Thuin

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Thuin
Thuin
La ville haute, le beffroi et les jardins suspendus.
Blason de Thuin
Héraldique
Drapeau de Thuin
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région wallonne Région wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
Arrondissement Thuin
Bourgmestre Marie-Ève Van Laethem (PS)
Majorité PS-IC
Sièges
MR
Ecolo
PS
IC
23
5
2
12
4
Section Code postal
Thuin
Leers-et-Fosteau
Biesme-sous-Thuin
Ragnies
Biercée
Gozée
Donstiennes
Thuillies
6530
6530
6531
6532
6533
6534
6536
6536
Code INS 56078
Zone téléphonique 071
Démographie
Gentilé Thudinien(ne)[1]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
14 907 ()
48,82 %
51,18 %
194,38 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
19,99 %
63,79 %
16,22 %
Étrangers 4,32 % ()
Taux de chômage 13,30 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 20 648 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 20′ 23″ nord, 4° 17′ 13″ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
76,65 km2 (2021)
85,71 %
5,9 %
8,39 %
Localisation
Localisation de Thuin
Situation de la ville au sein de son arrondissement et de la province de Hainaut
Géolocalisation sur la carte : Belgique
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Thuin
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Thuin
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Thuin
Liens
Site officiel thuin.be

Thuin (prononcé [tɥɛ̃] ou [twɛ̃]; en wallon Twin) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne, chef-lieu d'arrondissement en province de Hainaut, au cœur de la Thudinie et au confluent de la Sambre et de la Biesmelle. Elle jouxte les communes de Beaumont, Fontaine-l'Évêque, Ham-sur-Heure-Nalinnes, Lobbes, Merbes-le-Château, Montigny-le-Tilleul et Walcourt. La commune est une capitale de la batellerie puisque bon nombre de propriétaires de péniches en sont originaires et qu'ils choisissent ce lieu de séjour quand sonne l'heure de la retraite. Son beffroi figure au patrimoine mondial de l'UNESCO[2]. C'est également sur le territoire de l'entité, à Gozée, que se situent les vestiges de l'abbaye d'Aulne.

Toponymie[modifier | modifier le code]

La première attestation de ce toponyme remonte à 868 sous la forme in Tudinio (polyptyque de l'abbaye de Lobbes). Il est formé d'un anthroponyme, Tudo, Theodo (issu du germanique commun *theud « peuple ») ou peut-être Tutus (cognomen latin), et du suffixe -inium et signifie donc « propriété de Tudo, Theodo ou Tutus »[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

La vieille ville et ses jardins suspendus.

Capitale de la Thudinie, cette ville se situe au confluent de la Sambre et de la Biesmelle. Thuin s'étage sur plusieurs plateaux et sur plusieurs vallées.

Sections de commune[modifier | modifier le code]

# Nom Superf.
(km²)[4]
Habitants
(2020)[4]
Habitants
par km²
Code INS
1 Thuin 15,51 5.914 381 56078A
2 Gozée 18,81 4.108 218 56078B
3 Biesme-sous-Thuin 4,64 565 122 56078C
4 Thuillies 14,23 1.979 139 56078D
5 Donstiennes 4,55 227 50 56078E
6 Ragnies 13,47 437 32 56078F
7 Leers-et-Fosteau 2,01 374 186 56078G
8 Biercée 3,46 1.098 317 56078H

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Topographie[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Quartiers[modifier | modifier le code]

  • Ville haute.
  • Ville basse.
  • Le Berceau.
  • Les Waibes.
  • La Demi-Lune.

Hameaux[modifier | modifier le code]

  • Le Néspériat.
  • Hauts de Sambre.
  • Le Parnasse.
  • Saint-Jean.
  • L'Alouette.
  • Les Hauts Trieux.
  • Les Marwèles.
  • Ermitage.
  • Hourpes.

Lieux-dits[modifier | modifier le code]

  • Stoupré.
  • Forestaille.
  • Le Gibet.
  • Petit Courant.
  • La Celle.
  • La Maladrie.

Bois[modifier | modifier le code]

  • Bois des Waibes.
  • Bois de Biesme.
  • Bois de Reumont.
  • Bois de la Frégenne.
  • Bois Jean Bonival.
  • Bois de Fontaine.
  • Bois de Lobbes.

Économie[modifier | modifier le code]

Entreprises[modifier | modifier le code]

La plupart des entreprise sont situés dans le zoning Lobbes-Thuin.

  • Bidfood, service de distribution.
  • Full Logistic Thuin SA.
  • Drinks Distri Boissons Lobbes.
  • Full Mazout.
  • Intérieur et Chaleur, entreprise de chauffage.
  • Multi-Service Découpe SA.
  • Full Logistic Thuin SA (service de transport).
  • Acos-Visoderm (laboratoire de cosmétique).

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Sans être un nœud de communication important, Thuin peut être rallié à l'aide de bon nombre de moyens de transport.

Bateau[modifier | modifier le code]

La Sambre.

La Sambre, canalisée au gabarit 38,50 m depuis 1829, traverse la ville en offrant de très jolis paysages depuis sa vallée. Quatre écluses (n° 5, 6, 7 et 8) sont situées sur le territoire de la commune.

En , la navigation y est devenue anecdotique car des ouvrages d'art situés en territoire français, sur le canal de la Sambre à l'Oise, risquaient de s'effondrer. De la sorte, il était impossible d'effectuer le voyage vers la vallée de l'Oise et donc d'arriver à Paris. Les travaux de rénovation de ces ouvrages ont eu lieu entre 2019 et 2021, et la réouverture du canal a eu lieu en juillet 2021[5].

Train[modifier | modifier le code]

La gare de Thuin.

La ville dispose de la gare de Thuin (anciennement Thuin-Nord) sur la ligne 130A de Charleroi à Erquelinnes (frontière) et est bien desservie par ce moyen de transport. Cette ligne fut ouverte en 1852 et fut électrifiée en 1962. Voici peu de temps encore, avant l'apparition du Thalys, elle servait aux relations ferroviaires entre Paris, le sillon Sambre-et-Meuse et l'Allemagne du Nord.

Jusqu'au milieu des années 1960, la ville disposait également d'une autre gare (Thuin-Ouest) qui était desservie par la ligne 109 (Mons-Chimay). Cette ligne fut ouverte à l'exploitation complètement en 1882. Le , la ligne 109 a été fermée définitivement.

Routes[modifier | modifier le code]

Pont au-dessus de la Sambre pris du beffroi.

Thuin se trouve sur la nationale 59 (Seneffe-Gozée), qui rejoint à Gozée la nationale 53 reliant Charleroi à Chimay. Abordant la ville par le côté Nord, la route doit traverser la vallée de la Sambre pour rejoindre le plateau Sud où se situe le centre de la ville haute. Autrefois ce passage s'effectuait par une route en lacets, par un passage à niveau et par un pont à tablier ridiculement étroit sur la Sambre, occasionnant ainsi des embouteillages quotidiens importants en même temps que des difficultés de navigation dangereuses quand la Sambre était en crue. Depuis la fin des années soixante un pont en « S » enjambe la voie ferrée et le cours de la rivière.

Chemin de fer vicinal (tramway)[modifier | modifier le code]

Un des tram de la ligne touristique exploitée par l'ASVi.

Thuin possède un tramway historique qui rejoint Lobbes. En outre, un musée du tramway est implanté sur le site de l'ancienne gare de Thuin-Ouest, près du terminus de la ville basse. Cette voie étroite est un des ultimes reliquats du vicinal qui autrefois couvrait toute la Belgique. Ce tramway touristique est géré par l'ASBL ASVi (Association pour la Sauvegarde du Vicinal). Deux lignes de tram avaient leur terminus à la place de la Ville-Basse :

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire[modifier | modifier le code]

De nombreuses traces d'occupations préhistoriques sont présentes dans la commune et aux environs.

Environ 300 outils en silex et plusieurs centaines d’éclats ont été récoltés lors des campagnes de fouilles de l'U.L.B. en 2018 et en 2019. « Ces objets se rattachent tous à une époque bien précise du Néolithique appelée le «Michelsberg» (4300/4200 à 3700/3600 av. J.-C.). Il s’agit principalement de haches et d’herminettes polies, de grandes lames retouchées, de percuteurs, d’armatures de flèches, de tranchets et de grattoirs »[6].

Dans les années 1980, le site avait déjà livré un trésor, notamment en statères, des pièces de monnaie gauloise en or, qui datent du premier siècle avant notre ère. Les statères en électrum (50% d'or, argent et cuivre), datant plus exactement de -70 à -50 av. JC, se composent de 70 pièces (frappées au marteau) et correspondent pour la plupart à un type de pièce gauloise bien connu dit « à l’epsilon »[7].

Le territoire communal abrite notamment dans le bois du Grand Bon Dieu les restes d'un retranchement préhistorique[8] qui a été réutilisé au Moyen Âge. Le lieu aurait été l'oppidum de la tribu des Aduatuques.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Possession de la principauté de Liège depuis 889, dont elle devenait une des vingt-trois Bonnes Villes, la ville a suivi le destin de cette principauté tout au long de son histoire.

Située aux limites de la Principauté, la ville fut soumise à de nombreux sièges. Le prince-évêque Notger la fit fortifier au Xe siècle.

En 1048, Adalbert de Lorraine y fut tué par Godefroy II de Basse-Lotharingie, lors de la bataille de Thuin.

Les comtes de Hainaut s'en emparent en 1053, en 1298 et en 1408.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Plan de Thuin au XVIIe siècle. La présence de l'église paroissiale Notre-Dame des Carmes de 1670 permet de dater la carte du dernier tiers du siècle.

En 1654, les troupes espagnoles, sous les ordres du prince de Condé, entreprennent le siège de la ville mais sans pouvoir concrétiser. Le Spantôle, ancienne pièce à feu en fer forgé qui trône dans la ville et qui a donné son nom à une spécialité pâtissière, aurait été capturé à cette occasion, mais l'objet est bien plus ancien[9].

Depuis cette date 1654, tous les ans, immanquablement le troisième dimanche de mai, s'y déroule une procession qui a pris plutôt l'allure d'une marche militaire en l'honneur de saint Roch. Parmi tous les uniformes portés par les participants, ce sont les uniformes des soldats du Premier Empire qui ont la faveur des marcheurs et du public.

Cette marche (Saint-Roch) fait partie des quinze marches de l'Entre-Sambre-et-Meuse qui ont été reconnues en comme chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO[10]. En 1675, les troupes françaises occupent la ville jusqu'à la paix de Nimègue (1678).

C'est apparemment au cours de cette période (XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles) que la ville connut son âge d'or puisque c'est à ce moment que sont construits les édifices qui constituent la majeure partie du patrimoine architectural de la ville (ancien hôtel des postes, beffroi, maison espagnole, église Notre-Dame-du-Mont-Carmel, ancien couvent des oratoriens, extension de l'abbaye d'Aulne...).

Le , les troupes françaises du général Marceau s'emparent de la ville.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

De très violents combats s'y sont déroulés le (bataille de Charleroi), plus particulièrement à Gozée et à Biesme-sous-Thuin, lorsque la 5e armée française faillit se faire encercler par les Ire, IIe et IIIe armées allemandes[11].

Les régiments français qui, le , ont combattu sur le territoire de la commune sont le 12e RI (Tarbes), le 18e RI (Pau), le 34e RI (Mont-de-Marsan), le 49e RI (Bayonne) et le 144e RI (Bordeaux).

Toutes ces unités faisaient partie du 18e Corps d'Armée (Bordeaux) qui constituait le flanc gauche de la 5e armée française et était placé sous les ordres du Gal de Mas-Latrie[12].

Devant l'ampleur des pertes françaises — 983 soldats et officiers du seul 49e RI ont perdu la vie ce jour-là à Thuin —, le chef de la 5e armée, le général Lanrezac prit l'initiative — en désobéissant au généralissime Joffre — de faire reculer ses troupes. Cette désobéissance lui permit de sauver l'essentiel de ses forces et fut, de ce fait, l'une des raisons de la victoire de la Marne qui eut lieu quelques semaines plus tard.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Thuin a été bombardé le ainsi que les jours suivants, ce qui a entraîné un exode d'une très large partie de la population vers la France[13]. Les Allemands entreront dans une ville presque déserte le . Thuin sera libérée par les Alliés le .

Politique[modifier | modifier le code]

Les bourgmestres et coalitions qui ont dirigé Thuin :

Avant la fusion des communes[modifier | modifier le code]

Sous le régime français et le Royaume uni des Pays-Bas :

  • 1814-1818 : Albert Gérard Martin
  • 1818-1830 : Albert Gérard Martin

Depuis l'indépendance belge :

Depuis la fusion des communes[modifier | modifier le code]

Résultats des élections de 1976
Parti Voix Sièges
PS 3 084 (39,7 %) 9
GGA 2 709 (34,9 %) 8
PSC 1 654 (21,3 %) 4
IC76 259 (3,3 %) 0
Résultats des élections de 1982
Parti Voix Sièges
PS 3 710 (42,1 %) 12
PRL 2 202 (25,0 %) 6
IC 1 843 (20,9 %) 5
UDPW 544 (6,2 %) 0
Résultats des élections de 1988
Parti Voix Sièges
Mieux 5 050 (55,0 %) 13
PS 3 456 (37,6 %) 9
Écolo 678 (7,4 %) 1
Résultats des élections de 1994
Parti Voix Sièges
Mieux 4 623 (48,58 %) 13
PS 2 845 (29,9 %) 8
Ici 1 206 (12,67 %) 2
Écolo 565 (5,93 %) 0
Résultats des élections de 2000
Parti Voix Sièges
Com.une 4 765 (52,19 %) 14
PSC 2 185 (23,93 %) 5
Éco-Ici 1 896 (20,76 %) 4
Geste 283 (3,1 %) 0
Résultats des élections de 2006
Parti Voix Sièges
PS 5 351 (53,85 %) 15
MR 1 840 (18,52 %) 4
CDH 1 495 (15,04 %) 3
Écolo 905 (9,11 %) 1
Résultats des élections de 2018
Parti Voix Sièges
PS 41,88 % 12
MR 21,27 % 5
IC 19,08 % 4
Écolo 9,9 % 2

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville de Thuin est jumelée avec :

L'ancienne commune de Gozée est jumelée avec Chamboulive (France)

Démographie[modifier | modifier le code]

Elle comptait, au , 14 922 habitants (7 258 hommes et 7 664 femmes), soit une densité de 194,5 habitants/km²[14] pour une superficie de 76,65 km².

Démographie: Avant la fusion des communes[modifier | modifier le code]

  • Source: DGS recensements population

Démographie : Commune fusionnée[modifier | modifier le code]

En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante:

Les chiffres des années 1831 à 1970 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.

  • Source: DGS , de 1831 à 1981=recensements population; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque 1 janvier


Galerie[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et sites[modifier | modifier le code]

Thuin[modifier | modifier le code]

Ville haute[modifier | modifier le code]
  • Monument au mort au pied du beffroi.
    Le beffroi de Thuin, construit dans la première moitié du XVIIe siècle en remplacement d’un beffroi antérieur effondré quelques décennies plus tôt, constitue l’unique vestige de la collégiale Saints-Lambert-et-Théodard, détruite en 1811[16]. Destinée à faire office de beffroi dès l'origine, la tour est construite en commun par la ville et le chapitre en 1639-1640: dans la face S., les armoiries des bourgmestres de l'époque, accompagnées de leur nom et de la date « P. TASSIER, N. DE BRUXELLE BOURGUEMRES. 1639 », surmontent les deux niches dédiées à saint Lambert et à saint Théodard, elles-mêmes soulignées des inscriptions « DE-CANUS ET / CAPITULUM / ECCLESIAEA » et « COLLEGIATAE / THUDINIENSIS / AN° 1639 »[17]. Robuste, le beffroi domine la ville haute de sa silhouette de 60 m, construite en moellons de grès rythmés par des bandeaux de calcaire. La partie supérieure est occupée par de grandes ouïes surmontées des cadrans de l’horloge. Elle est coiffée d’une flèche campaniforme entourée de quatre clochetons polygonaux. Décoiffé par une tempête en 1662, le beffroi est remis en état dans la foulée tandis que d’importantes réparations sont effectuées au milieu du XVIIIe siècle[16]. Le beffroi, dont les origines remontent au Moyen Âge, à l'époque du plus grand essor de la ville. Il figure, depuis 1999, au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le beffroi a bénéficié d’une restauration complète au début des années 2000[16].
  • Un monument aux morts érigé contre le mur du beffroi est inauguré par le roi Albert 1er[18]. Ce monument installé en 1919, représente les 25 Thudiniens morts pour la patrie y sont inscrits.
  • Les remparts.
    Hôtel des postes. Ancien refuge de l'abbaye St-Pierre de Lobbes, datant de 1552 comme l'indiquent les ancres placées à la face O. du bâtiment à front de rue et répétées au pignon lors de sa restauration par l'architecte Van Houcke en 1889, œuvre particulièrement sèche et abusive. Mis en vente publique en 1795, puis occupé successivement par une caserne de gendarmerie et une école communale avant d'abriter les P.T.T., et trois habitations dans l'aile O. Bâtiments autrefois sur plan en U, construits en briques et pierre de taille dans un type traditionnel à décor gothique[19].
  • Hôtel de ville. Deux immeubles sont aujourd’hui protégés par une mesure de classement parmi les nombreux édifices d’intérêt situés dans la Grand-Rue de Thuin. Ils constituaient autrefois la résidence de la famille Gendebien. Elle a été édifiée au 16e siècle comme en témoigne un décor de briques noires conservé au premier étage. La maison s’élève sur trois niveaux bâtis en briques et pierre et a été malheureusement profondément remaniée au 19e siècle. Toutes deux ont été restaurées en 2008 et agrémentées d’ajouts modernes toutefois discrets, dans le but d’y réinstaller l’hôtel de ville de Thuin. L’ancien parc du refuge de l’abbaye d’Aulne, située à l’arrière des immeubles, a été classé comme site et rebaptisé « parc de l’hôtel de ville »[20].
  • Ancien refuge de l'abbaye de la Thure. Propriété des chanoinesses de St-Augustin de l'abbaye de la Thure à Solre-sur-Sambre, cédée aux Massart dès 1750[21].
  • Ancien refuge de l'abbaye d'Aulne. Bâtisse de type traditionnel à décor gothique commencée dans la 1 moit. du XVIe siècle., sous l'abbatiat[22] de Jean de Lannoy (1529-1556), louée dès les premières décennies du XVIIIe s. puis vendue à la Révolution française[23].
  • Athénée Royal. Ancien Collège des Oratoriens, important ensemble de bâtisses de style Louis XIV dont la construction s'est échelonnée de la fin du XVIIe siècle. à 1738. Installés à Thuin en 1652, les Oratoriens obtiennent sept ans plus tard l'autorisation officielle d'enseigner les humanités, fonction exercée jusqu'en 1793. Les bâtiments, revendiqués par la ville à la Révolution française, ont porté successivement depuis lors l'appellation de Collège impérial (1812), communal (1831), royal (1882). Vers 1950, ils ont été cédés à l'Etat par l'Administration communale et abritent l'internat et une partie des classes de l'Athénée[21]. En 1980 incendie détruit le bâtiment.
    La maison espagnole.
  • Église Notre-Dame des Carmes. Connue également sous le nom d’église paroissiale de la Sainte Vierge, l’église Notre-Dame des Carmes a été construite en 1670 à la demande des paroissiens qui devaient alors suivre les offices dans la collégiale. Le sanctuaire se compose d’une vaste nef et d’un chœur terminé par un chevet à trois pans[24].
  • Maison espagnole. Cette belle demeure de la première moitié du 16e siècle est connue sous le nom de « maison espagnole », terme communément utilisé pour désigner les maisons construites sous le régime espagnol. En effet, la majorité des régions qui composent l’actuelle Belgique, parmi lesquelles l’ancien comté de Hainaut, ont fait partie entre 1549 et 1713 des Pays-Bas espagnols. Les grandes fenêtres ont conservé leurs linteaux composés d’une double accolade. La façade est percée d’une porte d’entrée précédée d’un perron à double volée et ornée d’une loggia de bois de style néo-Renaissance, toutes deux ajoutées au 19e siècle[25].
  • L’ancien couvent des sœurs grises, situé au numéro 68 de la Grand-Rue à Thuin, est un imposant édifice rebâti grâce à la générosité de l’abbé de Lobbes, après un incendie survenu en 1745. Les sœurs étaient chargées du soin des malades et de l’enseignement des jeunes filles[26].
    Chapelle des sœurs grises.
    • Située à front de rue, la chapelle Sainte-Élisabeth de Hongrie était l’église du couvent. Probablement érigée vers le milieu du XVIIIe siècle, elle possède une haute façade baroque. Si l’église et le couvent ne sont pas ou plus protégés par un classement malgré leur valeur patrimoniale indéniable, cela est bien le cas des orgues qui se trouvaient à l’intérieur. L’instrument a depuis été transporté dans l’église du Christ-Roi dans le hameau de Waibes suite à une donation des sœurs en 1986[26].
Ville basse[modifier | modifier le code]
  • Chemin qui mène à la ville basse.
    Église Notre-Dame-dèl-Vaux. Propriété des moines de Lobbes, l’église Notre-Dame-dèl-Vaux a été fondée par ces deniers au 8e siècle avant de passer dans le giron du chapitre de la collégiale de Lobbes en 973 puis de devenir une église auxiliaire de la collégiale Saint-Théodard de Thuin en 1494. Après les tumultes de la Révolution et la suppression du chapitre de Thuin, l’église devient paroissiale en 1803. Roman à l’origine, le sanctuaire a été transformé en style gothique au 16e siècle lorsque des fenêtres ont été percées dans d’anciennes murailles en grès de la région[28].
    • Dans l'église Notre-Dame d'el Vaulx est conservée une statue du XIIe siècle en chêne, qui représente une sedes sapientiae (Notre-Dame de la Sagesse) dont le style combine les influences mosanes et scaldiennes. Cette église conserve un orgue remarquable de Henri De Volder[29].
    • Curiosité : un passage routier (en 2016, des escaliers) sous le chœur, servant de liaison entre la ville basse et la position fortifiée à l'époque des remparts et de la citadelle.
  • Monument Maurice Des Ombiaux, réalisé par Charles Piot, 8 mai 1938[30].
  • Château Beauregard. Construit par le bourgmestre libéral et franc-maçon Victor Vilain, ce manoir domine la vallée de la Sambre et la ville.
Bois du Grand Bon Dieu[modifier | modifier le code]
  • Chapelle Saint-Léonard. Sous bâtière aiguë en ardoises, petite construction en moellons datée de 1688 sur un cartouche inscrit dans le pignon de briques au-dessus de la porte à linteau droit : C EST CHAPELLE A ESTE FAEITE EN L HOUNNEUR DE ST LEONARD PAR FRER (1) ACOVE THO- MAS ERMIT LAN 1688[31].
  • La chapelle Saint-Léonard.
    Calvaire du Grand Bon Dieu. Plantée à l'extrémité d'un éperon rocheux surplombant la Biesmelle, chapelle ouverte de 1725 datée par un chronogramme au pied de la croix, et restaurée en 1857 comme l'indique un millésime au fronton. Construction enduite de plan rectangulaire abritée sous un toit d'ardoises à bâtière et croupe. Aménagée au XIXe siècle., façade flanquée de deux colonnes gothiques de remploi sur hautes bases, reliées par une grille et précédées de cinq marches[31].
  • Chapelle Notre-Dame des Suffrages. A l'ombre d'épais tilleuls, petit édifice remontant peut-être au XVIIe siècle. ou au déb. du XVIIIe siècle, mais fortement remanié. Construction en briques et moellons blanchis sous bâtière d'ardoises. En façade, haut soubassement en moellons portant une pierre gravée: «NOTRE DAME / DE SOU-VERAGE / PRIEZ DIEU / POUR LE / TRE- PASSEZ. Partie haute et pignon en briques avec niche cintrée et grillagée abritant une statue de la Vierge. Faces latérales et chevet plat aveugles en moellons[32].
  • Ancien moulin du Bas Marteau. Remontant à la 2e moit. du XVIIIe siècle., bâtiments sur plan en L, en moellons sous bâtières d'ardoises et éternit, à coyau et croupettes[33].
  • Chapelle de la Sainte-Face. Entourée d'arbres, potale en pierre datée de 1736[33].
Waibes[modifier | modifier le code]
Hourpes[modifier | modifier le code]
  • Château Bonehill. Construit vers 1887.

Environs[modifier | modifier le code]

Spantôle[modifier | modifier le code]

Fleur de lys sur la partie postérieure du canon.

Le « Spantôle » est un ancien canon actuellement exposée sur le Rempart du Nord à proximité de la place du Chapitre. C'est « une pièce massive en fer forgé, travaillée avec grande maîtrise. Sa forme octogonale lui assigne pour origine les provinces du nord de la France. À l'extrémité du tube on remarque deux fleurs de lys héraldiques. La partie postérieure, qui est supposée avoir été la chambre, a été enlevée au burin. La forme exacte de la bouche à feu n'est donc pas connue ; ce qui subsiste du tube mesure 1,4 m de longueur. Le poids total est de l'ordre de 1 500 kg ; l'âme, qui est cylindrique, a un diamètre de 16 cm[35]. »

Le canon est censé avoir été pris par les Thudiniens aux troupes espagnoles, sous les ordres du prince de Condé, lors du siège abandonné de 1653-1654. Mais une pièce périmée depuis longtemps à cette époque ne pouvait pas avoir fait partie du matériel de ce siège[36] et elle n'est pas mentionnée parmi le butin pris par les habitants de Thuin[37]. Cette explication est abandonnée.
C'est très probablement lors du sac de la ville en 1466 par les troupes de Charles le Téméraire que l'arme a été enclouée par les Thudiniens ou abandonnée par les Bourguignons[38],[39] et alors prise comme butin.

Le nom de « Spantôle » est d'origine wallonne et signifierait « propre à épouvanter »[40].

Musées[modifier | modifier le code]

  • En hommage au passé batelier de la ville, un écomusée de la batellerie a été créé. Installé dans l'ancienne péniche Thudo amarrée près du viaduc, il fait revivre quantité d'objets qui faisaient partie du quotidien des familles batelières. La ville est également le point de départ d'excursions en péniche incluant le passage d'écluses.
  • Thuin possède un tramway historique (tramway Lobbes Thuin) qui rejoint Lobbes. En outre, un musée du tramway est implanté sur le site de l'ancienne gare de l'ouest, près du terminus de la ville basse. Cette voie étroite est un des ultimes reliquats du vicinal qui autrefois couvrait toute la Belgique. Ce tramway touristique est géré par l'ASBL ASVi (Association pour la Sauvegarde du Vicinal).
  • Thuin abrite aussi la Maison de l'Imprimerie. Un musée artisanal vivant dans lequel des machines d'imprimerie, presses typographiques et lithographiques, en fonctionnement sont visibles (dont une presse datant de 1875). Il est aussi possible d'observer la fabrication de papier chiffon et d'apprendre le comment se réalise une reliure.
  • Biercée abrite un musée de la distillerie.

Cinéma[modifier | modifier le code]

En 1948, Lucien Deroisy réalise Le trouble-fête[41], produit par Charles Dekeukeleire. 13 minutes. Travail de commande pour une association de compagnies d'assurance. Tournée lors de la cinquantième Marche Saint-Roch à Thuin, une suite de saynètes destinées à attirer l'attention envers les risques d'accidents domestiques, incendies, asphyxies, empoisonnements pouvant résulter de la distraction ou de la négligence.

Marche d'Entre-Sambre-et-Meuse Saint-Roch[modifier | modifier le code]

Les tromblons de la Ve infanterie de la Cie de Saint-Roch tirant une salve.

Le culte de Saint-Roch[42] prend racine en 1635, à la suite de l’épidémie de peste qui sévit dans la région. Les historiens se réfèrent à cette date car c’est à cette période que la confrérie Saint-Roch est citée.

Saint-Roch, Statue de bronze datant de 2002.

À l’origine, c’est une procession religieuse qui regroupe des compagnies de guerriers improvisées. Elle est abolie en 1789, mais elle est réorganisée en 1866 à la suite des épidémies de choléra qui ravagent les bas quartiers de la ville de Thuin. Depuis lors, cette procession s'est déroulée de manière ininterrompue, à l'exception des deux conflits mondiaux et de la crise du Coronavirus en 2020.

La marche de Saint-Roch est célébrée le 3e dimanche de mai pour la dissocier de la procession Notre-Dame. Cette dernière était fêtée le même jour mais, dans le but de lui redonner son prestige originel, une autre date fut établie.

La Saint-Roch se déroule sur 3 jours consécutifs : le samedi, le dimanche et le lundi.

Le 1er jour, les Thudiniens se donnent rendez-vous lors d’un rassemblement en soirée (régulièrement 20 h 30) où les 9 campes (canons) sont tirés et annoncent le début officiel des festivités, qui commencent par une retraite aux flambeaux réunissant marcheurs et civils.

Le 2e jour, la procession prend forme dès le matin (10h) à l’église Notre-Dame d’el Vaulx. Elle prend ensuite la direction du monument aux marcheurs et du monument aux morts. L’après-midi, c’est une marche/procession qui fait le tour de Thuin en repassant par l’église Notre-Dame d’el Vaulx et le monument aux marcheurs. Ensuite, les processionnaires prennent le chemin de la place des Waibes sur l'autre rive de la Sambre, de l’église du Christ-Roi, passent devant la chapelle Notre-Dame de Lourdes ainsi qu’à quelques mètres de la chapelle Saint-Roch. Avant d’amorcer la redescente vers le centre de Thuin, ils passent également devant la chapelle de la Sainte-Immaculée Conception et s’arrêtent à la rue du Moustier avant de rentrer dans l'église Notre-Dame d’el Vaulx.

Le 3e jour est surtout réservé à la population thudinienne et aux seules sociétés locales qui se rassemblent les unes chez les autres autour de déjeuners copieux pour ensuite prendre le départ de la marche vers la chapelle Saint-Roch. Après avoir rendu hommage à la relique lors du passage à la chapelle, ils se dirigent vers la potale Saint-Roch où la société des chasseurs-carabiniers joue la Branbançonne et ensuite redescendent vers l’église Notre-Dame d’el Vaulx pour s’arrêter à la place du Chapitre au pied du beffroi où sont remises des décorations aux marcheurs anciens.

Divers[modifier | modifier le code]

Des joutes nautiques y sont organisées chaque été[43].

Thuin est aussi le siège de la Fédération cynologique internationale.

Armoiries[modifier | modifier le code]

Blason de Thuin depuis la fusion des communes. Ce blason reprend le motif du plus ancien sceau connu de la ville.
Blasonnement : d'azur au château-fort d'argent accosté de deux écussons du même au lion couronné de sable, celui de dextre contourné[44].
  • Délibération communale : 16 octobre 1979
  • Arrêté de l'exécutif de la communauté : 27 août 1984
Armes de Thuin entre 1883 et la fusion des communes.
Blasonnement : D’azur semé de billettes d’argent au lion d’argent armé et lampassé de gueules brochant sur le tout.
DC 20 mai 1882 - AR 1 mars 1883 - MB 10 avril 1883
Après l'indépendance de la Belgique, un Arrêté royal confirme les armes accordées à la ville le 6 décembre 1820 par le Conseil suprême de la Noblesse des Pays-Bas.
Blasonnement : D’azur, à un lion d’or, armé et lampassé de même, l'écu timbré d'une couronne d'or.
DC 10 mai 1837 - AR 7 avril 1838
Drapeau de la Ville de Thuin. Parti de bleu et blanc, la laize bleue chargée de 3 merlettes blanches rangées à sa partie supérieure[45].
DC 2 février 1993 - AE 26 octobre 1993

Spécialités culinaires et brasserie[modifier | modifier le code]

La ville a pour spécialité les spantôles, biscuits portant le nom du canon éponyme.

La distillerie de Biercée se trouve dans le village de Ragnies. Elle produit, entre autres, l'Eau de Villée.

Personnalités[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 106
  2. Horemans et Maquet 2005, p. 503.
  3. Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Lannoo, 2005, p. 578.
  4. a et b https://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  5. « Après 15 ans d'absence, les bateaux peuvent de nouveau circuler sur le canal de la Sambre », France Bleu Nord,‎ (lire en ligne)
  6. L'ULB exhume des trésors gaulois à Thuin: https://dailyscience.be/07/10/2019/lulb-exhume-des-tresors-gaulois-a-thuin
  7. Op. cit.
  8. Bonenfant P.P & Huysecom E (1982) Retranchements préhistoriques‡ Thuin (Hainaut): campagne de fouilles 1981. Annales d'histoire de l'art et d'archéologie, 4, 103-113.
  9. Horemans 1983, p. 80-81 ; 83-84.
  10. Patrick Lemaire, « Quinze marches de l’Entre-Sambre-et-Meuse admises au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco », L'Avenir (Belgique),‎ (lire en ligne)
  11. Cf. RENARD, J., Le Cahier gozéen de la Grande Guerre, Archives générales du Royaume et Centre d'histoire et d'art de la Thudinie, Bruxelles, 2009 (Coll. Études sur la Première Guerre mondiale, n°15).
  12. Détails de la bataille de Charleroi
  13. Cf. FOULON, R., Six jours de folie en Thudinie dans Sambre & Heure, décembre 1994, p.1-11 (Publication du Centre d’histoire et d’art de la Thudinie, n°44) et MOREL, A., Un chirurgien français se souvient de mai 1940… dans Sambre & Heure, mars 1987, p.4-16 (Publication du Centre d’histoire et d’art de la Thudinie, n°13).
  14. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
  15. https://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  16. a b et c « Beffroi de Thuin », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  17. Ministère de la Communauté française, Administration du Patrimoine culturel, Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, vol. 10, t. 2 : Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin (F-T), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 906 p. (ISBN 2-8021-0045-9), p. 767
  18. Mulatin 2006, p. 47.
  19. Ministère de la Communauté française, Administration du Patrimoine culturel, Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, vol. 10, t. 2 : Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin (F-T), Liège, Pierre Mardage, éditeur, , 906 p. (ISBN 2-8021-0045-9), p. 185 et 186
  20. « Hôtel de ville de Thuin », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  21. a et b Ministère de la Communauté Française, Administration du Patrimoine culturel, Le patrimoine monumental de la Belgique : Walllonie, vol. 10, t. 2 : Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin (F-T), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 906 p. (ISBN 2-8021-0045-9), p. 787
  22. Fonction d'abbé dans un monastère.
  23. Ministère de la Communauté Française, Administration du Patrimoine culturel,, Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, vol. 10, t. 2 : Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin (F-T), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 906 p. (ISBN 2-8021-0045-9), p. 182 et 183
  24. « Orgues de l'église Notre-Dame des Carmes à Thuin », sur connaitrelawallonie.wallonie.be,
  25. « Maison espagnole de Thuin », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  26. a et b « Orgues de la chapelle des sœurs de Notre-Dame à Thuin », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  27. Présentation du projet sur le site du Phasing out de l'Objectif 1 en Hainaut.
  28. « Église Notre-Dame-dèl-Vaux », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  29. « Henri De Volder », sur books.google.be (consulté le )
  30. « Monument Maurice DES OMBIAUX », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
  31. a et b Ministère de la Communauté française, Administration du Patrimoine culturel, Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, vol. 10, t. 2 : Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin (F-T), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 906 p. (ISBN 2-8021-0045-9), p. 776
  32. Ministère de la Communauté française, Administration du Patrimoine culturel, Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, vol. 10, t. 2 : Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin (F-T), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 906 p. (ISBN 2-8021-0045-9), p. 796
  33. a et b Ministère de la Communauté française, Administration du Patrimoine culturel, Le patrimoine monumental de la Belgique : Wallonie, vol. 10, t. 2 : Province de Hainaut, Arrondissement de Thuin (F-T), Liège, Pierre Mardaga, éditeur, , 906 p. (ISBN 2-8021-0045-9), p. 800
  34. Horemans 1997, p. 37.
  35. François t'Sas, « La grosse bombarde de Gand », Armici antiche, Bollettino dell'Accademia di S.Marciano.,‎ , p. 43-47 ; 74 cité par Horemans 1983, p. 80-81.
  36. Horemans 1983, p. 80.
  37. Horemans 1983, p. 84.
  38. Cette explication est également présente sur le panneau placé sur la muraille à côté du canon alors qu'une inscription sur une pierre placée au sol devant le canon présente l'histoire qui se serait déroulée en 1654.
  39. Horemans 1983, p. 80-81.
  40. Horemans 1983, p. 81.
  41. Fiche IMDb du film (incomplète et partiellement inexacte). La Cinémathèque royale de Belgique conserve ce film. Le Service de Culture cinématographique a.s.b.l. le projette occasionnellement.
  42. « Le culte de Saint Roch », sur saintrochthuin.be (consulté le )
  43. Didier Albin, « De Lobbes à Thuin, ils restent les maitres incontestés des rivières : les jouteurs thudiniens n'ont pas de concurrents », Le Soir,‎ (lire en ligne, consulté le )
  44. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 2 : Communes wallonnes M-Z, Communes bruxelloises, Communes germanophones, Bruxelles, Dexia, , p. 741
  45. Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 2 : Communes wallonnes M-Z, Communes bruxelloises, Communes germanophones, Bruxelles, Dexia, , p. 742

Annexes[modifier | modifier le code]

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Liens internes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Léonce Deltenre, « Les monuments religieux de Thuin et leur mobilier », Documents et rapports de la Société royale d'archéologie et de paléontologie de Charleroi, t. LIII,‎ , p. 3-426
  • Léonce Deltenre, « Héraldique et sigillographie. Les sceaux, cachets et timbres armoriés de la ville de Thuin », Documents et rapports de la Société royale d'archéologie et de paléontologie de Charleroi, t. LV,‎ 1970-1971, p. 87-117
  • Jean-M. Horemans, « Thuin », dans Les enceintes urbaines en Hainaut, Crédit Communal de Belgique, , 295 p., p. 73-90
  • Jean-M. Horemans et Julien Maquet (dir.), « Thuin : Le beffroi », dans Le patrimoine médiéval de Wallonie, Namur, Institut du Patrimoine wallon, (ISBN 2-9600421-2-3), p. 503-504
  • Auguste Soupart, Histoire du doyenné de Thuin, Tome Ier : Vue d’ensemble, 46 pages — Tome II : Les 62 paroisses, 93 pages, Cahiers du Musée de Cerfontaine n° 202 et 203, 1996
  • Anne-Catherine Bioul et al., Balades à Thuin, à la découverte de son patrimoine, Agence Wallonne du patrimoine, coll. « Carnets du patrimoine » (no 165), , 64 p. (ISBN 978-2-39038-065-8)
  • Jean-Marie Horemans, Thuin, Alan Sutton, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 2-84253-089-6)
  • Jean-Marie Horemans, Thuin, Tempus, coll. « Mémoire en images », , 128 p. (ISBN 2-84253-386-0)
  • Joël Mulatin, Il était une fois l'entité de Thuin, Jumet, iph éditions, , 134 p. (ISBN 2-930336-79-X)
  • Roger Foulon, Ma Thudinie, Paul Legrain, éditeur, , 137 p.
  • Roger Foulon, La Thudinie, Mons, Imprimerie Provinciale du Hainaut, , 102 p.
  • Roger Foulon, Thuin en cartes postales anciennes, Zaltbommel, Bibliothèque Européenne, , 38 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]