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Battling Siki, né Amadou Fall, également connu comme Louis Fall et M'barick Fall, est un boxeur franco-sénégalais né le à Saint-Louis en France coloniale et mort assassiné le à New York. Enfant turbulent, le Sénégalais arrive en Europe dans des circonstances incertaines vers l'âge de 10 ans. Abandonné à Marseille, il enchaîne les petits boulots et des rencontres l’amènent à s'initier à la boxe. Après avoir choisi son nom de ring, Battling Siki, l’adolescent effectue des combats pour quelques francs dans le sud de la France avant l’interruption de sa carrière par la Première Guerre mondiale. Poilu décoré de la croix de guerre et de la médaille militaire, il reprend sa carrière pugilistique à Toulouse en où il se distingue. Après s'être illustré dans la capitale parisienne, Siki peine à trouver des adversaires et entame une tournée de combats à l'étranger. Aux Pays-Bas, il rencontre Lijntje van Appelteer avec qui il fonde une famille. Père, il multiplie les combats et enchaîne les succès contre les meilleurs boxeurs européens jusqu'à s'imposer comme le prétendant au champion du monde. Le au stade Buffalo, Battling Siki choque le monde sportif en infligeant un calvaire à l'idole Georges Carpentier. Le combat soulève de nombreuses polémiques, sur un potentiel arrangement ou encore sur la décision de l'arbitre de disqualifier Siki avant de le déclarer vainqueur sous la pression des spectateurs. Quelques semaines après son triomphe, la Fédération française de boxe le suspend neuf mois et le destitue de ses titres francophones pour une incartade. Parti défendre son titre mondial en Irlande, Battling Siki s'incline en pleine guerre civile contre l'Irlandais Mike McTigue. La revanche conclue contre Carpentier n'a jamais lieu. Il part seul aux États-Unis, sans sa femme ni son fils. Il y connaît de multiples difficultés. Indésirable en France, menacé d'expulsion en Amérique qui le pousse à un deuxième mariage, Siki peine à trouver sa place. Poignardé et hospitalisé en , il est abattu de deux balles dans le dos le à New York puis enterré dans une fosse commune. |
Eraserhead, initialement distribué en France sous le titre Labyrinth Man, est un film expérimental américain relevant du body horror écrit, réalisé, produit et monté par David Lynch, et sorti le à Los Angeles puis à New York dès l'automne 1977. Tourné en noir et blanc, il s'agit du premier long métrage du cinéaste, après plusieurs courts. Jack Nance, qui deviendra un fidèle collaborateur de Lynch par la suite, y interprète Henry Spencer, un jeune père qui doit s'occuper de son enfant, un bébé monstrueux et malade, dans un appartement au cœur d'un paysage industriel désolé. Pour s'échapper de son quotidien oppressant, il se réfugie dans un monde parallèle où réside la « Dame du radiateur ». Charlotte Stewart, Jeanne Bates, Judith Anna Roberts, Laurel Near et Jack Fisk complètent la distribution. Découlant d’un scénario de 22 pages, Eraserhead est produit avec le soutien de l'American Film Institute (AFI) pendant que Lynch y étudie. Le tournage, principalement réalisé dans les locaux désaffectés de l’AFI, exige près de cinq ans à lui seul, notamment pour des raisons budgétaires. Il ne peut être achevé que grâce aux dons de Fisk et de son épouse Sissy Spacek. Lynch et le designer sonore Alan Splet passent ensuite une année à travailler sur l'atmosphère sonore du film, principalement constituée de bruits de machines. Lynch crée également la bande originale en collaboration avec d'autres musiciens, en particulier Fats Waller pour les partitions à l'orgue, et Peter Ivers pour la chanson In Heaven. Le budget final est estimé à 10 000 dollars. À l'origine distribué à petite échelle, Eraserhead gagne en popularité grâce aux programmations nocturnes de certains cinémas : en tant que « midnight movie », il est rapidement élevé au rang de film culte. S'il reçoit un accueil mitigé de la part de la critique à sa sortie, le film est considéré à partir du XXIe siècle comme un classique du cinéma fantastique, ce qui lui vaut d'être sélectionné pour préservation en 2004 par le National Film Registry de la bibliothèque du Congrès des États-Unis en raison de son intérêt « culturel, historique ou esthétique ». Eraserhead est aussi reconnu pour son imagerie fantasmatique proche du surréalisme, ses thématiques sexuelles ainsi que sa conception sonore innovante. | |
A Short Hike est un jeu vidéo d'aventure indépendant développé par le Canadien Adam Robinson-Yu. Il sort en sur Windows, macOS et Linux, d'abord en exclusivité via l'abonnement Humble Monthly, puis de façon libre en juillet de la même année. Il est ensuite porté sur Nintendo Switch en et sur PlayStation 4 et Xbox One en . Dans A Short Hike, le joueur incarne Claire, un oiseau anthropomorphique en vacances sur une île où il n'y a pas de réseau téléphonique. Pour parvenir à recevoir un appel important, elle se lance dans l'ascension de la montagne en son centre. Elle sait escalader des parois rocheuses et donner des coups d'ailes pour se donner un élan dans les airs, au prix de plumes dorées — trouvables en explorant l'île — qui correspondent à une jauge d'endurance. Au cours de l'aventure, le joueur rencontre divers personnages et peut accomplir des tâches pour les aider. Certains objets à collecter lui permettent aussi de découvrir l'île et d'explorer tous ses recoins. Le jeu est globalement bien reçu par la presse spécialisée, qui le décrit comme une expérience paisible et qui loue notamment son style visuel et ses dialogues, même si sa courte durée de vie est parfois critiquée. Il est en outre souvent comparé dans son level design à un mélange de The Legend of Zelda: Breath of the Wild avec la série Animal Crossing. Il est primé par la profession à l'Independent Games Festival de 2020 du « Grand Prix Seumas McNally » — équivalent du prix du meilleur jeu indépendant de l'année — et du prix du public. |
Claude Dourthe, né le à Magescq, est un joueur international français de rugby à XV qui évolue au poste de centre du milieu des années 1960 à celui des années 1970. Il commence sa carrière avec le club landais de l'Union sportive dacquoise. Il compte trente-trois sélections en équipe de France entre 1966 et 1975, avec dix essais à son actif. Parmi les lignes arrières tricolores, il est l'un des acteurs des deux victoires consécutives lors du Tournoi des Cinq Nations en 1967 et 1968, avec un Grand Chelem à la clé, ainsi que lors de la victoire partagée de 1973. Capitaine de l'équipe à trois reprises, il participe également à six tournées dans les nations de l'hémisphère sud. Fidèle à son club durant toute sa carrière, avec douze saisons en équipe première, il s'incline avec les Dacquois en finale du championnat de France en 1966, avant de remporter à deux reprises le challenge Yves du Manoir. Son fils, Richard Dourthe, connaît une carrière au parcours similaire, formé à l'US Dax et évoluant au même poste, avant de porter le maillot de l'équipe de France. |
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