Chanonat

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Chanonat
Chanonat
Village de Jussat.
Blason de Chanonat
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Clermont-Ferrand
Intercommunalité Communauté de communes Mond'Arverne Communauté
Maire
Mandat
Julien Brunhes
2020-2026
Code postal 63450
Code commune 63084
Démographie
Gentilé Chanonatois
Population
municipale
1 709 hab. (2021 en augmentation de 2,83 % par rapport à 2015)
Densité 135 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 41′ 42″ nord, 3° 05′ 46″ est
Altitude Min. 450 m
Max. 800 m
Superficie 12,70 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Martres-de-Veyre
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web chanonat.fr
Vue générale de Chanonat depuis Le Crest.

Chanonat (/ʃa.nɔ.na/) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Chanonat est située au centre du département du Puy-de-Dôme[Diag 1], au sud de Clermont-Ferrand, entre le plateau de Gergovie et la montagne de la Serre et au pied du puy Giroux, et plus généralement entre la chaîne des Puys à l'ouest et la plaine de la Limagne à l'est[Diag 2]. Elle est adhérente du parc naturel régional des volcans d'Auvergne.

La commune est composée de trois villages : Chanonat (le chef-lieu), Jussat (au nord) et Varennes (à l'ouest)[Diag 1] ; ainsi que des lieux-dits : Birat, Chagourdat, Molède.

Six communes sont limitrophes[1] :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

D'un point de vue géologique, la partie extrême occidentale du territoire communal, et notamment le village de Varennes, occupe des formations volcaniques[Diag 3].

La rivière Auzon, traversant la commune, repose « sur une coulée de trachybasalte provenant du volcanisme néogène », s'étendant « dans le fond de vallée » jusqu'à La Roche-Blanche. En aval, elle s'écoule « sur les terrains sédimentaires de la plaine de la Limagne »[Diag 3].

Les puys de Jussat, de Rizolles et Giroux émanent du « volcanisme pépéritique, caractéristique du volcanisme de Limagne »[Diag 3].

L'altitude de la commune varie, selon l'IGN, entre 447 et 802 mètres[2]. Le point le plus bas se situe à la frontière avec la commune de La Roche-Blanche et le point le plus haut sur les hauteurs du village de Varennes[Diag 2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

L'Auzon.

La commune est traversée par l'Auzon[1], affluent rive gauche de l'Allier coulant d'ouest en est, prenant sa source dans le village de Beaune-le-Chaud (commune de Saint-Genès-Champanelle)[Diag 4].

Cinq ruisseaux coulent sur le territoire communal : de l'amont vers l'aval, le ruisseau de Nadaillat (1,9 km, rive droite, coulant en partie dans la commune), ainsi que quatre affluents rive gauche de la rivière principale : le ruisseau de la Pradelle (1 km), la rase de l'Opme (1,9 km), la rase de Macon (2,5 km) et le Petit Auzon (2,7 km)[Diag 4].

En amont de la commune, la déclivité de l'Auzon varie de 5 à 6 % (4 % en moyenne[Diag 5]) et décroît dès son confluent avec le ruisseau de Nadaillat ; après le pont de la route départementale 3, le lit mineur et la vallée s'élargissent[Diag 4].

Le régime hydrologique est mesuré par une station en aval, à La Roche-Blanche (pont de la D 52d). De type pluvial, il est « influencé par la fonte des neiges sur les monts Dômes », pouvant engendrer un risque d'inondation. Il n'existe pas de données locales sur la commune[Diag 5].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 748 mm, avec 9 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plauzat_sapc », sur la commune de Plauzat à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 606,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies routières[modifier | modifier le code]

Entrée par la D 3 en provenance du Crest.

La commune est traversée d'ouest en est par la route départementale 52, route venant de la chaîne des Puys et continuant vers les communes du sud de l'agglomération clermontoise. Celle-ci part du village de Varennes, traversé par la route départementale 2089 (ancienne route nationale 89 reliant Clermont-Ferrand à Bordeaux).

Elle est également reliée à l'agglomération clermontoise (village d'Opme puis ville de Romagnat) par la route départementale 3 ; celle-ci passe dans le village de Jussat (une D 3a dessert le village) avant de descendre vers le chef-lieu, franchir l'Auzon et remonter la montagne de la Serre en direction du Crest[1].

La route départementale 785 relie la D 3 au chef-lieu de la commune. Il existe aussi des départementales 3b et 52a passant au chef-lieu[1], la D 52, déviée par le nord, correspond à la route des chevaliers hospitaliers[Diag 6].

Les rues du centre du village chef-lieu sont étroites, rendant difficile le stationnement[Diag 6].

Transports en commun[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par deux lignes du réseau de transport interurbain du département (Transdôme), depuis la refonte du réseau en 2017[9] :

  • la ligne 33, reliant Saint-Saturnin et Le Crest à Clermont-Ferrand ; cette ligne dessert l'école au chef-lieu via La Roche-Blanche et Pérignat-lès-Sarliève ; le temps de trajet entre l'école et la gare routière varie entre trente-cinq et cinquante minutes[10] ;
  • la ligne 52, reliant Messeix et Bourg-Lastic à Clermont-Ferrand ; cette ligne dessert le village de Varennes uniquement le vendredi (plus un retour le samedi) ; la durée de trajet est d'environ quinze minutes[11].

L'ancienne ligne 21, reliant Aydat (Rouillas-Bas) à la gare routière de Clermont-Ferrand, desservait le village de Varennes en dix-huit minutes ; elle ne fonctionne qu'en période scolaire (un aller et un retour)[12]. Elle n'existe plus depuis la refonte du réseau départemental.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Chanonat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30,4 %), prairies (29,4 %), zones agricoles hétérogènes (26 %), zones urbanisées (8,7 %), terres arables (3,3 %), cultures permanentes (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

La commune est composée de trois unités urbaines. Chanonat et La Batisse sont implantés au bord de la rivière Auzon tandis que les autres villages et lieux-dits ont conquis les hauteurs[Diag 7].

L'habitat est ancien dans le centre-bourg ; les constructions pavillonnaires s'élargissent autour des bourgs[Diag 7].

L'habitat est très dense dans les bourgs. L'urbanisation s'accélère dans les années 1980 par la construction des ensembles pavillonnaires mais ralentit ensuite par manque de terrains constructibles[Diag 7].

Chanonat (chef-lieu)[modifier | modifier le code]

Le bourg est situé en fond de vallée, à une altitude comprise entre 480 et 520 mètres. Le bâti est caractérisé par des constructions de deux ou trois étages ; il est contraint par l'Auzon, d'où son extension vers le nord et l'ouest[Diag 8].

Jussat[modifier | modifier le code]

La rue Saint-Julien (D 3a) dessert le village de Jussat.

Le village de Jussat, situé au nord-est de la commune, « est perché sur les pentes d'une pépérite de Limagne »[Diag 3]. Il s'installe dans l'interfluve entre les puys de Jussat et de Rizolles ; l'altitude varie entre 550 et 600 mètres[Diag 8].

C'est un ancien fort ; le premier aménagement défensif, datant de 1390, « consista à utiliser une ancienne maison du seigneur, que celui-ci céda aux habitants » qui pouvaient fortifier « à leur usage », aménager et stocker le bétail à l'abri[Diag 8].

Perché sur le versant sud du puy du même nom, le village est protégé des vents du nord[Diag 8].

L'église est le noyau central du village ; l'urbanisation a progressé vers le sud et l'ouest[Diag 8].

Varennes[modifier | modifier le code]

Le village de Varennes domine la vallée de l'Auzon et ouvre sur la chaîne des monts Dômes. L'urbanisation, contrainte par la route départementale 2089, s'est étendue vers le sud[Diag 8].

Logement[modifier | modifier le code]

Architecture des logements[modifier | modifier le code]

Dans les cœurs de bourgs, certains éléments historiques, de la période médiévale, sont conservés[Diag 9].

On distingue plusieurs types de maisons selon leur époque[Diag 9] :

  • les maisons vigneronnes, caractérisées par leur passé viticole, une occupation intégrale d'une parcelle ou encore « une adaptation spécifique aux besoins de [l']occupant » (cave, accès par escalier extérieur…) ;
  • les fermettes de l'agriculteur-éleveur, de la fin du XIXe siècle, combinant polyculture et élevage ;
  • les maisons de maître, en cœur de parcelle avec trois à cinq travées, deux étages (comprenant parfois les combles) ;
  • les maisons de bourg, en limite de rue et développées en hauteur.

Les bâtiments plus récents, des XXe et XXIe siècles, offrent « un patrimoine architectural très diversifié ». Le bâti moderne est implanté au milieu d'un jardin et les constructions ne sont pas mitoyennes[Diag 10].

Chiffres du logement[modifier | modifier le code]

En 2013, la commune comptait 771 logements, contre 745 en 2008. Parmi ces logements, 88,9 % étaient des résidences principales, 2,9 % des résidences secondaires et 8,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,6 % des appartements[Insee 1].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 83,4 %, en hausse sensible par rapport à 2008 (81,8 %). La part de logements HLM loués vides était de 0,3 % (contre 0 %)[Insee 2].

Au vu des objectifs du schéma de cohérence territoriale (SCOT) du Grand Clermont, fixant une moyenne de 700 m2 par logement individuel, 41 logements pourront être construits à Chanonat (chef-lieu), 32 à Jussat et 47 à 51 à Varennes[Diag 11]. Les parcelles bâties ne peuvent pas dépasser 82 hectares sur l'ensemble des onze communes de la communauté de communes des Cheires[Diag 12].

Chanonat a le taux de constructions neuves le plus important de l'agglomération ; le prix des terrains est par ailleurs le plus cher de la communauté de communes des Cheires, avec une moyenne de 100 €/m2 au bourg, 110 à Varennes et 135 à Jussat[Diag 12].

Par ailleurs, la commune possède deux logements locatifs sociaux privés ; le programme local de l'habitat souhaite créer onze logements locatifs sociaux publics (cinq créations et six réhabilitations)[Diag 13].

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est soumise à plusieurs risques naturels (feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, phénomènes liés à l'atmosphère et séisme) mais à aucun risque technologique[19]. Elle a élaboré un DICRIM[19],[20].

Les inondations peuvent se produire en raison des contraintes de relief où les vallons, « au régime hydrographique intermittent », évacuent « le trop-plein des eaux pluviales »[20]. La commune a connu plusieurs crues au cours du XXe siècle[Diag 15] :

  • dans l'entre-deux-guerres, une crue emporte la passerelle située au droit de la commanderie et endommage un lavoir et un pont ;
  • à la fin des années 1980 et au début des années 1990, une inondation dans le centre-bourg serait due à l'urbanisation récente du bassin, où l'eau boueuse s'est infiltrée dans un salon de coiffure ; cette inondation pourrait avoir fait l'objet d'un arrêté de catastrophe naturelle daté du et paru au Journal officiel du 3 ;
  • en , la rivière Auzon sort de son lit, ce phénomène est dû à un épisode pluvio-orageux prolongé ; un arrêté de catastrophe naturelle a été pris le (JO du 27) ;
  • deux autres arrêtés ont été pris en (arrêté du 24, JO du ) et fin 1999 (arrêté du , JO du 30)[19].

Un plan de prévention du risque inondation concernant la rivière Auzon a été prescrit le et approuvé le [19],[21].

Le risque mouvement de terrain concerne particulièrement les coteaux de Jussat et de la Serre[20]. La commune est soumise à un risque d'aléa fort[Diag 16] et a fait l'objet d'arrêtés de catastrophe naturelle sur cinq périodes différentes[19] :

  • entre le et le (arrêté du , JO du ) ;
  • entre le et le (arrêté du , JO du 29) ;
  • entre le et le (arrêté du , JO du 22) ;
  • en 2002 (arrêté du , JO du 26) ;
  • entre le et le (arrêté du , JO du 17).

Des glissements de terrain se sont produits non loin de la route départementale 52, en 1992 et en 1998, ce dernier étant dû à une cause naturelle ; en 2003 et 2004 à Jussat (érosion) ; en 2003 à Grand Champ (coulée due à la pluie) et en 2004 (affaissement, cause anthropique)[Diag 17].

La commune est également concernée par le risque sismique. Le risque s'élève au niveau 3 (modéré), tout comme la majorité des communes du département[19],[21].

Elle l'est également par le risque feu de forêt[19],[21].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune prit les noms de Canonis Acum dans l'Antiquité puis Cannonagus[Ch 1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Des légionnaires romains foulèrent très certainement le sol de ce petit bourg arverne situé au bas du plateau de Gergovie. La Gaule devenue Gallo-romaine, le petit bourg fut nommé Canonacus, puis Cannonagus après que l'Empire fut devenu chrétien[22].

Après avoir appartenu au comté d'Auvergne, Chanonat relève du Dauphiné d'Auvergne au milieu du XIIe siècle ; elle entre dans la maison de la Tour-d'Auvergne de 1423 à 1789[Ch 1]. En 1764, l'administration des territoires étant extrêmement complexe dans la Société d'Ancien Régime, Chanonat dépendait de plus de la paroisse d'Auvergne, du parlement de Paris et de l'intendance de Riom. Elle comptait 190 feux[23].

Au XIVe siècle débute la construction du château de la Bâtisse, mainte fois remanié, les travaux s'achevant officiellement au XVIIIe siècle.

La commune possédait deux sources minérales :

  • la source de Fontrouge (ou de Font Rouge[24]), nommée « à cause du sédiment ferrugineux qu'elle dépose sur son passage »[25], sans saveur bitumineuse et analogue aux eaux de Jaude ou de Saint-Alyre, à Clermont-Ferrand[24], se trouvant dans une propriété située à deux kilomètres à l'ouest du village. D'une température de 12 °C, son débit variait de « trois à quatre litres par minute ». Celle-ci fut mentionnée notamment par Duclos en 1675 et Chomel en 1734 ; cette eau, consommée par les habitants de la commune, était prescrite contre la chlorose[25] ;
  • la source de la Bâtisse, en rive droite de l'Auzon, « dans l'enclos de la Bâtisse », décrite comme « peu abondante, froide, acidule et peu minéralisée »[25].

Edmond Giscard d'Estaing fut de 1932 à 1947 maire de la commune, qui fut le lieu de vote de son fils, Valéry Giscard d'Estaing.

Les Hospitaliers[modifier | modifier le code]

Templiers et Hospitaliers s'implantèrent à la fin du XIIe siècle en Auvergne. En 1293, Jean de Trie, bailli d'Auvergne, cite la commanderie de Chanonat comme étant l'une des vingt-cinq commanderies de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem du diocèse de Clermont. L'ordre du Temple étant supprimé en 1312, les Hospitaliers d'Auvergne prennent possession de leurs biens régionaux en 1313[26].

La Commanderie de Chanonat[27] date du XVIe siècle. L'église Saint-Jean a été rénovée au XVe siècle par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Peu de signes subsistent. Sont visibles des meurtrières et au-dessus de l'entrée ouest les traces d'une rosace murée[Diag 18].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Chanonat est membre de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le siégeant à Veyre-Monton, et par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[28]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes Les Cheires[29],[30].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Clermont-Ferrand, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[31]. De 1793 à 1801, elle dépendait du district de Clermont-Ferrand et du canton de La Roche de 1793 à 1801, puis de 1801 à , du canton de Saint-Amand-Tallende (puis de Saint-Amant-Tallende)[32].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Martres-de-Veyre pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[31], et de la troisième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[33].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Chanonat, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[34], pour un mandat de six ans renouvelable[35]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 19[36]. Les dix-neuf conseillers municipaux sont élus au premier tour, le , avec un taux de participation de 63,89 %, se répartissant en : quinze sièges issus de la liste de Julien Brunhes et quatre sièges issus de la liste d'Alexandra Chaumuzeau[37].

Les deux sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté sont issus de la liste de Julien Brunhes[37].

Le conseil municipal, réuni le pour élire le maire, a désigné cinq adjoints[38].

Chronologie des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs[39]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1790 Raymond    
1790 1791 Amable Murent    
1791 1791 Antoine Vasson    
1791 1792 Antoine Le Fabre    
1792 1798 Amable Cannée    
1798 1808 Gaudy-Bonnet    
1808 1830 Bernard-Antoine Magaud    
1830 1848 Pierre Voilhat    
1848 1852 Antoine Martin    
1852 1862 Pierre Voilhat    
1862 1870 François Martin    
1870 1874 Antoine Martin    
1874 1878 Antoine Voilhat    
1878 1881 Antoine Martin    
1881 1900 Étienne Bohatier    
1900 1916 Michel Martin    
1916 1919 Paul Martin    
1919 1932 Paul de Soualhat    
1932 1936 Pierre Secques    
1936[Note 3] 1946[Note 3] Edmond Giscard d'Estaing   Inspecteur des finances (1919)[40]
Président de sociétés[40]
Président de la chambre de commerce internationale (1947-1959)[40]
Membre de l'Académie des sciences d'outre-mer[40]
1946 1962 Jean-Baptiste Lepetit    
1962 1975 Jean-Baptiste Martin    
1975 1995 Pierre de Neufville    
1995 1999 Lévon Avedikian    
1999 2008 Gérard Rives    
2008 2014 Jean-Pierre Pezant[réf. souhaitée]    
2014 Serge Charlemagne[41] DVG Retraité
Directeur général d'une association reconnue d'utilité publique[42]
Vice-président de Mond'Arverne Communauté délégué à l'économie[43]
En cours
(au 28 mai 2020)
Julien Brunhes[38]    

Instances judiciaires[modifier | modifier le code]

La commune dépend de la cour d'appel de Riom ainsi que des tribunaux administratif, judiciaire et de commerce de Clermont-Ferrand[44].

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

La gestion de l'eau est assurée, sur le territoire communal, par le SIVOM de la région d'Issoire. La commune est alimentée par le forage de Tourtour (commune de Saint-Genès-Champanelle) pour le village de Jussat et par l'eau provenant de la galerie de Rouillas (commune d'Aydat, lieu-dit Rouillas-Bas)[Diag 19].

La commune dispose d'un schéma directeur d'assainissement depuis 2000. Elle gère le réseau de collecte des eaux usées en régie. Le réseau intercommunal de transfert est quant à lui géré par le syndicat intercommunal d'assainissement de la vallée de l'Auzon (SIAVA) ; celui-ci recueille les eaux usées de Theix (commune de Saint-Genès-Champanelle) jusqu'à Cournon-d'Auvergne[Diag 20].

En dehors de quelques rares constructions très récentes, notamment à Jussat, ou encore dans le lieu-dit de Chagourdat, tous les logements sont reliés au réseau d'assainissement collectif de la commune[Diag 20].

La gestion des déchets est assurée par le SICTOM des Couzes, assurant la collecte et le traitement des déchets ménagers de quarante-deux communes du département dont les onze de la communauté de communes des Cheires, laquelle a délégué cette compétence en janvier 2004[Diag 21].

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Chanonat n'est jumelée avec aucune commune[45].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Chanonatois.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[47].

En 2021, la commune comptait 1 709 habitants[Note 4], en augmentation de 2,83 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1721 1611 3611 3311 2251 2941 2411 2101 241
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2941 1511 0851 0821 0921 1381 1631 0951 011
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
918880838649580569533453496
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
5805656491 0731 2381 4261 5961 6031 615
2015 2020 2021 - - - - - -
1 6621 7121 709------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune, qui comptait encore plus de mille habitants au XIXe siècle avec un maximum à 1 361 en 1806, a connu une chute démographique importante en raison non seulement des deux guerres mondiales, mais aussi de maladies, d'épidémies, ou de l'exode rural. Cette population s'accroît de nouveau après 1946 du fait de « l'installation de personnes travaillant à Clermont ou sa banlieue » et le développement de l'urbanisation de type pavillonnaire dans les années 1970-1980[Diag 22].

L'augmentation de la population dans la commune à la fin du XXe siècle suit la tendance de la communauté de communes[Diag 22].

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,8 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 860 hommes pour 834 femmes, soit un taux de 50,77 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,1 
5,1 
75-89 ans
4,7 
20,1 
60-74 ans
21,8 
22,3 
45-59 ans
24,0 
20,0 
30-44 ans
18,6 
12,3 
15-29 ans
13,6 
19,3 
0-14 ans
16,1 
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2020 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
7,2 
75-89 ans
10,1 
17,7 
60-74 ans
18,4 
20,3 
45-59 ans
19,4 
18,4 
30-44 ans
17,4 
18,6 
15-29 ans
17,2 
17,1 
0-14 ans
15,4 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Chanonat dépend de l'académie de Clermont-Ferrand et gère deux écoles publiques.

Le village de Jussat avait sa propre école, aussi les élèves du village allaient à l'école de Jussat. Le regroupement pédagogique a été instauré en 1983 dans la commune[Ch 2].

L'école maternelle Gérard-Rives[Ch 3], située chemin de la Chaux, a été ouverte en 2007[Ch 2]. Elle accueille 56 élèves pour l'année 2016-2017[51].

L'école élémentaire (depuis 2006, auparavant, celle-ci assurait les cours de la maternelle au CM2[Ch 4]), située rue Saint-Jean, accueille 67 élèves pour l'année scolaire 2016-2017[52].

Les élèves poursuivent leur scolarité au collège Henri-Pourrat de Ceyrat[53] puis à Clermont-Ferrand, aux lycées Jeanne-d'Arc ou Blaise-Pascal[54].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

La commune possède un cabinet médical et un cabinet infirmier[Diag 14].

Sports[modifier | modifier le code]

Les associations sportives de la commune : Union Sportive des Jeunes Chanonatois, un club de lutte[Ch 5], ainsi qu'un club de football[Diag 14].

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 42 453 , ce qui plaçait Chanonat au 1 925e rang des communes de plus de quarante-neuf ménages en métropole[55].

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2013, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 1 085 personnes, parmi lesquelles on comptait 75,5 % d'actifs dont 70,9 % ayant un emploi et 4,6 % de chômeurs[Insee 3].

On comptait 107 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 774, l'indicateur de concentration d'emploi est de 13,8 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[Insee 4].

665 des 774 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 85,9 %) sont des salariés[Insee 5]. 10,5 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[Insee 6].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Au , Chanonat comptait 64 entreprises : une dans l'industrie, vingt dans la construction, neuf dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, vingt dans les services aux entreprises et quatorze dans les services aux particuliers[Insee 7].

En outre, elle comptait 69 établissements[Insee 8].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune appartient à la région agricole de la Limagne viticole. Elle est par ailleurs incluse dans trois aires géographiques[Diag 23] :

Au recensement agricole de 2010, la commune comptait quinze exploitations agricoles. Ce nombre est en nette diminution par rapport à 2000 (22) et à 1988 (26)[56].

La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de 190 hectares en 2010, dont 92 ha sont allouées aux terres labourables, 5 ha aux cultures permanentes et 92 ha sont toujours en herbe[56].

Industrie et artisanat[modifier | modifier le code]

La commune possède un atelier artisanal, un électricien, trois entreprises de maçonnerie, un menuisier ébéniste, un plaquiste plâtrier et deux plombiers chauffagistes[Diag 14].

Commerce et services[modifier | modifier le code]

La commune possède peu de services. Les services absents dans la commune se trouvent à La Roche-Blanche, Saint-Amant-Tallende et à Clermont-Ferrand[Diag 14].

La base permanente des équipements de 2015 recensait une boulangerie[57], fermée en 2018, elle a été remplacée depuis par un distri-pain.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Au , la commune ne comptait aucun hôtel[Insee 9], camping[Insee 10] ou autre hébergement collectif[Insee 11].

La commune possède toutefois un gîte de groupe et trois chambres d'hôtes[Diag 14].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Chanonat compte six monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[58] et deux lieux et monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[59]. Par ailleurs, elle compte six objets répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[60].

Elle compte par ailleurs seize sites archéologiques[Diag 24].

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Croix monumentales[modifier | modifier le code]

Chanonat compte seize croix[Ch 6] :

  • la croix de Notre-Dame du Bel Amour, place de l'Église sur l'ancien cimetière ;
  • la croix de Saint Michel ;
  • la croix de Saint Roch, datant probablement du XIXe siècle, placée à l'origine à l'angle des rues Notre-Dame-de-l'Arbre et de la Croix-Saint-Roch ;
  • la croix de Notre-Dame de l'Arbre ;
  • la croix de Saint Barthélemy ;
  • la croix de Saint Étienne, dans le quartier de Mâcon ;
  • la croix de Malte ;
  • la croix de Saint Jean Baptiste, « accolée au mur du cimetière » ;
  • la croix de Sainte Anne, du XVIe siècle, route de La Roche-Blanche, seule croix protégée aux monuments historiques (inscription par arrêté du 17 juillet 1926[61]) ;
  • la croix de Saint Éloy de Noyon, la seule située au-dessus d'une fontaine ;
  • une croix de mission, accompagnée de sa statue, datant du XIXe siècle ;
  • la croix de Saint Jacques le Majeur (dans la cour de la cure)[Note 5] ;
  • la croix de la Cure[Note 5] ;
  • la croix de Malte (deux gravées au sol aux portes de la médiathèque)[Note 5] ;
  • la croix du pignon de l'église ;
  • une croix dans l'église, gravée au sol, indiquant l'emplacement probable de l'inhumation de Pierre de Fretat (XVIIIe siècle).

La croix, située rue Saint-Julien, en pierre de Volvic, est cerclée et ornée de deux sculptures : Christ côté sud et Saint côté nord. La base du fût cylindrique contient le nom du sculpteur : DOMAS SAHUT, Volvic. Des inscriptions sont gravées sur les quatre faces du socle trapézoïdal agrafé au soubassement :

LUMINIER – S. MARTIN – FAURE – 1837 ST ETIENNE (saint patron de Chanonat)

La croix de la place de l'Église est une croix d'andésite réalisée en 1830. De type cylindrique à amortissements arrondis, elle est ornée de feuillage, d'un Christ et d'une Vierge. Seule donatrice : Antoinette TR

Rue de la Mission :

  • Ange : Grand ange tenant une couronne de fleurs dans sa main gauche. La statue est sur un soubassement en calcaire avec un fût carré en ciment avec inscription MISSIONS DE 1869 AB CURE.
  • Statuette : petite statue de Marie et Jésus après la crucifixion, en andésite située dans une niche dans le mur de clôture. La niche assise sur une corniche, est encadrée de deux colonnettes supportant un arc en ogive.
  • Croix : croix métallique de grande hauteur.

Elle repose sur un socle hexagonal coupé en pierre de Volvic. Les trois côtés du socle sont sculptés de vitraux en croisés d’ogive. Inscription : 1844
Fleurdélisée, la croix richement ciselée est rectangulaire.

Églises[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Étienne, des XIIe, XVe, XVIIe et XVIIIe siècles, est un édifice à nef unique et à quatre travées romanes. Les arcs en plein cintre reposent sur des piliers avec chapiteaux ornés le plus souvent de feuillages. Le transept se termine par des petites chapelles semi-circulaires. Le chevet est éclairé par de longues baies en plein cintre garnies de vitraux du peintre verrier clermontois THIBAUD. Elle est inscrite aux Monuments historiques le 27 octobre 1986[62].

Les objets mobiliers classés sont :

  • le Christ en croix, la Vierge et Saint Jean, statue, bois, début du XVIe siècle, classé au titre objet le [63] ;
  • un bénitier, du XIVe siècle, classé au titre objet le [64] ;
  • trois reliefs représentant les trois vertus (charité, force et justice), du XVIe siècle, classé au titre objet le [65].

L'église Saint-Jean a servi de salle de réunion pour l'assemblée communale depuis le  ; elle n'est plus lieu de culte depuis une centaine d'années[réf. souhaitée] et ne bénéficie d'aucune protection[Diag 18].

L'église Saint-Julien, à Jussat, « a été construite sur un plan rectangulaire » et « se termine par une abside à l'est ». Elle appartenait aux religieux de Prémonté de Saint-André-lèz-Clermont aux XIIe et XVIIe siècles[Diag 18].

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

La commanderie des chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dont l'élévation et la toiture sont protégés au titre des Monuments historiques par inscription le [66].

Le château de la Batisse.

Le château de la Bâtisse fut à l'origine une tour de défense au XIIIe siècle[Diag 18]. Trois autres tours ont été construites au XIVe siècle, réunies au XVe siècle par « les corps de logis[67],[68] et au XVIIe siècle par des calottes à lanternons[67]. Il a été restauré au XVIIIe siècle pour être « transformé en demeure résidentielle »[Diag 18].

Le château est classé aux Monuments historiques par arrêté du pour les façades, les toitures et le grand salon du rez-de-chaussée et le pour les jardins, les escaliers, la serre, les pavillons, les fontaines, les bassins, les parterres, les allées, le labyrinthe, la glacière et les cascades[68]. Le site est inscrit par arrêté du [68].

Les objets protégés sont :

  • un groupe sculpté : Vierge de Pitié (XVIe siècle), classé MH le [69] ;
  • l'ancien plan des jardins, œuvre de Jean-Baptiste Girard de Châteauneuf, datée du XVIIIe siècle, classée le [70] et conservé à l'intérieur du château[68].

Des visites du château sont animées par la troupe Les Compagnons de Gabriel, laquelle officia précédemment au château de Murol : démonstration de pièces d'artillerie, d'archers, commentaires sur l'armement et l'armorial de la famille, cours de cuisine et de langage médiévaux. Seigneurie des Girard de Châteauneuf par achat du . À la mort de Jean Girard de Chateauneuf, le général baron Arnoux de Maison-Rouge hérite le château.

Le château est toujours au XXIe siècle la résidence de la famille Arnoux de Maison Rouge.

Le jardin, œuvre de Le Nôtre, a été aménagé dans le style classique (à la française), tout en s'adaptant au site « mouvementé et agrémenté d'aménagements tels que labyrinthes, glacières [ou] cascades »[68]. Le parc, couvrant 9,71 hectares, est site classé[Diag 18].

Le château de la Varvasse, d'origine médiévale (un château a été mentionné en 1310[Diag 18]), a été reconstruit en 1565 par François Savaron et remanié aux XVIIIe et XIXe siècles[Diag 18]. Son décor intérieur est caractéristique des réalisations du début du XIXe siècle[71]. La chapelle date de la fin du XIXe siècle ; la ferme a été réaménagée en 1860[71].

Le domaine et le parc sont inscrits aux monuments historiques le [71],[72].

Vers 1933, le château fut acquis par Edmond Giscard d'Estaing, maire de Chanonat, à Marie de Bellaigue de Soulhat. Elle tenait Varvasse de son arrière-grand-père Augustin de Bellaigue de Bughas (1795-1876) qui l'avait acheté en 1848 à M. de Riberolles. C'est le fils d'Augustin, le vicomte Victor de Bellaigue de Bughas (1828-1894), inspecteur général des finances qui restaure le château en 1886 et élève l'aile gauche d'un étage. Son frère, le père Henri de Bellaigue, a fait construire la chapelle, dessiné et exécuté les gargouilles et le bas relief.

Il comprend 1 200 m2 habitables sur un parc de quinze hectares avec jardin à la française, prairie et bois.

La famille Giscard d'Estaing y a longtemps résidé, notamment le fils d'Edmond, Valéry Giscard d'Estaing lorsqu'il était maire de Chamalières (1967-1974) puis président du conseil régional d'Auvergne (1986-2004).

Le château, à vendre en [73], a été acheté par un quinquagénaire auvergnat le [74],[75]. Le mobilier avait été vendu en 2012[75].

Autres édifices[modifier | modifier le code]

Le prieuré, dont l'existence est attestée en 1157, a été fondé par les moines bénédictins de l'abbaye de Port-Dieu (en Bas Limousin).

En dessous du prieuré se trouve un ensemble de bâtiments présentant des éléments architecturaux intéressants, s'organisant autour d'une cour rectangulaire où l'on accède à l'ouest par une porte avec linteau en anse de panier ; sur moitié d'un mâchicoulis tous les tympans des porte sont blasonnés. Une tour carrée au sud domine le ruisseau de l'Auzon (où vécut le poète Delille – d'où le nom tour Delille). Elle comprend un escalier à vis, desservant une salle voûtée au premier étage, reliée par une courtine à une tour cylindrique.

À gauche de la porte d’entrée, on remarque le corps de logis rectangulaire, avec fenêtres à meneaux et tourelle d'escalier en saillie sur la façade.

En continuant côté est, on accède à un autre bâtiment desservi par un large escalier aux marches usées par les ans, et avec une tour mâchicoulis qui lui fait suite.

En suivant le rempart sud-est bien délimité et percé de meurtrières, on trouve une tour d'angle, dite tour de Merle. C'est vers 1500, en pleine époque des guerres de religion, que ce capitaine Huguenot, Mattieu Merle prend successivement les villes d'Ambert et d'Issoire.

Parti en direction de Clermont, en brûlant dans les villages, églises, statues et tableaux, il occupe Chanonat et la légende nous dit qu'il pendait ses richesses à la tour.

La fontaine de la place Delille est réalisée en andésite, avec un bac octogonal composé de pierres monolithiques agraphiées. Le fût est surmonté d'un ensemble pyramidal se terminant par un gland sculpté.

Inscription de la construction : 1827 M. MAGAUD VARVAS, maire.

En hommage au poète Jacques Delille élevé jusqu'à treize ans à Chanonat par des parents nourriciers. Cette épitaphe est inscrite sur le côté sud :

À notre illustre nourrisson,
À Delille, enfant d'Apollon,
Nous consacrons cette fontaine
Ce sont les eaux de l'Hippocrène
Puisqu'elles coulent sous son nom.

  • Maison capitulaire.
  • Pont du Chabris, pompe : joli pont en arc surhaussé franchissant l'Auzon, avec petite maison attenante, abritant un ancien moulin.
  • Bief apparent en surplomb de la rivière.
  • La pompe à eau au début de la rue du Sault-Guillaume est un bel exemple de pompe à manivelle BAYARD, fonctionnant.
  • Fontaine rue du Voisin : composée de trois bacs dont deux récents. Le bac original est en andésite. L'eau coule depuis un mascaron figurant une tête d'homme coiffé d'un bicorne, avec oreilles à chèvre et bouc.
  • Fontaine rue du Chabris : le bac est surmonté de quatre rangées de pierre de taille maçonnées terminées par un fronton triangulaire avec l'inscription : 1827 MM. L'eau coule depuis un mascaron figurant la tête d'un animal du bestiaire fantastique.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

La commune possède un pôle culturel rassemblant la bibliothèque et la médiathèque communautaire[Diag 14].

La médiathèque de la commune propose plus de vingt mille documents[Ch 7].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La commune adhère à la charte du parc naturel régional des volcans d'Auvergne.

Elle comprend également cinq ZNIEFF de type 1 et deux ZNIEFF de type 2, ainsi qu'une zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO)[Diag 25] :

  • la ZNIEFF 1 « Puy de Jussat », site de 85 hectares au nord-est de la commune autour du village du même nom ; sur coteaux et plateaux secs, on y trouve la laîche humble, l'Ophrys insecte ou le grand rhinolophe (chauve-souris). Ce site est également répertorié comme espace naturel sensible[Diag 26] ;
  • la ZNIEFF 1 « Environs de Chanonat », s'étendant sur 307 hectares entre le village de Chanonat inclus et la partie nord de la montagne de la Serre[Diag 26] ;
  • la ZNIEFF 1 et ZICO « Montagne de la Serre » : s'étendant sur six communes et 912 hectares pour la ZNIEFF et 2 600 hectares pour la ZICO, ce site, « formé par le relief inversé d'une cheire », se caractérise par « une grande diversité de milieux », avec des écosystèmes variés. Un grand nombre d'oiseaux migrateurs peuvent être observés, dont des rapaces ou des passereaux peu communs[Diag 26] ;
  • la ZNIEFF 1 « Versants du Plateau de Gergovie » ;
  • la ZNIEFF 1 « Vallée de l'Auzon » : 300 hectares, à cheval avec la commune de Saint-Genès-Champanelle, fréquenté par de nombreux oiseaux[Diag 26] ;
  • la ZNIEFF 2 « Coteaux de Limagne occidentale », étendue au sens large de Riom à Langeac, couvrant le plateau de la Serre et la vallée de l'Auzon[Diag 26] ;
  • la ZNIEFF 2 « Pays Coupés » ;

ainsi qu'un site classé (parc du château de la Batisse) et deux sites inscrits (château de la Batisse ; village de Chanonat et abords)[Diag 25].

Chanonat est par ailleurs à la limite nord de la zone Natura 2000 « Pays des Couzes »[Diag 26].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Archives[modifier | modifier le code]

  • Registres d'état civil depuis : 1863
  • Délibérations municipales depuis : 1873

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Charbonnier, Chanonat sous l’Ancien régime : des seigneurs aux prêtres communalistes, Clermont-Ferrand, Art Culture Patrimoine de Chanonat, , 40 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. a et b Selon FranceGenWeb, Edmond Giscard d'Estaing a été maire entre 1936 et 1946[39], alors que l'Académie des sciences morales et politiques mentionne la période 1932-1947[40].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. a b et c Cette croix est visible depuis la médiathèque communautaire de la communauté de communes des Cheires[Ch 6].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de la mairie[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Introduction » / « Présentation du territoire », p. 9.
  2. a et b « Section I : État initial de l'environnement » / « 1. Les éléments physiques » / « 1.1. Géographie », p. 20.
  3. a b c et d « Section I : État initial de l'environnement » / « 1. Les éléments physiques » / « 1.2. Géologie », p. 21-23.
  4. a b et c « Section I : État initial de l'environnement » / « 1. Les éléments physiques » / « 1.3. Hydrographie », p. 24-25.
  5. a et b « Section I : État initial de l'environnement » / « 2. Les ressources naturelles » / « 2.3. Les données sur l'eau », p. 30-38.
  6. a et b « Section II : L'environnement urbain » / « 1. Les voies de communication », p. 98-103.
  7. a b et c « Section II : L'environnement urbain » / « 2. L'organisation du territoire » / « 2.1. Introduction », p. 104.
  8. a b c d e et f « Section II : L'environnement urbain » / « 2. L'organisation du territoire » / « 2.2. Evolution », p. 105-110.
  9. a et b « Section II : L'environnement urbain » / « 3. Le patrimoine bâti » / « 3.3. L'architecture traditionnelle », p. 129-132.
  10. « Section II : L'environnement urbain » / « 3. Le patrimoine bâti » / « 3.4. Le bâti des 20e et 21e siècles », p. 133-136.
  11. « Section II : L'environnement urbain » / « 2. L'organisation du territoire » / « 2.3. Bilan et Perspectives », p. 111-115.
  12. a et b « Section III : Les ressources humaines et économiques » / « 2. Habitat » / « 2.1. Les directives supra communales », p. 142-145.
  13. « Section III : Les ressources humaines et économiques » / « 2. Habitat » / « 2.2. Le contexte communal », p. 146-150.
  14. a b c d e f et g « Section III : Les ressources humaines et économiques » / « 3. La vocation économique », p. 151-153.
  15. « Section I : État initial de l'environnement » / « 3. Les risques naturels » / « 3.2. Le risque inondation », p. 51-52.
  16. « Section I : État initial de l'environnement » / « 3. Les risques naturels » / « 3.3. Le risque Gonflement / Retrait des Argiles », p. 53.
  17. « Section I : État initial de l'environnement » / « 3. Les risques naturels » / « 3.4. Le risque Effondrement / Mouvement de terrain », p. 54-57.
  18. a b c d e f g et h « Section II : L'environnement urbain » / « 3. Le patrimoine bâti » / « 3.2. Le patrimoine majeur », p. 123-128.
  19. « Section I : État initial de l'environnement » / « 2. Les ressources naturelles » / « 2.4. L'eau potable », p. 39-40.
  20. a et b « Section I : État initial de l'environnement » / « 2. Les ressources naturelles » / « 2.5. L'assainissement », p. 41-47.
  21. « Section I : État initial de l'environnement » / « 2. Les ressources naturelles » / « 2.6. Les déchets ménagers », p. 48.
  22. a et b « Section III : Les ressources humaines et économiques » / « 1. Démographie », p. 138-141.
  23. « Section III : Les ressources humaines et économiques » / « 4. La vocation agricole », p. 154-158.
  24. « Section II : L'environnement urbain » / « 3. Le patrimoine bâti » / « 3.1. Le patrimoine archéologique », p. 116-122.
  25. a et b « Section I : État initial de l'environnement » / « 4. Les zonages naturels » / « 4.1. Introduction », p. 59-60.
  26. a b c d e et f « Section I : État initial de l'environnement » / « 4. Les zonages naturels » / « 4.2. Les zonages naturels », p. 61-69.
  • Autres sources :
  1. a et b « Chanonat, sur les rives de l'Auzon, des vestiges de l'histoire, des croix et des fontaines… » (consulté le ).
  2. a et b « L'histoire : Petit historique des écoles de la commune » (consulté le ).
  3. « Infos générales de l'école maternelle » (consulté le ).
  4. « Infos générales de l'école élémentaire » (consulté le ).
  5. « Les associations » (consulté le ).
  6. a et b « Le chemin des croix de Chanonat » [PDF], (consulté le ).
  7. « Médiathèque » (consulté le ).

Insee[modifier | modifier le code]

  1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
  2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
  3. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  4. EMP T5 – Emploi et activité.
  5. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2013.
  6. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
  7. DEN T3 – Nombre d'entreprises par secteur d'activité au .
  8. DEN T5 – Nombre d'établissements par secteur d'activité au .
  9. TOU T1 – Nombre et capacité des hôtels au .
  10. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
  11. TOU T3 – Nombre d'autres hébergements collectifs au .

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Carte de Chanonat sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 20 septembre 2016).
  2. « Répertoire géographique des communes », Institut national de l'information géographique et forestière.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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