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Boulanger[modifier | modifier le code]

Notes sur sa personnalité :[modifier | modifier le code]

Véritablement beau sans être incroyable. Soldat avant tout avec du courage. Gros égo et égoïste. Meneur d'homme véritable, communicant et fort dans la mise en scène de soi. Ne connait en réalité pas le droit. Immaturité. Dès qu'il est contrarié, il se met en colère. Exemple de sa rétrogradation de 1871, face à Cambon. Il ne se remet jamais en question, même juste avant son suicide, il aggresse ses contradicteurs. Il ne réfléchit pas plus loin que le court terme. Cela se voit avec son évasion de Clermont en 1887 pour rejoindre sa maitresse, il s'allie avec les royalistes contre Jules Ferry puis visite le prétendant bonapartiste en tant que général alors que c'est totalement interdit, détruisant sa carrière. C'est aussi un menteur qui pense qu'il ne ment pas. Il trompe et trahit tout le monde, les royalistes, les bonapartistes et les gens de gauche, le tout pour son besoin personnel. Lui-même ne considérant pas qu'il ment, dans un rapport immature à la vérité, totalement subjectif et utilitaire. Très ambitieux comme le montre sa carrière militaire, Cambon le perse à jour immédiatement. Cependant, ce n'est pas pour atteindre une cible ou défendre un projet, mais uniquement pour lui-même, croyant en sa destinée. Boulanger est cependant très intuitif, cernant ses interlocuteur très rapidement, lui permettant de les tourner à son avantage, disant ainsi qu'il préférait tout le monde à tout le monde/chacun à tous. Séducteur, il veut plaire, adore les acclamations, il est sympathique et aimable, mais uniquement pour remplir son égo. Boulanger, sous ce vernis, manque de tact et de conversation dans les sphères élitistes

121-124

Ses idées Difficiles puisqu'ils cache la vérité et ment. Il semble d'une intelligence moyenne, mais très bonne mémoire et de bonnes capacités d'assimilations. Bagage intellectuel est celui d'un lycéen de l'époque, sans élargissement. Il n'a donc aucune profondeur culturelle, qu'il méprise un peu. Boulanger est catholique mais pas un fervent pratiquant ou croyant, probablement plus un nihiliste qu'autre chose. Il est tolérant envers les autres parce que pour lui cela n'a pas d'importance. C'est un véritable patriote. Ses idées militaires ne sont pas novatrices, la revanche est assez banal, sa tactique militaire est conforme aux attentes d'un officier d'avant 1870. Boulanger est certes républicain, mais pas du tout celle de la troisième. Avant 1870, c'est clairement un bonapartiste mais certainement pas un socialiste, ses promesses de réformes sociales étant vagues et plutot banales lorsque dites. Finalement, compliqué de dire ses idées politiques. Le patriotisme et l'antiparlementarisme sont centrales. On pourrait donc dire qu'il s'agit d'un partisan d'une république consulaire, mais son placement politique est presque totalement en dehors de tout, sauf en lui-même

125-129

Autres[modifier | modifier le code]

Les rumeurs de coup d'état : Période intense entre avril et juillet 1886 puis en juillet 1887. En avril 86, certains font l'hypothèque d'un prétendant militaire. L'affaire Saussier renforce cette idée jusque fin juillet.

Boulanger créé secrètement alors une seconde histoire en juillet 87 en faisant publier un article dans La France qui affire qu'il a le soutien de 94 généraux dans l'affaire Schnaebelé. Sommé de donner ses sources le rédacteur est démasqué. Il s'agit alors pour Boulanger de faire parler de lui et de montrer son républicanisme loyal et donnant ensuite un dénégation. Il laisse ensuite le rédacteur seul pour se défendre de cet article mensonger.

Il y a bien eu deux propositions de coups d'état : l'une tardive par Déroulède, ou Boulanger refuse catégoriquement car en trop mauvaise posture. Une seconde de Naquet en mai 87.Boulanger refuse à chaque fois car il n'est que Ministre de la Guerre et ne peut clairement pas avoir le pouvoir de faire un coup d'état. Toutes ces sollicitations, dont celles non connues ou sures, prouve que Boulanger est vue comme un homme pas si républicain que ça. 197-199


Elements généraux sur la crise : Regard contemporain de la situation -> radicaux et opportunistes se rejettent la faute. Radicaux pensent qu'il faut la révision et le monocamérisme, qu'il y a trop de conservatisme social, la colonisation et l'anticléricalisme est trop faible, comme la lutte des opportunistes contre la droite. Opportunistes indique qu'il y a une partie de leur faute mais le scrutin de liste est mauvais, la politique budgétaire et l'instabilité est en cause. Mais aussi une gestion trop partisane avec une administration trop clientélisme. Il n'y cependant aucun changement avant les années 1890.

Une cause toujours oublié par les deux républicains, c'est le manque d'intervention pour contrer la crise économique. L'offre politique est aussi mauvaise. Avt 1885, la plupart du programme républicain est appliqué. Cependant, il se trouve que maintenant il reste les questions sans consensus. La division entre radicaux et opportunistes est de plus en plus forte et plus juste au niveau institutionnelle. La parti se déchire mais souhaite pourtant rester unis contre la droite. Cela ne fait que permettre un immobilisme puisqu'il n'y a pas d'alternance politique réél. Après 1885, l'affrontement entre radicaux et opportunistes devient de plus en plus fort et ils ne peuvent former un gouvernement cohérent puisqu'ils n'ont plus de programme commun. Cela paralyse finalement après 1888 aussi la défense contre le boulangisme.

Le conseil municipal de Paris pose aussi question. Revendiquant le droit commun avec le soutien des radicaux, ils font une guérilla administrative et budgétaire perdue d'avance. Cela favorise leur opposition aux opportunistes.

Les radicaux se divisent aussi de leur coté. A la fin 1887, la rupture entre Clemenceau et Rochefort est presque faite. Reformation du groupe ouvrier.

La droite est incapable de proposer une alternative crédible et reste très divisée.

243-246

La Chambre par ses nombreux défauts : prise en otage du pouvoir executif, incapacité à se réguler pour agir. L'impopularité de celle-ci est de plus en plus forte. la solution de la dissolution est envisagée mais est rapidement écartée, Gambetta échoue en 1882, les menaces sont plus fréquentes entre 1886 et 1888. Mais elles sont rapidement balayées, comme le montre l'écartement de Jules Ferry de la Présidence. Il y a une division des journaux républicains sur la question mais finalement Carnot ne l'effectue pas. Il a peut que si la Chambre ressort pareil, il doive démissionner. De même, la Chambre estime qu'elle peut renverser le gouvernement qui demande sa dissolution, mettant en place un veto sur son propre sort. Bloquant ainsi toute sortie de crise.

248-250

les soutiens de Boulanger[modifier | modifier le code]

Les intrigues avec les royalistes

Arthur Dillon, compagnon à Saint-Cyr, bonapartiste sous l'Empire puis orléaniste avec restauration. Il ne se fait pas d'illusion sur Boulanger, avertissant le comte de Paris qu'il ne faut pas lui faire confiance mais l'utiliser, comme lui essaye d'utiliser tout le monde.

Premiers contacts assurés entre Boulanger et royalistes le 17 octobre 1887, Dillon demandant une audience auprès du comte de Paris pour dire que Boulanger penche en réalité pour les conservateurs et qu'il faut oublier l'affaire du duc d'Aumale pour faire la restauration. Il indique ne pas venir de la part de Boulanger, mais cela est douteux. Il y a donc double jeu, avec un objectif de restauration monarchique avant tout.

Fin novembre 87, Boulanger, pour tenter d'éviter l'élection de Ferry, négocie avec tout le monde. Le 28 novembre, il semble que le comte de Legge contacte Martimprey qui contacte Le Hérissé pour proposer une entrevue à Boulanger. (version du comte de Paris et d'autres royaliste, c'est Boulanger qui vient à eux). Finalement, les deux tombent d'accord pour traiter ensemble. Entre le 29 et le 30, rencontre. L'objectif est de stopper Ferry. Pour cela les royalistes doivent faire élire Freycinet qui fera un ministère Goblet avec Boulanger. (plusieurs versions ensuite) Mackau : promet qu'après la restauration, Boulanger aura une grande situation militaire, il dit alors qu'il peut faire un coup d'état lorsqu'il sera à la Guerre, en prenant en otage la Chambre et l'Elysée. Boulanger ment alors en disant que c'est facile. / Version de Boulanger : Mackau promet des choses mais il n'a pas répondu et a refusé, trouvant ces plans absurdes. / Version de Le Hérissé : Boulanger accepte de barrer la route à Ferry mais rien sur la restauration. (fin des versions). Comme d'habitude, Boulanger ment pour attendre son but à court terme : éliminer Ferry.

Finalement, Mackau ne convint par les autres royalistes de voter Freycinet.

26 décembre nouvelle alliance. [info plus loin dans le livre]

254-257

Boulanger et les bonapartistes :

Georges Thébaud, journaliste jéromiste, très hostiles aux orléanistes. Pour une république plébiscitaire forte. Il souhaite utiliser Boulanger pour abattre le régime et faire élire Plon-Plon à la Présidence de la République refaite. Thébaud n'est donc pas un boulangiste de coeur. Il invente alors la tactique électorale. Il devient l'un des trois socle du boulangisme avec Laguerre et Dillon.

Rencontre avec Boulanger en 1886, et une conférence sur le boulangisme en novembre 1887. Il est l'intermédiaire entre Boulanger et Grévy pendant la crise. Le 10 décembre, il rencontre Plon-Plon et lui présente le plan. Plon-Plon est sceptique mais invite Boulanger, qui hésite aussi. Boulanger, ne voyant que le court terme, y va, alors que cela lui vaudra brimade et excommunication immédiate des opportunistes. Thiébaud pense alors le présenter dans la banlieue parisienne lors des municipales, mais Dillon refuse. Il présente alors aux législatives partielles, Dillon accepte. Le 19 et 20 décembre, l'accord est accepté et Boulanger va venir voir Plon-Plon à Prangins.

257-258

Boulanger ne mesure par l'imprudence du geste, aveuglé par ses échecs récents.

Le 2 janvier 1888, il rencontre Plon-Plon. Le récit est peu clair et seul celui de Mermeix, venant de Thébaud, est probablement vrai. Il y a de longue discussions sur divers sujets. Engagements pris : la République n'est pas mise en cause, le président doit être élu au suffrage universel. Boulanger lui indique qu'il ne sera pas candidat et Plon-Plon hésite à se rpésenter. Chacun ment. Retour du général le 3 janvier. Plon-Plon juge durement Boulanger, qu'il considère comme novice en politique et trop naif. La tactique électorale plébiscitaire est aussi choisie et acceptée. Boulanger doit aussi faciliter l'élection de Plon-Plon à la Présidence, sauf Boulanger travaille pour lui même et Plon Plon n'a pas d'argent.

Ce n'est qu'à l'été que les rumeurs de l'entrevue apparaisent. la police n'ayant que son départ jusque Lyon puis son retour depuis Genève. C'est à l'été 90 que les informations sont révélées par Mermeix. Lors de la découverte, Pierre Denis y voit une imprudence, Rochefort ne voit pas de problème ; Castelin et Ducret sont accablés car Boulanger leur a menti.

259-260

2022[modifier | modifier le code]

Résultats par parti[modifier | modifier le code]

Résultats à l'échelle du département[1]
Parti et coalition Premier tour Second tour Total
Sièges
+/-
Voix % Sièges Voix % Sièges
La République en marche (LREM)
Mouvement démocrate (MoDem)
Territoires de progrès (TDP) Nv
Agir Nv
Horizons (H) Nv
Parti radical (PRV) Nv
Ensemble (ENS)
Les Républicains (LR)
Union des démocrates et indépendants (UDI)
Les Centristes (LC)
Union de la droite et du centre (UDC)
La France insoumise (LFI)
Parti communiste français (PCF)
Europe Écologie Les Verts (EELV)
Parti socialiste (PS)
Génération.s (G.s) Nv
Les Nouveaux Démocrates (LND) Nv
Génération écologie (GÉ) Nv
Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES)
Rassemblement national (RN)
Debout la France (DLF)
Les Patriotes (LP) Nv
Union pour la France (UPF)
Parti ouvrier indépendant (POID)
Parti radical de gauche (PRG)
Lutte ouvrière (LO)
Reconquête (REC) Nv
Parti animaliste (PA)
Parti pirate (PP)
Autres partis
Sans étiquette (SE)
Suffrages exprimés
Votes blancs
Votes nuls
Total 100 100
Abstentions
Inscrits/Participation

Résultats par nuance[modifier | modifier le code]

Résultats par nuances du Ministère de l'intérieur[1]
Nuance[2]
Premier tour Second tour Total
Sièges
+/-
Voix % Sièges Voix % Sièges
Ensemble ![a] ENS
Divers centre[b] DVC Nv
Les Républicains LR
Nouvelle Union populaire écologique et sociale NUP
Ecologistes[c] ECO
Rassemblement national RN
Divers gauche[d] DVG
Union des démocrates et indépendants UDI
Divers droite[e] DVD
Divers[f] DIV
Droite souverainiste[g] DSV
Régionaliste[h] REG
Divers extrême gauche[i] DXG
Parti radical de gauche RDG
Divers extrême droite[j] DXD
Reconquête REC Nv
Suffrages exprimés
Votes blancs
Votes nuls
Total 100 100
Abstentions
Inscrits/Participation

Élections de 1876[modifier | modifier le code]

(infobox avec les députés tels qu'au 25 juin 1877, je sais pas qu'elle date mettre sinon)

Élections législatives françaises de 1876
533 députés
et
Type d’élection Élections législatives
Corps électoral et résultats
Inscrits 9 472 613[3]
Votants 7 370 426[3]
77,80 %
Gauche républicaine – Jules Grévy
Députés élus 136 en augmentation 24
Centre gauche – Paul Bethmont
Députés élus 113 en augmentation 41
Union républicaine – Léon Gambetta
Députés élus 87 en augmentation 49
Bonapartistes – Edgar Raoul-Duval
Députés élus 82 en augmentation 62
Constitutionnalistes et orléanistes – Albert de Broglie
Députés élus 39 en diminution 175
Légitimistes – Joseph du Bourg
Députés élus 30 en diminution 152
Bonapartistes modérés – Napoléon-Jérôme Bonaparte
Députés élus 17
Extrême gauche – Louis Blanc
Députés élus 15 en augmentation 15
Représentation de l'assemblée
Diagramme
  • Extrême-gauche: 15 sièges
  • Union républicaine: 87 sièges
  • Gauche républicaine: 136 sièges
  • Centre-gauche: 113 sièges
  • Centre-droit: 43 sièges
  • Bonapatistes modéré: 17 sièges
  • Appel au Peuple: 82 sièges
  • Légitimistes: 30 sièges
Gouvernement
Sortant Élu
Louis Buffet
Orléanistes
Jules Dufaure
Républicains
Législature élue
Première de la IIIe Rép.

Les élections législatives de 1876 ont eu lieu les et au scrutin uninominal par arrondissements à deux tours (comme le prévoit la loi organique du 30 novembre 1875). Elles se déroulèrent au suffrage universel masculin. Le scrutin est largement remporté par les républicains mettant fin à la majorité royaliste.

Contexte[modifier | modifier le code]

(aller plus loin : contexte de la séparation de l'Assemblé nationale, groupes et forces en présence.) Après 4 ans de discussions, l'Assemblée nationale vote les lois constitutionnelles de la Troisième République [4] et à partir de novembre 1875, commence à débattre de sa date de dissolution ainsi que les dates des différentes élections, sénateurs inamovibles, sénatoriales et enfin législatives. Le 30 novembre, la loi organique du 30 novembre 1875 sur l'élection des députés est adoptée.[5] Le découpage électorale est ensuite mis en discussion du 20 au 24 décembre après un important débat sur le nombre de députés pour le département de la Seine, et surtout pour Paris. La ville est en effet largement républicaine et la majorité de droite veut diminuer son influence, elle ne donne donc que vingt députés, soit un par arrondissement, ne respectant ainsi pas la règle générale de rajouter un député si la population est de plus de 100 000 habitants. De même, Lyon n'est découpée qu'en cinq circonscriptions sans respect pour le nombre d'habitants.[6]

Il est ensuite mis en discussion jusqu'au 31 décembre la loi concernant la liberté de la presse et l'état de siège dans les départements. Malgré les protestations des républicains, la loi est adopté en laissant la possibilité au préfet d'interdire des journaux et quatre départements, les plus peuplés, la (Seine, la Seine-et-Oise, le Rhône et les Bouches-du-Rhône) resent soumis à l'état de siège proclamé à la faveur de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, restreignant donc la liberté de la presse et celle de réunion[7]. Le dernier jour de l'année entraine aussi la confirmation de la date des élections législatives au 20 février 1876 en métropole tandis que les élections dans les quatre colonies auront lieu le septième dimanche après la promulgation de cette loi.[8]

Campagne électorale[modifier | modifier le code]

La campagne débute presque immédiatement mais se confond avec celles des élections sénatoriales malgré son aspect indirect. Léon Gambetta devient alors la figure des républicains, faisant de nombreux discours. Les comités républicains le place presque officiellement comme celui qui représente le camp républicain et le présente dans 4 circoncriptions. Il présent alors une République libérale et un anticléricalisme modéré tout en se présentant comme un conservateur, car la république existe déjà. La discours du 18 janvier à Aix marque une tentative de rallier les orléanistes à la république qui ne donne aucun résultat mais froisse les radicaux intransigeants qui restent sur son propre discours de Belleville.[9] C'est à ce moment qu'il embrasse alors le terme d'« opportuniste ».[10]


Les bonapartistes s'organisent rapidement et le « comité national conservateur » soutient 225 candidatures sur les 550 possibles. Ils se placent dans une opposition contre la monarchie mais aussi contre la République. La principale ligne politique est toujours la même depuis 1871, le retour du prince, la protection contre « l'anarchie » et le « monarchisme », pour l'ordre moral et l'« appel au peuple ».[11]

Résultats[modifier | modifier le code]

Ce scrutin fut marqué par la défaite de la majorité parlementaire monarchiste élue lors des élections de 1871. L'orléaniste Louis Buffet subit un échec personnel et dut abandonner la direction du gouvernement au républicain modéré Jules Dufaure. Commence alors une période de coexistence difficile entre le président monarchiste Patrice de Mac Mahon et la nouvelle majorité républicaine.

Sur les 25 circonscriptions de Paris, la majorité conservatrice n'en remporte qu'une : celle de 8e arrondissement, gagnée par Louis Decazes, fils d'Élie Decazes, homme politique important sous la Restauration. L'Aquitaine et la Corse se révèlent bonapartistes. Le sud-est, le centre et l'est de la France sont majoritairement républicains-radicaux. Les légitimistes conservent une forte influence dans les départements de l'ouest de la France[12].


Résultats[13]
Parti Votes % Sièges
  Gauche républicaine 3 967 000 54,5 % 136
  Centre gauche 97
  Union républicaine 87
  Divers républicains 15
  Radicaux 15
  Appel au peuple 1 325 000 18,49 % 91
  Bonapartistes indépendants 17
  Constitutionnel 1 101 000 14,94 % 39
  Orléanistes 4
  Légitimistes 883 000 8,82 % 30
Non inscrits ou indéfinis 3
Vacants 11
Total 7 276 000 533
Blancs et nuls 137 000 1,85 %
Votants 7 413 000 76,4 %
Abstentions 2 102 187 26,6 %
Inscrits 9 701 000

Groupes parlementaires[modifier | modifier le code]

Répartition des députés par groupes au [Note 1]
Groupe parlementaire Députés
Total
GR Gauche républicaine 136
CG Centre gauche 97
UR Union républicaine 87
AAP Appel au peuple 81
ORL Orléaniste 43
LEG Légitimiste 30
EXG Extrême-gauche 15
NI Non-Inscrits ou indéfinis 18
Total des sièges pourvus 522


Crise du 16 mai[modifier | modifier le code]

Le 16 mai 1877, le président de la République Patrice de Mac Mahon contraint à la démission le président du conseil, le républicain Jules Simon. Le successeur de ce dernier, l'orléaniste Albert de Broglie ne disposant pas d'une majorité à la Chambre des députés, son gouvernement essuie un vote de défiance par 363 voix contre 143. La chambre est dissoute le par le président Patrice de Mac Mahon.

Ire législature[modifier | modifier le code]

Durée de la législature : -

Président de la République : Patrice de Mac Mahon.

Président de la Chambre des députés : Jules Grévy.

Liste des gouvernements successifs
Gouvernement Dates (Durée) Parti(s) Président du Conseil Composition initiale
 1 Jules Dufaure Gouvernement Jules Dufaure (4) du au (269 jours) Union républicaine, Gauche républicaine, Centre gauche Jules Dufaure 9 ministres
1 secrétaire d'État
 2 Jules Simon Gouvernement Jules Simon du au (155 jours) Jules Simon 9 ministres
1 secrétaire d'État
 3 Albert de Broglie Gouvernement Albert de Broglie (3) du au (186 jours) Orléanistes, légitimistes, Appel au Peuple Albert de Broglie 9 ministres
1 secrétaire d'État

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les groupes parlementaires n'étaient pas encore institutionnalisés et il s'agissait avant tout de groupes de travail et d'influence ad-hoc dans la Chambre. Les seuls groupes plus organisés sont les groupes républicains et l'Appel au peuple. De plus, l'inscription aux groupes ne sont pas exclusifs, un grand nombre de membre de l'Extrême gauche sont inscrits dans l'Union Républicaine par exemple. Dans ce tableau, ils ne sont comptés qu'une seule fois dans le groupe d'Extrême gauche.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Les résultats en direct », sur www.elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Nuances de Candidats », sur www.resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  3. a et b « Carte de la France électorale », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Damien Gros, Naissance de la Troisième République, Presses Universitaires de France, (ISBN 978-2-13-060892-9, lire en ligne)
  5. Georges Ferrière, Le concept de représentation dans la pensée politique, Aix-en-Provence, Presses universitaires d’Aix-Marseille, coll. « Histoire des idées politiques », (ISBN 978-2-8218-5324-9, lire en ligne), « La loi électorale du 30 novembre 1875 : La difficile confirmation du suffrage universel », p. 421‑447
  6. Bernard Gaudillère, Atlas historique des circonscriptions électorales françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Hautes Études médiévales et modernes » (no 74), , 839 p. (ISBN 2-600-00065-8)
  7. Joseph Barthélemy, « Notes de droit public sur le droit public en temps de guerre », Revue du droit public et de la science politique en France et à l'Étranger,‎ , p. 145 (lire en ligne)
  8. « Le Temps », sur Gallica, (consulté le )
  9. Vincent Duclert, République imaginée: 1870-1914, Paris, Belin, coll. « Histoire de France » (no 9), , 864 p. (ISBN 978-2-7011-3388-1), p. 125-137
  10. Jérôme Grondeux, France contemporaine. La France entre en République 1870-1893, Paris, Librairie générale française, coll. « Le livre de poche Références histoire », , 220 p. (ISBN 978-2-253-90572-1), p. 68-73
  11. Pierre Lévêque, Histoire des forces politiques en France : 1789-1880, t. 1, Paris, Armand Colin, coll. « U. Science politique », (ISBN 978-2-200-21236-0), chap. 11 (« Le bonapartisme : résurrection et effacement (1830-1879) »), p. 284-287
  12. Carte des résultats sur Gallica
  13. Pour le nombre de votes uniquement : Frédéric Salmon, Atlas électoral de la France 1848-2001, Paris, Éditions du Seuil, , 94 p. (ISBN 978-2-02-025568-4), p. XII

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes =[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Modèles à utiliser[modifier | modifier le code]

Lematth88/Brouillon
Fonctions
Député
Sénateur
Élection Élection
Biographie
Nationalité Français

Décoration[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Catégorie:Député de la première législature de la Troisième République

Élections sénatoriales françaises du 30 janvier 1876 :[1][2][modifier | modifier le code]

75 sénateurs inamovibles : 58 rép, 9 légitimistes et 8 orléanistes.

Total : 149 sièges rép : 84 centre-gauche, 50 gauche, 15 radicaux

151 droite : 98 centre droit orléanistes, 40 bonapartistes, 13 légitimistes[3]

  1. Jalabert, Laurent, (1971- ...).,, Joly, Bertrand, (1954- ...).,, Weber, Jacques, (1949- ... ; historien), et Centre de recherches en histoire internationale et atlantique (Nantes),, Les élections législatives et sénatoriales outre-mer, 1848-1981 [actes du colloque, Nantes, Musée Dobrée, 23-25 novembre 2006], Les Indes savantes, dl 2010 (ISBN 978-2-84654-208-1 et 2-84654-208-2, OCLC 708350790, lire en ligne)
  2. Conord, Fabien, 1980- ..., Les élections sénatoriales en France : 1875-2015, Presses universitaires de Rennes, dl 2016 (ISBN 978-2-7535-4949-4 et 2-7535-4949-4, OCLC 956730604, lire en ligne)
  3. Duclert, Vincent, (1961- ...).,, Cornette, Joël, (1949- ...)., et Impr. Chirat), La République imaginée 1870-1914, Belin, dl 2010 (ISBN 978-2-7011-3388-1 et 2-7011-3388-2, OCLC 690409632, lire en ligne)


3% de nuls/blancs en 1881 enFrance. Très changant dans certains départements vers 10-15 % (Vosges, Hautes-Yonnes, ..). Auxerre 17% et 20% à Poitiers centre. Plusieurs types : -simple : vierges ("blancs"), pas explicites, avec le votant inscrit (enlève des exprimés) -En couleur, "signes exterieurs" "autres motifs" (calcul dans la majorité)

Réalité (dans qq départements pas national): réél blanc : 12.7 % des bulletins nuls

Découpé / rayés : 55 % des bulletins nuls

PLusieurs bulletins : 4 % PLusieurs candidats : 4 % Annoté : 10 % Noms d'un non-candidats : 6 % Barré et un non-candidat : 8 % (légaux et peuvent faire élire qq1 si même personne) Autres (cartes électorales, prospectus etc : 3.5 %[1]


Notes et références[modifier | modifier le code]


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