes jeunes : [[Base (entreprise)|Base]]
* Sponsor de l'équipe féminine : Mithra
** [[Loterie nationale (Belgique)|Loterie Nationale (e-lotto.be)]]
** [[VOO]]
** [[Joma]]
** [[Base (entreprise)|Base]]
** [[Peugeot]] Schyns
** [[Electrabel]] [[GDF Suez]]
** [[Groupe Sud Presse]]
** Mithra
** [[Jupiler]]
** [[Bel RTL]]
** CB Energy
** [[Aquarius (Boisson pour le sport)|Aquarius]]
** Kidibul
** Unibet


Le RC Strasbourg dispose d'une structure destinée à la formation de jeunes joueurs depuis 1972<ref name="Un centre... en formation">Véronique Bouvier et Raviraj Beechook, « Un centre... en formation », dans {{Harvsp|CUEJ|2006|p=13}}</ref>. Le premier centre de formation, installé sous la tribune Est du stade de la Meinau<ref>Tatiana Vazquez, « Le berceau de la Meinau », dans {{Harvsp|CUEJ|2006|p=4-5}}</ref>, est créé en 1974 sous l'impulsion du directeur sportif [[Robert Domergue]] et de [[Jacques Berthommier]], premier entraîneur du centre<ref>{{Lien web
== Structures et organisation ==
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=news&id=4153 |site=racingstub.com
|titre=Un fondateur oublié : Robert Domergue |auteur=strohteam |date=16 Juin 2010 |consulté le=11 septembre 2010
}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=http://www.racingstub.com/fiche/pe/11489-robert-domergue |site=racingstub.com
|titre=Fiche de Robert DOMERGUE |auteur= |date= |consulté le=11 septembre 2010
}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=http://www.racingstub.com/fiche/pe/9149-jacques-berthommier |site=racingstub.com
|titre=Fiche de Jacques BERTHOMMIER |auteur= |date= |consulté le=11 septembre 2010
}}</ref>. Parmi les [[Championnat de France de football D1 1978-1979|champions de France 1979]], [[Albert Gemmrich]], [[Jacques Glassmann]], [[Jean-Jacques Marx]], [[Léonard Specht]] et [[Roland Wagner]] sont formés par le Racing. Un autre membre de l'équipe championne de France 1979, [[Arsène Wenger]], dirige le centre de formation entre 1981 et 1983 à l'issue de sa carrière de joueur. Dans les [[années 1980]] [[Vincent Sattler]], décédé accidentellement alors qu'il était un des meilleurs espoirs du football français<ref name="ref-4" />, et [[José Cobos]] passent par le centre. Dans la décennie suivante, des joueurs comme [[Olivier Dacourt]], [[Martin Djetou]] et [[Valérien Ismaël]] sont formés à Strasbourg<ref>{{Lien web |titre=Palmarès de la formation |url=http://www.rcstrasbourg.fr/centre10.php |site=rcstrasbourg.fr |date= |consulté le=7 février 2009}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=news&id=2986 |site=racingstub.com
|titre=Djetou : les yeux loin des Bleus |auteur=filipe |date=11 Juillet 2008 |consulté le=28 août 2010
}}</ref>.


En raison de la vétusté de l'ancienne structure<ref name="Un centre... en formation"/>, un nouveau centre de formation est construit à proximité du stade de la Meinau sous l'impulsion du président Patrick Proisy. Le nouveau centre, inauguré en octobre 2000, comprend une halle couverte avec une [[pelouse artificielle|pelouse synthétique]] de {{unité|40|mètres}} sur 60, également utilisée par le groupe professionnel en cas de météo défavorable<ref>{{Article
=== Stade ===
|nom1=Stéphane Godin |titre=Racing - Sale temps et embellie |périodique=L'Alsace
|jour=12 |mois=2 |année=2010 |pages=sports
}}</ref>. Les bâtiments, propriété du RC Strasbourg, sont construits sur un terrain municipal<ref name="Les actionnaires mettent la main à la poche">{{Article
|nom1=Olivier Arnal |titre=Racing : les actionnaires mettent la main à la poche |périodique=L'Alsace
|jour=20 |mois=7 |année=2010 |pages=sports
}}</ref> dont le club a la jouissance jusqu'en 2045 via un [[bail emphytéotique]]<ref>{{Article
|nom1=Stéphane Godin |titre=Où s’arrêtera la chute ? |périodique=L'Alsace
|jour=3 |mois=7 |année=2010 |pages=sports
}}</ref>. En 2010 la ville de Strasbourg rachète pour 4,074 millions d'euros les bâtiments du centre de formation au club, alors en difficulté financière<ref name="Les actionnaires mettent la main à la poche"/>{{,}}<ref>{{Article
|nom1=S.G. |titre=Echos de la Meinau - Premiers départs |périodique=L'Alsace
|jour=20 |mois=9 |année=2010 |pages=sports
}}</ref>. Le [[budget]] du centre s'élève pour la saison 2010-2011 à 2,5 millions d'euros et est financé pour 1,5 million d'euros par les [[Collectivité territoriale en France|collectivités territoriales]] et pour 1 million par l'entreprise RC Strasbourg<ref>{{Article
|nom1=Stéphane Godin |titre=Le centre de formation en sursis |périodique=L'Alsace
|jour=9 |mois=12 |année=2010 |pages=sports
}}</ref>.


Le centre accueille des jeunes joueurs à partir de 16 ans. Les joueurs aspirants, de 16 à 18 ans, évoluent dans l'équipe des moins de 18 ans et les stagiaires, jusqu'à 21 ans, jouent dans l'équipe réserve<ref>{{Lien web |titre=Présentation du centre de formation |url=http://www.rcstrasbourg.fr/centre2.php |site=rcstrasbourg.fr |date= |consulté le=7 février 2009}}</ref>. Depuis 2000, des joueurs comme [[Cédric Kanté]], [[Yacine Abdessadki]], [[Éric Mouloungui]] ou [[Kevin Gameiro]] sont formés à Strasbourg. Au palmarès récent du centre, l'équipe des 18 ans nationaux atteint la finale de [[Coupe Gambardella]] en 2003 et remporte l'épreuve en [[Coupe Gambardella 2005-2006|2006]]. Les stagiaires de l'équipe réserve disputent le championnat de CFA ainsi que la [[Coupe d'Alsace de football|Coupe d'Alsace]], qu'ils remportent à plusieurs reprises depuis les années 2000<ref>{{Lien web |titre=Palmarès sportif du centre |url=http://www.rcstrasbourg.fr/centre9.php |site=rcstrasbourg.fr |date= |consulté le=7 février 2009}}</ref>.
{{Article détaillé|Stade de Sclessin}}


La Direction technique nationale de la [[Fédération française de football]] établit chaque année un classement des centres de formation de toutes les équipes professionnelles. Ce classement prend en compte des critères dits d'efficacité relatifs aux jeunes joueurs formés au club (nombre de contrats professionnels, nombre de matchs joués en équipe professionnelle et en sélection nationale, diplômes scolaires obtenus) ainsi qu'au statut des éducateurs<ref>{{Ouvrage |titre=Charte du football professionnel saison 2008-2009 |auteur=Ligue de football professionnel |éditeur= |année=2008 |isbn= |lire en ligne=http://www.lfp.fr/reglements/pdf/charte/2008_2009/chartePro.pdf |passage=25-28}}</ref>. Sur un total de 32 centres de formation, celui du RC Strasbourg se classe 17{{e}} en 2007<ref>{{Lien web |titre=Classement des centres de formation 2007 |url=http://www.lfp.fr/telechargement/CLASSEMENT_DES_CENTRES_DE_FORMATION_2007.pdf |site=lfp.fr |date=26 juin 2007 |consulté le=7 février 2009}}</ref>, puis 16{{e}} en 2008<ref>{{Lien web |titre=Le Stade Rennais n°1 de la formation |url=http://www.lfp.fr/actualiteLFP/lireArticle.asp?idArticle=10389 |site=lfp.fr |date=26 juin 2008 |consulté le=7 février 2009}}</ref> et 12{{e}} en 2009<ref>{{Lien web |url=http://www.lfp.fr/actualiteLFP/lireArticle.asp?idArticle=13536 |site=lfp.fr |titre=Le Stade Rennais FC, maître de la formation |date=29 juin 2009 |consulté le=2 juillet 2009}}</ref>. Alors en deuxième division, le Racing se classe en 2009-2010 8{{e}} de tous les clubs professionnels et premier club n'évoluant pas en Ligue 1<ref>{{Article
[[Fichier:Standard liege kaerjeng02.jpg|thumb|right|300 px|Match de Coupe d'Europe Standard de Liège - [[UN Käerjeng]] au [[Stade de Sclessin]]. À l'arrière plan, le [[haut-fourneau]] d'[[Ougrée]] d'[[Arcelor Mittal]] et la colline du [[Sart Tilman]]]]
|nom1= |titre=Échos |périodique=L'Alsace
|jour=14 |mois=6 |année=2010 |pages=sports
}}</ref>.


==== Association omnisports ====
Les matchs se déroulent au [[Stade de Sclessin|stade Maurice Dufrasne]] à [[Sclessin]] (agglomération liégeoise). Le nom du stade est celui du cinquième président du Standard de Liège, en fonction de 1909 à 1931, mais il est mieux connu en Belgique sous le nom de stade de Sclessin. Sa localisation le long de la [[Meuse (fleuve)|Meuse]], face aux usines [[Arcelor Mittal]], donne une atmosphère particulière à l'enceinte. Pour accueillir l'[[Championnat d'Europe de football 2000|Euro 2000]], le stade a été transformé en 1999 de façon à compter {{formatnum:30143}} places assises. En 2006, le stade a également été doté d'une nouvelle pelouse chauffée.
{{Article détaillé|Racing Club de Strasbourg omnisports}}


Le Racing Club de Strasbourg est fondé comme club de football mais devient rapidement un [[club omnisports]]. L'association du [[Racing Club de Strasbourg omnisports]] est l'association support de l'équipe de football professionnelle jusqu'en 1997 et est depuis indépendante de celle-ci. Lorsque l'équipe de football quitte le club omnisports en 1997, ce dernier compte neuf sections sportives amateurs regroupant [[arts martiaux]], [[athlétisme]], [[basket-ball]], [[handball]], [[Bowling|jeu de quilles]], [[rugby à XV]], [[tennis de table]], [[Tir sportif|tir]] et [[volley-ball]]. L'omnisports comportait également des sections d'[[aviron (sport)|aviron]], de [[gymnastique]], de [[natation]], de [[tennis]] et une section dédiée à la [[compétition automobile]]<ref name="dna Deux médailles">{{Article |nom=Bernard Delattre |titre=Deux médailles d'argent olympiques |périodique=Les Dernières Nouvelles d'Alsace |jour=3 |mois=octobre |année=2006 |pages=sports |url texte=http://www.dna.fr/articles/200610/03/deux-medailles-argent-olympiques,football,000001339.php |consulté le=7 février 2009}}</ref>.
Le {{date sport|14|07|2007|en football}}, le directeur financier, [[Pierre François (Standard)|Pierre François]] annonce publiquement un projet de construction d'un nouveau stade d'au moins {{formatnum:40000}} places dans la région de [[Liège]], en précisant qu'il n'est pas possible de le réaliser sur le site actuel du club. Les raisons invoquées sont principalement l'exiguïté du stade de Sclessin - coincé dos à un pont important - pour ses supporteurs toujours plus nombreux ({{formatnum:20800}} abonnés pour la saison 2008-2009) ainsi que sa non-conformité pour les matches européens. De plus, ce nouveau stade figurerait dans les plans d'[[Alain Courtois]] en vue de la coorganisation avec les Pays-Bas de la [[Coupe du monde de football 2018|Coupe du Monde 2018]]. Le futur site n'est alors pas encore été déterminé, mais le plus cité est celui occupé par les Halles des Foires de [[Coronmeuse]], à l'autre bout de la ville. D'autres sites comme [[Waroux]], [[Bressoux]] et [[Wandre]] sont également évoqués. En novembre 2009, la décision est pourtant prise de rénover et d'agrandir le stade de Sclessin et d'y demeurer.


=== Aspects juridiques et économiques ===
[[File:AxnQvnmCEAIz5y0.jpg|thumb|Tribune II du Kop rouche.]]
==== Statut juridique et légal ====
{{Article détaillé|Direction du Racing Club de Strasbourg}}


[[Fichier:Catherine Trautmann.jpg|thumb|upright=0.8|La ville de Strasbourg, sous la direction de [[Catherine Trautmann]], privatise le club en 1997.]]
En juillet 2012, juste avant le début de la nouvelle saison, le Standard De Liège procède au renouvellement des sièges du stade. Selon "Het Laaste Niews", le président du club veut donner un sérieux lifting au site de Sclessin. En effet, il envisagerait un complexe avec parking, cafétérias, restaurant et aires de jeux.


L'équipe de football professionnel du club est gérée par la [[Société en droit français|société]] ''Racing Club de Strasbourg'', qui a le statut de [[société anonyme sportive professionnelle]] (SASP)<ref>{{Lien web |url=http://www.lfp.fr/club/ficheClub.asp?no_affil_fff=500191 |titre=Présentation du Racing Club de Strasbourg |site=lfp.fr |consulté le=7 février 2009}}</ref>. Cette société est liée par convention à l'[[association loi de 1901]] ''Racing Club de Strasbourg Football'' qui gère le centre de formation et les équipes amateurs du club<ref group="note">L'association ''Racing Club de Strasbourg Football'' comprend en 2009 des équipes jouant en [[Championnat de France Amateurs|CFA]] et dans les championnats National 18 ans, National 16 ans, Fédéral 14 ans, 18 ans DH, 13 ans DH, 13 ans Excellence, 11 ans et 9 ans. {{Lien web |url=http://www.rcstrasbourg.fr/centre5.php |titre=Résultats de toutes les équipes de l'Association Racing Club de Strasbourg Football |site=rcstrasbourg.fr |consulté le=18 mars 2009}}</ref>. L'association ''Racing Club de Strasbourg Football'' est titulaire du numéro d'affiliation de la [[Fédération française de football]] et possède 1,33 % du [[Capital social|capital]]<ref name="DNCG, Rapport d’activité 2007/2008">{{Ouvrage |titre=Rapport d’activité, Comptes des clubs, Saison 2007/2008 |auteur=[[Direction nationale de contrôle de gestion|DNCG]] |année=mars 2009 |lire en ligne=http://www.lfp.fr/telechargement/DNCG_0708_Rapport_activite_comptes_des_clubs.pdf |passage=44}}</ref>.
=== Académie Robert Louis-Dreyfus ===
{{Article détaillé|Académie Robert Louis-Dreyfus}}
Le Standard possède depuis le {{date sport|2|05|2007|en football}} un centre technique appelé l''''Académie Robert Louis-Dreyfus'''. Cette académie, située à [[Boncelles]], à quelques kilomètres du stade de Sclessin, vise à encadrer les jeunes joueurs en formation au club. Elle est nommée d'après l'ancien administrateur du club [[Robert Louis-Dreyfus|R. Louis-Dreyfus]].


Depuis le passage au professionnalisme en 1933 et jusqu'aux [[années 1980]], l'équipe professionnelle du Racing est gérée par une [[association loi de 1901]]. L'association support de l'équipe professionnelle qui possède l'agrément de la fédération est alors le ''[[Racing Club de Strasbourg omnisports]]''. En 1989, le club gérant l'équipe professionnelle accuse un déficit de 90 millions de francs que la ville de Strasbourg prend en charge pour ne pas voir disparaître le club. La ville transforme en juillet 1990 le club en une [[Société d'économie mixte|société anonyme d'économie mixte]] locale sportive (SAEMLS). Des actionnaires privés possèdent à cette époque-là 51 % du capital de 5 millions de francs, la mairie continuant à financer le club à hauteur de 140 millions de francs entre 1990 et 1996<ref name="racingstub Un club à vendre">{{Lien web |url=http://www.racingstub.com/page.php?page=news&id=1983 |titre=Un club à vendre (1/2) |site=racingstub.com |date=10 octobre 2006 |consulté le=7 février 2009}}</ref>.
L'équipe première dispose également des infrastructures du centre.


En 1996, la ville de Strasbourg décide de modifier le statut du club en [[société anonyme à objet sportif]] (SAOS) pour le privatiser et se conformer à la loi Pasqua<ref group="note">La loi Pasqua du 8 août 1994 et son décret d’application du 26 janvier 1996 sera partiellement remise en cause par la loi Buffet du 28 décembre 1999.</ref> qui interdit les aides publiques aux clubs professionnels d’ici l’an 2000. En février 1997, le maire [[Catherine Trautmann]] annonce la vente des parts de la ville au groupe [[International Management Group|IMG McCormack]] pour cinq millions de francs<ref name="La Ville sort du terrain">Guillemette Echalier, « La Ville sort du terrain », dans {{Harvsp|CUEJ|2006|p=9}}</ref>. Au début des [[années 2000]], le club devient une [[société anonyme sportive professionnelle|société anonyme sportive professionnelle (SASP)]]<ref name="La Ville sort du terrain"/>, laquelle est revendue en 2003 pour un euro symbolique à la holding ''EuroRacing'' ayant notamment comme actionnaires [[Egon Gindorf]] et [[Philippe Ginestet]]<ref name="Racing : un investissement à perte">{{Article
L'École Jean Nicolay, elle, forme de jeunes gardiens de 6 à 16 ans venant de tous clubs depuis août 2008<ref>Direction du Royal Standard de Liège. [http://www.standard.be/fr/f_nouvelle.php?id=9927 École Jean Nicolay]. Consulté le 6 juin 2008.</ref>.
|nom1=Stéphane Godin |titre=Racing : un investissement à perte |périodique=[[L'Alsace]]
|jour=22 |mois=juin |année=2009 |pages=sports
}}</ref>. Actionnaire majoritaire avec 54,6 % des parts du club, ce dernier cède sa participation en 2009 pour 1,6 million d'euros à la société anglaise ''FC Football Capital Limited''<ref name="Le Racing file à l’anglaise">{{Article
|nom1=Stéphane Godin |titre=Le Racing file à l’anglaise |périodique=L'Alsace
|jour=5 |mois=12 |année=2009 |pages=sports
}}</ref>. En 2010, la société ''Carousel Finance'' prend progressivement le contrôle de la SASP<ref>{{Article
|nom1= |titre=Chronologie - Deux mois de folie |périodique=L'Alsace
|jour=29 |mois=1 |année=2010 |pages=sports
}}</ref>{{,}}<ref>{{Article
|nom1=Propos recueillis par Fr. N. |titre= Jafar Hilali: « Tout pour empêcher un dépôt de bilan » |périodique=[[Dernières Nouvelles d'Alsace]]
|jour=2 |mois=5 |année=2011 |pages=sports
|url texte=http://www.dna.fr/fr/football/info/5017900-Jafar-Hilali-Tout-pour-empecher-un-depot-de-bilan
|consulté le=3 mai 2011
}}</ref>, dont la [[Liquidation judiciaire en droit français|liquidation]] est prononcée en août 2011 pour cause de difficultés financières<ref>{{Article
|nom1=Stéphane Godin |titre=Retour vers le futur |périodique=L'Alsace
|jour=23 |mois=8 |année=2011 |pages=Sport
|url texte=http://www.lalsace.fr/sport/2011/08/23/retour-vers-le-futur
|consulté le=28 août 2011
}}</ref>. Le club reprend alors le statut amateur et est géré par une [[association loi de 1901]]<ref name="Devant une page blanche" />.


==== Éléments comptables ====
Le {{date sport|16|05|2014|en football}}, le Standard de Liège est élu grâce à son [[Académie Robert Louis-Dreyfus]], meilleur club formateur de Belgique (''BFC Pro Youth Award 2013'')<ref>[http://www.rtl.be/sport/football/footballbelgique/271961/le-standard-elu-meilleur-club-formateur-de-belgique « Le Standard élu meilleur club formateur de Belgique »], sur ''rtl.be'', 17 mai 2014. (consulté le 11 août 2014)</ref>.
; Budget
Le [[budget]] prévisionnel du Racing Club de Strasbourg est fortement dépendant du championnat dans lequel joue le club. Les descentes en Division 2 / Ligue 2 en 2001, 2006 et 2008 s'accompagnent d'une baisse de celui-ci de 60 %, 33 % et 29 % respectivement. À l'inverse, le budget augmente de 64 % et 75 % lors des remontées en 2002 et 2007. Lors de la descente en [[Championnat de France de football National|National]] en [[Saison 2010-2011 du Racing Club de Strasbourg|2010-2011]], le budget est divisé par deux<ref name="budget10-11"/>.


{| cellpadding="3" style="font-size:95%; background-color:#F9F9F9; text-align:center; border:solid 1px #74BEEB; border-collapse:collapse; margin-bottom:12px;" cellspacing="1" border="0" align=center
=== Forme juridique et dirigeants ===
|+'''Budget prévisionnel du RC Strasbourg'''
|-
! style="color:#ffffff; background:#10A3D4;" width=100 |Saison
| 1995-1996
| bgcolor=#EFEFEF| 1996-1997
| 1997-1998
| bgcolor=#EFEFEF| 1998-1999
| 1999-2000
| bgcolor=#EFEFEF| 2000-2001
| 2001-2002
| bgcolor=#EFEFEF| 2002-2003
| 2003-2004
| bgcolor=#EFEFEF| 2004-2005
|-
! style="border-bottom:solid 1px #74BEEB; color:#ffffff; background:#10A3D4;" |Budget
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB"| 98 MF<ref>''France Football'', n°2572, mardi 25 juillet 1995, page 40</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB" bgcolor=#EFEFEF| 94 MF<ref>''France Football'', n°2627, mardi 13 août 1996, page 41</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB"| 120 MF<ref>''France Football'', n°2678, mardi 5 août 1997, page 52</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB" bgcolor=#EFEFEF| 150 MF<ref>''France Football'', n°2731, mardi 11 août 1998, page 24</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB"| 150 MF<ref>''France Football'', n°2782, mardi 3 août 1999, page 22</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB" bgcolor=#EFEFEF| 200 MF<ref>''France Football'', n°2834, mardi {{1er août}} 2000, page 25</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB"| 80 MF<ref>''France Football'', n°2886, mardi 31 juillet 2001, page 38</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB" bgcolor=#EFEFEF| 20 M€<ref>''France Football'', n°2939, mardi 6 août 2002, page 26</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB"| 20 M€<ref>''France Football'', n°2991, mardi 5 août 2003, page 26</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB" bgcolor=#EFEFEF| 24 M€<ref>''France Football'', n°3044, mardi 10 août 2004, page 26</ref>


|-
Depuis le {{date sport|25|01|1988|en football}}, le Standard est organisé sous la forme juridique d'une société anonyme.
! style="color:#ffffff; background:#10A3D4;" width=100 |Saison
| 2005-2006
| bgcolor=#EFEFEF| 2006-2007
| 2007-2008
| bgcolor=#EFEFEF| 2008-2009
| 2009-2010
| bgcolor=#EFEFEF| 2010-2011
| 2011-2012
| bgcolor=#EFEFEF| 2012-2013
| 2013-2014
| bgcolor=#EFEFEF| 2014-2015
|-
! style="border-bottom:solid 1px #74BEEB; color:#ffffff; background:#10A3D4;" |Budget
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB"| 24 M€<ref>''France Football'', n°3095, mardi 2 août 2005, page 32</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB" bgcolor=#EFEFEF| 16 M€<ref>''France Football'', n°3148, mardi 8 août 2006, page 50</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB"| 28 M€<ref>''France Football'', n°3200, mardi 7 août 2007, page 54</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB" bgcolor=#EFEFEF| 20 M€<ref>''France Football'', n°3252, mardi 5 août 2008, page 91</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB"| 18 M€<ref name="FF budget actuel">''France Football'', n°3304, mardi 4 août 2009, page 80</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB" bgcolor=#EFEFEF| 9 M€<ref name="budget10-11">{{Article
|nom=Gilbert Reilhac |titre=Football: le Racing club de Strasbourg réintégré en National |périodique=Le Nouvel Observateur
|jour=22 |mois=7 |année=2010 |pages=sport
}}</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB"| 4 M€<ref name="budget11-12">{{Article
|nom1=S.G. |titre=Racing - « 2,3 millions à sortir » |périodique=L'Alsace |jour=16 |mois=9 |année=2011 |pages=Sport
|url texte=http://www.lalsace.fr/sport/2011/09/16/2-3-millions-a-sortir |consulté le=17 septembre 2011
}}</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB"| 3 M€<ref>{{Lien web | url = http://www.dna.fr/sports/2012/06/29/ils-partirent-a-onze | titre = Ils partirent à onze… | site = dna.fr | consulté le = 2 juillet 2012 | date = 29 juin 2012 | auteur = Fr. N.}}</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB"| 4.8 M€<ref>{{Lien web | url = http://www.rue89strasbourg.com/index.php/2013/08/09/societe/montee-en-national-le-racing-doit-remplir-les-caisses/ | titre = Montée en National : le Racing doit remplir les caisses | site = rue89strasbourg.com | consulté le = 10 août 2013 | date = 9 août 2013| auteur = Nicolas Drouet}}</ref>
| style="border-bottom:solid 1px #74BEEB"| 5.3 M€
|}
<center>{{Petit|1=Légende : '''MF''' = millions de francs, '''M€''' = millions d'euros.}}</center>


; Résultat
<br />
En 2000-2001, les [[Charge (comptabilité)|charges]]<ref group="note" name="charges"/> du RCS se situent entre le neuvième et le douzième rang (sur dix-huit équipes) de Division 1 en compagnie de l'[[AJ Auxerre]], du [[FC Metz]] et de l'[[AS Saint-Étienne]]. Les charges de ces quatre clubs sont comprises entre 146 et 183 millions de francs (MF). Le [[résultat d'exploitation]]<ref group="note" name="résultat d'exploitation"/> moyen de ce groupe de clubs est négatif à {{nobr|-31 MF}}<ref>{{Ouvrage
|auteur=[[Ligue de football professionnel|LNF]]
|titre=Gestion et statistiques - Clubs professionnels de première et deuxième divisions - Saison 2000-2001
|année=1{{er}} février 2002
|passage=13-15
|lire en ligne=http://www.lfp.fr/actualiteLFP/pdf/dncg/stats.PDF
|consulté le=14 décembre 2009
}}</ref>. En 2001-2002, le RCS joue en Ligue 2 et présente des charges supérieures à 10 millions d'euros (M€), de même que le [[Havre AC]], l'[[AS Nancy-Lorraine]], l'[[OGC Nice]] et l'AS Saint-Étienne. Le total des charges de ces clubs s'élève à {{nobr|81,0 M€}} pour {{nobr|52,6 M€}} de [[Produit (comptabilité)|produits]]<ref group="note" name="produits"/>, soit un résultat d'exploitation moyen négatif de {{nobr|5,7 M€}}<ref>{{Ouvrage
|auteur=[[Ligue de football professionnel|LNF]]
|titre=Gestion et statistiques - Clubs professionnels de Ligue 1 et Ligue 2 - Saison 2001-2002
|année=31 janvier 2003
|passage=33 et 34
|lire en ligne=http://www.lfp.fr/actualiteLFP/pdf/dncg/stats1.pdf
|consulté le=14 décembre 2009
}}</ref>. Les comptes de la saison 2002-2003 ne sont pas publiés en raison de la vente du club le 30 avril 2003<ref>{{Ouvrage
|auteur=[[Ligue de football professionnel|LNF]]
|titre=Gestion et statistiques - Clubs professionnels de Ligue 1 et Ligue 2 - Saison 2002-2003
|année=13 février 2004
|passage=62
|lire en ligne=http://www.lfp.fr/actualiteLFP/pdf/dncg/Annexe_0203.pdf
|consulté le=14 décembre 2009
}}</ref> : à la date de cession, le résultat d'exploitation ajouté aux indemnités de mutation<ref group="note" name="mutation"/> est négatif à {{nobr|-11,2 M€}}<ref name="dncg 2003-2004"/>.

La [[Ligue de football professionnel]] publie depuis la saison 2003-2004 les comptes détaillés des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2. Le tableau suivant présente un extrait du [[compte de résultat]] du RC Strasbourg de 2003-2004 à 2009-2010, saison à l'issue de laquelle le club descend dans le championnat National.

{| cellpadding="3" style="font-size:95%; background-color:#F9F9F9; text-align:center; border:solid 1px #74BEEB; border-collapse:collapse; margin-bottom:6px;" cellspacing="1" border="0" align=center
|+'''Extrait du compte de résultat du RC Strasbourg en millions d'euros'''
|- style="color:#ffffff; background:#10A3D4;"
! rowspan=2 |Saison
! rowspan=2 style="border-left:solid 1px #74BEEB" |Championnat
! colspan=6 style="border-left:solid 1px #74BEEB; border-bottom:solid 1px #74BEEB" |Produits<ref group="note" name="produits">Les [[Produit (comptabilité)|produits]] correspondent au total des produits récurrents d’exploitation incluant les recettes et les subventions.</ref>
! colspan=2 style="border-left:solid 1px #74BEEB; border-bottom:solid 1px #74BEEB" |Charges<ref group="note" name="charges">Les [[Charge (comptabilité)|charges]] correspondent au total des charges récurrentes d’exploitation du compte de résultat</ref>
! rowspan=2 style="border-left:solid 1px #74BEEB" |Rés. expl. <br /><ref group="note" name="résultat d'exploitation">Le [[résultat d'exploitation]] correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs.</ref>
! rowspan=2 style="border-left:solid 1px #74BEEB" |Mutation <br /><ref group="note" name="mutation">Les indemnités de mutation incluent les cessions et acquisitions de joueurs.</ref>
! rowspan=2 style="border-left:solid 1px #74BEEB" |Rés. net <br /><ref group="note" name="résultat net">Le [[résultat net]] correspond à l'addition du résultat d'exploitation, du [[résultat financier]] et du [[résultat exceptionnel]], qui inclut notamment les indemnités de mutation versées à l'occasion des transferts.</ref>

|- style="color:#ffffff; background:#10A3D4;"
! style="border-left:solid 1px #74BEEB" |Matchs
! Spons.
! Subv.
! TV
! Merch.
! Total
! style="border-left:solid 1px #74BEEB" |Rémun.
! Total


{| class="wikitable gauche" style="text-align: center;"
|colspan="4" bgcolor="#EFEFEF"| '''Dirigeants du club'''
|-
|-
|2003-2004<ref name="dncg 2003-2004">{{Ouvrage
| style="background:silver;" align="center"| Fonction || style="background:silver;" align="center"| Prénom et nom || style="background:silver;" align="center"| Nationalité || style="background:silver;" align="center"| Remarques
|auteur=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
|-----
|titre=Comptes des clubs professionnels - Saison 2003-2004
|'''''Conseil d'administration'''''
|année=2005 |passage=48
|lire en ligne=http://www.lfp.fr/actualiteLFP/pdf/dncg/DNCG_2003-2004.pdf
|consulté le=14 décembre 2009}}</ref>
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |[[Championnat de France de football de Ligue 1 2003-2004|Ligue 1]]
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |3,0 ||4,5 ||1,7 ||9,5 ||nc
!19,8
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |9,8
!23,8
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |-4,0
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |2,7
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |-2,0

|- bgcolor=#EFEFEF
|2004-2005<ref name="dncg 2004-2005">{{Ouvrage
|auteur=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
|titre=Comptes des clubs professionnels - Saison 2004-2005
|année=2006 |passage=31 et 72
|lire en ligne=http://www.lfp.fr/actualiteLFP/pdf/dncg/DNCG_230206_1.pdf
|consulté le=14 décembre 2009
}}</ref>
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |[[Championnat de France de football de Ligue 1 2004-2005|Ligue 1]]
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |3,0 ||4,7 ||1,9 ||13,5 ||nc
!26,3
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |11,8
!28,5
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |-2,2
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |5,3
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |2,2

|-
|-
|2005-2006<ref name="dncg 2005-2006">{{Ouvrage
|-----
|auteur=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
| Président actionnaire || [[Roland Duchâtelet]] || {{Belgique}} || Détient 100 % des parts du club
|titre=Comptes des clubs professionnels - Saison 2005-2006
|-----
|année=2007 |passage=43 et 86
| Vice-président || [[ Bruno Venanzi]] || {{Belgique}} ||
|lire en ligne=http://www.lfp.fr/telechargement/rapport_annuel_05_06/DNCG_05_06.pdf
|-----
|consulté le=14 décembre 2009}}</ref>
| Conseiller sportif || [[Axel Lawarée]] || {{Belgique}} ||
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |[[Championnat de France de football de Ligue 1 2005-2006|Ligue 1]]
|-----
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |3,4 ||4,9 ||1,9 ||14,0 ||0,3
| Directeur technique du Centre de formation || [[Christophe Dessy]] || {{Belgique}} ||
!25,5
|-----
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |12,2
| Entraîneur principal || [[José Riga]] || {{Belgique}} ||
!31,2
|-----
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |-5,7
| Entraîneur adjoint || [[Étienne Delangre]] || {{Belgique}} ||
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |5,3
|-----
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |-2,6
| Entraîneur adjoint || David Martane || {{France}} ||
|-----
| Entraîneur des gardiens || Jos Beckx || {{Belgique}} ||
|-----
| Entraîneur physique || Carlos Rodriguez || {{Belgique}} ||
|-----
| Responsable logistique || Christophe Demonceau || {{Belgique}} ||
|-----
| Logistique || Piero Rossi || {{Belgique}} ||
|-----
|colspan="7" bgcolor="#EFEFEF"|'''''Team Manager'''''
|-----
| Team Manager || Pierre Locht ||{{Belgique}}||
|-----
|colspan="7" bgcolor="#EFEFEF"|'''''Service médical'''''
|-----
| Médecin ||Jean Vervier|| {{Belgique}}
|-----
| Responsable kiné || Ludovic Depreter ||{{Belgique}}||
|-----
| Kiné || Julien Detaille ||{{Belgique}}||
|-----
| Kiné || Julien Jaspar ||{{Belgique}}||
|-----
| Kiné || Jérôme Tubez ||{{Belgique}}||
|}
{{Clr}}


|- bgcolor=#EFEFEF
== Soutien et image ==
|2006-2007<ref name="dncg 2006-2007">{{Ouvrage
|auteur=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
|titre=Comptes des clubs professionnels - Saison 2006-2007
|année=2008 |passage=73 et 104
|lire en ligne=http://www.lfp.fr/telechargement/0708_dncg_tout.pdf
|consulté le=14 décembre 2009
}}</ref>
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |[[Championnat de France de football L2 2006-2007|Ligue 2]]
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |2,0 ||3,7 ||1,7 ||8,0 ||0,3
!16,2
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |11,6
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|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |-11,4
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |9,8
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |0,7


|-
=== Supporteurs ===
|2007-2008<ref name="dncg 2007-2008">{{Ouvrage
{{Loupe|Supporters du Standard de Liège}}
|auteur=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
[[Fichier:Standard_Liege02.jpg|thumb|300 px|Match au stade de Sclessin contre le Brussels en avril 2006]]
|titre=Comptes des clubs professionnels - Saison 2007-2008
[[File:Tifo des Ultras Inferno 96'.jpg|thumb|Tifo des Ultras Inferno '96, afin de fêter leurs 15 années d'existence.]]
|année=2009 |passage=47 et 94
|lire en ligne=http://www.lfp.fr/telechargement/DNCG_0708_Rapport_activite_comptes_des_clubs.pdf
|consulté le=14 décembre 2009
}}</ref>
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |[[Championnat de France de football de Ligue 1 2007-2008|Ligue 1]]
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |3,7 ||5,0 ||1,9 ||14,2 ||0,3
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|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |12,7
!31,4
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |-4,0
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |4,6
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |0,3


|- bgcolor=#EFEFEF
Pour la saison 2011-2012, il y a 25000 abonnés permanent pour chaque match à domicile.
|2008-2009<ref name="dncg 2008-2009">{{Ouvrage
Une [[asbl]] officielle, la '''''Famille des Rouches''''', regroupe environ 70 clubs de supporteurs dans tout le pays<ref>[http://www.standard.be/fr/fdr_clubs.php Standard.be ''La Famille des Rouches: Membres Officiels.''] Consulté le 7 juin 2008</ref>. L'adhésion des clubs à cette asbl est obligatoire pour être reconnus officiellement par le Standard. La Famille des Rouches asbl a été fondée le {{date sport|4|04|2001|en football}}. Elle est présidée par Louis Smal. L'association comprend des membres de la direction et du conseil d'administration du club et des représentants des supporteurs (francophones et néerlandophones), des Ultras et du Fan Coaching.
|auteur=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
|titre=Comptes individuels des clubs - Saison 2008-2009
|année=2010 |passage=78 et 79
|lire en ligne=http://www.lfp.fr/telechargement/0910_livret_dncg.pdf
|consulté le=9 juin 2010
}}</ref>
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |[[Championnat de France de football L2 2008-2009|Ligue 2]]
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |1,7 ||3,3 ||nc ||7,4 ||nc
!18,4
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |12,4
!22,5
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |-4,1
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |5,6
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |0,3


|- bgcolor=#EFEFEF
Les buts de l'asbl sont:
|2009-2010<ref name="dncg 2009-2010">{{Ouvrage
* organiser, avec les clubs de supporteurs reconnus, des animations lors des matchs de l'équipe première et rechercher les budgets nécessaires.
|auteur=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
* faire appliquer et mettre en pratique les réglementations légales en matière de sécurité pour les supporteurs dans le stade.
|titre=Comptes individuels des clubs - Saison 2009/2010
* définir une politique d'actions sociales.
|année=2011 |passage=80 et 81
* négocier avec la S.A. Standard de Liège les actions et avantages promotionnels des clubs officiels de supporteurs.
|lire en ligne=http://www.lfp.fr/dncg/rapport_annuel_2009_2010/0910_livret_dncg.pdf
* gérer la représentation des joueurs, entraîneurs, membres du staff technique et dirigeants aux activités organisées par les clubs officiels de supporteurs<ref> [http://www.standard.be/fr/fdr_index.php Standard.be ''La Famille des Rouches''.] Consulté le 7 juin 2008.</ref>.
|consulté le=19 avril 2011
}}</ref>
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |[[Championnat de France de football L2 2009-2010|Ligue 2]]
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |1,2 ||3,4 ||nc ||6,2 ||nc
!12,5
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |11,2
!20,5
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |-8,0
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |2,1
|style="border-left:solid 1px #74BEEB" |-1,2
|}


{{Petit|1=Légende : '''Matchs'''&nbsp;= recettes matchs avec billetterie, '''Spons.'''&nbsp;= sponsors et publicités, '''Subv.'''&nbsp;= subventions des collectivités, '''TV'''&nbsp;= droits audiovisuels, '''Merch.'''&nbsp;= merchandising, '''Rémun.'''&nbsp;= rémunérations du personnel, '''Rés. expl.'''&nbsp;= résultat d'exploitation, '''Mutation'''&nbsp;= résultats exceptionnels (indemnités de mutation), '''Rés. net'''&nbsp;= résultat net.}}
Parmi les "Fan Groups" <small>(sic)</small>, on peut citer le [[Kop]] Rouches '68, [[Ultras (supporters)|Ultras]] Inferno's '96, Publik Hysterik Kaos '04 et Hell Side '81<ref>[http://www.standard.be/fr/fdr_liens.php Standard.be ''Liens''] Consulté le 7 juin 2008.</ref>. Ce dernier groupe s'inspire de groupes anglo-saxons et a une attitude plus violente<ref>Voir les propos tenus sur le site du Hell Side.</ref>. On notera également qu'on estime le nombre de supporteurs flamands du Standard au quart de l'assistance habituelle du stade.


Sur la période 2003-2010, le RCS est fortement dépendant des [[Football et télévision|droits audiovisuels]]. En 2007-2008, ces droits s'élèvent à {{nobr|14,2 M€}}, soit 52 % des recettes ({{nobr|27,4 M€}}). Le deuxième poste de recettes le plus important est le [[sponsor]]ing et la [[publicité]] avec {{nobr|5,0 M€}}, soit 18 % du total. Les recettes liées aux matchs contribuent à hauteur de {{nobr|3,7 M€}}, soit 13 %, alors que celles liées au [[merchandising]] sont négligeables ({{nobr|0,3 M€}}). Les [[Collectivité territoriale en France|collectivités territoriales]] [[subvention]]nent le club à hauteur de {{nobr|1,9 M€}} de façon stable depuis 2003. Les charges sont de {{nobr|31,4 M€}} en 2007-2008. Les rémunérations du personnel (joueurs, staff et autres) représentent {{nobr|12,7 M€}} et même {{nobr|16,4 M€}} en comptant les cotisations sociales, ce qui correspond à 52 % des dépenses du club. Ce pourcentage est faible comparativement à la moyenne des clubs de Ligue 1, qui affectent 71 % de leurs dépenses hors transfert aux salaires et charges correspondantes<ref>{{Ouvrage
Comme beaucoup de clubs comptant un grand nombre de supporteurs, le Standard de Liège bénéficie également du support de nombreuses personnalités belges, telles que [[Michel Daerden]], [[Philippe Gilbert (cyclisme)|Philippe Gilbert]], [[Didier Reynders]], [[Guy Quaden]], [[Yves Leterme]], [[Jean-Louis Lahaye]], [[Melchior Wathelet (fils)|Melchior Wathelet]], [[Martin Charlier]] ou encore [[Jean-Michel Javaux]].
|auteur=[[Direction nationale du contrôle de gestion|DNCG]]
|titre=Comptes des clubs professionnels - Saison 2007-2008
|année=2009 |passage=18 et 42
|lire en ligne=http://www.lfp.fr/telechargement/DNCG_0708_Rapport_activite_comptes_des_clubs.pdf
|consulté le=14 décembre 2009
}}</ref>.


Depuis la saison 2003-2004, le résultat d'exploitation du club est négatif avec un pic à {{nobr|-11,4 M€}} en 2006-2007. Le club, alors en Ligue 2, présente la masse salariale la plus importante du championnat<ref name="dncg 2006-2007"/>. Le Racing parvient à remonter en Ligue 1 mais, pour équilibrer les comptes, doit vendre des joueurs. Il récupère ainsi {{nobr|9,8 M€}} lors des transferts de joueurs, dont notamment {{nobr|3,5 M€}} de la vente d'[[Amara Diané]] au [[PSG]]<ref>{{Lien web |titre=Fiche d'Amara Diané |url=http://www.allpsg.com/fiche_joueur-1-6-598-0.html |site=allpsg.com |date= |consulté le=10 février 2009}}</ref>.
=== Hymne du Standard ===


À son retour en Ligue 1 en 2007-2008, le budget du RCS est chiffré à {{nobr|28 M€}} en comptant sur des recettes liées à une 15{{e}} place en championnat. Au premier tiers du championnat, le Racing pointe à la 6{{e}} place. Le budget est alors rehaussé à {{nobr|32 M€}} sur la base d'une 11{{e}} place au classement. Après une mauvaise fin de saison, le Racing termine avant-dernier ce qui génère un déficit de {{nobr|6 M€}}<ref>{{Article
En mai 2009, un producteur sympathisant du Standard décide de créer un nouvel hymne pour son club. Dans les mois qui suivent, le producteur rencontre la direction du Standard et réunit plusieurs personnes autour du projet. À partir de la première rencontre de la [[Saison 2009-2010 du Standard de Liège|saison 2009-2010]] ({{date sport|31|07|2009|en football}}), le titre est diffusé dans le stade sans autre commentaire afin de tester le potentiel du titre et la réaction de supporteurs. Ceux-ci entonnent le titre après plusieurs diffusions. Des demandes d'information sur ce titre arrivent également au club. L'hymne est disponible sous le titre ''The Champions: We are the best'' à partir du 19 novembre à la boutique du club (Planète Rouge) exclusivement<ref>{{Lien web
|nom= |titre= Herzog serre la vis |périodique=L'Alsace
|url= http://www.standard.be/fr/n_nouvelle.php?id=14327
|jour=21 |mois=5 |année=2008 |pages=sports
|titre= The Champions: We are the best!
}}</ref>, principalement causé par des droits audiovisuels inférieurs à ceux attendus<ref group="note">Les droits audiovisuels pour la saison 2007-2008 comportent une part fixe et une part variable liée notamment au classement sportif de la saison en cours. Alors qu'une 11{{e}} place au classement rapporte directement {{nobr|3,9 M€}}, une place de relégable ne rapporte rien. {{Ouvrage |titre=Situation du football professionnel français, Saison 2007/2008 |auteur=[[Ligue de football professionnel|LFP]] |année=2009 |lire en ligne=http://www.lfp.fr/telechargement/DNCG_0708_Situation_du_football_professionnel_francais.pdf |passage=71}}</ref>. Le club comble ce déficit là-encore grâce aux transferts en vendant pendant le mercato estival quelques jeunes joueurs talentueux dont [[Kevin Gameiro]], [[Morgan Schneiderlin]], [[Habib Bellaïd]] et [[Éric Mouloungui]]<ref group="note">Kévin Gameiro est transféré au [[FC Lorient]] pour 3 millions d'euros plus intéressement sur la revente du joueur. {{Lien web |auteur=J.S. |titre=Gameiro part, Marcos arrive |url=http://www.20minutes.fr/article/237788/Sport-Gameiro-part-Marcos-arrive.php |site=20minutes.fr |date=18 juin 2008 |consulté le=10 février 2009}}<br />Morgan Schneiderlin est transféré vers [[Southampton FC]] pour 1,5 million d'euros. {{Lien web |titre=Schneiderlin à Southampton |url=http://www.francefootball.fr/FF/breves2008/20080626_174601_schneiderlin-a-southampton_Dev.html |site=francefootball.fr |date=26 juin 2008 |consulté le=10 février 2009}}<br />Habib Bellaïd est transféré pour 2,5 millions d'euros à l'[[Eintracht Francfort]]. {{Article
|auteur= Royal Standard de Liège. Direction
|nom=Stéphane Godin |titre=Racing Bellaïd règle ses comptes |périodique=L'Alsace
|site= Standard.be
|jour=11 |mois=juillet |année=2008 |pages=sports
|éditeur=
}}<br />Éric Mouloungui est transféré à l'[[OGC Nice]] contre une indemnité de 2 millions d'euros. {{Article
|en ligne le= 19 novembre 2009
|nom=R.S. |titre=Football : le Strasbourgeois Eric Mouloungui signe à Nice |périodique=L'Alsace
|consulté le=17 février 2010
|jour=27 |mois=juillet |année=2008 |pages=sports}}</ref> pour {{nobr|10,25 M€}}<ref>{{Article
|nom1=Stéphane Godin |titre=Racing : « Un match à 10 millions » |périodique=L'Alsace
|jour=25 |mois=5 |année=2009 |pages=sports
}}</ref>.
}}</ref>.

Le 25 novembre, il est commercialisé à plus grande échelle (single 2 titres ou maxi 4 titres). Après 24 heures de disponibilité sur [[iTunes]], l'album est premier du classement des téléchargements<ref>{{Lien web
==== Équipementiers ====
|url= http://www.standard.be/fr/n_nouvelle.php?id=14396
Quatre équipementiers sportifs différents fournissent la tenue portée par les joueurs du RC Strasbourg depuis 1971. L'entreprise française [[Le coq sportif]], particulièrement impliquée dans le [[sport professionnel]] mondial des [[années 1970]] et [[Années 1980|1980]], est la première à apparaître sur le maillot du RCS lors des saisons 1971-1972<ref name="maillot 1970">{{Lien web
|titre= « We are the best » 1er sur iTunes !
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoire_maillot&periode=1970
|auteur= Royal Standard de Liège. Direction
|site=racingstub.com
|date= 27 novembre 2009
|titre=Historique du maillot - 1970 › 1975
|site= Standard.be
|consulté le=17 février 2010
|consulté le=12 décembre 2009
}}</ref> et 1975-1976<ref name="maillot 1975">{{Lien web
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoire_maillot&periode=1975
|site=racingstub.com
|titre=Historique du maillot - 1975 › 1980
|consulté le=12 décembre 2009
}}</ref>. La firme [[Allemagne|allemande]] [[Adidas]] créée en 1949 est tout d'abord spécialisée dans la chaussure de football, puis fabrique des vêtements de sport à partir de 1967 en coopération avec Le Coq Sportif. Adidas équipe tout d'abord le Racing de 1973 à 1975<ref name="maillot 1970"/> et ensuite pendant plus de vingt ans à partir de la saison 1976-1977<ref name="maillot 1970"/>.

L'équipementier [[japon]]ais [[Asics]] prend ensuite la relève d'Adidas pendant les saisons 2000-2001 à 2002-2003<ref name="maillot 2000">{{Lien web
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoire_maillot&periode=2000
|site=racingstub.com
|titre=Historique du maillot - 2000 › 2005
|consulté le=12 décembre 2009
}}</ref>. C'est ensuite l'entreprise [[Danemark|danoise]] [[Hummel International]] qui devient équipementier officiel du RC Strasbourg pour la saison 2003-2004<ref name="maillot 2000"/>, avant de laisser la place pendant deux saisons à Adidas, et de fournir à nouveau les maillots du club depuis la saison 2007-2008<ref name="maillot 2005">{{Lien web
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoire_maillot&periode=2005
|site=racingstub.com
|titre=Historique du maillot - 2005 › 2010
|consulté le=12 décembre 2009
}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
|url=http://www.sportstrategies.com/sponsoring-football/article-139957-58-hummel-remplace-adidas-comme-equipementier-de-strasbourg.html
|site=sportstrategies.com
|titre=Hummel remplace Adidas comme équipementier de Strasbourg
|auteur=Julien Pierre
|date=1{{er}} février 2007
|consulté le=12 décembre 2009
}}</ref>.
}}</ref>.

Le {{date sport|3|12|2009|en football}} le disque est déjà double disque d'or<ref>{{Lien web
==== Sponsors ====
|url= http://www.sudpresse.be/regions/liege/2009-12-03/l-hymne-du-standard-numero-un-de-l-ultratop-744640.shtml
[[Fichier:Rcs-2004-2005-home-shirt.jpg|thumb|upright|Le maillot 2004-2005 avec comme sponsor Steelcase]]
|titre= L'hymne du Standard, numéro un de l'Ultratop

|auteur= Sudpresse, rédaction en ligne
La première [[marque commerciale]] à avoir son nom sur un maillot du club strasbourgeois est [[Vittel (eau minérale)|Vittel]] en 1968-1969<ref name="maillot 1965">{{Lien web
|site= Sudpresse.be
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoire_maillot&periode=1965
|éditeur= Bruxelles: Rossel
|site=racingstub.com
|en ligne le= 3 décembre 2009
|titre=Historique du maillot - 1965 › 1970
|consulté le=17 février 2010
|consulté le=12 décembre 2009
}}</ref>.
}}</ref>. En 1970-1971, le maillot porte les inscriptions ''NAIRN'' et ''Confection de l'Est''<ref name="maillot 1970"/>. À partir de la saison 1972-1973 et jusqu'en 1980-1981, il fait la publicité de la [[banque mutualiste]] [[France|française]] du [[Crédit mutuel]] sous les différentes dénominations ''Caisses Mutuelles'', ''CMDP'' et ''Crédit mutuel''<ref name="maillot 1970"/>{{,}}<ref name="maillot 1975"/>{{,}}. Le sponsor est ensuite [[Groupama|Samda assurances]] en 1981-1982, [[Hitachi]] de 1982-1983 à 1984-1985<ref name="maillot 1980">{{Lien web
Dès la première semaine, il devient {{n°|1}} de du classement des ventes de singles en [[Belgique francophone]] (Ultratop). Le single restera en tout 6 semaines dans l'Ultratop (jusqu'au {{date sport|9|01|2010|en football}}), dont 3 semaines en tant que {{n°|1}}<ref>{{Lien web
|url= http://www.ultratop.be/fr/showitem.asp?interpret=The+Champions&titel=We+Are+The+Best&cat=s
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoire_maillot&periode=1980
|site=racingstub.com
|titre= Ultratop.be - The Champions - We are the best
|titre=Historique du maillot - 1980 › 1985
|site= Ultratop.be
|consulté le=17 février 2010
|consulté le=12 décembre 2009
}}</ref>, puis l'[[enseigne (commerciale)|enseigne]] d'[[hypermarché]]s [[Mammouth (hypermarché)|Mammouth]] pendant six saisons<ref name="maillot 1985">{{Lien web
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoire_maillot&periode=1985
|site=racingstub.com
|titre=Historique du maillot - 1985 › 1990
|consulté le=12 décembre 2009
}}</ref>{{,}}<ref name="maillot 1990">{{Lien web
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoire_maillot&periode=1990
|site=racingstub.com
|titre=Historique du maillot - 1990 › 1995
|consulté le=12 décembre 2009
}}</ref>.
}}</ref>.


Les principaux sponsors maillots sont ensuite le fabricant de [[photocopieur]]s [[Kyocera|Mita]] (1990-1991), la multinationale [[Groupe Würth|Würth]] (1991-1992), [[Ted Lapidus]] (1992-1993), [[Force 4]] (1993-1994) et [[Tourtel]] les deux saisons suivantes<ref name="maillot 1990"/>. En 1996-1997 le maillot comporte les marques [[Daewoo]] et [[Penauille Polyservices]]. Le fabricant de [[radiateur]]s Adler est sponsor en compagnie de la marque d'[[eau minérale]] [[Wattwiller (eau)|Wattwiller]] en 1997-1998, puis seul jusqu'à la saison 2002-2003<ref name="maillot 1995">{{Lien web
=== Standard TV ===
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoire_maillot&periode=1995
[[Fichier:Logo Standard TV.jpg|vignette|Logo de la chaîne<br>Standard TV.]]
|site=racingstub.com
''Standard TV'' est la chaîne de télévision officielle du club, disponible sur Internet ([[webtélé]]) et via le câble sur une chaîne locale liégeoise, [[RTC-Télé Liège|RTC Télé-Liège]]<ref>[http://www.7sur7.be/7s7/fr/1509/Football-Belge/article/detail/391529/2008/08/22/Lancement-de-Standard-TV.dhtml Lancement de Standard TV]</ref>. Elle propose via l'émission ''Rouches vifs'' des vidéos inédites à propos du club, notamment des interviews, des reportages sur les joueurs ou dans les vestiaires, des directs des entraînements ou encore des réactions d'après-match<ref>{{Lien web
|titre=Historique du maillot - 1995 › 2000
|url= http://tv.standard.be/#p=pr
|consulté le=12 décembre 2009
|titre= StandardTV - Présentation
}}</ref>{{,}}<ref name="maillot 2000"/>. L'entreprise [[Steelcase]] prend le relais en 2005-2006 avant qu'[[Électricité de Strasbourg]] ne devienne sponsor depuis 2006-2007 sous l'abréviation ''es''<ref name="maillot 2005"/>.
|auteur= Standard de Liège

|consulté le=17 février 2010
== Image et identité ==
=== Rivalités ===
; De 1906 à 1939
Dans les premières années d'existence du club, il existe une forte rivalité entre le club populaire du FC Neudorf (ancien nom du Racing Club de Strasbourg) qui joue au sud de la ville dans un quartier à l'époque périphérique et les équipes élitistes du centre de Strasbourg, dont le doyen des clubs de football alsacien [[Association Sportive de Strasbourg (football)|Straßburger Fussball Club]] créé en 1890. Jusqu'au début du XX{{e}}, le football est prisé par la bourgeoisie et la haute société et se joue essentiellement dans les beaux quartiers récemment construits, dans lesquels vivent des Allemands refusant de se mêler aux Alsaciens<ref name="Le jardin où tout a commencé"/>. La création du FC Neudorf par des Alsaciens d'origine engendre une rivalité naturelle avec les clubs fondés par des Allemands parmi lesquels on trouve le FC Frankonia, futur [[Red Star Strasbourg]], qui est un club militaire composé majoritairement d'immigrants originaires de [[Franconie]] au sud-ouest de l'Allemagne.

Les trois premières saisons de la Ligue de football d’Allemagne du Sud entre 1909 et 1912 mettent aux prises des équipes alsaciennes et du [[pays de Bade]], région frontalière de l'Alsace située à l'Ouest du Rhin. Une grande rivalité existe alors entre le RC Strasbourg et les clubs badois de [[Kehl]], [[Lahr/Schwarzwald|Lahr]] et [[Offenbourg]], et plus généralement entre les clubs alsaciens et badois. Une rencontre mémorable est la victoire obtenue pendant la saison 1910-1911 sur le terrain du FC Offenbourg, le club strasbourgeois menant 7-0 avant de devoir quitter le terrain en cours de partie sous les jets de pierre hostiles du public allemand<ref name="racingstub De 1906 à 1933">{{Lien web|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoireClub1|titre=De 1906 à 1933 : la construction du club|site=racingstub.com|consulté le=30 janvier 2009}}</ref>{{,}}<ref name="Histoire du club Offenbourg FV 1907"/>.

Entre 1919 et 1933 dans le championnat d'Alsace de Division d'Honneur, les concurrents strasbourgeois du Racing sont l'AS Strasbourg, anciennement Straßburger Fussball Club, et le [[Red Star Strasbourg]]. C'est pendant cette période que le Racing s'affirme comme le principal club de la ville puisqu'il remporte trois titres contre un seul pour l'AS Strasbourg et aucun pour le Red Star. Les autres rivaux alsaciens du RCS sont les clubs voisins du FC Bischwiller et du SC Sélestat, vainqueurs respectivement une et deux fois, et surtout le [[FC Mulhouse]] qui gagne six fois le championnat.

[[Fichier:RC Strasbourg-FC Mulhouse, 4.11.1934, Stade de la Meinau.png|center|thumb|upright=2.2|Derby à domicile contre le FC Mulhouse en [[Championnat de France de football 1934-1935|Division 1]], le 4 novembre 1934]]

Après la création du championnat de France professionnel en 1933 et jusqu'en 1939, le seul autre club alsacien que le Racing rencontre est le FC Mulhouse. Lors de la saison [[Championnat de France de football D1 1936-1937|1936-1937]], à l'issue de laquelle les Mulhousiens descendent en Division 2, le RC Strasbourg marque les esprits en remportant très largement le {{citation|grand derby alsacien}} par 9-1 sur le terrain de Mulhouse<ref name="Gauthey1961 p.235"/>. Le grand adversaire du RCS à cette époque est le club [[Franche-Comté|franc-comtois]] du [[FC Sochaux-Montbéliard]] : les Sochaliens remportent notamment le [[Championnat de France de football D1 1934-1935|championnat 1935]] un point devant le RCS et battent le Racing en finale de la [[Coupe de France de football 1936-1937|Coupe de France 1937]].

; De 1940 à 2010

[[Fichier:RC Strasbourg et clubs rivaux map-fr.svg|thumb|upright=1.2|Les clubs rivaux du RC Strasbourg]]

À l'époque de la [[Gauliga Elsass]] entre 1940 et 1945 il existe une rivalité exacerbée entre le RCS, renommé à cette époque Rasensportclub Straßburg, et le Sportgemeinschaft SS Straßburg, nouveau nom du Red Star. Le Red Star passe sous le contrôle de la force paramilitaire allemande de la [[Schutzstaffel]] (SS), qui veut à cette occasion montrer sa puissance dans cette Alsace nouvellement annexée. Le club de la SS essaie de débaucher les meilleurs joueurs du RCS en leur promettant une rémunération importante, puis en les menaçant d'emprisonnement ou d'enrôlement de force dans la [[Wehrmacht]] sur le [[Front de l'Est (Seconde Guerre mondiale)|front de l'Est]]<ref name="Bitzer2003 p156-157">{{Harvsp|Bitzer|2003|p=}}</ref>{{,}}<ref name="Quand Strasbourg et Metz étaient allemands">{{Article
|nom1=Fanch Gaume
|titre=Quand Strasbourg et Metz étaient allemands
|périodique=France Football
|jour=24
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|année=2005
|pages=62-63
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|consulté le=12 décembre 2009
}}</ref>. Les quelques joueurs qui endossent alors le maillot SS sont haïs par la population. Parmi ceux-ci, [[Fritz Keller]] est par exemple sifflé pendant 90 minutes par le public strasbourgeois lors de son premier match pour son nouveau club contre le RCS<ref name="En terrain ennemi">Claire-Marie Denis et Cédric Douzant, « En terrain ennemi », dans {{Harvsp|CUEJ|2006|p=6-7}}</ref>.

Ces débauchages permettent au SG SS Straßburg de prendre le dessus sportivement sur le RCS puisqu'il remporte le championnat d'Alsace en 1942<ref>{{de}} {{Lien web |url=http://www.f-archiv.de/gauligen/elsass/el4142.htm |titre=Résultat de la Gauliga Elsass 1941-1942 |site=f-archiv.de |date=14 mai 2001 |consulté le=21 février 2009}}</ref> et arrive jusqu'en quart de finale du championnat d'Allemagne 1942<ref>{{en}} {{Lien web |url=http://www.rsssf.com/tablesd/duithistpre45.html#42 |titre=Résultat du championnat d'Allemagne 1941-1942 |site=rsssf.com |date=16 janvier 2008 |consulté le=21 février 2009}}</ref> alors que le RCS ne gagne plus aucun titre. Malgré ces succès, le club de la SS ne parvient jamais à battre le RCS lors de leurs confrontations directes. Ces rencontres symbolisent en effet l'affrontement contre l'occupant allemand et les collaborateurs. Le Racing incarne la {{citation|résistance passive}}<ref name="Quand Strasbourg et Metz étaient allemands"/> et ses joueurs sont toujours extrêmement motivés par ce derby : ils s'y battent jusqu'à l'épuisement devant un public acquis à leur cause<ref name="Bitzer2003 p156-157"/>. Lors d'un de ces derbys, les joueurs du Racing jouent dans les couleurs du drapeau français en maillot bleu, short blanc et chaussettes rouges<ref name="Quand Strasbourg et Metz étaient allemands"/>{{,}}<ref name="En terrain ennemi"/>. Les Nazis limitent ensuite le nombre de couleurs autorisées à deux, et n'hésitent pas à envoyer dans le [[Schirmeck (camp)|camp de Schirmeck]] les spectateurs surexcités et à mobiliser de force les joueurs chantant des chants français<ref name="Quand Strasbourg et Metz étaient allemands"/>.

{{Article détaillé|Rivalité entre FC Metz et RC Strasbourg}}

À partir de 1945, la domination du RC Strasbourg sur les autres clubs alsaciens est plus nette. En [[Championnat de France de football D1 1948-1949|1948-1949]], le club des [[Sports réunis Colmar]] nouvellement promu se classe 11{{e}} de D1 alors que Strasbourg est avant-dernier et promis à la descente. Mais le mécène des Colmariens meurt brutalement : son club déclare alors forfait ce qui permet au RCS de rester dans l'élite<ref name="Gauthey1961 p.238-239">{{Harvsp|Gauthey|1961|p=238-239}}</ref>{{,}}<ref name="CUEJ p12-13">Céline Dupin et Jane Méry, « La région, petite aire de jeu », dans {{Harvsp|CUEJ|2006|p=12-13}}</ref>. Quant à l'autre club phare du [[Haut-Rhin]], le [[FC Mulhouse]], il n'arrive pas non plus à concurrencer le Racing puisqu'il ne participe depuis qu'à deux championnats de Division 1 en [[Championnat de France de football D1 1982-1983|1982-1983]] et [[Championnat de France de football D1 1989-1990|1989-1990]]<ref name="CUEJ p12-13"/>. Les rivaux locaux du Racing sont désormais les lorrains du [[FC Metz]] et de l'[[AS Nancy-Lorraine]] ainsi que les Francs-Comtois du [[FC Sochaux]], clubs qui évoluent régulièrement dans le même championnat que le RCS.

; Depuis 2010

La saison 2010-2011 est la première depuis [[Championnat de France de football D2 1991-1992|1991-1992]] à voir un autre club alsacien jouer dans le même championnat que le Racing. Alors que Strasbourg est relégué en [[Championnat de France de football National 2010-2011|National]], les [[SR Colmar]] y sont promus après leur titre de [[Championnat de France amateur de football 2009-2010|champion de France amateur 2010]]. En [[saison 2011-2012 du RC Strasbourg|2011-2012]], le Racing, tombé en [[CFA 2]], évolue avec quatre autres clubs alsaciens: le FC Steinseltz, le [[FC Saint-Louis Neuweg]], le [[SC Schiltigheim]], et l'[[AS Illzach Modenheim]]. Après une remontée de CFA en National lors de la saison 2012-2013, le RCSA est relégué sportivement en CFA à l'issue de l'avant dernière journée de championnat de la saison 2013-2014.

=== Blason ===
Les maillots des joueurs arborent un premier blason à partir des années 1920<ref>{{Lien web |auteur= |titre=Historique du logo |url=http://www.racingstub.com/page.php?page=histoire_logo |site=racingstub.com |date= |consulté le=16 février 2009}}</ref>. Il s'agit d'un ovale contenant les initiales RCS du nom actuel, adopté en 1919, surmontées d'un cadre avec une bande diagonale rouge sur fond blanc qui reprend le [[blasonnement]] de la [[Strasbourg#Héraldique|ville de Strasbourg]] : D'[[Couleur (héraldique)|argent]] à la bande de [[gueules]]. En 1945 la couleur historique du club, le bleu, fait son apparition sur un blason prenant la forme d'un losange dans lequel le [[sigle]] RCS est inscrit en blanc sur une bande bleue. La cigogne, [[Alsace#La cigogne|symbole de l'Alsace]], apparaît sur le blason de 1950 avec lequel le Racing remporte sa première coupe de France en 1951 : deux cigognes y sont surmontées des initiales du club sur un fond reprenant les couleurs de la ville de Strasbourg<ref>{{Harvsp|Collectif|1991|p=38}}</ref>. Le blason de 1960 comprend la [[cathédrale Notre-Dame de Strasbourg]], autre symbole local, sur fond bleu à bande blanche accompagné des initiales du club<ref>{{Harvsp|Collectif|1995|p=9}}</ref>. La version modifiée en 1971 fait suite à la fusion du Racing avec le club des [[Association Sportive Pierrots Vauban Strasbourg|Pierrots Vauban]] et comporte les initiales RPSM de la nouvelle dénomination Racing Pierrots Strasbourg-Meinau ainsi que la couleur jaune des Pierrots Vauban.

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Fichier:Blason RC Strasbourg_1920.png|<center>1920-1945</center>
Fichier:Blason RC Strasbourg_1945.png|<center>1945-1950</center>
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Fichier:Blason RC Strasbourg_1971.png|<center>1971-1976</center>
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Le retour à l'ancien nom du club en 1976 est accompagné par la création d'un nouveau blason, lequel prend la forme d'un rond comprenant une bande rouge sur fond bleu et une cigogne dont les ailes entourent la cathédrale de Strasbourg et le sigle RCS. Pendant la saison 1985-1986 l'[[Écu (héraldique)|écusson]] est remplacé par des armoiries où deux lions entourent les initiales R.C.S et les douze étoiles du [[drapeau européen]]. Ces étoiles se retrouvent également sur le logo utilisé en 1987-1988. Après la vente du club par la ville en 1997, le président Patrick Proisy adopte un nouveau logo avec trois branches bleu roy représentant à la fois une cigogne stylisée et la flèche de la cathédrale entre le [[massif des Vosges]] et celui de la [[Forêt-Noire]]. Les trois étoiles y symbolisent le championnat de France, la coupe de France et la Coupe de la Ligue, trois trophées remportés par le RC Strasbourg. Le blason actuel du RC Strasbourg depuis 2006, l'année du centenaire, se base sur celui de 1976 qui est celui du titre de champion de France en 1979. En plus du nom du club, de ses initiales et de sa couleur, le bleu, ce blason reprend différents éléments identitaires apparus sur les écussons précédents : la bande rouge et la cathédrale symbolisent la ville de Strasbourg, alors que la cigogne représente l'Alsace. En 2012, la nouvelle dénomination sociale du club, Racing Club de Strasbourg Alsace, se matérialise par une légère modification du logo : l'indication « football » est remplacée par le mot « Alsace » dont l'initiale est intégrée au sigle RCS<ref>{{Article
|nom1=Stéphane Godin |titre= Le RCSA sur les fonts baptismaux |périodique=L'Alsace
|jour=10 |mois=9 |année=2012 |pages=Sport
|url texte=http://www.lalsace.fr/actualite/2012/09/10/le-rcsa-sur-les-fonts-baptismaux |consulté le=11 septembre 2012
}}</ref>.
}}</ref>.


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=== Standard Magazine ===
Fichier:Blason RC_Strasbourg 1976.png|<center>1976-1985, 1988-1997</center>
Le Standard a également son propre magazine officiel et mensuel, ''Standard Magazine'', dont l'éditeur responsable est [[Patrick Hurbain]]. Ce magazine est édité par le [[groupe Sud Presse]] et propose des interviews exclusives sur les joueurs ainsi que des reportages sur la vie du club.
Fichier:Blason RC Strasbourg 1985.png|<center>1985-1987</center>
Fichier:Blason RC Strasbourg 1987.png|<center>1987-1988</center>
Fichier:RCStrasbourg.gif|<center>1997-2006</center>
Fichier:Racing Club de Strasbourg.svg|<center>2006-2012</center>
Fichier:Racing Club de Strasbourg Alsace.png|<center>Depuis 2012</center>
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=== PleinFoot ===
=== Affluence ===
Dernière créée en date, ''PleinFoot'' est une [[webradio]] pour les supporteurs du Standard de Liège, réalisée en collaboration avec ''Standard Magazine'' et la ''Famille des Rouches''.
Cette émission fait les analyses des matchs, du noyau, du staff, etc.
Retrace les activités globales du Standard de Liège ainsi que les actions et agendas des clubs de supporteurs. Elle est diffusée via [[hybridestudio.be]].


Depuis la saison 1945-1946, les meilleures affluences moyennes à domicile sont obtenues en [[1993 en football|1993]], année de remontée en [[Championnat de France de football|Division 1]] avec {{formatnum:21773}} spectateurs, et en [[1979 en football|1979]], [[Saison 1978-1979 du Racing Club de Strasbourg|année du titre de champion de France]] avec {{formatnum:21086}} spectateurs. Les moyennes s'améliorent en général à l'occasion des montées en première division, la plus forte progression d'une saison sur l'autre faisant suite à la monté en D1 de [[1977 en football|1977]] avec une progression de {{formatnum:15219}} spectateurs. L'année du retour de [[Gilbert Gress]] au poste d'entraîneur en [[1991 en football|1991]] est aussi celle de la deuxième plus forte augmentation de l'affluence moyenne (+{{formatnum:8904}} spectateurs, de {{formatnum:7353}} à {{formatnum:16257}}) même si le club joue cette année-là en [[Championnat de France de football de Ligue 2|Division 2]]<ref name="affluence">{{Lien web
=== Assistances ===
|url=http://www.stades-spectateurs.com/historique-affluences-spectateurs.php?club=Strasbourg
Les assistances maximum ont été observées au début des années 1980 ({{formatnum:40000}}). En moyenne, ce sont les dernières saisons qui ont connu les plus grandes affluences (depuis 2005). À l'inverse, les moins bonnes années (en moyenne) se situent à la fin des années 1980.
|site=stades-spectateurs.com
|titre=Historique des affluences du RC Strasbourg
|auteur=
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|consulté le=3 décembre 2009
}}</ref>{{,}}<ref name="Le Racing, un club, un public">{{Lien web
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=news&id=1968
|site=racingstub.com
|titre=Le Racing, un club, un public
|auteur=jeanclaude
|date=5 Octobre 2006
|consulté le=13 décembre 2009
}}</ref>.


Après sa [[Liquidation judiciaire en droit français|liquidation judiciaire]] à l'été 2011, le club redémarre en [[Championnat de France amateur 2 de football|Championnat de France amateur 2]], soit en cinquième division, et établit en l'espace de trois saisons et deux promotions successives des nouveaux records d'affluence en CFA 2, [[Championnat de France amateur de football|CFA]] puis [[Championnat de France de football National|National]]. L'affluence record du CFA 2 passe ainsi de {{formatnum:4734}}<ref>{{Article
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}}</ref>{{,}}<ref group="note">Le précédent record de fréquentation pour un match de cinquième division est alors de {{formatnum:4734}} spectateurs lors du [[Derby (sport)|derby]] entre le [[FC Rouen]] et l'[[Union sportive ouvrière normande de Mondeville|USON Mondeville]] en 1998-1999.</ref> à {{formatnum:10883}} spectateurs lors du derby du 5 novembre 2011 entre le Racing et le [[SC Schiltigheim]]<ref>{{Article
! '''Saison'''
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}}</ref>. La saison suivante en [[Championnat de France amateur de football 2012-2013|2012-2013]], le Racing bat le record d'affluence pour un match de quatrième division avec {{formatnum:13260}} spectateurs contre l'[[AS Lyon-Duchère]] puis {{formatnum:20044}} spectateurs contre le [[Football Club de Mulhouse]]<ref>{{Article
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|nom1=J.-T.W. et Fr.N. |titre=C’était beau quand même |périodique=[[Dernières Nouvelles d'Alsace]]
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}}</ref>{{,}}<ref group="note">Le précédent record de troisième division nationale est établi à {{formatnum:18545}} spectateurs par le [[FC Metz]] lors du [[Championnat de France de football National 2012-2013|championnat National 2012-2013]].</ref>. Le club compte {{formatnum:3750}} abonnés à l'ensemble des matchs à domicile de la saison 2014-2015<ref>{{Article
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<center>'''Moyenne de spectateurs à domicile du RC Strasbourg depuis 1946'''<ref name="affluence"/><br /><!--
---------- début de graphique en code Timeline, suite de l'article plus loin -------> <timeline>
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points:(312,69)(321,55) # 1976: 7 300 s. à 1977: 5 200 s.
points:(321,55)(330,158) # 1977: 5 200 s. à 1978: 20 419 s.
points:(330,158)(339,163) # 1978: 20 419 s. à 1979: 21 086 s.
points:(339,163)(348,113) # 1979: 21 086 s. à 1980: 13 768 s.
points:(348,113)(357,78) # 1980: 13 768 s. à 1981: 8 607 s.
points:(357,78)(366,83) # 1981: 8 607 s. à 1982: 9 322 s.
points:(366,83)(375,63) # 1982: 9 322 s. à 1983: 6 349 s.
points:(375,63)(384,90) # 1983: 6 349 s. à 1984: 10 368 s.
points:(384,90)(393,82) # 1984: 10 368 s. à 1985: 9 117 s.
points:(393,82)(402,69) # 1985: 9 117 s. à 1986: 7 176 s.
points:(402,69)(411,50) # 1986: 7 176 s. à 1987: 4 437 s.
points:(411,50)(420,88) # 1987: 4 437 s. à 1988: 9 997 s.
points:(420,88)(429,87) # 1988: 9 997 s. à 1989: 9 883 s.
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points:(438,59)(447,70) # 1990: 5 793 s. à 1991: 7 353 s.
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points:(456,130)(465,167) # 1992: 16 257 s. à 1993: 21 773 s.
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points:(474,142)(483,142) # 1994: 18 039 s. à 1995: 18 017 s.
points:(483,142)(492,124) # 1995: 18 017 s. à 1996: 15 334 s.
points:(492,124)(501,137) # 1996: 15 334 s. à 1997: 17 341 s.
points:(501,137)(510,137) # 1997: 17 341 s. à 1998: 17 266 s.
points:(510,137)(519,139) # 1998: 17 266 s. à 1999: 17 533 s.
points:(519,139)(528,99) # 1999: 17 533 s. à 2000: 11 744 s.
points:(528,99)(537,115) # 2000: 11 744 s. à 2001: 14 016 s.
points:(537,115)(546,84) # 2001: 14 016 s. à 2002: 9 499 s.
points:(546,84)(555,120) # 2002: 9 499 s. à 2003: 14 779 s.
points:(555,120)(564,132) # 2003: 14 779 s. à 2004: 16 567 s.
points:(564,132)(573,120) # 2004: 16 567 s. à 2005: 14 707 s.
points:(573,120)(582,149) # 2005: 14 707 s. à 2006: 18 994 s.
points:(582,149)(591,125) # 2006: 18 994 s. à 2007: 15 569 s.
points:(591,125)(600,151) # 2007: 15 569 s. à 2008: 19 401 s.
points:(600,151)(609,116) # 2008: 19 401 s. à 2009: 14 193 s.
points:(609,116)(618,68) # 2009: 14 193 s. à 2010: 7 075 s.
points:(618,68)(627,62) # 2010: 7 075 s. à 2011: 6 165 s.
points:(627,62)(636,63) # 2011: 6 165 s. à 2012: 6 410 s.
points:(636,63)(645,77) # 2012: 6 410 s. à 2013: 8 421 s.
points:(645,77)(654,90) # 2013: 8 421 s. à 2014: 10 289 s.
color:black width:3 # points du nombre de spectateurs (D1)
points:(42,84)(42,86) # 1946: 9 535 s.
points:(51,110)(51,112) # 1947: 13 497 s.
points:(60,102)(60,104) # 1948: 12 300 s.
points:(69,89)(69,91) # 1949: 10 321 s.
points:(78,98)(78,100) # 1950: 11 744 s.
points:(87,110)(87,112) # 1951: 13 425 s.
points:(96,96)(96,98) # 1952: 11 316 s.
color:red width:3 # points du nombre de spectateurs (D2)
points:(105,98)(105,100) # 1953: 11 704 s.
color:black width:3 # points du nombre de spectateurs (D1)
points:(114,102)(114,104) # 1954: 12 326 s.
points:(123,119)(123,121) # 1955: 14 707 s.
points:(132,101)(132,103) # 1956: 12 182 s.
points:(141,80)(141,82) # 1957: 9 028 s.
color:red width:3 # points du nombre de spectateurs (D2)
points:(150,89)(150,91) # 1958: 10 302 s.
color:black width:3 # points du nombre de spectateurs (D1)
points:(159,76)(159,78) # 1959: 8 436 s.
points:(168,67)(168,69) # 1960: 7 075 s.
color:red width:3 # points du nombre de spectateurs (D2)
points:(177,76)(177,78) # 1961: 8 392 s.
color:black width:3 # points du nombre de spectateurs (D1)
points:(186,101)(186,103) # 1962: 12 088 s.
points:(195,82)(195,84) # 1963: 9 274 s.
points:(204,91)(204,93) # 1964: 10 601 s.
points:(213,95)(213,97) # 1965: 11 200 s.
points:(222,79)(222,81) # 1966: 8 900 s.
points:(231,77)(231,79) # 1967: 8 600 s.
points:(240,68)(240,70) # 1968: 7 250 s.
points:(249,65)(249,67) # 1969: 6 822 s.
points:(258,114)(258,116) # 1970: 14 008 s.
points:(267,93)(267,95) # 1971: 10 907 s.
color:red width:3 # points du nombre de spectateurs (D2)
points:(276,80)(276,82) # 1972: 8 957 s.
color:black width:3 # points du nombre de spectateurs (D1)
points:(285,96)(285,98) # 1973: 11 347 s.
points:(294,102)(294,104) # 1974: 12 241 s.
points:(303,93)(303,95) # 1975: 10 864 s.
points:(312,68)(312,70) # 1976: 7 300 s.
color:red width:3 # points du nombre de spectateurs (D2)
points:(321,54)(321,56) # 1977: 5 200 s.
color:black width:3 # points du nombre de spectateurs (D1)
points:(330,157)(330,159) # 1978: 20 419 s.
points:(339,162)(339,164) # 1979: 21 086 s.
points:(348,112)(348,114) # 1980: 13 768 s.
points:(357,77)(357,79) # 1981: 8 607 s.
points:(366,82)(366,84) # 1982: 9 322 s.
points:(375,62)(375,64) # 1983: 6 349 s.
points:(384,89)(384,91) # 1984: 10 368 s.
points:(393,81)(393,83) # 1985: 9 117 s.
points:(402,68)(402,70) # 1986: 7 176 s.
color:red width:3 # points du nombre de spectateurs (D2)
points:(411,49)(411,51) # 1987: 4 437 s.
points:(420,87)(420,89) # 1988: 9 997 s.
color:black width:3 # points du nombre de spectateurs (D1)
points:(429,86)(429,88) # 1989: 9 883 s.
color:red width:3 # points du nombre de spectateurs (D2)
points:(438,58)(438,60) # 1990: 5 793 s.
points:(447,69)(447,71) # 1991: 7 353 s.
points:(456,129)(456,131) # 1992: 16 257 s.
color:black width:3 # points du nombre de spectateurs (D1)
points:(465,166)(465,168) # 1993: 21 773 s.
points:(474,141)(474,143) # 1994: 18 039 s.
points:(483,141)(483,143) # 1995: 18 017 s.
points:(492,123)(492,125) # 1996: 15 334 s.
points:(501,136)(501,138) # 1997: 17 341 s.
points:(510,136)(510,138) # 1998: 17 266 s.
points:(519,138)(519,140) # 1999: 17 533 s.
points:(528,98)(528,100) # 2000: 11 744 s.
points:(537,114)(537,116) # 2001: 14 016 s.
color:red width:3 # points du nombre de spectateurs (D2)
points:(546,83)(546,85) # 2002: 9 499 s.
color:black width:3 # points du nombre de spectateurs (D1)
points:(555,119)(555,121) # 2003: 14 779 s.
points:(564,131)(564,133) # 2004: 16 567 s.
points:(573,119)(573,121) # 2005: 14 707 s.
points:(582,148)(582,150) # 2006: 18 994 s.
color:red width:3 # points du nombre de spectateurs (D2)
points:(591,124)(591,126) # 2007: 15 569 s.
color:black width:3 # points du nombre de spectateurs (D1)
points:(600,150)(600,152) # 2008: 19 401 s.
color:red width:3 # points du nombre de spectateurs (D2)
points:(609,115)(609,117) # 2009: 14 193 s.
points:(618,67)(618,69) # 2010: 7 075 s.
color:blue width:3 # points du nombre de spectateurs (D3)
points:(627,61)(627,63) # 2011: 6 165 s.
color:green width:3 # points du nombre de spectateurs (D5)
points:(636,62)(636,64) # 2012: 6 410 s.
color:yellow width:3 # points du nombre de spectateurs (D4)
points:(645,76)(645,78) # 2013: 8 421 s.
color:blue width:3 # points du nombre de spectateurs (D3)
points:(654,89)(654,91) # 2014: 10 289 s.
# échelle de temps: le graphe commence à 1946 = 42 px, ensuite chaque année fait 9 px jusqu'à 2016 = 42+3x70 = 252 px
# échelle du nombre de spectateurs : le graphe va de 20px à 223px, donc 0 hab. = 20px et 1 habitant fait 203/30000 = 0.006767 pixel
# et donc l'ordonnée (nombre de spectateurs) des points est y = 20 + nb(habitants) x 0.006767
# Courbe réalisée avec l'aide du modèle [[modèle:Générateur de code de courbe d'affluence]]
</timeline>
<!---------- fin du graphique en code Timeline --------------------------------------->
</center><!--
{{Générateur de code de courbe d'affluence
|max échelle =25000
|incrément échelle =5000
|une gradation principale toutes les =2
|année min =1946
|année max =2016
|1946|9535 |1947|13497 |1948|12300 |1949|10321
|1950|11744 |1951|13425 |1952|11316 |1953|11704 |1954|12326
|1955|14707 |1956|12182 |1957|9028 |1958|10302 |1959|8436
|1960|7075 |1961|8392 |1962|12088 |1963|9274 |1964|10601
|1965|11200 |1966|8900 |1967|8600 |1968|7250 |1969|6822
|1970|14008 |1971|10907 |1972|8957 |1973|11347 |1974|12241
|1975|10864 |1976|7300 |1977|5200 |1978|20419 |1979|21086
|1980|13768 |1981|8607 |1982|9322 |1983|6349 |1984|10368
|1985|9117 |1986|7176 |1987|4437 |1988|9997 |1989|9883
|1990|5793 |1991|7353 |1992|16257 |1993|21773 |1994|18039
|1995|18017 |1996|15334 |1997|17341 |1998|17266 |1999|17533
|2000|19852 |2001|14016 |2002|9499 |2003|14779 |2004|16567
|2005|17455 |2006|18994 |2007|15569 |2008|19401 |2009|14193
|2010|11328 |2011|6165 |2012|6410 |2013|8421 |2014|10289
}}
-->
{| align=center style="margin-top:8px;"
|-
|-
|valign=top style="font-size:95%;"|
|1993-1994
'''Championnat disputé :'''
|{{formatnum:12020}}
|valign=top|
|{{formatnum:18000}}
{{Légende|black|première division (D1 / L1)}}
|-
{{Légende|red|deuxième division (D2 / L2)}}
|1994-1995
|valign=top|
|{{formatnum:16206}}
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|{{formatnum:28000}}
{{Légende|yellow|quatrième division (CFA)}}
{{Légende|green|cinquième division (CFA 2)}}
|}
|}
| width=30% align=left valign=top |
{| class="wikitable"
|- bgcolor="#CCCCCC"
! '''Saison'''
! '''Moyenne'''
! '''Maximum'''
|-
|1995-1996
|{{formatnum:11147}}
|{{formatnum:18000}}
|-
|1996-1997
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|-
|1997-1998
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|-
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|-
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|-
|2000-2001
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|-
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|2010-2011
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|}
|}
{{Clr}}


Au classement du [[championnat de France des tribunes]], qui récompense la fidélité du public et l'ambiance et l'animation dans le stade, Strasbourg se classe troisième de Ligue 2 en 2006-2007 derrière Caen et Metz<ref>{{Lien web |auteur= |titre=Palmarès 2006-2007 du championnat de France des tribunes de Ligue 2 |url=http://www.lfp.fr/ligue1/lireArticle.asp?idArticle=8473 |site=lfp.fr |date=24 juillet 2007 |consulté le=18 février 2009}}</ref>, puis douzième de Ligue 1 la saison suivante et huitième de Ligue 2 en 2008-2009<ref>{{Lien web
== Voir aussi ==
|url=http://www.lfp.fr/ligue2/championnat_France_Tribunes.asp?saison=2008%2F2009&SubmitSaison=%A0
* La visite virtuelle du [[Stade de Sclessin]] by [http://standard.sudpresse.be/files/virtual-stade/stadefr.html Full Vision]
|site=lfp.fr
* La visite virtuelle de l'[[Académie Robert Louis-Dreyfus]] by [http://www.standard.be/files/virtual/std.html Full Vision]
|titre=Championnat de France des tribunes 2008-2009
|consulté le=9 décembre 2009
}}</ref>.


=== Articles connexes ===
=== Supporteurs ===
{{Autres projets
| commons = Category:Standard de Liège
| commons titre = le Standard de Liège
}}
* [[Standard de Liège (club omnisports)]]
* [[Football en Belgique]]
* [[Sport à Liège]]
* [[Liège]]
* [[Liste des joueurs du Standard de Liège]]
* [[Historique du parcours européen du Standard de Liège]]
* [[Bilan saison par saison du Standard de Liège]]
* [[Stade de Sclessin]]
* [[Académie Robert Louis-Dreyfus]]
* [[Standard rugby club Chaudfontaine]]
* [[Standard basket club de Liège]]
* [[Standard - Anderlecht]]
* ''[[Je suis supporter du Standard]]'' (2013), film de et avec [[Riton Liebman]]. Avec [[Léa Drucker]].
* ''[[Standard Le Film]]'' (2014), documentaire de [[Benjamin Marquet]]


[[Fichier:Supporters du RC Strasbourg, 30 avril 2005.jpg|thumb|upright=1.2|[[Tifo]] des supporters du RC Strasbourg avec l'inscription « vaincre », au [[Stade de France]] lors de la finale victorieuse en [[Coupe de la Ligue française de football 2004-2005|Coupe de la Ligue 2005]]]]
=== Liens externes ===
* [http://www.standard.be/ Royal Standard de Liège], site officiel du club. {{fr}} / {{nl}}


Le public strasbourgeois est très exigeant envers l'équipe du Racing et ses joueurs. [[Jean-Marc Furlan]], entraîneur lors de la descente en Division 2 en [[Saison 2007-2008 du RC Strasbourg|2007-2008]], estime que les joueurs ont {{citation|l'habitude de lutter à la Meinau dans une ambiance très hostile}}<ref>{{Article
=== Bibliographie ===
|nom1=Stéphane Godin |titre=Racing - Cinq jours pour y voir clair |périodique=L'Alsace
|jour=15 |mois=2 |année=2010 |pages=sports
}}</ref>. Le RC Strasbourg possède sept groupes officiels de [[Supporter de football|supporteurs]] : le Club Central des Supporters, les Ultra Boys 90, le Kop Ciel et Blanc, le groupe Hansi Elsass, les Blueje Kempfer et les groupes Allez les Bleus Champions et Alli Bloi<ref>{{Lien web |titre=Présentation des groupes de supporteurs |url=http://www.rcstrasbourg.fr/supp1.php |site=rcstrasbourg.fr |date= |consulté le=17 février 2009}}</ref>.
Le Club Central des Supporters est le plus ancien des groupes de supporters. Il est fondé pendant l'hiver 1953 par [[Germain Muller]]<ref>{{Harvsp|Collectif|1991|p=105}}</ref>, humoriste et à l'époque adjoint au maire de Strasbourg. La dénomination actuelle du groupe date du milieu des années 1980<ref name="Historique du Club Central des Supporters">{{Lien web |titre=Historique du Club Central des Supporters |url=http://www.racingccs.com/ccs.html |site=racingccs.com |date=31 août 2008 |consulté le=17 février 2009}}</ref>. Le nombre d'adhérents du Club Central des Supporters varie ces dernières années de 600 à 1000, 800 en 2008<ref name="Soir de match à la Meinau">{{Lien web |auteur=Audrey Richier, Laurent Verdi |titre=Soir de match à la Meinau |url=http://mcsinfo.u-strasbg.fr/article.php?article_id=9777&cPath= |site=mcsinfo.u-strasbg.fr |date=12 mars 2008 |consulté le=17 février 2009}}</ref>, ce qui en fait le plus grand groupe.
Le groupe des Ultra Boys 90, appelés aussi UB90, date de 1990. En tant qu'[[Ultras (supporters)|ultras]] leurs membres, au nombre de 450 en 2007-2008<ref>{{Article |nom= |titre=Réactions des responsables des clubs de supporters du Racing au projet de nouveau stade |périodique=Les Dernières Nouvelles d'Alsace |jour=16 |mois=11 |année=2007 |pages=sports |url texte= |consulté le=7 février 2009}}</ref>, soutiennent activement le RC Strasbourg par leurs [[tifo]]s, leurs [[Chant de stade|chants]] et leurs déplacements à l'extérieur<ref>{{Lien web |titre=Mentalité des Ultra Boys 90 |url=http://www.ub90.com/main/index.php?rub=mentalite |site=ub90.com |date= |consulté le=17 février 2009}}</ref>. La création des UB90 se fait pour se démarquer des Meinau Boys, groupe de supporters violents qui était à la fin des années 1980 le seul groupe de supporters soutenant activement le Racing<ref>{{Lien web |titre=Historique des Ultra Boys 90 : 1990-1992 |url=http://www.ub90.com/main/index.php?rub=histoire&saison=1990-1992 |site=ub90.com |date= |consulté le=17 février 2009}}</ref>. Lors des rencontres à domicile, les Ultra Boys 90 se retrouvent dans le quart de virage Nord-Ouest du stade de la Meinau<ref>{{Article |nom=Michel Bracq |titre=Ultra Boys 90 : 1990-2005 |périodique=Le Monde des Tribunes |numéro=0 |mois=avril |année=2006 |url texte=http://www.culturetribunes.fr/2006/04/05/ultra-boys-90-1990-2005/ |consulté le=17 février 2009}}</ref>.
Le plus grand des cinq autres groupes de supporters est celui du Kop Ciel et Blanc créé en 2000 et issu du Club Central des Supporters. Le Kop Ciel et Blanc est un groupe de supporters familial<ref name="Liste des groupes de supporters">{{Lien web |titre=Liste des groupes de supporters du Racing |url=http://www.racingstub.com/page.php?page=supporters |site=racingstub.com |date= |consulté le=17 février 2009}}</ref>, qui anime le quart de virage Nord-Ouest depuis 2003<ref>{{Lien web |titre=Présentation du Kop Ciel et Blanc |url=http://www.cieletblanc.com/cieletblanc/modules/tinycontent/index.php?id=1 |site=cieletblanc.com |date= |consulté le=17 février 2009}}</ref>. Le nombre de membres du groupe atteint 200 lors de la saison 2004-2005 et 300 en 2008<ref>{{Lien web |auteur=Knekbull |titre=Supporter n'est pas un crime |url=http://www.cieletblanc.com/cieletblanc/modules/news/article.php?storyid=13845 |site=cieletblanc.com |date=11 mai 2008 |consulté le=17 février 2009}}</ref>. L'association Hansi Elsass est fondée officiellement en 1994<ref>{{Lien web |titre=Historique de Hansi Elsass |url=http://www.hansielsass.org/news.htm |site=hansielsass.org |date=10 juillet 2008 |consulté le=17 février 2009}}</ref>. Ses membres, au nombre de 150 pour la saison 2007-2008, sont présents dans le quart de virage sud-ouest du stade de la Meinau<ref name="Liste des groupes de supporters"/>. Les Blueje Kempfer existent depuis 1993<ref>{{Lien web |titre=Historique de l'association Blueje Kempfer |url=http://www.d-blueje-kempfer.org/fr/historique.php |site=d-blueje-kempfer.org |date= |consulté le=17 février 2009}}</ref>. Le nom de l'association fait référence à l'esprit de battant (''Kempfer'' en [[alsacien]]) et à la couleur bleue du club (''Blueje'' en alsacien).


[[Fichier:UB90.JPG|thumb|left|Supporters [[Ultras (supporters)|ultras]] au [[stade de la Meinau]]]]
==== Années 2000 ====


Le Racing Club de Strasbourg est aussi suivi par des supporters étrangers. L'ancien fan-club des Blue Pirates, qui regroupait des fans allemands et français, soutenait par exemple à la fois les clubs du RC Strasbourg et du [[Karlsruher SC]]<ref>{{Lien web
* Pierre Delahaye et Jean-Pierre Delmotte, ''Et le Standard sera champion : dix années de football liégeois'', Bruxelles, Liège, Éd. [[Luc Pire]], 2000 {{ISBN|2-930240-85-7 }}
|url=http://www.racingstub.com/page.php?page=news&id=5119 |site=racingstub.com
* Étienne Ethaire (texte), Christophe Smets (photographies), ''La tribu des Rouches'', Bruxelles, Liège, Éd. [[Luc Pire]] (Sports), 2007, 160 p. {{ISBN|9782874158353}}
|titre= Freundschaft RCS-KSC |auteur=guigues |date=23 juillet 2012 |consulté le=20 août 2012
* Patrice Sintzen, ''Standard de Vie : du Luxembourg à Sclessin. Guy Hellers raconte'', Bruxelles, Euro Images Productions, 2000
}}</ref>. D'autre part le groupe de supporters strasbourgeois des Ultra Boys 90 est jumelé aux supporters des Phönix Sons<ref name="CUEJ p12-13"/>, groupe soutenant l'équipe de Karlsruhe, et est aussi lié aux groupes allemand et italien des Harlekins de [[Berlin]] et des Rangers de [[Pise]]<ref>{{Article |nom=François Dumas |titre=Fussball über alles : les fans allemand |sous-titre=Les amitiés et les rivalités |périodique=Culture Tribunes |numéro=3 |mois=janvier/février |année=2007 |url texte=http://www.culturetribunes.fr/2008/09/20/fussball-uber-alles-les-fans-allemand/2/ |consulté le=17 février 2009}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Amitiés des Ultra Boys 90 |url=http://www.ub90.com/main/?rub=amities |site=ub90.com |date= |consulté le=17 février 2009}}</ref>.
* ''Standard - Campionissimo'', Bruxelles, Liège, Éd. [[Luc Pire]] (Sports), 2008, 168 p. {{ISBN|978-2-507-00095-0}}


Un incident impliquant un supporter strasbourgeois a lieu le 21 décembre 2000 au cours du [[Rivalité entre FC Metz et RC Strasbourg|derby Strasbourg-FC Metz]] : l'arbitre assistante [[Nelly Viennot]] est blessée au [[Tympan (anatomie)|tympan]] par un pétard jeté depuis une tribune<ref>{{Article
==== Années 1990 ====
|nom1=V.P. |titre=Strasbourg - Metz rejoué à huis clos |périodique=[[Le Parisien]]
|jour=19 |mois=1 |année=2001 |pages=sport
|url texte=http://www.leparisien.fr/sports/strasbourg-metz-rejoue-a-huis-clos-19-01-2001-2001901441.php
|consulté le=13 décembre 2009
}}</ref>. La rencontre est interrompue sur le score de 1-0 pour le Racing, et le match rejoué à huis clos est remporté par Metz<ref>{{Article
|nom1=Régis Schneider |titre=Strasbourg : la Coupe jusqu'à la lie ? |périodique=[[l'Humanité]]
|jour=26 |mois=5 |année=2001 |pages=sports
|url texte=http://www.humanite.fr/popup_imprimer.html?id_article=244868
|consulté le=13 décembre 2009
}}</ref>. Les actes violents recensés sont pour la plupart le fait de mouvements marginaux comme les Meinau Boys et Elsass Korps, deux groupes issus de l'[[extrême droite]]. Les Meinau Boys qui ne sont plus actifs aujourd'hui ont notamment été évacués par la police lors du match Strasbourg-Bastia en 2006 après avoir crié des insultes racistes<ref>{{Article
|nom=Stéphane Godin |titre=Hooligans au Racing Sept interpellations, quatre convocations devant la justice |périodique=L'Alsace
|jour=3 |mois=décembre |année=2006 |pages=9
|url texte=http://interne.alsapresse.com/jdj/06/12/03/IRF/9/article_34.html |consulté le=17 février 2009
}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur= |titre= Sept interpellations, Débordements aussi à Strasbourg |url=http://www.lavoixdessports.com/fr/folders/violencefoot/articles/061204strasb.phtml |site=lavoixdessports.com |date=4 décembre 2006 |consulté le=18 février 2009}}</ref>, des peines de prison avec sursis et d'[[interdiction de stade]] étant alors prononcées contre des membres du groupe<ref>{{Lien web |auteur=AFP |titre=Du sursis pour des supporters |url=http://www.lequipe.fr/Football/20070116_212111Dev.html |site=lequipe.fr |date=16 janvier 2007 |consulté le=17 février 2009}}</ref>. Quant au groupe Elsass Korps créé en 1993, il a été l'auteur de divers faits de hooliganisme, de saluts hitlériens et d'insultes à l'encontre de joueurs de couleur<ref>{{Lien web |auteur=Raphaël Coquel |titre=Le racisme fleurit en mauvaise saison |url=http://mcsinfo.u-strasbg.fr/article.php?article_id=5620 |site=mcsinfo.u-strasbg.fr |date=4 février 2005 |consulté le=18 février 2009}}</ref> et était {{Citation|impliqué dans les 19 accidents recensés à l'occasion des matchs du Racing}} de 2000 à 2005<ref>{{Article |nom=Solenn De Royer |titre=Le gouvernement continue son combat contre les néo-nazis |périodique=La Croix |jour=18 |mois=mai |année=2005 |consulté le=17 février 2009}}</ref>, avant d'être dissous<ref group="note">La décision de dissolution du groupe Elsass Korps est prise par le [[Conseil des ministres]] sur proposition du ministre de l'Intérieur [[Dominique de Villepin]]. Elle se fonde sur la [[loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées]] qui prévoit que {{Citation|sont dissoutes par décret (...) toutes les associations (...) qui provoqueraient à la discrimination, à la haine ou à la violence, envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance (...) à une ethnie, une nation, une race ou une religion (...)}}.</ref> le 19 mai 2005<ref>{{Article |nom= |titre=Le groupe "Elsass Korps" a été dissous |périodique=Le Nouvel Observateur |jour=1 |mois=juin |année=2005 |pages=politique |url texte=http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20050518.OBS7100/ |consulté le=17 février 2009}}</ref>{{,}}<ref>{{Article
|titre=Décret du 19 mai 2005 portant dissolution d'un groupement de fait
|périodique=[[Journal officiel de la République française]]
|numéro=116
|jour=20 |mois=5 |année=2005
|pages=8738
|url texte=http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000808267
|consulté le=29 septembre 2010
}}</ref>. Après la dissolution, d'anciens membres du groupe sont condamnés en 2008 à des peines de prison et des interdictions de stade pour agression à caractère raciste aux abords du stade<ref>{{Article |nom=Antoine Bonin |titre=Comme une meute de loups |périodique=Les Dernières Nouvelles d'Alsace |jour=2 |mois=septembre |année=2008 |pages=faits divers |url texte=http://www.dna.fr/articles/200809/02/comme-une-meute-deloups,faits-divers,000000777.php |consulté le=17 février 2009}}</ref>.


=== Relation avec les médias ===
* Pierre Bilic, Maurice Capitaine, J.P. Delmotte et Claude Leruth, ''Standard, 100 ans de passion'', [s.l.], Euro images productions, 1998
[[Fichier:Jean-Pierre Papin, 2006.jpg|thumb|upright|[[Jean-Pierre Papin]], entraîneur en 2006-2007, au micro d'[[Alsatic TV]]]]
* Pierre Bilic, ''Les stars du Standard - De goden van Standard''. [s.l.], Roularta, 1995
* Jean-Pierre Delmotte et Christian Henrard, ''Standard, je t'aime'', Visé, Wagelmans, 1993
* Jean-Pierre Delmotte et Clem Vanwonterghem, ''Monsieur Standard : Roger Petit raconte…'', Alleur, éd. du Perron, 1992
* Pascale Piérard et Michel Dubois, ''Standard, une épopée : Ils racontent leur Coupe d'Europe'', Alleur, éd. du Perron, 1992


Le RC Strasbourg est premier actionnaire de la [[chaîne de télévision]] locale Alsatic TV depuis mars 2007, devenue aujourd'hui [[Alsace 20]]. Le club détient 30 % du capital de 1,5 million d'euros aux côtés des autres grands actionnaires que sont les quotidiens [[L'Alsace]] et [[Les Dernières Nouvelles d'Alsace]] avec 20 % respectivement<ref>{{Article |nom= |titre=Le Racing Club de Strasbourg se place dans la lucarne d'Alsatic TV |périodique=Les Échos |jour=2 |mois=avril |année=2007 |pages= |url texte=http://archives.lesechos.fr/archives/2007/LesEchos/19890-84-ECH.htm |consulté le=16 février 2009}}</ref>. La chaîne diffuse un journal d'information quotidien et une émission hebdomadaire de trente minutes sur l'actualité du Racing. Alsace 20 retransmet également les matchs du Racing en différé les lendemains et surlendemains des rencontres<ref>{{Lien web |auteur= |titre=L'émission Club Racing |url=http://www.alsatic.com/visio.php?emission=10 |site=alsatic.com |date= |consulté le=16 février 2009}}</ref>. Ces images du Racing peuvent être vues sur internet et, par environ 90 % de la population alsacienne soit 1,6 million de téléspectateurs potentiels, via le [[Télévision par câble|câble]] et la [[télévision numérique terrestre]]<ref>{{Lien web |auteur=P.W. |titre=Alsatic TV est passée en mode TNT |url=http://www.20minutes.fr/article/278748/Strasbourg-Alsatic-TV-est-passee-en-mode-TNT.php |site=20minutes.fr |date=5 décembre 2008 |consulté le=16 février 2009}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur= |titre=Modes de réception d'Alsatic TV |url=http://www.alsatic.com/contenu/capter_alsatic_tv_24.php |site=alsatic.com |date= |consulté le=16 février 2009}}</ref>.
==== Années 1980 ====


Pendant le [[Championnat de France de football L2 2008-2009|championnat de Ligue 2 2008-2009]], l'équipe de Strasbourg est la deuxième équipe la plus diffusée sur [[Eurosport]] avec 14 retransmissions en 38 journées, derrière le [[RC Lens]] qui totalise 20 diffusions<ref>{{Lien web |titre=Diffuseurs de la saison 2008-2009 de Ligue 2 |url=http://www.lfp.fr/ligue2/programmationTV.asp?typeAffich=CODETV |site=lfp.fr |consulté le=29 mai 2009}}</ref>. En comptant les retransmissions sur la [[télévision par câble]], ce sont 35 de ses 38 matchs qui sont diffusés<ref>{{Lien web |titre=Statistiques des diffusions de la saison 2008-2009 de Ligue 2 |url=http://www.lfp.fr/ligue2/programmationTV.asp?typeAffich=CODETV&TV=NC |site=lfp.fr |consulté le=29 mai 2009}}</ref>. Les rencontres du club strasbourgeois sont également retransmises en direct sur les radios locales dont [[France Bleu Alsace]]<ref>{{Lien web |titre=Diffusion des rencontres du Racing Club De Strasbourg |url=http://www.radiofrance.fr/chaines/france-bleu/?nr=9ac173a528c2c672dc03adb66251f4ab&62b2e42718280103adcc273f8bca05d0_container_mode=item&62b2e42718280103adcc273f8bca05d0_container_id=285 |site=radiofrance.fr |consulté le=18 février 2009}}</ref> et sur la [[webradio]] DNAudio<ref>{{Article |titre=La web radio de votre quotidien |périodique=Les Dernières Nouvelles d'Alsace |jour=3 |mois=août |année=2008 |pages=région |url texte=http://www.dna.fr/articles/200808/03/la-web-radio-de-votre-quotidien,region,000001200.php |consulté le=18 février 2009}}</ref>. Outre la chaîne de télévision [[Alsace 20]], le club a comme partenaires officiels le quotidien [[Les Dernières Nouvelles d'Alsace]] et la radio privée [[NRJ (France)|NRJ]], l'opérateur de télévision par câble [[Numericable]] étant fournisseur officiel du club<ref>{{Lien web |titre=Partenaires du Racing Club de Strasbourg |url=http://www.rcstrasbourg.fr/partl2.php |site=rcstrasbourg.fr |consulté le=18 février 2009}}</ref>.
* Raymond Arets, ''Standard Goethals'', Bruxelles, éd. Gamma, 1982
* Raymond Arets, ''Standardissimo'', Bruxelles, éd. Gamma Sports, 1983
* Christian Hubert, ''Standard : 100 matches de coupe d'Europe'', Bruxelles, éd. Gamma, 1982
* Pierre Tilman, ''Le Standard de Liège, de sa création à nos jours'' [s.l.], éd. G.D.M., 1983


En [[saison 2010-2011 du Racing Club de Strasbourg|2010-2011]], seuls trois matchs de championnat sont diffusés à la télévision: les matchs aller et retour contre les [[SR Colmar]], et le match contre l'[[AS Cannes]].
==== Années 1970 ====


Depuis la relégation du Racing Club de Strasbourg en championnat de CFA 2 à l'été 2011, c'est Total Sport Live, un Webmédia couvrant l'ensemble du sport alsacien, qui assure la retransmission des matchs du club via le site d'hébergement de vidéos [[Dailymotion]].
* Raymond Arets, ''Standard Happel'', Bruxelles, éd. Gamma, 1979
* Raymond Arets, ''Standard la furia'', Bruxelles, éd. Gamma, 1978
* Raymond Arets, ''Standard : le grand pari'', Bruxelles, Arts et voyages, 1975
* Raymond Arets, ''Standard Europe : de la coupe au livre'', Bruxelles, Arts et voyages, 1972
* Raymond Arets, ''Standard : le grand défi'', Bruxelles, Arts et voyages, 1970


{{clr}}
== Notes et références ==

== Annexes ==
=== Notes ===
{{Références|colonnes=2|groupe=note}}

=== Références ===
{{Références|colonnes=2}}
{{Références|colonnes=2}}


=== Liens externes ===
{{Palette|Standard de Liège navigation|Équipes du championnat de Belgique de football D1|Football en province de Liège}}
{{Autres projets|commons=Category:RC Strasbourg}}
{{Portail|football|Liège}}
{{Catégorie principale|Racing Club de Strasbourg}}

* {{Lien web
|url=http://www.racingstub.com/
|site=racingstub.com
|titre=Site non officiel du Racing Club de Strasbourg
|auteur=
|date=
|consulté le=16 novembre 2012
}}
* {{Lien web
|url=http://www.lfp.fr/club/ficheClub.asp?no_affil_fff=500191
|site=lfp.fr
|titre=Fiche du Racing Club de Strasbourg
|auteur=
|date=
|consulté le=6 décembre 2009
}}

=== Bibliographie ===
Cette bibliographie présente quelques ouvrages de référence. Ceux utilisés pour la rédaction de cet article sont suivis du symbole {{Plume}}.

;Racing Club de Strasbourg
* {{Ouvrage |id=CUEJ2006 |titre=News d'Ill, numéro 86 |éditeur=[[Centre universitaire d'enseignement du journalisme]], [[Université Strasbourg III|Université Robert-Schuman]] |mois=janvier |année=2006 |issn=0996-9624}} {{Plume}}
* {{Ouvrage |auteur=Jean-Michel Bezzina |titre=R.C. Strasbourg : Les Bleus d'Alsace |éditeur=Éditions Solar |année=1978 |isbn=2-263-00316-9}}
* {{Ouvrage |auteur=Francis Braesch |titre=Histoires drôles du Racing |éditeur=Éditions Alsatia |année=1977}}
* {{Ouvrage |auteur=Francis Braesch, Christian Daniel et Roland Scheubel |titre=Le Phénomène Racing |éditeur=Gamay international |année=1978 |isbn=2863510029}}
* {{Ouvrage |auteur=Collectif |titre=Racing 1979 Le sacre |éditeur=[[La Nuée bleue]] |année=2009 |issn=0150-397X}}
* {{Ouvrage |id=Collectif1991 |titre=Il était une fois le Racing, toute l'histoire du club omnisport strasbourgeois |auteur=Collectif |éditeur=[[Ronald Hirlé]], [[Éditions Berger-Levrault|Berger-Levrault]] |année=1991}} {{Plume}}
* {{Ouvrage |id=Collectif1995 |titre=L'épopée de la coupe |auteur=Collectif |éditeur=La Nuée bleue |année=1995 |isbn=2716503672}} {{Plume}}
* {{Ouvrage |auteur=Christian Daniel |titre=Racing Champion de France |éditeur=Éditions EREDIA |année=1979}}
* {{Ouvrage |auteur=Harles (dessin) et Fabrice Linck (scénario) |titre=Le centenaire du RC Strasbourg |éditeur=Demgé productions |année=2006 |lieu=Illzach |isbn=2-914400-13-6}}
* {{Ouvrage |auteur=Pierre Perny |titre=Racing 100 ans |éditeur=Pierre Perny |année=2006 |isbn=2952776202}}
* {{Ouvrage |auteur=Patrick Schwertz |titre=Racing, l’album de la coupe |éditeur=La Nuée bleue |année=2001 |isbn=2-716505527}}
* {{Ouvrage |auteur=Christian Vella |titre=Allez Strasbourg! |éditeur=[[Calmann-Lévy]] |année=1979 |isbn=2-7021-0288-3}}
* {{Ouvrage |id=Zuchner1977 |auteur=Armand Zuchner |titre=Livre d'or du Racing Club de Strasbourg 1906-1977 |éditeur=[[Les Dernières Nouvelles d'Alsace]] |année=1977}} {{Plume}}

;Personnalités
* {{Ouvrage |auteur=Claude Fuchs, Gérard Kieny et Alphonse Muller |titre=Les quatre vérités de Roland Weller |éditeur=Editions Coprur |année=2002 |isbn=284208103X}}
* {{Ouvrage |id=Genetet2005 |auteur=Éric Genetet et [[Gilbert Gress]] |titre=Je n'avais encore rien dit |éditeur=Éditions du Boulevard |année=2005 |isbn=2352110017 |présentation en ligne=http://web.archive.org/web/20071012175154/http://www.editionsduboulevard.fr/pdf/fiche_gress.pdf |passage=présentation}} {{Plume}}

;Ouvrages généraux
* {{de}} {{Ouvrage |id=Bitzer2003 |auteur=Dirk Bitzer et Bernd Wilting |titre=Stürmen für Deutschland |sous-titre=Die Geschichte des deutschen Fußballs von 1933 bis 1954 |éditeur=Campus Verlag GmbH |année=2003 |isbn=978-3-593-37191-7}} {{Plume}}
* {{Ouvrage |auteur=[[Hervé Bride]], Jean-Luc Fournier et Bernard Kuntz |titre=100 ans de football en Alsace, petites et grandes histoires du football alsacien de 1890 à nos jours |éditeur=Edito |année=2002 |isbn=9782911219139}}
* {{Ouvrage
|id=Descamps2007
|auteur=Pierre-Marie Descamps, Gérard Ejnès et Jacques Hennaux
|titre=Coupe de France: La folle épopée
|éditeur=[[L'Équipe]]
|lieu=
|année=2007
|pages totales=431
|isbn=2915535620
|lire en ligne=http://books.google.com/books?id=8Yt-uXvxi3sC&printsec=frontcover
|consulté le=27 octobre 2009
}} {{Plume}}
* {{Ouvrage
|id=Gauthey1961
|auteur=Gilles Gauthey
|titre=Le football professionnel français
|éditeur=Gilles Gauthey
|lieu=Paris
|année=1961
|pages totales=
|passage=235-244
|isbn=
|lire en ligne=
}} {{Plume}}
* {{Ouvrage |auteur=Pierre Perny |titre=La grande époque du football alsacien, 1920-1966 |éditeur=Société d'histoire du Ried-Nord |année=2002 |isbn=2952763518}}

=== Navigation ===

{{Palette
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Généralités

Maillots

Domicile

Extérieur
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Le club est basé à Strasbourg en Alsace.

Le Racing Club Strasbourg Alsace, abrégé en Racing ou RCSA, est un club de football français fondé en 1906 sous le nom de FC Neudorf, du nom d'un quartier strasbourgeois. Il dispute ses premières compétitions officielles à partir de 1909 au sein de la fédération allemande, avant de prendre le nom Racing Club de Strasbourg et de rejoindre les compétitions françaises en 1919. Le club emménage en 1914 au jardin Haemmerlé, une longue prairie sur laquelle est construit l'actuel stade de la Meinau à partir de 1921.

Le club obtient le statut professionnel en 1933 et s’impose alors comme un des meilleurs clubs français. Après deux finales perdues en 1937 et 1947, le RC Strasbourg remporte une première Coupe de France en 1951. Dans les années 1960, il dispute ses premières compétitions continentales, où il élimine notamment l'AC Milan et le FC Barcelone. Il gagne ensuite une deuxième Coupe de France en 1966 avant d'obtenir le titre de champion de France en 1979. Depuis le milieu des années 1990, le palmarès est complété par une Coupe Intertoto (1995), deux Coupes de la Ligue (1997 et 2005) et une troisième Coupe de France (2001).

Les bons résultats du Racing, club marqué par une identité régionale forte, sont néanmoins entrecoupés par des relégations en deuxième division et des changements fréquents au sein de l'encadrement du club, ce qui l'empêche régulièrement de s'inscrire dans la durée. Des résultats sportifs insuffisants entraînent le Racing en 2010 pour la première fois en National, championnat de troisième niveau. Un an plus tard, des problèmes financiers causent une rétrogradation administrative avec perte du statut professionnel et une liquidation judiciaire. Après deux montées consécutives, le club dispute à nouveau le championnat National depuis 2013.

Repères historiques

Débuts du club (1906-1933)

L'équipe première en 1919

Le Racing Club de Strasbourg voit le jour en 1906 au moment où le football venu d'Angleterre prend son essor à Strasbourg, à l'époque capitale de l'Alsace-Lorraine au sein de l'Empire allemand. Il s'agit d'une équipe créée par les jeunes de l'école de la rue d'Erstein dans le quartier populaire de Neudorf[1]. Ils disputent leur premier match amical à l'automne 1906 contre le FC Germania[1]. Baptisé FC Neudorf à sa fondation, le club est rebaptisé un temps FC Cäsar Neudorf[1]. Équipe scolaire, le FC Neudorf se transforme en club libre en 1909. Cette année-là, le FC Neudorf obtient son affiliation à la ligue de football d'Allemagne du Sud et y débute en bas de l'échelle dans le championnat de Division C[2]. Le club remporte ce championnat en 1912 et accède au deuxième échelon de la Division B[2],[3], qu'il remporte deux ans plus tard[4]. En 1914 toujours, le club s'installe sur le terrain du jardin Haemmerlé, lieu du futur stade de la Meinau[5].

Après la Première Guerre mondiale, le club rejoint les compétitions françaises. La francisation de la région est suivie par le club qui est renommé en 1919 RC Strasbourg-Neudorf puis peu après Racing Club de Strasbourg, en référence au « plus prestigieux club français », le Racing Club de France[5]. Le Racing enlève trois titres de champion d'Alsace en 1923, 1924 et 1927. En 1927 les Strasbourgeois participent également au championnat de France amateur, une compétition éphémère réservée aux champions des ligues régionales et remportée par le Cercle athlétique de Paris[6],[7]. Le Racing participe pour la première fois à la Coupe de France en 1920-1921[8]. Il s'y distingue en 1925-1926 en réalisant l'exploit[9] d'éliminer au stade des trente-deuxièmes de finale le Red Star[10], un des meilleurs clubs français de l'époque.

Professionnalisation du club (1933-1945)

Le RC Strasbourg (short blanc) s'incline 2-1 en finale de la Coupe de France 1937 contre le FC Sochaux.

Comme bon nombre de clubs de la moitié nord de la France, le RC Strasbourg refuse le professionnalisme à son introduction en 1932[11]. Un an plus tard, le club se prononce à une large majorité pour le passage au professionnalisme[12] et participe ainsi au championnat de Division 2 en 1933-1934. Le Racing accroche la quatrième place de la poule Nord et remporte les barrages de promotion en première division. Pour sa première saison au sein de l'élite en 1934-1935, le Racing est champion d'automne[12] et termine vice-champion à un point du FC Sochaux[12]. Les saisons suivantes sont tout aussi honorables, le Racing finissant successivement 3e, 6e, 5e et 10e d'un championnat à seize clubs. Le club atteint également pour la première fois la finale de la Coupe de France en 1937[13]. Une victoire 3-1 en demi-finale contre le FC Rouen grâce à un triplé d'Oskar Rohr[14] lui permet d'aller défier le FC Sochaux en finale au stade olympique Yves-du-Manoir de Colombes. Les Sochaliens sont favoris et l'emportent 2-1[15].

Au début de la Seconde Guerre mondiale en septembre 1939, les habitants de la ville de Strasbourg sont évacués dans le sud de la France. Le club est ainsi reformé l'espace d'une saison à Périgueux sous statut amateur, et y remporte le titre de champion de Dordogne[16]. En 1940, l'Alsace est annexée au Troisième Reich et le club évolue dans la compétition allemande de la Gauliga Elsass[16] sous le nom germanisé de Rasensportclub Straßburg (« Club des sports sur pelouse »). Durant ces années les derbys contre le rival du Red Star Strasbourg, passé sous le contrôle de la Schutzstaffel (SS) et renommé Sportgemeinschaft der SS, prennent des allures de combat patriotique[17].

Premiers titres nationaux et premières compétitions européennes (1945-1970)

En 1945, le club reprend son nom de Racing Club de Strasbourg et participe à nouveau au championnat de France professionnel. Bien que meurtri par le conflit, le club se classe troisième du championnat 1946-1947 et atteint la finale de la Coupe de France cette même année[18]. Les Strasbourgeois échouent contre le tenant du titre, le Lille OSC. Quatre ans après, le Racing décroche son premier titre national en venant à bout de l'US Valenciennes-Anzin en finale de la Coupe de France 1951 sur le score de 3-0. À leur retour en Alsace, les joueurs sont fêtés par une foule en liesse[19] de 50 000 à 100 000 personnes selon les sources[20].

Entre trois descentes en Division 2 en dix ans, le RC Strasbourg réalise une brillante saison 1954-1955 en D1 grâce notamment au prodige[16] autrichien Ernst Stojaspal, luttant longtemps pour le titre et finissant à la quatrième place. En Division 1 le club se bat à nouveau pour le titre de champion lors de la saison 1964-1965 : deuxième à un point du FC Nantes à quatre journées de la fin, le RCS finit cinquième[21]. La première grande épopée européenne du Racing date de la Coupe des villes de foires 1964-1965. Opposé en 32e de finale au prestigieux Milan AC, le Racing s'impose 2-0 à la Meinau pour ne succomber que par 1-0 au retour à San Siro. Contre le FC Barcelone, le RCS obtient un match nul à la Meinau (0-0) puis se fait rejoindre au score en fin du match au Camp Nou (2-2)[22]. Le match d'appui se solde par un match nul (0-0) au Camp Nou et le Racing se qualifie au tirage au sort. En quart de finale, les Alsaciens s'inclinent nettement contre Manchester United (0-5 puis 0-0 à Old Trafford)[23],[24].

Dans l'édition 1965-1966 de la Coupe des villes de foires, le RCS retrouve le Milan AC. Après une victoire de chaque équipe[25] et un score de 1-1 en match d'appui, les deux clubs sont départagés par un tirage au sort qui est défavorable au RC Strasbourg[26]. Le Racing accède en 1966 pour la quatrième fois à la finale de la Coupe de France. Opposé au tout nouveau champion de France, le FC Nantes, le Racing déjoue les pronostics en emportant son second trophée sur le score de 1-0[27]. L'année suivante en Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe, le club élimine le FC Steaua Bucarest avant de s'incliner contre le Slavia Sofia en huitième de finale.

Heures de gloire puis années de crise (1970-1992)

Le RC Strasbourg fusionne en 1970 avec les Pierrots de Strasbourg, double champions de France amateurs, pour devenir le Racing Pierrots Strasbourg-Meinau (RPSM)[28]. Certains membres des Pierrots, insatisfaits par la fusion, recréent un club amateur[28], alors que le RPSM vit deux descentes en Division 2 en 1971 et 1976. En 1977, le club retrouve son nom de Racing Club de Strasbourg et remporte son premier titre de champion de Division 2[29]. Nouvellement promu en Division 1, le Racing emmené par son nouvel entraîneur Gilbert Gress finit à une étonnante troisième place du championnat 1977-1978 tandis que l'AS Monaco, autre promu, obtient le titre.

Gilbert Gress, l'entraîneur des champions de France 1979

La saison suivante, le Racing prend la tête du championnat après la cinquième journée et s'y maintient malgré la poussée des grands du championnat de l'époque, le FC Nantes et l'AS Saint-Étienne. Lors de la dernière journée de championnat, Les Strasbourgeois n'ont besoin que d'un match nul à l'Olympique lyonnais pour assurer le titre. Le Racing l'emporte 3-0 et devient champion de France 1979, avec une équipe très régionale : en deuxième mi-temps du match de Lyon, le Racing compte dans ses rangs pas moins de sept natifs de l'Alsace, en plus de l'entraîneur.

Le Racing arrive à tenir son rang lors de la saison suivante, finissant à la cinquième place du championnat sans toutefois peser dans la lutte pour la victoire finale. Le titre de 1979 permet au RC Strasbourg de se qualifier pour la Coupe des clubs champions européens 1979-1980. Après avoir éliminé les Norvégiens de l'IK Start (victoires 2-1 et 4-0), le RCS s'incline 1-0 en match aller du deuxième tour sur le terrain du champion de Tchécoslovaquie, le Dukla Prague. Au match retour, Strasbourg s'impose 1-0 lors du temps réglementaire et se qualifie en marquant un deuxième but pendant la prolongation. Opposé au prestigieux club de l'Ajax Amsterdam en quart de finale, le Racing obtient le nul à la Meinau (0-0)[30] avant de perdre au retour (4-0)[31] et de quitter la compétition.

En 1980, de profonds désaccords opposent Gilbert Gress au nouveau président André Bord et la décision est prise de limoger l'entraîneur après la réception du champion en titre, le FC Nantes, le 23 septembre 1980[32]. Durant tout le match des slogans hostiles au président sont lancés et la défaite 2-1 provoque des émeutes inédites à la Meinau : le stade est mis à sac et Gilbert Gress est porté par la foule[33],[34]. Les résultats sportifs se dégradent ensuite peu à peu et le RCS descend en division inférieure en 1986. Après un second titre de champion de France de D2 en 1988, le Racing connaît à nouveau la relégation la saison suivante. Il termine alors trois fois de suite à la deuxième place du championnat et après deux échecs en barrages d'accession, retrouve la Division 1 en 1992 en battant le Stade rennais en barrages 0-0 puis 4-1 à domicile devant près de 40 000 spectateurs[35].

Victoires en coupes et participations régulières en coupes d'Europe (1992-2007)

Aleksandr Mostovoï dirige le jeu du RCS de 1994 à 1996.

À l'été 1994, l'effectif comprenant les futurs internationaux Frank Lebœuf et Marc Keller est renforcé par les arrivées notamment de Franck Sauzée, d'Alexander Vencel et d'Aleksandr Mostovoï surnommé le tsar[36]. Le Racing atteint cette saison-là la finale de la Coupe de France 1995, où Paul Le Guen donne la victoire au Paris Saint-Germain 1-0[37]. Au début de la saison 1995-1996, le Racing remporte la Coupe Intertoto et se qualifie ainsi pour la Coupe UEFA. L'aventure s'achève en seizième de finale face à l'AC Milan de Paolo Maldini, George Weah et Roberto Baggio après deux défaites 1-0 et 2-1. En mai 1996, Frank Lebœuf fait ses adieux à la Meinau après six ans à Strasbourg. Lors de la saison 1996-1997, le Racing remporte son premier titre national depuis 1979 en ramenant à Strasbourg la Coupe de la Ligue après une victoire face aux Girondins de Bordeaux aux tirs au but[35].

En 1997, la municipalité de Strasbourg cède les 49 % qu'elle détient dans le capital du club au groupe de management sportif International Management Group (IMG) et Patrick Proisy devient le nouveau président du club[38]. Lors de la première saison 1997-1998, le RC Strasbourg réalise un beau parcours en Coupe UEFA, avec des qualifications face aux Glasgow Rangers et au Liverpool Football Club[39],[40]. En huitième de finale, le Racing bat 2-0 l'Inter Milan de Ronaldo et Youri Djorkaeff au stade de la Meinau mais est éliminé de la compétition après une défaite 3-0 au match retour. En 2001 et après deux saisons moyennes en championnat, les Strasbourgeois parviennent à remporter la Coupe de France[41] mais descendent en Division 2. Les relations entre le propriétaire du club et les supporters sont de plus en plus compliquées[38] et le club doit renoncer un temps à l'appellation « Racing club de Strasbourg » à la suite d'un conflit avec le Racing omnisports, titulaire du numéro d'accréditation de la fédération[42]. Après une remontée en Division 1 en 2002, IMG clôt l'aventure strasbourgeoise et revend le club à des investisseurs locaux en 2003[43],[44].

Sous la direction de Jacky Duguépéroux et du trio offensif Alexander Farnerud - Mamadou Niang - Mickaël Pagis, le club remporte un nouveau titre avec la Coupe de la Ligue 2005 en battant en finale le Stade Malherbe de Caen[45]. Après le départ de Niang à l'été 2005, l'équipe évolue toute la saison en zone de relégation et descend en deuxième division[46]. Paradoxalement, le Racing effectue un bon parcours en Coupe UEFA et se hisse jusqu’en huitièmes de finale après avoir terminé premier en phase de groupe avec notamment un match nul 1-1 sur le terrain de l'AS Rome. Le Racing parvient à obtenir une remontée immédiate dès la saison suivante.

Chute sportive et retour au statut amateur (depuis 2007)

Réception des joueurs et dirigeants à l'hôtel de ville, le , après la remontée en National

Lors du championnat de France 2007-2008 les résultats du club sont tout d'abord encourageants avec une place en milieu de classement aux deux tiers du championnat. Mais une succession de onze défaites condamnent le club à un retour en Ligue 2[47]. L'objectif de la saison suivante est alors de retrouver sans tarder la Ligue 1. Le RC Strasbourg, en tête du championnat une bonne partie de la saison et encore deuxième à une journée de la fin, termine à la quatrième place à la suite d'une défaite sur le terrain du Montpellier HSC lors de la dernière rencontre. L'objectif de remontée immédiate est manqué pour un point. La saison 2009-2010 est marquée par une instabilité extra-sportive matérialisée par des changements de présidents et d'entraîneurs. Les performances sportives sont médiocres et l'équipe, relégable une bonne partie de la saison, descend en championnat National, soit en troisième division[48], échappant de peu à une relégation supplémentaire d'ordre administrative pour raisons financières[49].

En National, la saison 2010-2011 commence de manière catastrophique : le club, mal préparé, est relégable après cinq journées. Le Racing se reprend après ce « départ poussif »[50] mais, malgré une « improbable remontée »[50], échoue finalement au pied du podium et d'une promotion dans le championnat supérieur. Parallèlement, les problèmes extra-sportifs s'accumulent à l'été 2011. Le Racing est d'abord relégué administrativement pour raisons financières en CFA, championnat de quatrième niveau, et perd ainsi son statut professionnel. Le club est ensuite placé en redressement judiciaire par le Tribunal de grande instance de Strasbourg et la liquidation est prononcée le [51]. Le règlement sportif prévoit une relégation supplémentaire en cas de liquidation en fin de saison, ce qui conduit le club à demander volontairement sa rétrogradation immédiate pour participer au championnat de CFA 2 2011-2012[52], demande acceptée par la fédération[53].

Inscrite dans le groupe C de CFA 2 pour la saison 2011-2012, l'équipe obtient sa promotion en CFA dès la première saison. L'affluence au cours de la saison a été de 6 412 spectateurs en moyenne, dont un record à 10 880 spectateurs contre Schiltigheim[54]. Se trouvant dans une position financière délicate, le club est racheté par un groupe d'investisseurs mené par Marc Keller (dont font partie Sébastien Loeb, Thierry Herrmann, Egon Gindorf et Ivan Hasek), pour un euro symbolique[55].

Au début de la saison 2012-2013, le club change de nom et devient le Racing Club de Strasbourg Alsace[56]. Le club gagne 2-3 le dernier match de la saison contre l'Union sportive raonnaise, leader du championnat depuis la 20e journée[57]. À égalité de points, mais suivant la règle du goal-average particulier[note 1], le Racing remporte donc le titre en ayant été premier uniquement pendant les 48 dernières minutes de la saison[58]. Ainsi le RCSA effectue sa deuxième montée consécutive et accède au National, où il ne parvient pas à se maintenir[59] sportivement, mais sera finalement repêché in extremis[60].

Palmarès et records

Finale victorieuse de la Coupe de la Ligue 2005

Palmarès

Le Racing Club de Strasbourg a remporté un titre de champion de France, trois Coupes de France et trois Coupes de la Ligue, dont deux dans l'ère moderne de la Coupe de la Ligue depuis 1995[note 2]. Le dernier titre des Strasbourgeois est la Coupe de la Ligue 2005. En excluant la Coupe de la Ligue 1964, le RCS est chronologiquement le deuxième club à avoir réussi à remporter les trois trophées majeurs français après le Paris Saint-Germain.

Le tableau suivant liste le palmarès du Racing Club de Strasbourg actualisé à l'issue de la saison 2009-2010 dans les différentes compétitions officielles au niveau national, international, régional ainsi que le palmarès des équipes de jeunes et de l'équipe réserve. Le Racing a également remporté divers tournois amicaux saisonniers, comme la Coupe Kaiserstuhl en 2002[61], le Trophée Philippe Schuth en 2002[62], le Tournoi de Strasbourg en 1980[62] et le Tournoi des As en 1980.

Palmarès de l'équipe première du RC Strasbourg en compétitions officielles
Compétitions nationales Compétitions internationales
Championnats amateur
  • CFA (1)
    • Vainqueur du groupe B en 2013
Anciennes compétitions
Anciennes compétitions
Compétitions régionales
  • Coupe d'Alsace (7)[note 3],[65]
    • Vainqueur en 1952, 1955, 1958, 1960, 1961, 1980 et 1993.
    • Finaliste en 1954, 1956, 1969, 1970 et 1978.
Anciennes compétitions
Palmarès de l'équipe réserve et des équipes de jeunes
Équipe réserve Équipes de jeunes
  • Championnat de France des moins de 18 ans (1)
  • Tournoi de Quevilly (16 ans) (1)
    • Vainqueur en 2008[73].
  • Championnat de France des cadets (1)
    • Champion en 1976[74].
    • Finaliste en 1975[75].
  • Coupe nationale des benjamins
    • Finaliste en 2004[76].

Records et distinctions

Joueurs et entraîneurs

Stéphane Cassard, Étoile d'or du meilleur gardien de la saison 2004-2005 de Ligue 1

Nombre de matchs en championnat[77]

Joueur Matchs Période
René Hauss 516 1949-1968
Dominique Dropsy 406 1973-1984
Léonard Specht 387 1972-1982
1987-1989
René Deutschmann 334 1969-1984
Edmond Haan 307 1947-1961

Meilleurs buteurs en championnat[78]

Joueur Buts Période
Oskar Rohr 118 1934-1939
Albert Gemmrich 94 1973-1979
1983-1984
Casimir Koza 83 1959-1964
Marc Molitor 83 1969-1973
Gérard Hausser 78 1960-1967
1971-1974

Le joueur ayant disputé le plus grand nombre de matchs de championnat sous le maillot du RC Strasbourg est le défenseur René Hauss : il joue 516 matchs (pour 13 buts marqués) de 1949 à 1968, dont 424 matchs de Division 1. Vient ensuite le gardien de but Dominique Dropsy avec 406 rencontres entre 1973 et 1984, dont 372 en Division 1. Dans les années 2000, Guillaume Lacour et Stéphane Cassard totalisent le plus de matchs de championnat sous le maillot du Racing, avec respectivement 243 et 204 matchs[77].

Le buteur le plus prolifique du club est l'Allemand Oskar Rohr, qui inscrit 118 buts en l'espace de cinq saisons et 150 matchs de 1934 à 1939. Le deuxième est le champion de France 1979 Albert Gemmrich avec 94 buts marqués en sept saisons de 1973 à 1979 puis en 1983-1984[78].

En 1978, Gilbert Gress est désigné entraîneur français de l'année par le magazine France Football, et Léonard Specht meilleur jeune joueur. En 1990, l'attaquant Didier Monczuk est nommé meilleur joueur de deuxième division. Le gardien Dominique Dropsy obtient l'Étoile d'or du footballeur le plus performant et régulier de la saisonen 1980-1981 de Division 1. Alexander Vencel obtient l'Étoile d'or du meilleur gardien du championnat de Division 1 1998-1999. Stéphane Cassard reçoit lui l'Étoile d'or du meilleur gardien de Ligue 1 2004-2005, puis le Trophées UNFP du meilleur gardien de Ligue 2 en 2007[79].

Championnat et coupes d'Europe de l'UEFA

La plus large victoire en championnat de Division 1 est acquise à domicile contre l'US Valenciennes-Anzin lors de la saison 1937-1938 sur le score de 10-0. À l'extérieur, la plus grande victoire date de la saison 1936-1937 : 9-1 sur le terrain du FC Mulhouse. Les défaites les plus larges sont encaissées à domicile contre le Lille OSC (0-6 en 1948-1949) et à l'extérieur contre le Limoges FC (0-8 en 1959-1960)[80]. Lors de la saison 2007-2008, le RC Strasbourg subit onze défaites consécutives sur les onze dernières journées de la saison. Le record absolu en championnat de première division est partagé par le Cercle athlétique de Paris avec douze défaites consécutives en 1933-1934[47], et par le Grenoble Foot 38 qui démarre le championnat 2009-2010 par douze défaites lors des douze premières journées.

Dans les compétitions de l'UEFA, les plus larges victoires sont remportées en Coupe Intertoto 1995 (RC Strasbourg-FC Wacker Innsbruck 6-1) et en Coupe UEFA 2005-2006 (RC Strasbourg-Grazer AK 5-0). Les plus larges défaites du Racing ont lieu en Coupe UEFA 1978-1979 (MSV Duisbourg-RC Strasbourg 4-0) et en Coupe des clubs champions européens 1979-1980 (Ajax Amsterdam-RC Strasbourg 4-0).

Transferts, affluence et classement IFFHS

Le recrutement le plus coûteux est celui de Mario Haas. Il vient en 1999 au Racing en provenance du Sturm Graz pour 35 millions de francs (équivalent à 5,3 millions d'euros)[81],[82]. Au niveau des départs, le plus gros transfert est la vente en 2001 de Peguy Luyindula. Il part pour 8,8 millions d’euros pour l'Olympique lyonnais[83],[84].

La plus grosse affluence à domicile est de 39 033 spectateurs le lors d'une rencontre de Division 1 contre l'Olympique de Marseille, meilleure équipe française du moment et quadruple championne nationale en titre, laquelle rencontre se termine sur un match nul 2-2. La deuxième meilleure affluence est réalisée le pour la réception du Football Club de Metz en demi-finale de la Coupe de France. Ce sont alors 36 229 spectateurs qui assistent à la victoire 1-0 du Racing sur un but d'Yvon Pouliquen[85].

En 2012-2013, en CFA, le Racing bat le record d'affluence de cette division lors du derby face au FC Mulhouse, ou 20 044 spectateurs étaient présents à la Meinau. En outre, l'affluence au cours de la saison a été de 8 532 spectateurs en moyenne. À noter que lors de leur dernier déplacement à Raon-l'Étape pour le compte de la 34e journée, 2 800 places ont été autorisés à la vente pour les Strasbourgeois, ces places se sont écoulés en moins de 9 h [86].

Le 13 février 2015 le match de championnat de National (3ème Division) 2014-2015 comptant pour la 21ème journée : RC Strasbourg - SR Colmar (3-1) à la Meinau est suivi par 25.096 spectateurs constituant ainsi le record d'affluence pour un match de cette division.

Le RC Strasbourg est classé une fois dans le top 25 mondial des clubs établi par l'IFFHS : le club est 17e au classement mondial des clubs de l'année 1995[87]. Au classement mondial perpétuel des clubs établi sur la période allant de 1991 à 2008, le Racing est classé 10e club français et 115e club mondial[88].

Bilan

Le Racing Club de Strasbourg participe au championnat national professionnel à partir de 1933 et évolue pour la première fois en première division lors de la saison 1934-1935. Depuis, il a participé à 56 saisons au plus haut niveau. Il est le cinquième club français à atteindre la barre des 2 000 matchs au sein de l'élite[89]. Les succés du club sont régulièrement entrecoupés par des relégations en deuxième division. Après 2010, des problèmes sportifs et financiers causent une chute du club jusqu'en cinquième division nationale.

Le récapitulatif des matchs disputés par le RC Strasbourg dans les différentes compétitions professionnelles et amateurs, à l'issue de la saison 2011-2012, s'établit comme suit. Pour les matchs de coupe, ni les tirs au but ni les tirages au sort ne sont pris en compte. La Coupe de la Ligue est comptabilisée à partir de l'édition 1994-1995.

Bilan du RC Strasbourg en championnat et coupes (mai 2014)[90],[80],[note 6]

Championnat Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
Division 1 / Ligue 1 56 1 2016 690 544 782 2795 2969 -174
Division 2 / Ligue 2 15 2 515 266 120 129 952 508 +438
National[note 7] 2 0 74 28 28 18 92 67 +25
CFA[note 8] 1 1 34 17 11 6 47 29 +18
CFA 2[note 8] 1 1 27 19 6 2 61 13 +48
Coupes nationales Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
Coupe de France 86 3 281 167 31 83 569 316 +253
Coupe de la Ligue 15 2 29 13 4 11 45 39 +6
Coupes d'Europe de l'UEFA Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
Coupe des clubs champions 1 0 6 3 1 2 8 6 +2
Coupe UEFA 5 0 28 13 6 9 41 29 +12
Coupe des vainqueurs de coupe 1 0 4 2 1 1 3 3 0
Coupe Intertoto (1995-2008) 2 1 12 7 5 0 29 5 +24
Total 9 1 50 25 13 12 81 43 +38
Coupes d'Europe hors-UEFA Saisons Titres J G N P Bp Bc Diff
Coupe des villes de foires 3 0 14 4 5 5 16 26 -10
International football cup 1 0 6 1 0 5 9 20 -11
Coupe Intertoto (1967-1994) 1 0 6 1 2 3 6 11 -5
Total 5 0 26 6 7 13 31 57 -26
Légende : J = joués, G = gagnés, N = nuls, P = perdus, Bp = buts pour, Bc = buts contre, Diff = différence de buts.

Personnalités du club

Présidents

Marc et François Keller en juin 2013.
Charles Belling, ici lors de la saison 1922-1923, est président de 1919 à 1933.

Le premier président du club, Zuhlke, est nommé en 1909. De 1909 à 1933, le club est amateur et le président dirige toutes les sections sportives dont le football. Charles Belling, le quatrième à ce poste, est président de la section amateur de football jusqu'en 1933 et reste à la direction du club omnisports jusqu'en 1959[91]. Joseph Heintz est le premier président de la section professionnelle de football en 1933[92]. Après la liquidation judiciaire du club en août 2011, Patrick Spielmann, le président de l'association support RCS, devient de fait le 27e et nouveau président du club[93]. Le repreneur du club Frédéric Sitterlé occupe ensuite le poste pendant deux mois[94],[95] avant de laisser à nouveau la place Patrick Spielmann en décembre 2011[96].

Trois présidents occupent la fonction à deux reprises sur deux périodes distinctes, Joseph Heintz des années 1930 aux années 1960, Philippe Ginestet dans les années 2000 et Patrick Spielmann au début des années 2010. Joseph Heintz est aussi celui qui est le plus longtemps à la présidence du club à savoir pendant 25 ans. À l'autre extrémité, sept présidents se succèdent à la direction du club en l'espace de deux ans entre 2009 et 2010.

Entraîneurs

Gilbert Gress, ici à droite en compagnie de Pascal Janin en 2009, est l'entraîneur emblématique[33] du club alsacien.

D'Oscar Bongard en 1928-1929 à Laurent Fournier au cours de la saison 2010-2011, 60 entraîneurs dont 51 différents se succèdent à la tête du RC Strasbourg[97],[98],[99]. Durant cette période l'entraîneur reste en place en moyenne pendant un an et quatre mois, soit à peine plus qu'une saison de championnat. L'instabilité à ce poste est particulièrement forte pendant les années 1980 puisque 13 entraîneurs occupent le poste durant cette décennie marquée par deux descentes en deuxième division en 1986 et 1989[100],[97]. Le RC Strasbourg est parfois surnommé l'« OM de l'Est » en raison des changements fréquents dans l'encadrement du club et en référence à l'instabilité du club marseillais[101],[102].

Jacky Duguépéroux est l'entraîneur le plus titré avec le Racing Club de Strasbourg puisqu'il remporte la Coupe Intertoto 1995 et les Coupes de la Ligue 1997 et 2005. L'entraîneur emblématique du club alsacien est pourtant Gilbert Gress[33] qui, à la tête de l'équipe, obtient le titre de champion de France en 1979 ainsi qu'une remontée en Division 1 en 1992. En 2000, les supporters élisent Gilbert Gress comme entraîneur du siècle en Alsace[103],[104]. D'autres entraîneurs apportent des titres au club : le Racing remporte ainsi la Coupe de France sous les ordres de Charles Nicolas, Paul Frantz et Yvon Pouliquen en 1951, 1966 et 2001 respectivement. Robert Jonquet permet quant à lui au club de gagner l'ancienne version de la Coupe de la Ligue en 1964.

Gilbert Gress est l'entraîneur ayant dirigé le RC Strasbourg sur la période consécutive la plus longue, pendant trois ans et quatre mois de juin 1977 à septembre 1980. Seuls sept autres entraîneurs dirigent l'équipe pendant plus de deux ans de suite. Il s'agit de l'Autrichien Josef Blum dans les années 1930, l'Allemand Karl Bostelaar pendant la Seconde Guerre mondiale, Charles Nicolas, Robert Jonquet, Paul Frantz et Casimir Nowotarski jusqu'aux années 1970, et plus récemment Jacky Duguépéroux dans les années 1990. Gilbert Gress est aussi celui qui est au total le plus longtemps à la tête de l'équipe : il dirige l'équipe pendant 6 ans et 6 mois sur trois périodes distinctes. Il devance en termes de longévité Paul Frantz (5 ans et 5 mois répartis sur quatre périodes), Jacky Duguépéroux (4 ans et 7 mois sur deux périodes), Émile Veinante (4 ans et 7 mois sur trois périodes) et Pépi Humpal (4 ans sur deux périodes).

Parmi les entraîneurs du RCS, on compte 18 techniciens étrangers dont six Autrichiens, qui étaient notamment présents dans les années 1930 à l'époque de la grande équipe nationale autrichienne, la Wunderteam. De 1981 à 1983 l'entraîneur se nomme Roger Lemerre qui, après avoir dirigé le Racing, remporte notamment l'Euro 2000 et la Coupe des confédérations 2001 avec l'équipe de France[105]. Jean-Marc Furlan est le seul entraîneur du Racing qui est maintenu à son poste malgré une relégation en division inférieure, celle de 2008 en Ligue 2 : lors des neuf autres descentes en deuxième division ou lors de la descente en troisième division en 2010, l'entraîneur responsable de l'équipe est en effet toujours écarté soit en cours de saison soit juste après la descente[97].

Joueurs

Champions de France 1979

Léonard Specht, ici en 2009, champion de France 1979

L'équipe championne de France en 1979 a marqué l'histoire du club. Elle est entraînée par Gilbert Gress, lui-même ancien joueur strasbourgeois. Il la fait évoluer en 4-3-3 avec deux ailiers et un avant-centre. Le gardien titulaire est Dominique Dropsy. Dans l'équipe-type des joueurs ayant disputé le plus de rencontres au cours de cette saison[106], la défense se compose des latéraux Raymond Domenech et Jean-Jacques Marx ainsi que des défenseurs centraux Léonard Specht et le capitaine Jacques Novi. Au milieu de terrain, René Deutschmann et Yves Ehrlacher sont en soutien du milieu offensif Francis Piasecki. En attaque, Albert Gemmrich et Joël Tanter peuvent prendre les postes d'ailier ou d'avant-centre, tandis que Roland Wagner est un pur ailier droit. C'est notamment dans cette configuration que Strasbourg domine le favori au titre le FC Nantes au cours de la 3e journée[107] puis le tenant du titre l'AS Monaco au cours de la 4e journée du championnat[108]. Jacky Duguépéroux et Roger Jouve sont deux autres piliers de l'équipe 1979[109]. Le premier, qui porte le brassard de capitaine lorsqu'il est titulaire, joue en défense ou à un poste de milieu défensif. Le second, blessé une partie de la saison, évolue au milieu de terrain.

Équipe-type du XXe siècle

En 1999, les supporters du Racing Club de Strasbourg élisent la composition d'une équipe-type du XXe siècle. Le gardien de but de ce onze idéal est François Remetter, titulaire en équipe de France lors des Coupes du monde 1954[110] et 1958[111]. La défense est composée de Léonard Specht champion de France 1979, Frank Lebœuf qui a été libéro du RCS de 1990 à 1996, et de Raymond Kaelbel et René Hauss qui ont tous deux évolué à Strasbourg dans les années 1950 et 1960. Les trois milieux de terrain élus sont Ivica Osim meneur de jeu du Racing dans les années 1970, le champion de France 1979 Francis Piasecki, et le Russe Aleksandr Mostovoï, au club de 1994 à 1996. L'attaque comprend Oscar Heisserer, auteur de 64 buts pour Strasbourg entre 1934 et 1949[112], l'Allemand Oskar Rohr, qui a marqué à 118 reprises de 1934 jusqu'en 1939 en 150 matchs de championnat[113], et enfin le Haguenauvien Albert Gemmrich, champion de France 1979 et auteur dans les années 1970 de 90 buts en 213 matchs pour Strasbourg[114].

Équipe de France

Vingt-et-un joueurs ont disputé au moins un match sous le maillot de l'équipe de France alors qu'ils jouaient au Racing Club de Strasbourg[115],[116] pour un total de 126 sélections. Le premier d'entre eux est l'attaquant Fritz Keller en 1934 qui marque trois buts en huit sélections et dispute la Coupe du monde 1934[117]. Le joueur totalisant le plus de sélections en étant au Racing est le milieu de terrain Oscar Heisserer avec 18 sélections, dont six en tant que capitaine, pour quatre buts marqués dont un lors de la Coupe du monde 1938 en quart de finale contre l'Italie[118]. Après Heisserer suivent dans ce classement le gardien de but Dominique Dropsy et le défenseur Léonard Specht avec respectivement 17 et 16 sélections entre 1978 et 1982[119],[120].

Dans les années 1950, Raymond Kaelbel, joueur du RCS de 1950 à 1956 et de 1964 à 1969, participe à la Coupe du monde 1954 et à la troisième place acquise au Mondial 1958[121]. Gérard Hausser, joueur du Racing de 1959 à 1967 et de 1972 à 1974, est international à 14 reprises et participe lui à la Coupe du monde 1966[122]. Outre Dominique Dropsy, cinq autres joueurs de l'équipe championne de France 1979 sont appelés en équipe de France cette saison-là. Il s'agit de Raymond Domenech, Albert Gemmrich, Roger Jouve, Francis Piasecki et Roland Wagner. Les derniers joueurs à avoir été appelés en équipe de France alors qu'ils portaient le maillot du RCS sont Marc Keller et Frank Lebœuf dans les années 1990[123],[124].

Politique de recrutement

L'effectif 1936-1937 avec Rohr (debout, 2e à gauche), Blum (debout à droite), Schwartz (accroupis à gauche) et Heisserer (accroupis à droite)

L'équipe des années 1930 qui remporte les premiers succès nationaux du club comporte régulièrement des joueurs d'Europe centrale et orientale, comme l'attaquant allemand Oskar Rohr et le roumain Alexander Schwartz[13]. Josef Blum, un ancien de l'équipe nationale autrichienne de la Wunderteam, fait partie des quelques entraîneurs autrichiens qui se succèdent à la tête du club à cette période.

Quand en 1945 le RC Strasbourg retrouve le professionnalisme, l'équipe première doit être reconstruite. Le recrutement d'alors, local et axé sur les jeunes joueurs[125], est symbolisé tout d'abord par Oscar Heisserer[126] lors de la finale de Coupe de France 1947 puis par René Hauss, Raymond Kaelbel ou Lucien Schaeffer[127] lors de la saison 1950-1951 synonyme de victoire en coupe. Pendant les saisons suivantes, quelques grands noms du football endossent le maillot strasbourgeois dont l'international autrichien de la Wunderteam Ernst Stojaspal[20]. Malgré cela, les années 1950 sont un échec avec trois descentes en Division 2.

En 1960, la direction décide de renouveler l'effectif en mettant l'accent sur les jeunes joueurs et sur les joueurs régionaux comme en 1945[128]. L'équipe est alors construite autour de la « vieille garde alsacienne » qui inclut Edmond Haan, René Hauss et Louis Schweitzer, auxquels sont ajoutés six juniors dont Gilbert Gress et Gérard Hausser[129]. L'effectif est aussi complété par des alsaciens expérimentés comme le gardien de but François Remetter[128] ou Raymond Kaelbel[129], qui retourne à Strasbourg en 1964. C'est ainsi une équipe composée de « joueurs jeunes et une majorité d'Alsaciens »[21] qui remporte la Coupe de France 1966 et les premiers succès européens du club.

Après une nouvelle traversée du désert, une nouvelle génération de jeunes joueurs régionaux arrive à maturité à la fin des années 1970 sous la houlette de Gilbert Gress. Il s'agit de René Deutschmann, Yves Ehrlacher, Albert Gemmrich, Jean-Jacques Marx, Léonard Specht, Joël Tanter et Roland Wagner[130]. Entourés de « non-vedettes »[130] comme Dominique Dropsy, Raymond Domenech ou Francis Piasecki, ils deviennent champions de France en 1979.

À la fin des années 1980, le club engage des joueurs allemands dont Peter Reichert, qui marque 40 buts en 94 matchs, ou Thomas Allofs. Le RCS compte aussi dans ses rangs l'international argentin et libéro Juan Simón. Le départ de celui-ci en 1988 affaiblit la défense strasbourgeoise et est considéré par Daniel Hechter comme la « plus lourde »[131] des erreurs de sa présidence. En 1988 l'international brésilien Edivaldo Pita est recruté pour la somme record de 10 millions de francs[132]. Ce transfert est un échec[133] et Pita retourne au Brésil un an plus tard. En 1989, le Racing recrute le jeune talent et futur champion du monde Youri Djorkaeff[131]. Les recrutements de cette période contribuent à creuser la dette du club à près de 90 millions de francs[134].

Dans les années 1990, l'effectif est renforcé par des joueurs reconnus comme les Tchécoslovaques Ivan Hašek et Alexander Vencel, les internationaux Français Franck Sauzée, Xavier Gravelaine ou le Russe Aleksandr Mostovoï[36]. En 1997, le nouveau propriétaire IMG McCormack annonce vouloir recruter des stars du football[38] comme Roberto Baggio, Dejan Savićević, Jürgen Klinsmann ou Christophe Dugarry[note 9] et recrute finalement début 1998 le milieu offensif français Corentin Martins en provenance du Deportivo La Corogne, le danois Morten Nielsen et le sud-coréen Seo Jung-won[135]. Les saisons suivantes, une somme estimée à 80 millions de francs[38] est dépensée pour acquérir l'Autrichien Mario Haas et les Argentins Diego Hector Garay et Gonzalo Belloso. Les passages de ces trois joueurs au Racing sont autant d'échecs[38]. Le président Patrick Proisy recrute enfin en 2000 le gardien international paraguayen José Luis Chilavert en surpoids de 10 kg[38].

Les trois relégations en Division 2 pendant les années 2000 imposent autant de réductions du budget du club. Le RC Strasbourg s'appuie de plus en plus sur son centre de formation, qui inscrit d'ailleurs la Coupe Gambardella 2005-2006 à son palmarès. De jeunes talents issus du centre comme Kevin Gameiro, Morgan Schneiderlin, Habib Bellaïd et Éric Mouloungui sont alors progressivement intégrés à l'effectif professionnel[136].

Effectif actuel

Effectif de la saison 2014-2015 du RC Strasbourg[137]
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[note 10] Nom Date de naissance Sélection[note 11] Club précédent Contrat
Gardiens
1 G Drapeau de la France Gauclin, GuillaumeGuillaume Gauclin 17/06/1981 (43 ans) Vannes OC 2013-2016
16 G Drapeau de la France Vencel Jr., AlexanderAlexander Vencel Jr. 13/04/1996 (28 ans) Formé au club
30 G Drapeau de la France Oukidja, AlexandreAlexandre Oukidja 19/07/1988 (36 ans) Royal Mouscron-Péruwelz 2014-2016
999 G Drapeau de la France Schmittheissler, CorentinCorentin Schmittheissler 22/04/1997 (27 ans) Formé au club
Défenseurs
2 D Drapeau de la France Fachan, MarcMarc Fachan 25/01/1989 (35 ans) USJA Carquefou 2014-2015
3 D Drapeau du Sénégal N'Dour, AbdallahAbdallah N'Dour 20/12/1993 (30 ans) FC Metz 2014-2015
5 D Drapeau de la Colombie Donzelot, FranciscoFrancisco Donzelot 19/05/1986 (38 ans) Paris FC
21 D Drapeau de la France Salmier, YoannYoann Salmier 21/11/1992 (31 ans) Saint-Brice FC 2014-2015
22 D Drapeau de la France Seka, ErnestErnest Seka 22/06/1987 (37 ans) Amiens SC
25 D Drapeau de la Serbie Sikimić, MilovanMilovan Sikimić 25/10/1980 (44 ans) Apollon Limassol
26 D Drapeau de la France Sabo, Jean-PhilippeJean-Philippe Sabo 26/02/1987 (37 ans) Olympique de Marseille
999 D Drapeau de la France Camara, MamadouMamadou Camara 06/04/1988 (36 ans) CA Bastia 2014-2015
28 D Drapeau du Maroc Chrétien, MichaëlMichaël Chrétien 10/07/1984 (40 ans) Maroc Bursaspor 2015-2015
Milieux de terrain
6 M Drapeau de la France Grimm, JérémyJérémy Grimm 27/03/1987 (37 ans) SR Colmar 2013-2016
8 M Drapeau du Portugal Oliveira, StanislasStanislas Oliveira 27/03/1988 (36 ans) US Boulogne CO
10 M Drapeau de la France Belahmeur, AbdelhakAbdelhak Belahmeur 26/07/1991 (33 ans) SC Schiltigheim
12 M Drapeau de la France Amofa, BrianBrian Amofa 07/09/1992 (32 ans) FC Sion rés. 2012-2015
14 M Drapeau de la France Munch, CorentinCorentin Munch 09/05/1996 (28 ans) Formé au club 2014-2016
15 M Drapeau de la France Karasahin, AliAli Karasahin 13/06/1994 (30 ans) Formé au club
20 M Drapeau de la France Ieraci, LorisLoris Ieraci 16/03/1995 (29 ans) Formé au club
999 M Drapeau du Bénin Aguemon, YannickYannick Aguemon 11/02/1992 (32 ans) Vannes OC 2014-2016
999 M Drapeau du Sénégal flèche vers la droite N'Doye, MayoroMayoro N'Doye 18/12/1991 (32 ans) FC Metz 2014-2015
Attaquants
11 A Drapeau de la France Liénard, DimitriDimitri Liénard 13/02/1988 (36 ans) FC Mulhouse 2013-2016
19 A Drapeau de la France Bahoken, StéphaneStéphane Bahoken 28/05/1992 (32 ans) OGC Nice 2014-2016
23 A Drapeau de la France Binder, RobinRobin Binder 06/05/1994 (30 ans) Formé au club 2011-2015
29 A Drapeau de la France flèche vers la droite N'Diaye, AlassaneAlassane N'Diaye 14/06/1991 (33 ans) AC Arles-Avignon 2014-2015
999 A Drapeau de la France Weissbeck, GaëtanGaëtan Weissbeck 17/01/1997 (27 ans) Formé au club
999 A Drapeau de Sainte-Lucie flèche vers la droite Elva, CaniggiaCaniggia Elva 14/07/1996 (28 ans) VfB Stuttgart 2015-2015
Entraîneur(s)
Entraîneur(s) adjoint(s)
  • Sébastien Roi
Préparateur(s) physique(s)
  • Florian Bailleux
Entraîneur(s) des gardiens
Kinésithérapeute
  • Thomas Fritz
  • Franck Garnier (ostéopathe)
Médecin(s)
  • François Pietra

Légende


Joueurs prêtés
P. Nat. Nom Date de naissance Sélection Club en prêt
9 A Drapeau de la France Marques, FrédéricFrédéric Marques 05/06/1985 (39 ans) Paris FC

Structures du club

Structures sportives

Stades

Carte postale du jardin Haemmerlé

À la création du club en 1906, les joueurs se contentent de jouer au football dans les rues du quartier de Neudorf à Strasbourg. Ne disposant pas encore de son terrain propre, l'équipe dispute ses premiers matchs amicaux à l'extérieur. À partir de 1909 et notamment à l'occasion de son premier championnat officiel en 1909-1910, le club joue sur le terrain du Polygone à Neudorf. Pour chaque rencontre à domicile, il est néanmoins obligé de monter puis démonter les buts et de tracer les lignes de terrain à la craie[4]. Pour accompagner ces premiers succès sportifs, le club se lance à la recherche d'un nouveau terrain sous l'impulsion du futur président Charles Belling[4]. En contrepartie d’un loyer mensuel de 300 marks le club, alors dénommé FC Neudorf, signe en 1914[138] un bail de longue durée pour disposer du jardin Haemmerlé, longue prairie entourée de jardins ouvriers et lieu de l'actuel stade de la Meinau. Le jardin étant connu de tous les habitants, ce déménagement permet au club d'accroître sa notoriété locale[5].

Vue extérieure de la Meinau

En 1921[127], une première tribune en bois avec places assises est construite autour du jardin Haemmerlé. C'est à cette époque que le jardin prend le nom de stade de la Meinau. Une deuxième tribune en bois est ajouté en 1930, la capacité étant de 18 000 spectateurs[139]. L'enceinte est rénové une première fois en 1951 pour faire passer la capacité à 30 000 spectateurs. Une nouvelle tribune d'honneur couverte en béton armé de 2 500 places est construite, ainsi que des nouveaux gradins semi-circulaires derrière les buts[140]. Une reconstruction du stade de la Meinau est mise en œuvre pour le Championnat d'Europe de football 1984. À la suite de cette reconstruction, la plus grosse affluence du RC Strasbourg à domicile est atteinte le 20 novembre 1992 quand 39 033 spectateurs assistent à un match nul 2-2 contre l'Olympique de Marseille. Le stade est rénové en 2001 pour répondre aux normes de sécurité et augmenter le confort. La capacité est alors réduite à 29 000 spectateurs[141].

En 2008, le club présente un projet de construction d'un nouveau stade, dénommé Eurostadium, devant être mis en service en 2014. Il est prévu que le stade soit financé par des fonds privés et que le RC Strasbourg en soit le concessionnaire exploitant[142]. Doté d'une capacité de 42 700 places, cette enceinte fait partie de la candidature initiale de la Fédération française de football pour l'organisation du Championnat d'Europe 2016[143]. À la suite de problèmes de financement, il est décidé en 2009 de ne pas construire l'Eurostadium mais de rénover le stade de la Meinau[144],[145]. Doté de 36 153 places assises grâce à l'ajout d'un niveau supplémentaire sur les tribunes existantes, ce projet de Meinau rénovée est finalement retiré par la municipalité en 2010 en raison du coût élevé à la charge de la communauté urbaine de Strasbourg[146],[147].

Centre de formation

Arsène Wenger dirige le centre de formation de 1981 à 1983.

Le RC Strasbourg dispose d'une structure destinée à la formation de jeunes joueurs depuis 1972[148]. Le premier centre de formation, installé sous la tribune Est du stade de la Meinau[149], est créé en 1974 sous l'impulsion du directeur sportif Robert Domergue et de Jacques Berthommier, premier entraîneur du centre[150],[151],[152]. Parmi les champions de France 1979, Albert Gemmrich, Jacques Glassmann, Jean-Jacques Marx, Léonard Specht et Roland Wagner sont formés par le Racing. Un autre membre de l'équipe championne de France 1979, Arsène Wenger, dirige le centre de formation entre 1981 et 1983 à l'issue de sa carrière de joueur. Dans les années 1980 Vincent Sattler, décédé accidentellement alors qu'il était un des meilleurs espoirs du football français[133], et José Cobos passent par le centre. Dans la décennie suivante, des joueurs comme Olivier Dacourt, Martin Djetou et Valérien Ismaël sont formés à Strasbourg[153],[154].

En raison de la vétusté de l'ancienne structure[148], un nouveau centre de formation est construit à proximité du stade de la Meinau sous l'impulsion du président Patrick Proisy. Le nouveau centre, inauguré en octobre 2000, comprend une halle couverte avec une pelouse synthétique de 40 mètres sur 60, également utilisée par le groupe professionnel en cas de météo défavorable[155]. Les bâtiments, propriété du RC Strasbourg, sont construits sur un terrain municipal[156] dont le club a la jouissance jusqu'en 2045 via un bail emphytéotique[157]. En 2010 la ville de Strasbourg rachète pour 4,074 millions d'euros les bâtiments du centre de formation au club, alors en difficulté financière[156],[158]. Le budget du centre s'élève pour la saison 2010-2011 à 2,5 millions d'euros et est financé pour 1,5 million d'euros par les collectivités territoriales et pour 1 million par l'entreprise RC Strasbourg[159].

Le centre accueille des jeunes joueurs à partir de 16 ans. Les joueurs aspirants, de 16 à 18 ans, évoluent dans l'équipe des moins de 18 ans et les stagiaires, jusqu'à 21 ans, jouent dans l'équipe réserve[160]. Depuis 2000, des joueurs comme Cédric Kanté, Yacine Abdessadki, Éric Mouloungui ou Kevin Gameiro sont formés à Strasbourg. Au palmarès récent du centre, l'équipe des 18 ans nationaux atteint la finale de Coupe Gambardella en 2003 et remporte l'épreuve en 2006. Les stagiaires de l'équipe réserve disputent le championnat de CFA ainsi que la Coupe d'Alsace, qu'ils remportent à plusieurs reprises depuis les années 2000[161].

La Direction technique nationale de la Fédération française de football établit chaque année un classement des centres de formation de toutes les équipes professionnelles. Ce classement prend en compte des critères dits d'efficacité relatifs aux jeunes joueurs formés au club (nombre de contrats professionnels, nombre de matchs joués en équipe professionnelle et en sélection nationale, diplômes scolaires obtenus) ainsi qu'au statut des éducateurs[162]. Sur un total de 32 centres de formation, celui du RC Strasbourg se classe 17e en 2007[163], puis 16e en 2008[164] et 12e en 2009[165]. Alors en deuxième division, le Racing se classe en 2009-2010 8e de tous les clubs professionnels et premier club n'évoluant pas en Ligue 1[166].

Association omnisports

Le Racing Club de Strasbourg est fondé comme club de football mais devient rapidement un club omnisports. L'association du Racing Club de Strasbourg omnisports est l'association support de l'équipe de football professionnelle jusqu'en 1997 et est depuis indépendante de celle-ci. Lorsque l'équipe de football quitte le club omnisports en 1997, ce dernier compte neuf sections sportives amateurs regroupant arts martiaux, athlétisme, basket-ball, handball, jeu de quilles, rugby à XV, tennis de table, tir et volley-ball. L'omnisports comportait également des sections d'aviron, de gymnastique, de natation, de tennis et une section dédiée à la compétition automobile[167].

Aspects juridiques et économiques

Statut juridique et légal

La ville de Strasbourg, sous la direction de Catherine Trautmann, privatise le club en 1997.

L'équipe de football professionnel du club est gérée par la société Racing Club de Strasbourg, qui a le statut de société anonyme sportive professionnelle (SASP)[168]. Cette société est liée par convention à l'association loi de 1901 Racing Club de Strasbourg Football qui gère le centre de formation et les équipes amateurs du club[note 12]. L'association Racing Club de Strasbourg Football est titulaire du numéro d'affiliation de la Fédération française de football et possède 1,33 % du capital[169].

Depuis le passage au professionnalisme en 1933 et jusqu'aux années 1980, l'équipe professionnelle du Racing est gérée par une association loi de 1901. L'association support de l'équipe professionnelle qui possède l'agrément de la fédération est alors le Racing Club de Strasbourg omnisports. En 1989, le club gérant l'équipe professionnelle accuse un déficit de 90 millions de francs que la ville de Strasbourg prend en charge pour ne pas voir disparaître le club. La ville transforme en juillet 1990 le club en une société anonyme d'économie mixte locale sportive (SAEMLS). Des actionnaires privés possèdent à cette époque-là 51 % du capital de 5 millions de francs, la mairie continuant à financer le club à hauteur de 140 millions de francs entre 1990 et 1996[134].

En 1996, la ville de Strasbourg décide de modifier le statut du club en société anonyme à objet sportif (SAOS) pour le privatiser et se conformer à la loi Pasqua[note 13] qui interdit les aides publiques aux clubs professionnels d’ici l’an 2000. En février 1997, le maire Catherine Trautmann annonce la vente des parts de la ville au groupe IMG McCormack pour cinq millions de francs[170]. Au début des années 2000, le club devient une société anonyme sportive professionnelle (SASP)[170], laquelle est revendue en 2003 pour un euro symbolique à la holding EuroRacing ayant notamment comme actionnaires Egon Gindorf et Philippe Ginestet[43]. Actionnaire majoritaire avec 54,6 % des parts du club, ce dernier cède sa participation en 2009 pour 1,6 million d'euros à la société anglaise FC Football Capital Limited[171]. En 2010, la société Carousel Finance prend progressivement le contrôle de la SASP[172],[173], dont la liquidation est prononcée en août 2011 pour cause de difficultés financières[174]. Le club reprend alors le statut amateur et est géré par une association loi de 1901[93].

Éléments comptables

Budget

Le budget prévisionnel du Racing Club de Strasbourg est fortement dépendant du championnat dans lequel joue le club. Les descentes en Division 2 / Ligue 2 en 2001, 2006 et 2008 s'accompagnent d'une baisse de celui-ci de 60 %, 33 % et 29 % respectivement. À l'inverse, le budget augmente de 64 % et 75 % lors des remontées en 2002 et 2007. Lors de la descente en National en 2010-2011, le budget est divisé par deux[175].

Budget prévisionnel du RC Strasbourg
Saison 1995-1996 1996-1997 1997-1998 1998-1999 1999-2000 2000-2001 2001-2002 2002-2003 2003-2004 2004-2005
Budget 98 MF[176] 94 MF[177] 120 MF[178] 150 MF[179] 150 MF[180] 200 MF[181] 80 MF[182] 20 M€[183] 20 M€[184] 24 M€[185]
Saison 2005-2006 2006-2007 2007-2008 2008-2009 2009-2010 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015
Budget 24 M€[186] 16 M€[187] 28 M€[188] 20 M€[189] 18 M€[190] 9 M€[175] 4 M€[191] 3 M€[192] 4.8 M€[193] 5.3 M€
Légende : MF = millions de francs, M€ = millions d'euros.
Résultat

En 2000-2001, les charges[note 14] du RCS se situent entre le neuvième et le douzième rang (sur dix-huit équipes) de Division 1 en compagnie de l'AJ Auxerre, du FC Metz et de l'AS Saint-Étienne. Les charges de ces quatre clubs sont comprises entre 146 et 183 millions de francs (MF). Le résultat d'exploitation[note 15] moyen de ce groupe de clubs est négatif à -31 MF[194]. En 2001-2002, le RCS joue en Ligue 2 et présente des charges supérieures à 10 millions d'euros (M€), de même que le Havre AC, l'AS Nancy-Lorraine, l'OGC Nice et l'AS Saint-Étienne. Le total des charges de ces clubs s'élève à 81,0 M€ pour 52,6 M€ de produits[note 16], soit un résultat d'exploitation moyen négatif de 5,7 M€[195]. Les comptes de la saison 2002-2003 ne sont pas publiés en raison de la vente du club le 30 avril 2003[196] : à la date de cession, le résultat d'exploitation ajouté aux indemnités de mutation[note 17] est négatif à -11,2 M€[197].

La Ligue de football professionnel publie depuis la saison 2003-2004 les comptes détaillés des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2. Le tableau suivant présente un extrait du compte de résultat du RC Strasbourg de 2003-2004 à 2009-2010, saison à l'issue de laquelle le club descend dans le championnat National.

Extrait du compte de résultat du RC Strasbourg en millions d'euros
Saison Championnat Produits[note 16] Charges[note 14] Rés. expl.
[note 15]
Mutation
[note 17]
Rés. net
[note 18]
Matchs Spons. Subv. TV Merch. Total Rémun. Total
2003-2004[197] Ligue 1 3,0 4,5 1,7 9,5 nc 19,8 9,8 23,8 -4,0 2,7 -2,0
2004-2005[198] Ligue 1 3,0 4,7 1,9 13,5 nc 26,3 11,8 28,5 -2,2 5,3 2,2
2005-2006[199] Ligue 1 3,4 4,9 1,9 14,0 0,3 25,5 12,2 31,2 -5,7 5,3 -2,6
2006-2007[200] Ligue 2 2,0 3,7 1,7 8,0 0,3 16,2 11,6 27,6 -11,4 9,8 0,7
2007-2008[201] Ligue 1 3,7 5,0 1,9 14,2 0,3 27,4 12,7 31,4 -4,0 4,6 0,3
2008-2009[202] Ligue 2 1,7 3,3 nc 7,4 nc 18,4 12,4 22,5 -4,1 5,6 0,3
2009-2010[203] Ligue 2 1,2 3,4 nc 6,2 nc 12,5 11,2 20,5 -8,0 2,1 -1,2

Légende : Matchs = recettes matchs avec billetterie, Spons. = sponsors et publicités, Subv. = subventions des collectivités, TV = droits audiovisuels, Merch. = merchandising, Rémun. = rémunérations du personnel, Rés. expl. = résultat d'exploitation, Mutation = résultats exceptionnels (indemnités de mutation), Rés. net = résultat net.

Sur la période 2003-2010, le RCS est fortement dépendant des droits audiovisuels. En 2007-2008, ces droits s'élèvent à 14,2 M€, soit 52 % des recettes (27,4 M€). Le deuxième poste de recettes le plus important est le sponsoring et la publicité avec 5,0 M€, soit 18 % du total. Les recettes liées aux matchs contribuent à hauteur de 3,7 M€, soit 13 %, alors que celles liées au merchandising sont négligeables (0,3 M€). Les collectivités territoriales subventionnent le club à hauteur de 1,9 M€ de façon stable depuis 2003. Les charges sont de 31,4 M€ en 2007-2008. Les rémunérations du personnel (joueurs, staff et autres) représentent 12,7 M€ et même 16,4 M€ en comptant les cotisations sociales, ce qui correspond à 52 % des dépenses du club. Ce pourcentage est faible comparativement à la moyenne des clubs de Ligue 1, qui affectent 71 % de leurs dépenses hors transfert aux salaires et charges correspondantes[204].

Depuis la saison 2003-2004, le résultat d'exploitation du club est négatif avec un pic à -11,4 M€ en 2006-2007. Le club, alors en Ligue 2, présente la masse salariale la plus importante du championnat[200]. Le Racing parvient à remonter en Ligue 1 mais, pour équilibrer les comptes, doit vendre des joueurs. Il récupère ainsi 9,8 M€ lors des transferts de joueurs, dont notamment 3,5 M€ de la vente d'Amara Diané au PSG[205].

À son retour en Ligue 1 en 2007-2008, le budget du RCS est chiffré à 28 M€ en comptant sur des recettes liées à une 15e place en championnat. Au premier tiers du championnat, le Racing pointe à la 6e place. Le budget est alors rehaussé à 32 M€ sur la base d'une 11e place au classement. Après une mauvaise fin de saison, le Racing termine avant-dernier ce qui génère un déficit de 6 M€[206], principalement causé par des droits audiovisuels inférieurs à ceux attendus[note 19]. Le club comble ce déficit là-encore grâce aux transferts en vendant pendant le mercato estival quelques jeunes joueurs talentueux dont Kevin Gameiro, Morgan Schneiderlin, Habib Bellaïd et Éric Mouloungui[note 20] pour 10,25 M€[207].

Équipementiers

Quatre équipementiers sportifs différents fournissent la tenue portée par les joueurs du RC Strasbourg depuis 1971. L'entreprise française Le coq sportif, particulièrement impliquée dans le sport professionnel mondial des années 1970 et 1980, est la première à apparaître sur le maillot du RCS lors des saisons 1971-1972[208] et 1975-1976[209]. La firme allemande Adidas créée en 1949 est tout d'abord spécialisée dans la chaussure de football, puis fabrique des vêtements de sport à partir de 1967 en coopération avec Le Coq Sportif. Adidas équipe tout d'abord le Racing de 1973 à 1975[208] et ensuite pendant plus de vingt ans à partir de la saison 1976-1977[208].

L'équipementier japonais Asics prend ensuite la relève d'Adidas pendant les saisons 2000-2001 à 2002-2003[210]. C'est ensuite l'entreprise danoise Hummel International qui devient équipementier officiel du RC Strasbourg pour la saison 2003-2004[210], avant de laisser la place pendant deux saisons à Adidas, et de fournir à nouveau les maillots du club depuis la saison 2007-2008[211],[212].

Sponsors

Le maillot 2004-2005 avec comme sponsor Steelcase

La première marque commerciale à avoir son nom sur un maillot du club strasbourgeois est Vittel en 1968-1969[213]. En 1970-1971, le maillot porte les inscriptions NAIRN et Confection de l'Est[208]. À partir de la saison 1972-1973 et jusqu'en 1980-1981, il fait la publicité de la banque mutualiste française du Crédit mutuel sous les différentes dénominations Caisses Mutuelles, CMDP et Crédit mutuel[208],[209],. Le sponsor est ensuite Samda assurances en 1981-1982, Hitachi de 1982-1983 à 1984-1985[214], puis l'enseigne d'hypermarchés Mammouth pendant six saisons[215],[216].

Les principaux sponsors maillots sont ensuite le fabricant de photocopieurs Mita (1990-1991), la multinationale Würth (1991-1992), Ted Lapidus (1992-1993), Force 4 (1993-1994) et Tourtel les deux saisons suivantes[216]. En 1996-1997 le maillot comporte les marques Daewoo et Penauille Polyservices. Le fabricant de radiateurs Adler est sponsor en compagnie de la marque d'eau minérale Wattwiller en 1997-1998, puis seul jusqu'à la saison 2002-2003[217],[210]. L'entreprise Steelcase prend le relais en 2005-2006 avant qu'Électricité de Strasbourg ne devienne sponsor depuis 2006-2007 sous l'abréviation es[211].

Image et identité

Rivalités

De 1906 à 1939

Dans les premières années d'existence du club, il existe une forte rivalité entre le club populaire du FC Neudorf (ancien nom du Racing Club de Strasbourg) qui joue au sud de la ville dans un quartier à l'époque périphérique et les équipes élitistes du centre de Strasbourg, dont le doyen des clubs de football alsacien Straßburger Fussball Club créé en 1890. Jusqu'au début du XXe, le football est prisé par la bourgeoisie et la haute société et se joue essentiellement dans les beaux quartiers récemment construits, dans lesquels vivent des Allemands refusant de se mêler aux Alsaciens[5]. La création du FC Neudorf par des Alsaciens d'origine engendre une rivalité naturelle avec les clubs fondés par des Allemands parmi lesquels on trouve le FC Frankonia, futur Red Star Strasbourg, qui est un club militaire composé majoritairement d'immigrants originaires de Franconie au sud-ouest de l'Allemagne.

Les trois premières saisons de la Ligue de football d’Allemagne du Sud entre 1909 et 1912 mettent aux prises des équipes alsaciennes et du pays de Bade, région frontalière de l'Alsace située à l'Ouest du Rhin. Une grande rivalité existe alors entre le RC Strasbourg et les clubs badois de Kehl, Lahr et Offenbourg, et plus généralement entre les clubs alsaciens et badois. Une rencontre mémorable est la victoire obtenue pendant la saison 1910-1911 sur le terrain du FC Offenbourg, le club strasbourgeois menant 7-0 avant de devoir quitter le terrain en cours de partie sous les jets de pierre hostiles du public allemand[218],[2].

Entre 1919 et 1933 dans le championnat d'Alsace de Division d'Honneur, les concurrents strasbourgeois du Racing sont l'AS Strasbourg, anciennement Straßburger Fussball Club, et le Red Star Strasbourg. C'est pendant cette période que le Racing s'affirme comme le principal club de la ville puisqu'il remporte trois titres contre un seul pour l'AS Strasbourg et aucun pour le Red Star. Les autres rivaux alsaciens du RCS sont les clubs voisins du FC Bischwiller et du SC Sélestat, vainqueurs respectivement une et deux fois, et surtout le FC Mulhouse qui gagne six fois le championnat.

Derby à domicile contre le FC Mulhouse en Division 1, le 4 novembre 1934

Après la création du championnat de France professionnel en 1933 et jusqu'en 1939, le seul autre club alsacien que le Racing rencontre est le FC Mulhouse. Lors de la saison 1936-1937, à l'issue de laquelle les Mulhousiens descendent en Division 2, le RC Strasbourg marque les esprits en remportant très largement le « grand derby alsacien » par 9-1 sur le terrain de Mulhouse[12]. Le grand adversaire du RCS à cette époque est le club franc-comtois du FC Sochaux-Montbéliard : les Sochaliens remportent notamment le championnat 1935 un point devant le RCS et battent le Racing en finale de la Coupe de France 1937.

De 1940 à 2010
Les clubs rivaux du RC Strasbourg

À l'époque de la Gauliga Elsass entre 1940 et 1945 il existe une rivalité exacerbée entre le RCS, renommé à cette époque Rasensportclub Straßburg, et le Sportgemeinschaft SS Straßburg, nouveau nom du Red Star. Le Red Star passe sous le contrôle de la force paramilitaire allemande de la Schutzstaffel (SS), qui veut à cette occasion montrer sa puissance dans cette Alsace nouvellement annexée. Le club de la SS essaie de débaucher les meilleurs joueurs du RCS en leur promettant une rémunération importante, puis en les menaçant d'emprisonnement ou d'enrôlement de force dans la Wehrmacht sur le front de l'Est[17],[219]. Les quelques joueurs qui endossent alors le maillot SS sont haïs par la population. Parmi ceux-ci, Fritz Keller est par exemple sifflé pendant 90 minutes par le public strasbourgeois lors de son premier match pour son nouveau club contre le RCS[220].

Ces débauchages permettent au SG SS Straßburg de prendre le dessus sportivement sur le RCS puisqu'il remporte le championnat d'Alsace en 1942[221] et arrive jusqu'en quart de finale du championnat d'Allemagne 1942[222] alors que le RCS ne gagne plus aucun titre. Malgré ces succès, le club de la SS ne parvient jamais à battre le RCS lors de leurs confrontations directes. Ces rencontres symbolisent en effet l'affrontement contre l'occupant allemand et les collaborateurs. Le Racing incarne la « résistance passive »[219] et ses joueurs sont toujours extrêmement motivés par ce derby : ils s'y battent jusqu'à l'épuisement devant un public acquis à leur cause[17]. Lors d'un de ces derbys, les joueurs du Racing jouent dans les couleurs du drapeau français en maillot bleu, short blanc et chaussettes rouges[219],[220]. Les Nazis limitent ensuite le nombre de couleurs autorisées à deux, et n'hésitent pas à envoyer dans le camp de Schirmeck les spectateurs surexcités et à mobiliser de force les joueurs chantant des chants français[219].

À partir de 1945, la domination du RC Strasbourg sur les autres clubs alsaciens est plus nette. En 1948-1949, le club des Sports réunis Colmar nouvellement promu se classe 11e de D1 alors que Strasbourg est avant-dernier et promis à la descente. Mais le mécène des Colmariens meurt brutalement : son club déclare alors forfait ce qui permet au RCS de rester dans l'élite[223],[224]. Quant à l'autre club phare du Haut-Rhin, le FC Mulhouse, il n'arrive pas non plus à concurrencer le Racing puisqu'il ne participe depuis qu'à deux championnats de Division 1 en 1982-1983 et 1989-1990[224]. Les rivaux locaux du Racing sont désormais les lorrains du FC Metz et de l'AS Nancy-Lorraine ainsi que les Francs-Comtois du FC Sochaux, clubs qui évoluent régulièrement dans le même championnat que le RCS.

Depuis 2010

La saison 2010-2011 est la première depuis 1991-1992 à voir un autre club alsacien jouer dans le même championnat que le Racing. Alors que Strasbourg est relégué en National, les SR Colmar y sont promus après leur titre de champion de France amateur 2010. En 2011-2012, le Racing, tombé en CFA 2, évolue avec quatre autres clubs alsaciens: le FC Steinseltz, le FC Saint-Louis Neuweg, le SC Schiltigheim, et l'AS Illzach Modenheim. Après une remontée de CFA en National lors de la saison 2012-2013, le RCSA est relégué sportivement en CFA à l'issue de l'avant dernière journée de championnat de la saison 2013-2014.

Blason

Les maillots des joueurs arborent un premier blason à partir des années 1920[225]. Il s'agit d'un ovale contenant les initiales RCS du nom actuel, adopté en 1919, surmontées d'un cadre avec une bande diagonale rouge sur fond blanc qui reprend le blasonnement de la ville de Strasbourg : D'argent à la bande de gueules. En 1945 la couleur historique du club, le bleu, fait son apparition sur un blason prenant la forme d'un losange dans lequel le sigle RCS est inscrit en blanc sur une bande bleue. La cigogne, symbole de l'Alsace, apparaît sur le blason de 1950 avec lequel le Racing remporte sa première coupe de France en 1951 : deux cigognes y sont surmontées des initiales du club sur un fond reprenant les couleurs de la ville de Strasbourg[226]. Le blason de 1960 comprend la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg, autre symbole local, sur fond bleu à bande blanche accompagné des initiales du club[227]. La version modifiée en 1971 fait suite à la fusion du Racing avec le club des Pierrots Vauban et comporte les initiales RPSM de la nouvelle dénomination Racing Pierrots Strasbourg-Meinau ainsi que la couleur jaune des Pierrots Vauban.

Le retour à l'ancien nom du club en 1976 est accompagné par la création d'un nouveau blason, lequel prend la forme d'un rond comprenant une bande rouge sur fond bleu et une cigogne dont les ailes entourent la cathédrale de Strasbourg et le sigle RCS. Pendant la saison 1985-1986 l'écusson est remplacé par des armoiries où deux lions entourent les initiales R.C.S et les douze étoiles du drapeau européen. Ces étoiles se retrouvent également sur le logo utilisé en 1987-1988. Après la vente du club par la ville en 1997, le président Patrick Proisy adopte un nouveau logo avec trois branches bleu roy représentant à la fois une cigogne stylisée et la flèche de la cathédrale entre le massif des Vosges et celui de la Forêt-Noire. Les trois étoiles y symbolisent le championnat de France, la coupe de France et la Coupe de la Ligue, trois trophées remportés par le RC Strasbourg. Le blason actuel du RC Strasbourg depuis 2006, l'année du centenaire, se base sur celui de 1976 qui est celui du titre de champion de France en 1979. En plus du nom du club, de ses initiales et de sa couleur, le bleu, ce blason reprend différents éléments identitaires apparus sur les écussons précédents : la bande rouge et la cathédrale symbolisent la ville de Strasbourg, alors que la cigogne représente l'Alsace. En 2012, la nouvelle dénomination sociale du club, Racing Club de Strasbourg Alsace, se matérialise par une légère modification du logo : l'indication « football » est remplacée par le mot « Alsace » dont l'initiale est intégrée au sigle RCS[228].

Affluence

Depuis la saison 1945-1946, les meilleures affluences moyennes à domicile sont obtenues en 1993, année de remontée en Division 1 avec 21 773 spectateurs, et en 1979, année du titre de champion de France avec 21 086 spectateurs. Les moyennes s'améliorent en général à l'occasion des montées en première division, la plus forte progression d'une saison sur l'autre faisant suite à la monté en D1 de 1977 avec une progression de 15 219 spectateurs. L'année du retour de Gilbert Gress au poste d'entraîneur en 1991 est aussi celle de la deuxième plus forte augmentation de l'affluence moyenne (+8 904 spectateurs, de 7 353 à 16 257) même si le club joue cette année-là en Division 2[229],[85].

Après sa liquidation judiciaire à l'été 2011, le club redémarre en Championnat de France amateur 2, soit en cinquième division, et établit en l'espace de trois saisons et deux promotions successives des nouveaux records d'affluence en CFA 2, CFA puis National. L'affluence record du CFA 2 passe ainsi de 4 734[230],[note 21] à 10 883 spectateurs lors du derby du 5 novembre 2011 entre le Racing et le SC Schiltigheim[231]. La saison suivante en 2012-2013, le Racing bat le record d'affluence pour un match de quatrième division avec 13 260 spectateurs contre l'AS Lyon-Duchère puis 20 044 spectateurs contre le Football Club de Mulhouse[232],[233]. Enfin, lors de la réception des Sports réunis Colmar en avril 2014, le Racing établit une nouvelle affluence record du championnat National avec 20 403 spectateurs[234],[note 22]. Le club compte 3 750 abonnés à l'ensemble des matchs à domicile de la saison 2014-2015[235].

Moyenne de spectateurs à domicile du RC Strasbourg depuis 1946[229]

Championnat disputé :

  • première division (D1 / L1)
  • deuxième division (D2 / L2)
  • troisième division (National)
  • quatrième division (CFA)
  • cinquième division (CFA 2)
  • Au classement du championnat de France des tribunes, qui récompense la fidélité du public et l'ambiance et l'animation dans le stade, Strasbourg se classe troisième de Ligue 2 en 2006-2007 derrière Caen et Metz[236], puis douzième de Ligue 1 la saison suivante et huitième de Ligue 2 en 2008-2009[237].

    Supporteurs

    Tifo des supporters du RC Strasbourg avec l'inscription « vaincre », au Stade de France lors de la finale victorieuse en Coupe de la Ligue 2005

    Le public strasbourgeois est très exigeant envers l'équipe du Racing et ses joueurs. Jean-Marc Furlan, entraîneur lors de la descente en Division 2 en 2007-2008, estime que les joueurs ont « l'habitude de lutter à la Meinau dans une ambiance très hostile »[238]. Le RC Strasbourg possède sept groupes officiels de supporteurs : le Club Central des Supporters, les Ultra Boys 90, le Kop Ciel et Blanc, le groupe Hansi Elsass, les Blueje Kempfer et les groupes Allez les Bleus Champions et Alli Bloi[239]. Le Club Central des Supporters est le plus ancien des groupes de supporters. Il est fondé pendant l'hiver 1953 par Germain Muller[240], humoriste et à l'époque adjoint au maire de Strasbourg. La dénomination actuelle du groupe date du milieu des années 1980[241]. Le nombre d'adhérents du Club Central des Supporters varie ces dernières années de 600 à 1000, 800 en 2008[242], ce qui en fait le plus grand groupe. Le groupe des Ultra Boys 90, appelés aussi UB90, date de 1990. En tant qu'ultras leurs membres, au nombre de 450 en 2007-2008[243], soutiennent activement le RC Strasbourg par leurs tifos, leurs chants et leurs déplacements à l'extérieur[244]. La création des UB90 se fait pour se démarquer des Meinau Boys, groupe de supporters violents qui était à la fin des années 1980 le seul groupe de supporters soutenant activement le Racing[245]. Lors des rencontres à domicile, les Ultra Boys 90 se retrouvent dans le quart de virage Nord-Ouest du stade de la Meinau[246]. Le plus grand des cinq autres groupes de supporters est celui du Kop Ciel et Blanc créé en 2000 et issu du Club Central des Supporters. Le Kop Ciel et Blanc est un groupe de supporters familial[247], qui anime le quart de virage Nord-Ouest depuis 2003[248]. Le nombre de membres du groupe atteint 200 lors de la saison 2004-2005 et 300 en 2008[249]. L'association Hansi Elsass est fondée officiellement en 1994[250]. Ses membres, au nombre de 150 pour la saison 2007-2008, sont présents dans le quart de virage sud-ouest du stade de la Meinau[247]. Les Blueje Kempfer existent depuis 1993[251]. Le nom de l'association fait référence à l'esprit de battant (Kempfer en alsacien) et à la couleur bleue du club (Blueje en alsacien).

    Supporters ultras au stade de la Meinau

    Le Racing Club de Strasbourg est aussi suivi par des supporters étrangers. L'ancien fan-club des Blue Pirates, qui regroupait des fans allemands et français, soutenait par exemple à la fois les clubs du RC Strasbourg et du Karlsruher SC[252]. D'autre part le groupe de supporters strasbourgeois des Ultra Boys 90 est jumelé aux supporters des Phönix Sons[224], groupe soutenant l'équipe de Karlsruhe, et est aussi lié aux groupes allemand et italien des Harlekins de Berlin et des Rangers de Pise[253],[254].

    Un incident impliquant un supporter strasbourgeois a lieu le 21 décembre 2000 au cours du derby Strasbourg-FC Metz : l'arbitre assistante Nelly Viennot est blessée au tympan par un pétard jeté depuis une tribune[255]. La rencontre est interrompue sur le score de 1-0 pour le Racing, et le match rejoué à huis clos est remporté par Metz[256]. Les actes violents recensés sont pour la plupart le fait de mouvements marginaux comme les Meinau Boys et Elsass Korps, deux groupes issus de l'extrême droite. Les Meinau Boys qui ne sont plus actifs aujourd'hui ont notamment été évacués par la police lors du match Strasbourg-Bastia en 2006 après avoir crié des insultes racistes[257],[258], des peines de prison avec sursis et d'interdiction de stade étant alors prononcées contre des membres du groupe[259]. Quant au groupe Elsass Korps créé en 1993, il a été l'auteur de divers faits de hooliganisme, de saluts hitlériens et d'insultes à l'encontre de joueurs de couleur[260] et était « impliqué dans les 19 accidents recensés à l'occasion des matchs du Racing » de 2000 à 2005[261], avant d'être dissous[note 23] le 19 mai 2005[262],[263]. Après la dissolution, d'anciens membres du groupe sont condamnés en 2008 à des peines de prison et des interdictions de stade pour agression à caractère raciste aux abords du stade[264].

    Relation avec les médias

    Jean-Pierre Papin, entraîneur en 2006-2007, au micro d'Alsatic TV

    Le RC Strasbourg est premier actionnaire de la chaîne de télévision locale Alsatic TV depuis mars 2007, devenue aujourd'hui Alsace 20. Le club détient 30 % du capital de 1,5 million d'euros aux côtés des autres grands actionnaires que sont les quotidiens L'Alsace et Les Dernières Nouvelles d'Alsace avec 20 % respectivement[265]. La chaîne diffuse un journal d'information quotidien et une émission hebdomadaire de trente minutes sur l'actualité du Racing. Alsace 20 retransmet également les matchs du Racing en différé les lendemains et surlendemains des rencontres[266]. Ces images du Racing peuvent être vues sur internet et, par environ 90 % de la population alsacienne soit 1,6 million de téléspectateurs potentiels, via le câble et la télévision numérique terrestre[267],[268].

    Pendant le championnat de Ligue 2 2008-2009, l'équipe de Strasbourg est la deuxième équipe la plus diffusée sur Eurosport avec 14 retransmissions en 38 journées, derrière le RC Lens qui totalise 20 diffusions[269]. En comptant les retransmissions sur la télévision par câble, ce sont 35 de ses 38 matchs qui sont diffusés[270]. Les rencontres du club strasbourgeois sont également retransmises en direct sur les radios locales dont France Bleu Alsace[271] et sur la webradio DNAudio[272]. Outre la chaîne de télévision Alsace 20, le club a comme partenaires officiels le quotidien Les Dernières Nouvelles d'Alsace et la radio privée NRJ, l'opérateur de télévision par câble Numericable étant fournisseur officiel du club[273].

    En 2010-2011, seuls trois matchs de championnat sont diffusés à la télévision: les matchs aller et retour contre les SR Colmar, et le match contre l'AS Cannes.

    Depuis la relégation du Racing Club de Strasbourg en championnat de CFA 2 à l'été 2011, c'est Total Sport Live, un Webmédia couvrant l'ensemble du sport alsacien, qui assure la retransmission des matchs du club via le site d'hébergement de vidéos Dailymotion.

    Annexes

    Notes

    1. En France, c'est une spécificité des championnats amateurs alors que les championnats professionnels utilisent le goal-average général, cf. Règlement respectif de chacun de ces championnats, Fédération française de football
    2. Les deux premières éditions de la Coupe de la Ligue réunissant les clubs professionnels ont lieu dans les années 1960 en 1963-1964 et en 1964-1965. (en) Erik Garin, « Coupe de la Ligue 1963-1964 », sur rsssf.com, (consulté le ).
    3. a et b Depuis les années 2000, la Coupe d'Alsace est exclusivement disputée par l'équipe réserve amateurs, aucun joueur professionnel ou semi-professionnel n'étant autorisé à y participer. Ligue d'Alsace de football association, Ligue d’Alsace de Football, Annuaire 2010/2011 - Règlement de la Coupe d’Alsace - Article 3, (lire en ligne), p. 40
    4. Le Championnat de Dordogne 1939-1940 est remporté par le RC Strasbourg-Périgueux, créé par des joueurs alsaciens évacués en Dordogne à cause de la Seconde Guerre mondiale.
    5. Les titres de vice-champion d'Alsace entre 1941 et 1943 ont été obtenus en évoluant au sein de la Gauliga Elsass, compétition régionale disputée pendant l'occupation allemande. (de) « Gauliga Elsaß 1940/41 », « 1941/42 » et « 1942/43 », sur f-archiv.de, (consulté le ).
    6. Ce bilan ne tient pas compte des saisons de guerre, de 1939-1940 à 1944-1945.
    7. Le Championnat de France de football National 2010-2011, qui joue le rôle de compétition open regroupant clubs professionnels et clubs amateurs, est disputé par le RCS avec le statut professionnel.
    8. a et b Les titres en CFA et CFA 2 correspondent à des titres de vainqueur de groupe et non à des titres de champions.
    9. « J'ai cité Baggio, Savicevic, Klinsmann, Dugarry parce qu'ils correspondent à des profils de joueurs susceptibles de nous intéresser. On pourrait même rajouter Stoichkov. C'est-à-dire des grands footballeurs de classe internationale évoluant dans de grands clubs, mais peu ou pas utilisés. Il s'agit là d'idées à creuser, de pistes à explorer. »
      000— Patrick Proisy, Les Dernières Nouvelles d'Alsace, 29 mars 1997.
    10. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
    11. Seule la sélection la plus importante est indiquée.
    12. L'association Racing Club de Strasbourg Football comprend en 2009 des équipes jouant en CFA et dans les championnats National 18 ans, National 16 ans, Fédéral 14 ans, 18 ans DH, 13 ans DH, 13 ans Excellence, 11 ans et 9 ans. « Résultats de toutes les équipes de l'Association Racing Club de Strasbourg Football », sur rcstrasbourg.fr (consulté le )
    13. La loi Pasqua du 8 août 1994 et son décret d’application du 26 janvier 1996 sera partiellement remise en cause par la loi Buffet du 28 décembre 1999.
    14. a et b Les charges correspondent au total des charges récurrentes d’exploitation du compte de résultat
    15. a et b Le résultat d'exploitation correspond aux produits (recettes et subventions) moins les charges récurrentes d’exploitation, hors cessions et acquisitions de joueurs.
    16. a et b Les produits correspondent au total des produits récurrents d’exploitation incluant les recettes et les subventions.
    17. a et b Les indemnités de mutation incluent les cessions et acquisitions de joueurs.
    18. Le résultat net correspond à l'addition du résultat d'exploitation, du résultat financier et du résultat exceptionnel, qui inclut notamment les indemnités de mutation versées à l'occasion des transferts.
    19. Les droits audiovisuels pour la saison 2007-2008 comportent une part fixe et une part variable liée notamment au classement sportif de la saison en cours. Alors qu'une 11e place au classement rapporte directement 3,9 M€, une place de relégable ne rapporte rien. LFP, Situation du football professionnel français, Saison 2007/2008, (lire en ligne), p. 71
    20. Kévin Gameiro est transféré au FC Lorient pour 3 millions d'euros plus intéressement sur la revente du joueur. J.S., « Gameiro part, Marcos arrive », sur 20minutes.fr, (consulté le )
      Morgan Schneiderlin est transféré vers Southampton FC pour 1,5 million d'euros. « Schneiderlin à Southampton », sur francefootball.fr, (consulté le )
      Habib Bellaïd est transféré pour 2,5 millions d'euros à l'Eintracht Francfort. Stéphane Godin, « Racing Bellaïd règle ses comptes », L'Alsace,‎ , sports
      Éric Mouloungui est transféré à l'OGC Nice contre une indemnité de 2 millions d'euros. R.S., « Football : le Strasbourgeois Eric Mouloungui signe à Nice », L'Alsace,‎ , sports
    21. Le précédent record de fréquentation pour un match de cinquième division est alors de 4 734 spectateurs lors du derby entre le FC Rouen et l'USON Mondeville en 1998-1999.
    22. Le précédent record de troisième division nationale est établi à 18 545 spectateurs par le FC Metz lors du championnat National 2012-2013.
    23. La décision de dissolution du groupe Elsass Korps est prise par le Conseil des ministres sur proposition du ministre de l'Intérieur Dominique de Villepin. Elle se fonde sur la loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées qui prévoit que « sont dissoutes par décret (...) toutes les associations (...) qui provoqueraient à la discrimination, à la haine ou à la violence, envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance (...) à une ethnie, une nation, une race ou une religion (...) ».

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    Bibliographie

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    Racing Club de Strasbourg
    Personnalités
    Ouvrages généraux
    • (de) Dirk Bitzer et Bernd Wilting, Stürmen für Deutschland : Die Geschichte des deutschen Fußballs von 1933 bis 1954, Campus Verlag GmbH, (ISBN 978-3-593-37191-7) Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Hervé Bride, Jean-Luc Fournier et Bernard Kuntz, 100 ans de football en Alsace, petites et grandes histoires du football alsacien de 1890 à nos jours, Edito, (ISBN 9782911219139)
    • Pierre-Marie Descamps, Gérard Ejnès et Jacques Hennaux, Coupe de France: La folle épopée, L'Équipe, , 431 p. (ISBN 2915535620, lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Gilles Gauthey, Le football professionnel français, Paris, Gilles Gauthey, , p. 235-244 Document utilisé pour la rédaction de l’article
    • Pierre Perny, La grande époque du football alsacien, 1920-1966, Société d'histoire du Ried-Nord, (ISBN 2952763518)
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