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Ludwig Josef Johann Wittgenstein, né à Vienne en Autriche-Hongrie le et mort à Cambridge au Royaume-Uni le , est un philosophe, mathématicien, ingénieur, pédagogue et architecte de nationalité autrichienne, puis, à partir de 1939, britannique, ayant exploré de manière décisive certains domaines fondamentaux de la connaissance tels que la logique, les fondements des mathématiques et la philosophie du langage. Ludwig Wittgenstein ne publie de son vivant qu'une œuvre majeure : le Tractatus logico-philosophicus, dont une première version paraît en 1921 à Vienne et dans laquelle Wittgenstein traite des limites du langage et de la faculté de connaître de l'être humain. Ce texte a donné lieu à de nombreuses interprétations, parfois difficilement conciliables. Pour Wittgenstein, sa signification primaire est surtout éthique et esthétique, tandis que la plupart des lectures ont d'abord mis en avant son intérêt en logique et en philosophie du langage. Pièce majeure de la philosophie de Wittgenstein, il est inspiré par un logicisme anti-psychologiste, une position que l'auteur abandonne par la suite, tandis que les commentateurs commencent à considérer l'aspect mystique de l'œuvre comme central. Wittgenstein pense alors avoir apporté une solution à tous les problèmes philosophiques auxquels il était envisageable de répondre ; il quitte l'Angleterre et se détourne de la philosophie jusqu'en 1929. À cette date, il revient à Cambridge, sur l'insistance de Bertrand Russell et de George Moore et critique les principes de son premier traité. Il développe alors une nouvelle méthode philosophique et propose une nouvelle manière d'appréhender le langage, étudiée dans sa seconde grande œuvre, Investigations philosophiques, publiée, comme nombre de ses travaux, après sa mort. Cette remise en question de son propre système fait de Wittgenstein l'un des rares penseurs de la philosophie occidentale à s'infliger une autocritique aussi radicale. Son œuvre a eu — et conserve — une influence majeure sur le courant de la philosophie analytique et plus récemment en anthropologie, en ethnométhodologie et en philosophie postanalytique. Il est parfois considéré comme ayant dissous la tradition analytique de l'intérieur, de manière préemptive. Dans un premier temps, le Tractatus a influencé son ancien professeur Bertrand Russell, mais surtout les néopositivistes du Cercle de Vienne, même si Wittgenstein considérait que ceux-ci commettaient de graves contresens sur la signification de sa pensée. Les deux « époques » de sa pensée ont profondément marqué nombre de ses élèves et de philosophes. |
Le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) est un petit rapace de la famille des Falconidae, présent dans la totalité de l'Europe, en Afrique, en Arabie et en Asie jusqu'au Japon, du semi-désert jusqu'aux régions subarctiques. Il est également appelé crécerelle commune ou crécerelle tout court dans son aire de répartition. Très adaptable, il fréquente les milieux ouverts et peu boisés, des bords de mer jusqu'aux montagnes, mais aussi les milieux urbains et suburbains, allant jusqu'à nicher en façade de la cathédrale Notre-Dame de Paris. De la taille d'un pigeon, le Faucon crécerelle a un manteau roux tacheté de noir, avec le bout des ailes noirâtre, tandis que le dessous des ailes et le poitrail sont de couleur crème moucheté de noir. L'espèce présente un dimorphisme sexuel inversé : la femelle adulte est plus grande que le mâle d'environ 20 %, avec la tête et la queue de couleur brune striée de noir, tandis que le mâle adulte a la tête gris-bleu avec la queue grise. Les juvéniles ressemblent à la femelle adulte. Sa silhouette en vol est caractéristique, avec ses ailes longues, étroites et pointues, et son vol stationnaire dit « en Saint-Esprit » est une observation fréquente en bord de route. Il présente une forte adaptabilité alimentaire : spécialiste des micromammifères en Europe du Nord et de l'Ouest, c'est un prédateur généraliste dans les zones plus arides, se nourrissant aussi d'oiseaux, d'insectes, de reptiles, d'amphibiens et de chauves-souris. Sa technique de chasse principale consiste en un vol sur place, tête baissée, pour rechercher ses proies à terre. Il peut également chasser au sol, depuis un perchoir, ou attraper des insectes en vol. Sa période de reproduction s'étend de début février à fin juillet. Comme tous les faucons, il ne bâtit pas de nid, mais réutilise celui d'autres oiseaux, généralement des corvidés, ou exploite des sites existants, que ce soit sur une vire de falaise, dans un creux d'arbre ou dans un bâtiment, d'où le nom fréquemment donné en Europe de « faucon des tours ». Il adopte aussi volontiers les nichoirs. La femelle pond le plus souvent quatre ou cinq œufs, qu'elle incube seule, pendant que le mâle la ravitaille. Les jeunes naissent aveugles et nus, mais croissent très vite et quittent le nid vers 35 jours avant de se disperser. Selon les populations, il est migrateur total ou partiel, ou bien sédentaire : migrateur en Europe du Nord, il devient de plus en plus sédentaire au fur et à mesure que l'on descend au sud, certains individus franchissant la mer Méditerranée et le Sahara. Le plus vieux Faucon crécerelle bagué retrouvé était âgé de 20 ans et 5 mois, mais la longévité de l'espèce dans la nature est beaucoup plus faible : les deux tiers des jeunes meurent au cours de leur première année. L'espérance de vie totale d'une crécerelle adulte (âgée de deux ans) est de quatre à cinq ans, peu d'oiseaux atteignant l'âge de dix ans. Vénéré par les Égyptiens comme une manifestation du dieu Horus, le Faucon crécerelle a été embaumé et enterré comme offrande votive dans des lieux sacrés de la vallée du Nil. En revanche, il a été peu utilisé en fauconnerie. Persécuté aux XIXe et XXe siècles en raison de ses déprédations sur le gibier à plumes, le Faucon crécerelle est en déclin dans les pays développés, principalement en raison de l'appauvrissement des milieux. Grâce à sa propension à s'installer en nichoir et à son abondance, le Faucon crécerelle est l'un des faucons les plus étudiés par la science, aussi bien sur le terrain qu'en laboratoire. | |
Archibald Haddock, généralement appelé capitaine Haddock, est un personnage de fiction des Aventures de Tintin de Hergé. Apparu tardivement dans la série, dans Le Crabe aux pinces d'or en 1941, il en devient un des personnages principaux et le meilleur ami de Tintin, qu'il accompagne ensuite dans chacune de ses aventures. Capitaine au long cours, Haddock est l'archétype du marin, reconnaissable à son pull à col roulé bleu frappé d'une ancre au milieu de la poitrine, à sa casquette et à sa barbe foisonnante. Impulsif et colérique, il exprime sa mauvaise humeur à travers les nombreux jurons qui le caractérisent, mais c'est avant tout un homme au cœur tendre qui refuse l'injustice et se montre toujours prêt à aider ses amis. Plus que ses colères, l'alcoolisme est son principal défaut. Grand amateur de whisky, il lui arrive d'en consommer jusqu'à ne plus obéir qu'à ses pulsions, ce qui peut le conduire à des crises de dépression ou de folie furieuse, qu'il regrette amèrement ensuite. Dans sa première aventure, il est en constant état d'ébriété et sous la domination de son propre équipage, mais il gagne en respectabilité au contact de Tintin, sans toutefois parvenir à se défaire de sa dépendance. L'alcool n'est pas sa seule addiction, puisque le capitaine fume également la pipe. Haddock est l'un des rares personnages de la série qui soit doté d'un passé. Le diptyque formé par Le Secret de La Licorne et Le Trésor de Rackham le Rouge le mène sur les traces de son ancêtre, le chevalier François de Hadoque, et offre à la « famille de papier » qui se met en place autour de Tintin un nouveau lieu d'attache, le château de Moulinsart, ce qui confère au capitaine un double rôle de fédérateur et de catalyseur des Aventures. Par son visage expressif et tourmenté, Haddock apparaît comme le « négatif » du héros trop lisse incarné par Tintin. Il apporte une certaine humanité dans la série, à laquelle le lecteur s'identifie plus facilement : dans un sondage effectué en 1996 auprès des lecteurs de la série, le capitaine est désigné comme leur personnage préféré. Sa maladresse et sa propension à s'exposer au danger font du capitaine une source inépuisable d'effets comiques, mais un comique involontaire qui fait d'abord rire à ses dépens. De chutes en collisions, il déclenche une série de catastrophes qui sont parfois un support au comique de répétition. Les relations qu'il noue avec les autres personnages au fil des aventures forment autant de duos comiques. Il cherche par exemple à fuir à tout prix l'assureur Séraphin Lampion, le jeune prince Abdallah ou la cantatrice Bianca Castafiore. Avec cette dernière, il entretient des rapports ambigus, mélange d'angoisse, d'attirance et de répulsion dans lequel certains spécialistes de l'œuvre d'Hergé analysent des symboles érotiques. Le capitaine Haddock est incarné à l'écran par Georges Wilson dans Tintin et le Mystère de la Toison d'or (1961), Jean Bouise dans Tintin et les Oranges bleues (1964) et Andy Serkis dans Les Aventures de Tintin : Le Secret de La Licorne (2011), tandis que de nombreux comédiens lui prêtent leur voix dans des adaptations radiophoniques ou des séries d'animation. En 2015, il est incarné à l'opéra par Michel de Warzée. Plusieurs auteurs de bande dessinée lui rendent hommage en l'évoquant ou en reprenant ses traits. |
Les débuts de l'écriture en Mésopotamie se produisent entre et , et sont avant tout documentés par des tablettes d'argile provenant de sites du sud mésopotamien, en premier lieu Uruk, la principale agglomération de la période. Cette écriture archaïque, documentée par un corpus de plus de 5 000 textes, est couramment appelée « proto-cunéiforme », car elle est l'ancêtre de l'écriture cunéiforme qui se développe en Mésopotamie et dans le Proche-Orient ancien, mais s'en distingue par sa graphie plus linéaire et son absence ou quasi-absence de signes phonétiques. La connaissance de cette écriture archaïque a considérablement progressé à la fin du XXe siècle grâce aux travaux d'une équipe de l'université libre de Berlin en charge de l'édition des textes archaïques d'Uruk, même si ces avancées sont loin d'avoir dissipé toutes les zones d'ombre ou établi le sens de tous les signes archaïques. Le proto-cunéiforme est un système d'écriture ou de proto-écriture reposant sur un ensemble de signes numériques, qui renvoient à des systèmes métrologiques divers, employés en fonction de ce qui était quantifié (objets discrets, surfaces, volumes, durée), et de signes logographiques (un signe = un mot) qui ont pour beaucoup une origine pictographique (des dessins de la chose qu'ils désignent). Les textes sont essentiellement de nature administrative ; ils enregistrent des mouvements de biens entrant ou sortant des magasins des institutions de l'époque, les quantifiant et indiquant les personnes et bureaux impliqués dans ces opérations. D'autres tablettes sont des inventaires de signes organisés de façon thématique, ancêtres des listes lexicales caractéristiques de la tradition littéraire mésopotamienne. Il est généralement admis que l'écriture a une origine comptable. Elle serait créée en premier lieu pour les besoins de l'administration qui se développe considérablement dans les derniers siècles du IVe millénaire av. J.-C., durant la période d'Uruk récent, considérée comme le moment d'apparition de l’État et des villes (la « révolution urbaine »), et donc des institutions administratives et des instruments de gestion et de comptabilité. Sont identifiés plusieurs instruments de comptabilité et d'enregistrement de l'information qui semblent avoir servi de précurseurs à l'écriture : des jetons de comptabilité (ou calculi), des bulles-enveloppes d'argile les contenant, et des tablettes numériques sans pictogramme qui semblent être une évolution des précédentes. L'invention de l'écriture est généralement mise au crédit des Sumériens qui vivent dans les cités du Sud de la Mésopotamie dans les phases les plus antiques de l'histoire, mais il n'y a aucune certitude à ce sujet, étant donné que les plus anciens textes écrits n'ont pas pour vocation de transcrire une langue et ne contiennent quasiment pas d'indices sur la langue parlée par ceux qui les ont écrits. L'apparition de l'écriture est un événement qui a eu un impact considérable sur les sociétés humaines, même si elle n'a pas forcément été perçue comme révolutionnaire au moment de son invention. Elle sert traditionnellement à marquer le basculement de la Préhistoire à l'Histoire, même s'il faut plutôt caractériser le changement qui se produit à cette période par l'ensemble des évolutions politiques, sociales et culturelles qui sont liées à la « révolution urbaine ». L'écriture s'étoffe progressivement au cours du IIIe millénaire av. J.-C., qui voit le développement de l'écriture cunéiforme à proprement parler, caractérisée par ses signes en forme de « coins » ou de « clous », et son association de signes logographiques et phonétiques, rapprochant l'écriture de la langue parlée, ce qui permet notamment son adaptation à différentes langues (sumérien, akkadien, élamite, éblaïte, etc.). |
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